par Isaac Vibius le 11 Avril 2013, 12:00
Elle retient son souffle en sentant Alpharius s'attarder sur cette région si intime de son corps. Un peu crispée d'abord, le plaisir s'insinue en elle et a tôt fait de gagner la partie. Elle s'abandonne, sans retenues, sans protestation, offrant toute sa confiance à l'homme qu'elle aime. Il déploie des trésors de douceur et de passion, lui prodiguant des sensations insoupçonnées et jamais égalées. Tout son être vit, vibre et se cambre au rythme de ses gestes. Le souffle se fait plus court, les gémissements plus forts. Les mains d'Isaa se referment sur les draps alors que monte en elle cette fièvre, ce raz-de-marée divin qui coule dans tout son être. Elle bascule la tête en arrière, les paupières closes. Son bassin ondule comme pour quémander toujours plus de caresses, pour guider et donner le rythme adéquat. Une de ses mains part chercher le contact de son amant, se posant sur sa tête. Elle n'a même pas conscience d'appuyer un peu ses caresses aux moments les plus intenses. Son cœur s'emballe. Le plaisir atteint les cimes et tout son corps se tend lorsqu'il explose en elle. Pour la première fois la jeune femme connaît la jouissance mais son compagnon ne lui laisse pas de répit. Il poursuit son excitation. Elle se tend un peu plus, cherchant presque à le repousser d'abord, à se débattre, le suppliant presque d'arrêter en silence. Elle rend les armes, capitule, elle lui donnerait tout, avouerait tous les crimes en cet instant. Mais le plaisir continue, secouant tout son être.
Quand enfin la passion cède la place à la douceur, de nouvelles sensations se laissent découvrir. Cette plénitude totale, cette paix, cette petite mort... Il faut à la romaine quelques instants pour reprendre son souffle et surtout revenir à la réalité. Son corps est encore brûlant et empli du délicieux plaisir offert. Le regard un peu embrumé, elle cherche Alpharius et lui sourit tendrement. Avec délice, elle trouve refuge dans ses bras. Elle se serre tout fort contre lui comme si son contact lui était devenu vital. Le baiser qu'ils échangent rivalise de douceur et d'intensité. Isaa a besoin de ses caresses, tout comme elle a besoin de le couvrir de tendresse. Un peu désinhibée par cette merveilleuse expérience, elle laisse sa bouche repartir explorer les secrets de son amour. Déployant toute sa sensualité et sa délicatesse, les lèvres épousent, embrassent, frôlent, caressent chaque grain de peau. Les mains ne sont pas en reste et jouent sur les flancs du colosse une partition imaginaire. Une myriade de baisers se pose dans le cou et le long de la gorge du colosse. Le corps léger de la jeune femme doit peser à peine tout contre lui. La langue malicieuse vient elle aussi goûter parfois la peau, titillant les creux les plus sensibles. La conquête se poursuit le long d'une épaule, d'un bras puis d'une main. Avec douceur elle l'invite à caresser sa joue en rivant ses prunelles dans les siennes. Puis elle repart découvrir le corps aimé, lui écrire une ode de ses lèvres sur sa peau. Un hymne qui murmure toute la force des sentiments ainsi que des promesses de lendemain et de caresses. La bouche vagabonde sur l'autre épaule jalouse, couvre le bras et l'autre main avant de venir embrasser le torse viril. Elle en aime chaque saillie, chaque courbe, chaque plaine. Isaa s'attarde sur les boutons de chair rosés pour vérifier si leur stimulation éveille les même effets que plus tôt sur le sien. Sa langue les caresse, ses lèvres les enveloppe tour à tour. Elle lève son regard vers le centurion pour observer ses traits et décider de poursuivre plus loin ses investigations ou de retourner explorer les autres régions à découvrir.
La bouche féminine se pose sur le ventre, embrassant la fine musculature. Les doigts en apprennent le dessin tandis qu'elle s'arrête un instant autour du nombril. La pointe taquine vient en suivre les contours, s'amuser à l'intérieur. La course reprend ensuite un peu plus bas vers ce pieux dressé qui l'intimide un peu. Alors la jeune femme divague vers l'aine, elle y dépose d'autres baisers toujours plus sensuels. Son souffle effleure le membre tendu, le survole mais la bouche s'attarde finalement sur une cuisse. Elle la courtise, y parsème ses douces attentions, descendant encore un peu vers le genou avant de remonter vers l'intérieur. Vient le tour de la jumelle délaissée qui subit le même sort. Les yeux de la romaine cherchent un encouragement dans ceux d'Alpharius. Son cœur recommence à s'emballer. Finalement elle vient très délicatement goûter son sexe, d'abord du bout des lèvres, avec un peu d'appréhension. Ses gestes se font plus amoureux bien qu'un peu malhabiles, trahissant son inexpérience de la chose. Elle commence par de doux baisers avant que sa langue ne se mêle à la danse. Elle se promène sur le gland, y joue sensuellement, le parcourt. Elle glisse ensuite tout le long de la virilité. Ses attentions se font un peu plus appuyées tandis qu'elle entrouvre les lèvres pour l'aspirer. Avec dévotion et une certaine excitation, elle s'affaire à offrir à son tour du plaisir à l'homme qu'elle aime. Sa bouche va et vient autour du membre avec toujours la même sensualité. La douceur fait place à la passion et la gourmandise. Encouragée par les réactions de son aimé, elle redouble d'ardeur, se laissant guidée par ses gestes, ses soupirs. Elle en tire une certaine satisfaction et un peu d'orgueil. Le rythme accélère, varie, reprend de plus bel. Isaa se consacre toute entière au plaisir qu'elle prodigue, compensant son manque d'expérience par une réelle envie de donner autant qu'elle a reçu. Régulièrement son regard brillant cherche à lire sur les traits de son amant tout ce qu'il ressent. Il peut lire dans les siens toute son adoration, son désir.