[E7]Agression Nocturne

Dans les bas-fond de Rome, loin de la Milice, se tiennent des combats à mort. Quelques rôdeurs pourront aussi vous proposer quelques articles illégaux.

[E7]Agression Nocturne

Messagepar Otho le 10 Mars 2014, 01:14

ImageAGRESSION NOCTURNE
Sombre, maussade, comme l'esprit d'Otho ce soir. Il avait perdu un homme. Ses hommes n'avait rien d'exemplaire, tous aussi butés, pénibles, caractériels, certains plus criminels que soldats, toujours ce besoin de défier l'autorité et Otho qui les tenait en laisse d'une main de fer. Le seul à aimer ces hommes, le seul à faire la sale besogne d'hommes irrécupérables, jusqu'au moment où le retour n'était plus possible. Le centurion à la quarantaine bien plié abattait sous ses pieds les pavés d'une ruelle dégueulasse des bas fonds, rentrant chez lui, dans son antre de fouteurs de chaos... Le seul endroit où il se sentait bien, au milieu de la sueur, de l'alcool, des voix fortes, des rires graves et des jeux masculins , en attendant une possible grosse mission, à écoper le temps perdu dans des pseudos missions en lien avec Rome. Sa soif d'aventure et de conquête n'était en rien enrayer mais avec le temps, la patience était une chose qu'il avait passablement acquis, et seuls les dieux pouvaient savoir à quel point il en avait besoin avec les lurons déjantés qu'il gérait. Et il y avait eu Bortellius...Un de ces premiers hommes arrivés il y avait environ quatre ans, quand il avait pris en main cette centurie devenu le clapier à bouffons de l'armée et avait remonté le niveau de manière drastique.

Il avait fait venir un subordonné, agé de dix ans et déjà reconnu pour son coté brutal et radical dans une autre centurie, débarrassant de même un autre centurion qui ne pouvait plus le gérer. Il était presque devenu un ami, même si Otho avait du garder la notion de hiérarchie entre lui et l'homme qui prenait vite ses aises... A de nombreuses reprises, Bortellius avait franchi les limites de l'acceptable en terme de moralité mais cette fois-ci n'était pas passé. Cette fois-ci il avait eu la lourde charge d'amener son soldat, alourdis de fers à l’exécution, après une peine d'un mois... Peine à la fin de laquelle, la sentence était tombé. Au vue de récidives et déviances violentes de l'homme et son arrogance à tout avouer avec le sourire, la justice avait été coupante : la mort... combat à mort dans les bas fonds, histoire de mêler l'utile à la cruauté. Bortellius lui avait déclaré qu'il préférait mourir en se battant que décapité comme un vulgaire porc. Telle était la mentalité de la plupart de ses gars... Et il n'était pas mieux.

Bortellius était mort. Le pas lent , le regard sombre, il redescendait vers son secteur. Abusé de la vie? Ecoeurée mais il se disait aussi que Bortellius avait été trop loin cette fois. Il n'était pas un dieu. Aucun n'était intervenu d'ailleurs. Le libre arbitre de l'homme. Il parait que les dieux laissent aussi l'homme se débrouiller avec son comparse...Même si l'enfoiré qu'avait torturé Bortellius en sauvage dans une rue il y a quelques nuits de ça le méritait, son acte n'était pas excusable. La nuit était tombée. Il avait été a jeté le corps avec les autres déchets corporels, car tel était le destin de ces hommes répudiés... la honte et l'errance éternelle. Inadmissible. Otho enverrait des hommes pour récupérer le corps quand tous ces badauds seraient partis... Le vent était frais. En uniforme, armure lourde et solide, mais pas autant que tout ces centurions réglementaires, usée par les épreuves et toujours pas changé, le tissu rouge bavant un peu sur ses biceps , marié à l'ocre du dessous, armé, il tourna à gauche, puis à droite... pensif. Il finit par marcher derrière une silhouette féminine, c'était sur sa route. Sans même y prêter attention, il prit le même virage, après avoir saluer deux soldats en garde. Le pas régulier, qui ne trainait pas, il était à environ dix mètres de la fine silhouette.
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Re: [E7]Agression Nocturne

