[E5]Le poid de l'échec [Appius]

Le corps expéditionnaire rentre dans Rome, des festivités commencent, mais également des troubles naissent au sein du Sénat face aux annonces de Caius et l'arrivée de Neptune et Vesta

Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Neera Aella le 01 Mai 2013, 03:29

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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Appius Silius le 02 Mai 2013, 09:13

La pudeur était de mise... Pas vraiment de sa part, il avait tellement servi de maitre et offert de services différents que la nudité n'était plus un réel problème. Ces vêtements qu'il portait n'étaient présent que pour préserver l'intégrité qu'il avait su arracher à ses maitres en s'enfuyant, mais aussi parce qu'il était tout bonnement interdit de se balader complètement nu parmi la foule. Un coup à s'attirer la garde romaine et se faire attraper pour bien peu ! Il sourit d'abord aux réactions de Neera, elle était maintenant entièrement nue, il avait pu admirer quelques secondes son corps, ses formes, le brin de sa peau qui offrait comme une envie de venir cueillir un peu plus de plaisir en ces instants. Pourtant, elle s'était assez rapidement cachée, par réflexe, une main sur sa poitrine, qui ne cachait qu'une légère partie... L'inconvénient d'avoir de petites mains n'est ce pas... Puis l'autre main allant se reposer sur cette intimité qu'elle avait si bien su préserver jusqu'à maintenant.

Une habitude ou un réflexe probablement, c'était sa première fois, du moins voulue, ça il le savait. Par contre, ce qu'elle avait pu connaitre comme désagréments, il n'en avait aucune idée, ils n'en discutaient jamais et il ne le faisait pas pour éviter de lui faire ressasser ce genre de mauvais moments. Mais ses gestes étaient touchant, d'une simplicité sans pareil et emplis d'une certaine pureté qui intriguait un peu plus Appius sur ces moments. Il avait retrouvé sa peau, son buste s'étant de nouveau glissé sur le sien, mais elle prit à son tour l'initiative. Elle le désirait tout autant qu'il la voulait maintenant. En des gestes imprécis, quelque peu impatients, elle défit les liens de son bas et fit glisser à son tour le vêtement pour le dénuder complètement. Un partout, balle au centre non ? Il lui sourit, bienveillant, l'aidant même parfois à faire glisser le tissu contre sa peau, comme il l'avait laissé supposer juste avant, ces morceaux de tissu étaient devenus complètement inutiles...

C'est tout de même amusant ce que le destin nous amène à faire... Depuis qu'il connaissait Neera, il n'avait jamais eu l'ombre d'un désir pour elle, pourtant elle n'était pas moins attirante qu'aujourd'hui, il ne la voyait comme une jeune femme qu'il aidait dans sa vie, et non pas comme une amante possible. Pourtant aujourd'hui, la vue de son corps, ces sensations qu'il partageait avec elle, il avait complètement changé sa manière de la voir... Elle était devenue attirante... Comment diable avait il pu faire pour passer à coté d'elle sans se rendre compte de qui elle était dans son intégralité ? Une femme fragile mais une femme avant tout ! Leurs deux corps s'étaient retrouvés, mais maintenant plus aucune barrière ne séparait leur peau... Son torse contre sa poitrine, ses lèvres venant retrouver les siennes, il positionna son bassin contre le sien, lui faisant sentir l'état dans lequel elle le mettait tout simplement...

C'est elle d'ailleurs qui entama cette suave danse... Quelques mouvements de bassin, et les effleurements reprirent de plus belle... Il bougeait avec elle, en harmonie avec ses mouvements, laissant leurs deux corps se chercher, se découvrir, s'offrir mille sensations nouvelles qu'ils ne connaissaient encore pas. Lui était prêt, il la voulait, il savait que cette nuit, il ferait d'elle une femme et que cette décision c'était elle qui l'avait prise... Il concentra ses mouvements sur son bassin pour que son membre puisse venir caresser avec douceur cette intimité qu'il recherchait, effleurant simplement l'entrée de ce temple encore inviolé, avant de le laisser remonter jusqu'à ce petit bouton de chaire qui lui offrait bien des sensations. Ces mouvements durèrent un long moment, moment pendant lequel il ne cessait de l'embrasser, mêlant sa langue à la sienne avec douceur au début, puis de plus en plus passionnément.

