Je me sentais perdue au milieu des deux humains. Difficile de savoir exactement quoi faire, d’autant qu’il y avait fort à parier que quoi que je fasse, ça soit bien parti pour être une véritable bêtise ! Alors je me contentais de me taire, ne rien dire et chercher un moyen de disparaître parce que visiblement ces deux-là avaient des choses à faire ! Des choses de grandes personnes pour lesquelles j’étais terriblement douée malgré l’enfance évidente de ma programmation. En tous les cas, je cherchais comment réussir à disparaître parce que je me sentais complètement mal à l’aise dans cette situation, les envies du Grand-Prêtre mort-vivant étaient parfaitement claires, et ne consistaient apparemment pas à manger le cerveau de ma Maîtresse … ouf … Quand à ma Maîtresse et bien j’étais prête à parier, qu’elle n’attendait que le moment où l’humain déciderait finalement de devenir beaucoup plus intime avec elle. Donc ma présence semblait décalée et inadaptée, même pour moi qui ne remarque pas toujours ces choses-là, l’évidence s’imposait trop violemment pour passer à côté ! Alors que je dis que je devrai partir, le Grand-Prêtre fait une remarque très intelligente, on en attendait pas moins de lui de toute façon, puisque je ne peux pas mentir et que donc si on me demande ce que fait Thalie dans sa chambre je vais devoir dire la vérité et du coup, dire qu’elle est avec le Grand-Prêtre qui n’est pas mort mais bien vivant et ça posera un gros problème parce qu’il est sensé être mort et à cause de moi, c’est tout le continuum-espace temps qui pourrait être bouleversé à tout jamais ! Ca créerait une réaction en chaine qui pourrait mener le monde à l’apocalypse !
- JE RESTE !!!
Comme une violente révélation, cette affirmation était sortie, les deux humains me regardaient bizarrement, je secoue la tête tout en rougissant puis en la baissant, honteuse :
- Pardon, je suis désolée mais je veux pas attirer des ennuis à cause de moi, je le fais déjà trop souvent.
Bon d’accord, ce n’est pas tous les jours non plus qu’on me confie un aussi lourd secret, je suis pas capable de garder un secret moi, je peux pas mentir, sont fous ces humains, ils sont brelots ! En tous les cas, je n’ose plus les regarder enfin euh … Un petit oeil discret parce que bon ben je suis une esclave sexuelle et puis euh ce qu’ils vont faire, ou veulent faire, c’est carrément mon domaine d’expérience et je pourrai bien participer mais je suis pas trop invitée et puis … Est-ce que je dois plus prendre soin de ma Maîtresse ou de son invité ? Je secoue la tête à la question de ma Maîtresse, non je ne veux pas la laisser. Je souris à ses mots rassurants, touchée par ce qu’elle vient de dire :
- Merci, Maîtresse.
Les voir faire, parce que détacher mon regard devient difficile, d’autant que je suis nue hein ! Finalement, timidement parce qu’on ne m’a pas autorisé, j’approche des deux humains, me glissant dans le dos du Grand-Prêtre qui m’a déjà engueulé tellement de fois et que je n’avais jamais osé imaginer toucher un jour comme je le fais. Avec douceur, agenouillée derrière lui, mes mains passent sous son haut, découvrant son torse avec beaucoup de douceur et ce qui surprend toujours venant de moi dans les moments intimes, une assurance à l’opposée complète de la gamine qu’on connait d’habitude. La tête sur son épaule, tout contre lui, je le caresse avec tendresse, observant ma Maîtresse qui elle aussi s’affaire à son plaisir, la situation doucement m’excite et mes seins le font savoir au Grand-Prêtre qui ne peut que sentir mes tétons durcir.