Messagepar Nelayandra le 10 Mars 2014, 23:39

On me suit. Je le sens et je sens le regard de Nero à chaque coin de rue. Ces filatures m'étouffent de plus en plus. Je n'en plus. J'aimerais pouvoir vivre sans avoir à faire attention à ce qui m'entoure. C'est un avenir bien sombre qui m'attend. Je le sens, mes chairs chauffent comme le plus chaud des feux d'une forge. Mes membres se crispent à chaque mouvement effectué sans paraître douloureux, ce n'est qu'une impression dérangeante qui m'énerve plus qu'elle ne me fait mal. Par sécurité, j'ai dû abandonner l'idée de rendre visite à Octavius et Calypso et pourtant, l'envie ne me manque pas. Mais, j'ai peur qu'ils soient que plus mêlé encore à mon affaire. Je ne devrais plus avoir peur de cela, parce que je me suis battue pour être libre. Cependant, on ne veut pas me lâcher. Pourquoi ? N'ai-je pas payé dans la douleur le fait de vouloir enlacer la liberté ? Neptune ! Aide-moi à trouver le bon chemin. Un chemin de paix où mon passé se trouve derrière et un avenir grand devant. Pour le moment, j'ai l'impression de reculer à chaque pas que je fais depuis que mon esprit replonge dans l'incertitude et les doutes. Nero sait comment me faire peur sans même me menacer. Il n'a qu'à me surveiller pour cela. Que veut-il exactement ? Je suis aussi buté que cet androïde pourtant ! Il m'a élevé et forgé à son image et de ce fait, il doit savoir qu'il ne pourra me faire changer d'avis.

Une rue en entraîne une autre, c'est comme se perdre dans le labyrinthe du minotaure. On connaît son point de départ, mais pas forcément ce qui se passe en cours de route voir même où nos pas finiront. Mais, la mort ne se fait pas connaître. Non. Pluton aime faire peser le doute, il garde ce savoir pour lui. Lui seul avec les moires sont capable de savoir comment notre fin sera. Des pas derrière moi résonnent, ils se font lourd et oppressant. J'ignore qui il est, mais je sais que Nero est capable de tout même de donner une mission à quelqu'un. Humain ou non, je l'ignore, mais mes instincts presque voir totalement animales se font sentir, ils hurlent et me torture l'esprit. L'animal en moi veut se défendre, j'ai beau vouloir le taire et fuir, mais mes anciens instincts se font connaître.

Inspiration profonde. Puis, un salto arrière pour atterrir derrière l'être qui me suit depuis un moment. Son glaive finit dans ma main, il m'a semblé ailleurs, ce qui a dû me donner la facilité de lui voler son arme. Je me baisse me donnant un élan certain pour lui faire un croche-pied afin de le faire tomber au sol. La pointe du glaive à sa gorge de l'observe. La menace pourrait être plus lourde si j'appuyais encore plus sur sa gorge, mais cela risquerait de faire couler le sang et je ne le veux pas. Le malaise me prendrait aussitôt.

- Pourquoi me suis-tu ! Répond !

Mon regard est si sombre, cela contraste tellement de mon habitude. Ce regard qui depuis que j'ai rencontré Calypso et Octavius s'est retrouvé possédé d'une lueur nouvelle.

Mes sens restent aux aguets, je ne veux pas d'une attaque surprise. Surtout que je sais Nero capable du meilleur comme du pire à ce propos surtout lorsqu'il veut récupérer quelque chose ou quelqu'un.

- Un geste et je n'hésiterais pas à te tuer.

Je ne veux pas le tuer, mais je le fais croire. Je n'ai que trop tué jusqu'à présent.
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Re: [E7]Agression Nocturne