Maintenant, la seule chose qu'il cherchait, c'était de raviver cette flamme en elle, qu'elle brûle encore toutes les parties raisonnées d'elle qui subsistaient encore à cet instant... Il voulait la combler de sensations, de nouveautés pour qu'elle ne puisse plus se concentrer que sur ça. C'est bien ce qu'il fallait pour que la suite des choses se passe sans trop de douleurs. Il sentait son corps réagir, ses soupirs et gémissements se faisaient plus nombreux, ses griffes marquaient sa peau par moment sans réel contrôle. Sa peau était sienne, et elle pouvait y écrire, graver ces instant du bout de ses ongles sans qu'il ne la repousse ou ne l'en empêche. Ses lèvres prenaient parfois son cou, lui offrant de nombreux baisers avant de le mordiller, laissant cette valse durer comme une éternité, presque à vouloir qu'elle le supplie d'achever ces moments pour plus encore...

D'ailleurs, c'est ce qu'il s'évertua à faire progressivement, il bougeait son corps contre le sien alors que déjà une fine pellicule de sueur les recouvrait, toute cette chaleur et ces sensations, signe que les deux êtres qui s'offraient l'un à l'autre se consumaient peu à peu de l'intérieur par cette flamme de désir devenue si intense. Il effleurait de plus en plus cette zone encore inexplorée, présentant la pointe de son pieu de chaire à l'entrée sans faire quoi que ce soit, reprenant de plus belle ses ondulations de bassin. Et il répéta cela une fois, puis deux, puis des dizaines de fois, voulant instaurer en elle une certaine frustration, qu'elle l'accompagne de ses mains pour cette union qui avait déjà commencé... A chaque fois, il faisait glisser quelques millimètres de sa chaire contre cette entrée, entamant une visite guidée et répétée. Il savait pertinemment que les premières fois n'étaient jamais les plus appréciables, c'était une évidence puisqu'elles étaient bien souvent mêlées à un peu de douleur. Pourtant, il faisait glisser chaque fois un peu plus de son membre, à l'écoute de ses sensations, arrêtant à la moindre phrase prononcée.

Cette première fois reste souvent dans la mémoire, mais à cet instant, la seule chose à laquelle il pensait, c'était si elle allait regretter le lendemain... Parce que cette situation allait amener deux chemins différents et possibles, soit ils allaient continuer cette découverte de l'un et de l'autre, soit elle allait regretter et leurs situations allaient se dégrader l'une envers l'autre. C'est la seule tâche qui pouvait noircir ces instants, mais il savait qu'elle n'allait pas durer bien longtemps, déjà cette union avait commencé, il la cherchait, la fixait du regard, comme s'il voulait la narguer de plaisir alors qu'ils ne s'unissaient pas encore complètement, il y avait tant de chose qu'elle devait découvrir, et il fallait bien plus d'une nuit pour qu'il puisse lui enseigner toutes ces choses...
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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Neera Aella le 04 Mai 2013, 23:07

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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Appius Silius le 04 Mai 2013, 23:53

Les gémissements se faisaient de plus en plus nombreux, plus réguliers, plus forts. Ils n'étaient plus que soupirs, grandissant à chaque seconde comme le feu qui s'était installé en eux. Oui ils brûlaient, tout se consumait et pourtant leur corps restait intact, il n'y avait pas de flamme, mais pourtant un feu que même le Consul ne pourrait jamais allumer avec sa petite mèche. (spéciale dédicace) Comment en étaient ils arrivés là ? Quelques minutes auparavant, il était seul ici, à se faire du mourron pour celle qu'il protégeait comme il le pouvait sans interférer dans ses affaires. Celle qu'il avait considéré un peu comme la soeur qu'il n'avait jamais eu, comme l'enfant qu'il ne pourrait jamais avoir, femme inaccessible.