Messagepar Otho le 11 Mars 2014, 15:25

Le silence de la nuit... Une ode à la mort ou à l’apaisement selon le goût de chacun. Pour d'autres, c'était une ode à la baise ou à la corruption dans l'ombre des chambres de sénateurs... Tellement de points de vue différents... Aussi nombreux que les hommes, que les vices, que les parasites et les puanteurs qui erronent et érodent ce monde de mensonges. Pour Otho, la nuit était signe de calme et de sommeil. La rémission de chaque journée durement entretenue, en vue de quelconque déboire à assumer, parce qu'il est soldat. Parce qu'il est centurion. Et quand la lame tombe, il se doit d'être prêt. Parfois le jour le poursuivait dans la nuit, lui donnant multes tâches en plus à accomplir, mais pour ce jour, la nuit s'annonçait clémente. Pour une fois qu'il n'avait envie de botter le cul de personne... Evènement rare, mais la fatigue l'avait un peu rattrapé. Il avait beau être Otho Helvetius, le rustre des Ursus, il n'en restait pas moi un homme de 45 ans passé, et son corps lui faisait de l'oeil avec des minuscules "tu sors le rhumatisme qui te guette là? Oh oui tu le sens..." Refus total. Otho n'était pas un homme d'age avancé, il était expérimenté et mûr. Parfaitement. Plongé dans des affaires militaires et des décisions à prendre sur quelques hommes à l'avenir, il n'avait pas pensé que la gamine qui marchait non loin, et qu'il avait rattrapé sans le vouloir, puisse être une menace.

Au moment où il relevait les yeux, la silhouette disparut vers le haut. Une apparition? Une prêtresse? Il s'arrêta lentement, haussa un sourcil, le visage toujours fermé. Il avait besoin de sommeil. Quand brusquement, un son derrière lui. Une seconde pour se retourner, il manqua de sentir sa propre lame sur sa main, glaive arraché à sa ceinture sanglée en double épaisseur. Une seconde plus tard, il vit le ciel de près, avec de grands yeux, bouche ouverte pour s'écraser massivement sur les pavés en serrant les dents. Rah merde, c'était pas une prêtresse, mais un singe femelle. Une voyou , une gamine haute comme une naine, qui le menaçait avec SON arme. On touche pas à ses armes. On touche pas à son armure, et on l'envoie pas valser comme ça par terre merde! Et pourquoi elle l'agresse cette folle-dingue! Il n'a rien fait , pour une fois. A moins qu'il ait tuer son père, ou sa mère peut être, ou son chien ? Mouais. Et vas y qu'elle lui agite la lame sous le nez comme on secoue un poireau qui a pris la rosée du matin. Otho allongé par terre, fixe le ciel, et expire en fermant les yeux. Ok, Pluton, j'ai compris, c'est encore toi ça. Bah qui d'autres que Pluton pouvait lui pourrir la vie. Hormis les femmes... les sénateurs... les créatures et tous les notables du coin... bon ok, beaucoup de monde l'avait sur liste noire... Il baissa les yeux sur la gamine, qui le menaçait sous la gorge. Ola, on se calme la naine... la gorge ça saigne. D'un calme froid , comme habitué à ce genre de situation, il fait une tête un peu blasée sur le coup. Il la regarde de haut en bas, s'exciter comme une tourterelle qui a manqué de se faire bouffer le croupion par un gros chat pas beau et pose deux doigts sur la lame pour la décaler lentement mais surement, sans la lâcher du regard.

- Regarde mon uniforme... Tu tuerais une centurion? Pose ça... J'ai pas envie de me fâcher, gamine.

Il se redressa lentement, sans la regarder. Allait-elle encore s'exciter et lui en coller une ou bien allait-elle enfin se calmer. C'est quoi ces manies de sauter sur les gens comme ça! Et puis Otho il ne suit pas, il arrive de front et colle une beigne pour dire bonjour. Alors s'en prendre à une femme qu'il ne connait même pas, et qui semble quelque peu... Terrorisée, pourquoi ferait-il ça...? Absurde. Il se releva en grognant. Merde, il se faisait vieux pour ce genre de conneries des fois. En combat , ok, le mental était conditionné pour donner une force d'esprit et de corps colossal mais en pleine nuit, pour le fun, comme ça, fallait pas abuser. Il grimaça un coup et fixe la môme avec un air aigri sur le visage et tend son imposante main.

- Rends moi cette arme ou je jure que par Minerve , tu finis la tête dans le Tibre.
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Re: [E7]Agression Nocturne

Messagepar Nelayandra le 14 Mars 2014, 01:51

La nuit se fait oppressante encore et toujours un peu plus. J'ai beau vouloir garder contenance, mais me sentir ainsi suivi ne peut que réveiller un instinct endormi depuis trop longtemps. Je n'ai pas cette part de moi, car elle me renvoie à un temps enfoui, oublié et rayé à tout jamais. Tout du moins, c'est que je pensais jusqu'à ce soir où cette désagréable sensation s'est plus vif encore. Il doit être là quelque part avec ce sourire quasi sadique sur les lèvres pensant que je vais me réfugier à nouveau à l'endroit qui m'a arraché à l'enfance pour me plonger dans le sang et la haine qui m'ont rendu à la fois service, car je suis capable de me défendre au besoin, mais qui m'ont porté également préjudice pour m'entourer de fantôme qui me hantent à chaque fois que je ferme les yeux.

- Regarde mon uniforme... Tu tuerais une centurion? Pose ça... J'ai pas envie de me fâcher, gamine.

Ma tête se penche d'un côté, je ne lâche pas le glaive que j'ai volé au centurion qui grogne blasé ou bien parce qu'il est fait facilement surprendre par une gamine telle que moi. Mais, on dit souvent qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Les êtres les plus insignifiants peuvent surprendre quand on s'y attend le moins. C'est vrai. C'est pour cela que je préfère observer me méfiant de tout au fond de moi même si je montre au monde cette attitude d'enfant qui ne fait attention à rien et qui joue la comédie dès qu'elle voit un stand de pâtisserie. Bon, mon apparence me permet de gagner pas mal de chose niveau nourriture et j'ai un palet qui s'est affiné à force. En fait, je suis une tigresse quand ça concerne la pitance. C'est un domaine qui m'est sacré. Ma tête se secoue de gauche à droite tandis que la phrase prononcée par le centurion à terre fait écho dans mon esprit comme pour me sortir de penser complètement inutile.

- L'uniforme ne veut rien dire et qu'est-ce qu'un centurion ferait dans les bas fonds. Il les fuit le plus souvent.

J'ai raison. Jamais, je n'ai vu de centurion ici. La règle dans ce lieu c'est marche ou crève, pour la plupart, la seconde solution s'ouvre à eux. Moi, je marche, fuit par besoin parce que je me sais faible face au sang. Si j'en ai si peur c'est parce que je l'ai trop vu et que je me pense capable de succomber à l'ancienne Nelayandra, celle que l'on surnommait Panthera et qui a été activement recherché pour assassinat, mais qui n'a jamais été trouvé. Tout simplement parce que je suis là, face à vous et que j'ai quitté cette vie pour en embrasser une autre au nom de Neptune.

- Rends moi cette arme ou je jure que par Minerve , tu finis la tête dans le Tibre.

Je le regarde se relever difficilement. Un sourire né et une réplique prend vie dans ma tête comme... Comme quoi ? Comme quand je souhaitais provoquer Nero quand il m'exaspérait. Jamais, je ne me suis gênée à dire quoi que ce soit parce que c'est lui qui m'a grandi ainsi, en étant impertinente. Parlant parfois voir très souvent plus vite que mon ombre.

- C'est dur de vieillir papy.

Je l'observe repousser la lame. Je ne fais rien contre, je saurai me débrouiller s'il attaque. Mais, sa menace me fait froncer les sourcils.

- Parole, parole et encore des paroles. Si tu crois que tes menaces me font peur, tu te trompes.

Mon visage se tourne légèrement. Un bruit attire mon attention, légèrement perceptible, mais c'était comme s'il a été fait exprès. Comme si l'on voulait montrer que quelqu'un est ici et qu'il observe tranquillement ne souhaitant qu'être un spectateur. Mes yeux fixent le soi disant centurion face à moi. Ma tête va de ces pieds à sa tête, plusieurs, je fais ce mouvement simple et rapide. Mes sourcils froncent, je pense, je me demande qui il est. Son visage ne m'est pas inconnu. Depuis, le temps que je suis dans les bas-fonds, je croise des gens sans les regarder n'offrant qu'un simple regard sans véritablement faire attention.

- Ton visage ne m'est pas étranger.... Où je l'ai vu encore...

Je garde le glaive en main le balançant de droite à gauche.

- Ah ! Non c'est pas ça...Je sais qu'il y a une taverne ou bien une bagarre avec quelqu'un...Un gros abruti pas beau qui à une haleine encore pire que les égouts de Rome qui jure toutes les cinq secondes.

Je regarde le soldat.

- Mais si tu sais. Il est petit, gras, avec un pif aussi gros que sa grande gueule. Ah je l'aime pas, il m'a touché les fesses une fois. Beurk... Ah ! Ca y est je sais... Ursa...non...Buse ? Non plus. Ursus !