Ses yeux s'étaient ouverts cette nuit, et la lumière avait jailli de l'obscurité. Encore ceux qui se mettaient à briller le plus fort étaient tout simplement ceux qui venaient de l'oubli, du néant, tout simplement du noir abyssal des ténèbres qui entouraient ce monde. A dire vrai, c'était comme s'ils chutaient, comme s'ils tombaient du haut d'un gouffre sans fin, le coeur s'emballant au fur et à mesure de la chute, n'ayant comme possibilité que d'observer, passifs et impuissants le bord s'éloigner d'eux chaque seconde un peu plus. Les deux avaient sans doute perdu la raison, était ce là quelque chose qu'ils faisaient bien de faire ? Y aura t-il des regrets ? Ces questions ne venaient même pas, ils étaient ensemble, elle lui faisait même oublier ce fantôme qui hantait ses jours et ses nuits, cette femme qu'il n'avait de cesse de voir dans ses rêves, à chaque coin de rue, plaçant son visage sur toute femme lui ressemblant.

Oui, cette nuit ils ne faisaient plus qu'un, il n'y avait plus aucune raison personnelle, plus aucun amour dévolu, c'était une nuit à part, comme s'il s'agissait d'une brêche dans l'existence des deux complices. Le corps d'Appius pesait sur celui de Neera, sans l'étouffer ni la gêner ou l'entraver dans ses mouvements, il se contentait simplement de remuer avec douceur et lenteur son bassin contre le sien, voulant sans doute que ce qu'ils ne s'étaient jamais montrés reste ainsi en contact et fassent connaissance avant d'engager cette relation voulue et fusionnelle du moment. Son membre regorgeait de désir et de plaisir, pourtant il n'y avait là que quelques caresses, qu'un jeu qu'il s'évertuait de faire durer, voulant presque la rendre folle, folle d'envie. Elle en venait même à soupirer quelques mots, lui en demandant encore, puis de faire bien plus encore...

Le sourire d'Appius ne le quittait pas, il la contemplait, cherchait à admirer son visage et à graver cette nuit dans sa mémoire dans les moindres détails. Les lueurs opales des quelques rayons de la lune venait lécher une partie de leurs deux corps, les laissant à leur vue s'ils en avaient la curiosité, comme si même les astres avaient donné leur bénédiction sur cette nuit qui s'annonçait des plus marquantes de leur histoire, celle ou l'amitié devint suffisamment forte pour devenir fusionnelle et emplie de désirs. Ceci faisant, il faisait toujours durer, inlassablement ces quelques va et viens, ne faisant pas encore entrer son membre de suite. La réaction de sa belle du soir, car oui ce soir elle était sienne tout comme il était sien, ne se fit pas attendre, attrapant son visage de ses mains pour lui voler un baiser des plus passionnés, presque brutal.

Il ne pouvait lui en vouloir, elle lui faisait clairement comprendre son état, ses griffures, morsures sur son cou se faisaient plus nombreuses et plus fortes, ainsi que les mots qui s'échappaient de ses lèvres étaient tout simplement des plus équivoques... Il ne voulait pas non plus épuiser cette flamme qu'il avait fait naitre en elle, ne pas tout gâcher non en la frustrant plus qu'elle ne pouvait le supporter. Un subtil dosage qu'il lui fallait revoir complètement pour elle et le corps si spécial et différent qu'elle possédait. Tout était décuplé, sensations, plaisir et mal être, alors il ne voulait garder que la meilleure partie afin qu'elle ne se lasse pas ou perde cette envie en la faisant patienter trop longtemps. Lentement, ses va et viens s'arrêtèrent pour ne former plus qu'un simple "viens"...