Je claque des doigts tout en le regardant.

- C'est ça Otho Ursus Helvetius, le chef de la garnison des ours c'est ça ?

Je lui rends son glaive.

- Désolé boss pour le salue, mais...on n'est jamais trop prudent ici.
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Re: [E7]Agression Nocturne

Messagepar Otho le 17 Mars 2014, 22:02

Le papy passa trés mal. Otho plissa les yeux. Cette petite impertinente commençait à lui courir sur les nerfs. Bordel de.... il avait envie de dormir , seulement ça, hey non. Pluton c'est toi encore, avoue. Il fixa la môme écervelée, AVEC SON glaive dans la main. Et pour Otho une arme c'était comme sa queue, il ne la prêtait pas. Il ne dit rien à ses remarques, assez provocatrice fussent-elles et la regarda jouer à la petite paranoïaque. Par Minerve, était-il tombé sur une fol-dingue des bas fonds? Avait-elle un dysfonctionnement? C'était peut être une androïde déglinguée... Elle n'avait pas l'air d'une androïde, mais plutôt d'une simple môme qui avait du prendre une poutre sur la tête. Une petite poutre... Il regarda sa propre main, en faisant une moue du style "bon...", un sourcil haussé, puis jeta un coup d'oeil rapide autour de lui.

- Ton visage ne m'est pas étranger.... Où je l'ai vu encore...
- Le tien, j'l'ai jamais vu. Je crois que je ne l'aurais pas oublié vu ton comportement.

Il lui adressa un regard un peu blasé, et la laissa continuer, même si l'envie ne lui manqua de lui rentrer dans le lard violemment, de la retourner, la plaquer sur le pavé et lui faire comprendre que les petites filles ne devaient pas toucher au joujou des hommes murs. Mais fatigué, il s'efforça de faire un effort et se fit patience et silence.

- Des gros moches obèses et vulgaires dans les bas fonds, ça se cultive, alors non ça m'dit rien, mais passe lui le bonjour quand tu le verras.

Il tend la main même si son esprit voit parfaitement de qui elle veut parler. Ce jour là, un de ses hommes a pris cher d'ailleurs, préférant se bastonner comme un pochtron alors que cela faisait deux heures qu'il aurait du rentrer. Et pour qu'Otho se déplace en personne, c'était mauvais. Il avait cogné un peu tout ce qui passait à sa force absorbé d'ours, pour trainer son garde absent, par un pied en dehors du lieu, très aigri d'un tel manque de discipline, le gars trainant bras et tête à l'envers sur les paves, à moitié inconscient.
- Honnêtement, il aurait pu abuser de toi, je ne vois pas en quoi ça me concerne. Tu n'as qu'à pas trainer dans ces endroits, seule, à ton âge. Tu cherches les ennuis les plus directs dans un endroit dégueulasse plein de pervers, d'anciens criminels et de marchands malsains, qui vendraient père et mère pour te faire passer pour une androïde et garnir leurs bourses."

Il plisse un oeil quand elle cite son nom. Mais elle écoute quand il parle? C'est une hyperactive cette môme ou quoi? Il n'aime pas être reconnu ou même connu. Bien qu'il sache qu'il ne passe pas inaperçu depuis ses années, il aime éviter ce genre de rencontre et surtout qu'on le gueule dans la rue, dans les bas-fonds, histoire d'attirer un max de types qui avaient une dent contre lui. Il reprit son glaive et s'approcha de la môme pour lui placer délicatement la pointe sous la gorge.

- Pardonne ma rudesse, mais... je ne suis ni ton boss... ni quelqu'un qui pourrait te protéger et refais-moi ce coup-là, tu risques de ne plus te relever. Tiens le pour acquis.
Il détourne les yeux, se retourne et s'éloigne , lançant par dessus son épaule.
- Et ce n'est pas la garnison des ours, mais la Centurie Ursus.