Il s'était redressé, son membre pointait fièrement à l'entrée de son temple, prêt à investir les lieux dès le premier signe, admirant son visage quelques secondes avant de faire redescendre son bassin très lentement, faisant glisser millimètres après millimètres ce pieu de chaire en ses terres, la faisant sienne, la faisant femme avec la douceur qu'il pouvait lui apporter. Il ne forçait pas, se contentant de laisser son membre glisser progressivement en cet espace étroit, se feignant une place progressivement, jusqu'à ce que leurs deux bassins soient comme soudés l'un à l'autre... Il ne bougeait plus, ses mains seules se contentaient d'aller caresser ses hanches, ses cuisses et le coté de sa poitrine alternativement, de manière désordonnée, alors que leurs deux corps ne faisaient en l'instant plus qu'un... Il vint alors chercher ses lèvres dans un ultime baisers qui signa cette union, plus doux, plus simple, mais qui restait bien plus porteur de sens que tous les enflammés qu'ils s'étaient offerts jusqu'à maintenant...

Après quelques secondes, lui laissant le temps de se faire à sa présence, à ce nouvel état de possession qu'elle ne connaissait pas jusqu'à cette heure, il reprit les mouvements de son bassin, cette fois bien lentement et calmement, se contentant de vérifier qu'elle appréciait l'instant. Il n'était pas encore en quête de sa propre extase, il voulait la faire femme dans les meilleures conditions qui soient et surtout lui offrir le plaisir qu'elle n'avait encore jamais connu... Les mouvements s'enchainaient peu à peu, toujours au même rythme, mais devenant plus facile, glissant au fur et à mesure plus aisément en elle, se permettant plus d'ampleur dans les va et viens sans y placer toutefois une quelconque vigueur qui aurait été de trop.

Il lui souriait, un sourire de fierté mêlé de reconnaissance, un sourire de bonheur et de plaisir, il lui souriait tout simplement, entre deux baisers. Il ne savait pas ce qu'elle pouvait penser à l'instant, ni même si elle apprécierait cette première fois, mais ce qui était sûr c'est qu'il ne voulait rien regretter et lui faire honneur comme elle lui faisait l'honneur de le choisir lui. Ils en avaient fait du chemin depuis qu'ils avaient fait connaissance... De l'enfant fragile mais débrouillard qu'il protégeait en échange de pouvoir loger dans sa cache, elle était devenue la femme attirante qui avait su l'entrainer dans un présent à en faire oublier tout passé, ne se faisant plus aucun secret et partageant absolument tout l'un avec l'autre. Pour peu il aurait pu s'agir d'Amour. Il n'y aurait jamais eu sa Valentina... Ou bien si la première Ombre n'avait pas existé... En fait, ils ne se seraient jamais rencontrés, c'était évident... Finalement, ils devaient bien ces instants à ceux qui avaient fait d'eux ce qu'ils étaient devenus aujourd'hui.
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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Neera Aella le 10 Mai 2013, 11:57

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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Appius Silius le 14 Mai 2013, 11:08

Que faisaient-ils ici ? Quelle mouche les avait piqués ? Ils n'étaient pas eux même, était ce là leur vraie nature ? Était ce là la vraie nature de leur relation ? Quoi qu'il en soit, ils en étaient bien arrivé à l'irréparable. Comme deux adolescents profitant de l'absence de leurs parents, ils s'étaient réfugiés sur les draps, s'était délesté de toutes ces couches superficielles de tissu pour ne laisser place qu'à la peau, simple et naturelle, ni plus ni moins. Ce moment était fort, fort en tout... En sensations, ils prenaient possession l'un de l'autre dans un ébat conduit par la douceur et la tendresse, mais fort aussi en sentiments. Ils se connaissaient depuis un moment, et ils en étaient à l'apothéose de leur relation. Les sentiments ne pouvaient qu'être présents, certes pas aussi fort que ce qu'il connaissait pour Valentina, mais ils étaient bel et bien là. Il tenait à elle depuis qu'il la connaissait, et ce moment offrait une toute autre dimension à ce qu'il attendait d'elle.

Ils en avaient fait du chemin, ne serait ce que cette soirée... Les caresses allaient bon train, ils se découvraient lentement mais sûrement, jusqu'à ne faire plus qu'un. Appius s'était fait douceur pour ne lui offrir qu'une douleur infime, son corps appréhendait le sien et il en prenait possession avec une lenteur presque démesurée. Il observait les moindres de ses réactions, elle soupirait, gémissait, ses mains serraient les draps qui se trouvaient sous eux, tandis que son bassin ondulait, timidement mais sûrement au rythme des mouvements qu'il avait déjà entamé. Il savait qu'une première fois n'était pas la plus agréable qui soit, il savait qu'il n'allait pas tout lui apprendre ce soir là non, elle devait d'abord se faire à lui, apprécier cet instant et se sentir plus femme que jamais. Il ne fallait surtout pas brûler les étapes, cette nuit n'était qu'un balbutiement, un balbutiement qui annonçait un langage dont elle seule aura la clé.

Alors que son membre se faufilait toujours un peu plus en elle, elle se mit à dire quelques mots, rien de compréhensible, elle semblait presque perdue, comme affolée sans avoir l'ombre d'envie d'arrêter cet instant. Il pouvait le voir dans son regard, la douleur passait petit à petit, il avait fait en sorte qu'elle ne soit pas trop intense pour qu'elle n'ait pas à penser qu'à cela, au risque de vouloir tout stopper aussitôt. Il pouvait l'entendre, sentir son souffle, offrant parfois ses lèvres pour l'embrasser, il la voyait bien, elle avait le souffle court, son corps était pris dans cette spirale incessante du plaisir, sans possibilité aucune de faire demi tour. Il lui sourit, une nouvelle fois, bienveillant alors que son membre venait enfin buter au fin fond de son temple, restant ainsi quelques secondes pour l'habituer à sa présence, à cette irruption qu'elle avait désirée juste avant.


- Chuuut...

Il lui sourit une énième fois alors qu'un doigt s'était posé sur ses lèvres, lui faisant signe tout simplement qu'il était inutile de parler, qu'elle se contente de profiter de ces évènements nouveau sans honte, sans crainte. Lentement, il entama un va et viens, sans rechigner dans la douceur et la tendresse, sentant le plaisir l'envahir tout autant. Il aimait cet instant, il en était même plutôt fier, la confiance qu'elle lui avait porté ce soir avait été presque inimaginable. Sa main quitta son visage alors qu'il affichait un nouveau sourire, allant prendre ses lèvres dans un baiser un peu plus passionné que le précédent. Ses deux mains descendirent tout en caresses le long de son corps, passant de ses épaules à ses bras, pour bifurquer jusqu'à ses hanches puis le haut de ses cuisses. Il réitérait incessamment ces gestes, avant d'aller lentement chercher ses mains, lui faisant lacher sa prise avec les draps pour glisser ses doigts entre les siens. Il ne voulait pas la forcer, mais il savait qu'il avait sa confiance, alors lentement, une fois leurs mains liées les unes avec les autres, il fit remonter ses bras doucement au dessus de sa tête.

Ainsi elle se retrouva en quelques secondes, toujours allongée sur le dos, mais les bras à demi tendu au dessus de sa tête, tenant ses mains avec douceur. Il ne la quittait pas du regard, mais par ce geste, il lui montrait qu'il la mènerait où elle n'était encore jamais allé, il aimait la regarder prendre plaisir, sentir son souffle par moment se faire court et s'évanouir sur sa peau. Progressivement ses mouvements de bassin prenaient un rythme plus conséquent, son corps s'adaptait au sien, ils fusionnaient peu à peu pour ne faire qu'un. Lentement le plaisir prenait place en eux, allant toquer aux portes de la jouissance, prête à se faire entendre, prête à les libérer de cet instant magique où leurs corps s'égaraient dans les remous d'un océan de plaisir. Il pouvait sentir son corps, comme le sien, frissonner toujours plus, les sensations devenaient de plus en plus intenses, devenant presque incontrôlable. Appius voulait se retenir le plus longtemps possible afin de lui faire connaitre l'ultime conséquence de ce qu'ils s'étaient permis de faire ce soir, mais le plaisir était un animal fougueux et sauvage que nul ne pouvait contrôler, du moins pas sans un don surnaturel.
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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Neera Aella le 29 Mai 2013, 18:08