Otho et sa légendaire diplomatie. Tact d'un ours. Gentillesse d'un ours. Patience d'un ours... Pourquoi en rajouter plus si ce n'est que pour le coup, parler à une demoiselle ne serait jamais son fort.
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Re: [E7]Agression Nocturne

Messagepar Nelayandra le 18 Mars 2014, 12:34

Aucune peur, ni de geste de recule tandis que la pointe de son glaive se pose avec délicatesse sur ma courage. Je peux presque croire que sa lame est pareille à une pluie matinale qui couvre délicatement les pétales d'un bouton qui s'ouvrent lentement pour s'ouvrir au monde. C'est un peu étrange de voir cette scène comme ça, mais cela s'y approche tellement que mon esprit n'a pas pu se retenir de faire cette allusion. Un sourire simple devant cet être bougon qui est plus adorable à mes yeux qu'effrayant. J'avoue que ma peur d'avant m'a fait agir de manière brute et que mes mots ont dépassé ma pensée, mais c'est une partie de moi que je ne peux refouler. Je me dois de me montrer impassible et directe voir cinglante surtout dans ce genre de quartier où les ennuis vous guettent à chaque coin de rue.

- Ne plus me relever hein. Comme si c'était la première fois qu'on me fait de belle promesse.

Un sourire furtif passe sur mes lèvres tandis que l'ours des cavernes s'éloigne en lançant une dernière réplique qui a le don de me faire sourire que plus encore. Franchement, cette garnison se rapproche plus d'un groupe d'ours rebelle que de bons petits soldats à suivre les ordres. S'ils sont ici, c'est que ces hommes sont plus qu'imprévisible et intenable pour les autres hormis cet homme qui progresse devant moi rentrant certaine chez lui.

Bras croisés sur ma poitrine, je l'observe tandis qu'une ombre se faufile depuis les toits. Je connais cet endroit comme ma poche et ce que je vois, c'est loin d'être un chat. Mais à savoir qui il suit, c'est une autre question cela peut être autant l'ours que moi. Cependant, le fait qu'il continue sa route me conduit à l'idée que c'est le barbu bougon qu'il suit. Je suppose que dans sa grande expérience, il a dû le sentir. A moins qu'il ne soit trop crevé pour ça, il s'est fait surprendre par moi plus tôt.

- Hey papy ! Tu veux que je te raccompagne ?

Sans même attendre qu'il ne dise quoi que ce soit, je le rejoins me mettant à côté de lui et donc d'une éventuelle attaque de l'ombre sur les toits. Je peux conclure bien vite que ces gars et lui sont loin d'être par certain et connaissant le milieu de l'assassinat, je peux dire que des gens sont prêts à n'importe quoi pour se débarrasser de pions gênants, inutiles et qu'ils considèrent comme des points noirs dans sur leurs magnifiques tableaux de conspirations. Le papy n'est pas passé avant et j'espère qu'il a compris pourquoi je l'ai répété sans avoir à murmurer tout bas ce qu'il se passe, ce qui engendrerait la méfiance de l'ombre et aussi une action plus rapide que prévu. J'avoue avoir oublié pas mal de truc de cette vie, mais à mesure que les secondes défilent cela me revient rapidement.

- Ainsi font font font, les petites marionnettes, ainsi font font font, trois ptits tours et puis s'en vont... Par les toits en sautillant...

Pas mal comme mise en garde casse pieds hein ! 1 pour moi et 0 pour l'abruti des toits vraiment nul en filature. Faut faire comme un chat, tout gentil, tout mignon qui ronronne à chaque fois qu'il saute d'un toit à un autre pour se promener avec une attitude nonchalante et envers qui on donnerait une confiance absolu. Comme moi quoi. Je suis bête, tout du moins je le fais croire, naïve et gamine malgré mes 30 ans. Une grande enfant quoi ! Je vis à la Carpe Diem. J'adore ces mots et ce mode de vie simple, mais hyper efficace sur le moral. Enfin si l'on oublie Nero est sa constante surveillance qui me donne des frissons. A m'observer constamment cela lui donne un air pervers qui me dégoûte. Je l'aime beaucoup Nero, il a pris soin de moi, mais je le hais pour faire naître autant de crainte et de peur. Ces deux émotions ô combien mauvaise peuvent me replonger dans un univers que je fuis depuis que j'ai trouvé asile au sanctuaire de Neptune.

- Et je suis pas une gamine ! Je sais me défendre ! Ca se voit pas mais j'ai 30 ans... Je suis grande...Enfin pas vraiment dans la tête hihi...
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