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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Appius Silius le 31 Mai 2013, 22:43

Deux corps se perdent. Deux corps qui fusionnent l'instant pour ne faire qu'un. Qu'y avait il de plus beau que cela ?

La réflexion d'Appius l'avait quitté, le pourquoi, le comment, tout ça n'avait plus d'importance... Il se faisait l'amant aimant, doux et tendre qui la mènerait jusqu'au plaisir encore inconnu. Il l'emmènera vers d'autres horizons plus doux, plus éloignés encore de ce monde plein de déconvenues et de malheur. Ces temps étaient fait pour l'innocence et la folie, le plaisir et la passion. Il n'était pas question de luxure en cette occasion non, c'était plus subtile, plus doux...

Il s'était retrouvé au dessus d'elle, la guidant comme elle l'avait décidé. Leur corps s'effleuraient, se touchaient, avant qu'ils ne fassent plus qu'un. Il avait cherché à lui faire oublier toute douleur, se faisant douceur en glissant le plus subtilement possible son pieu de chair en elle. Elle soupirait, gémissait au fur et à mesure qu'il écartait ses chairs. Sa respiration se faisait plus forte, plus rapide, alors qu'il venait de se loger en son temple, l'envahissant dans toute sa splendeur sans bouger. Il ne voulait pas le faire de suite non, simplement profiter de ces instants, de ces sensations nouvelles qu'il découvrait avec elle. Elle n'était pas sa première bien entendu, mais leur relation n'avait jamais connu ce stade auparavant.

Les mouvements reprirent après quelques longues secondes où il scella de nouveau ses lèvres aux siennes, entamant un doux va et viens qui la faisait littéralement crier. C'était une réaction qu'il appréhendait en fait. Il connaissait le pouvoir de son corps, celui d'être plus dynamique qu'un autre, son métabolisme était plus rapide, plus fort, tout était décuplé chez elle, sauf le poids peut être. Et c'en était de même avec les sensations... Alors que dire de ces nouveautés qu'elle se devait d'imprimer dans ses sens ? Il ne voulait pas l'envahir trop vite, lui offrir trop de sensations nouvelles en même temps, il bougeait simplement, son regard dans le sien, bercé par sa voix qui violait ce silence que la nuit avait instauré.

Il avait d'ailleurs fini par posé son doigt sur ses lèvres, l'incitant à garder ses lèvres pour ne souffler que soupirs et gémissements, rien d'autre. Pas de paroles inutiles, qu'elle se laisse simplement bercée par ces sensations qui allaient la prendre progressivement. Ses mains rejoinrent d'ailleurs les siennes, lui ôtant le contact si tendu qu'elle avait avec les draps, tissu qu'elle serrait presque de ses forces pour ne pas avoir à subir la totalité de ses sensations... Il voulait qu'elle se concentre uniquement sur cela, uniquement sur le plaisir, qu'elle se laisse submergée. Alors il guida ses mains sans force ni autorité, simplement avec douceur au dessus de sa tête, et reprit ses mouvements de bassin, il la regardait, l'embrassait par moment, et ses va et viens prenaient peu à peu une cadence plus appropriée pour le plaisir.

Cette situation ne dura qu'un instant, les gémissements de la belle Neera se faisaient plus fort, ses réactions plus intenses, tandis qu'Appius sentait l'extase approcher un peu plus vite tout aussi bien chez lui que chez elle... Il la sentit se perdre l'espace de quelques secondes dans une multitudes de spasmes, comme par saccades, son corps planant tout simplement dans la jouissance... Il continua ses mouvements pour qu'elle profite au maximum de cet état et finit peut être quelques secondes après par se livrer à son tour, en elle, dans une explosion de plaisir entre ses chairs... Il reposa alors son corps contre le sien, encore soudés l'un à l'autre, il déposa un baiser sur son cou, et s'aperçut à cet instant de son état.. Elle ne réagissait plus, elle était comme tombée dans les pommes. Morte non, il sentait son poul dans sa poitrine, ce coeur qui battait encore si vite contre lui...


- Neera... Neera !

Il tapota du revers de sa main son visage, pas fort, il ne voulait pas lui faire mal, pas après ça non. Il voulait juste qu'elle se réveille, qu'il puisse s'assurer qu'elle allait bien, s'assurer de son état tout simplement. Il tenait à elle après tout, et peut être même un peu plus encore ce soir. Il se redressa, son corps et le sien ne firent plus qu'un dorénavant, la libérant de son emprise, de ces instants magiques qu'ils venaient de connaitre pour se glisser à coté d'elle, essayant désespéremment de la réveiller comme il le pouvait.
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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Neera Aella le 06 Juin 2013, 00:16

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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Appius Silius le 14 Juin 2013, 11:29

Ils s'étaient unis, ils s'étaient liés l'un à l'autre. Cette jeune femme, celle qui l'avait recueilli dans son monde, celle qu'il s'était juré de protéger tant qu'il pouvait et tant qu'elle le souhaitait, il s'était rapproché d'elle au point de ne faire qu'un. Il se posera probablement encore et encore cette question du pourquoi, comment ils en étaient arrivés là, alors que rien ne laissait envisager ce genre d'instants. Il l'avait toujours vue comme l'enfant qui avait tant grandie mais qui avait besoin d'un père, d'un grand frère qui sauraient l'encadrer ou la mettre sur le droit chemin. Ce soir il avait fait office d'amant, aimant, attentionné.

Ces instants de grâce l'avaient éteinte, Appius ne comprenait pas ce qui se passait, elle restait là dans ses bras inerte. Se faire du souci ? Bien sûr qu'il s'en faisait, pourquoi est ce qu'elle réagissait ainsi ? Son corps n'avait pas supporté l'excès de sensations ? C'était une possibilité. Appius ne connaissait pas non plus son corps aussi bien qu'il aurait pu le connaitre, donc il ne pouvait que supposer les choses. Il resta à ses cotés, à lui caresser le visage jusqu'à ce qu'elle se mette à redonner des signes de vie tout simplement... Ce n'est qu'au bout de longues secondes qui parurent interminables qu'elle refit surface, ses yeux se mettant à papillonner comme sortant d'un sommeil profond depuis de longues heures. Il lui sourit, bienveillant et déposa un baiser sur son front.


- Je suis là... Repose toi, je crois que tu en as besoin.

Il lui sourit de nouveau, et lentement il fit poser sa tête contre son torse, servant d'oreiller pour elle, qu'elle puisse trouver le repos, s'endormir peut être à nouveau pour regagner ses forces. Il ne voulait pas parler de ce qui venait de se passer non, elle saura le trouver s'il y avait à dire quoi que ce soit de toute façon. Il lui caressait doucement la nuque et la base de sa chevelure tout en douceur, du bout des doigts, comme s'il la berçait pour qu'elle n'ait pas à se retrouver seule parmi les ténèbres de la nuit. Il restera contre elle ainsi, sans s'enfuir, sans tenter de s'échapper à ce présent devenu plus complexe et intime à ses cotés. Il n'était pas ce genre d'homme et il ne comptait pas le devenir. Les liens restaient les mêmes, il tenait toujours à elle et comptait bien continuer de la protéger tant qu'il lui sera possible de le faire. Après tout elle avait su lui faire oublier sa peine.
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