[E2] Une âme charitable (Mikalus) Terminé

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[E2] Une âme charitable (Mikalus) Terminé

Messagepar Cassiopea le 14 Août 2012, 12:18

La cité est en effervescence, le jour tant attendu est là et les badauds sont nombreux dans les rues à discuter des jeux à venir. Les rumeurs vont bon train sur les surprises que nous réservent Mettius Aurelius Aguila. En prêtant l'oreille j'entends évidemment beaucoup parler des gladiateurs qui s'affronteront courageusement dans l'arène. Certains se préoccupent d'avantage de la politique et des choix décisifs qui seront dévoilés lors du rituel des couples. Quel grand Dieu aura la majorité des votes cette année ? Difficile de le prédire. En fervente adoratrice de Vénus je ne peux qu’espérer qu'elle emportera de nombreux suffrages et je fais confiance au Grand Prêtre Tiberius pour s'en assurer. Ces votes sont déterminant, ils orienteront l'évolution de Rome et influenceront notre devenir à chacun. Je crains un peu ce qui pourrait advenir mais comme le dit l'adage : carpe diem. Je vais d'abord profiter de cette journée exceptionnelle bien que la vue de toute cette foule m’oppresse déjà de bon matin.

Pourtant je ne suis pas tout à fait sereine. Depuis ma chute pour montrer à ma déesse que j'ai pleine et entière confiance en elle, que ma foi n'est pas juste d'apparence et au contraire profondément ancrée dans mon être, j'ai une douleur lancinante à la cheville. J'ai voulu faire la brave, me dire que cela passerait malheureusement la souffrance ne fait que grandir et j'ai de plus en plus de mal à m'appuyer sur ma cheville pour marcher. Le plus difficile a été de cacher à Giulia que je me suis blessée. Je boitille en marchant, bien décidée à trouver quelqu'un pour me soigner. Évidemment ce n'est pas la meilleure journée pour cela. Tout le monde est dans la rue ou affairé aux derniers préparatifs pour le carnaval. Impossible de trouver un guérisseur qui ne soit pas déjà débordé quand les autres ont tous décidé de chômer pour cette fête.

A force de marcher, de forcer sur ma cheville souffrante j'ai de plus en plus de mal à avancer. Si cela continue je vais devoir rentrer à cloche pieds. Cela m'apprendra de vouloir faire la brave et d’espérer que le mal parte par enchantement. Je décide de me poser un peu pour souffler. Je m'assieds sur un petit murer et ôte ma sandale après m'être assurée que tout le monde était trop occupé pour faire attention à moi. Je relève légèrement ma stola, dévoilant un peu mes mollets délicats, et masse ma cheville douloureuse en faisant une grimace. Je ne sais pas comment va se passer la journée dans ces conditions. Je serais bien déprimée si je ne pouvais pas prendre part aux festivités. Je pousse un long soupir. Je pense alors à Tacitus mon androïde. Peut-être qu'il pourrait faire quelque chose pour me soulager puisqu'il a des connaissances en médecine. Visiblement ce sera mon dernier espoir.

De ma main gauche j'écarte une mèche de cheveux blonds qui s'est échappée de ma coiffure et me retombe devant les yeux. C'est alors que mon regard se poser un homme qui semble me fixer. Un peu mal à l'aise je prends néanmoins un air détaché et me redresse. Je lui adresse un sourire aimable. Je ne crois pas le connaître ni l'avoir jamais croisé. Il est d'une grande beauté c'est une certitude. Je m'en souviendrais sans doute si je l'avais vu quelque part. Je finis par détourner les yeux, il serait impoli de le fixer d'avantage.
Dernière édition par Cassiopea le 28 Août 2012, 11:55, édité 1 fois.
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Re: [E2] Une âme charitable (Mikalus)

Messagepar Mikalus Helvius le 14 Août 2012, 16:37

Sans y prendre un véritable plaisir, Mikalus avait pour le programme de sa matinée le plaisir de la balade solitaire qui compensait le peu d’attrait à la tâche de faire les courses alimentaires pour sa patronne. Comme il était étrange et amusant de de voir le visage de ses vis-à-vis scintillé de malice lorsque le droïde présentait son bracelet aux armes de sa maîtresse. La machine et son logiciel de reconnaissance d’expressions faciales analysait les sentiments et les réflexions qui germaient chez se interlocuteurs. Nul doute qu’ils s’imaginaient les débauches orgiaques auquel le bel androïde devait participer, en allant peut-etre même jusqu’à se projeter eux-mêmes comme participant à celle-ci.

** Ce que les humains sont faibles et manipulables !... **

Poursuivant son chemin chargé des quelques maigres victuailles qui seront consommés dans la journée par Thalie, ainsi que certaines de ses amies chez qui elle avait pris l’habitude de s’inviter et lui rendait la courtoisie depuis l’arrivée de sa toute nouvelle acquisition. Un juste retour de réciprocité, dirons-nous !...
La foule semblait bien excitée ces temps derniers, Mikalus avait bien sûr enregistré l’information que des festivités allaient être données par le Prélat pour célébrer une quelconque élection dont l’importance n’apparaissait pas dans les analyses statistiques et de probabilités, car peu importe qui montrerait le plus d’influence, cela ne changerait en rien son propre statut d’esclave, si ce n’est d’accentuer leur surveillance.

Un autre spectacle attira l’attention du nouveau jouet de Thalie, une femme marchait en ne portant pas tous son poids de façon égale sur ses deux jambes. Le regard de l’ancien médecin militaire décela une alarme réactivant son programme source, une jeune femme venait de s’asseoir et affichait une souffrance qu’il ne pouvait pas ignorer. Se rapprochant d’elle, Mikalus interrogea sa future patiente. Mais n’allait-il pas s’attiré les foudres de Thalie d’offrir ainsi ses services à une inconnue…

** Je risque d’en prendre pour mon grade, mais j’y peux rien c’est ma programmation !... **

" Pardonnez mon audace, mais je suis médecin !.. Laissez-moi vous examiner !... "

S’agenouillant près de la jambe blessée de la dame, Mikalus pose son sac de provisions et commence à scanner la cheville à l’aide de ses différents spectres de fréquences optiques et magnétique. Apposant dans des gestes sûrs et précis ses mains à divers endroits de la zone douloureuse à cette femme, dont le regard semble afficher une totale incrédulité sur cette situation.

" je me nomme Mikalus et j’appartiens à la prêtresse Thalie Helvius… Mais revenons-en à ce qui nous occupe, je n’ai observé aucune rupture ou même arrachement ligamentaire, il ne s’agit que d’une simple et modérée déchirure du ligament externe. La pose d’attelles pour neutraliser tous mouvements latérales devrait être suffisante, d’autant que vous n’avez montré aucune incapacité à fléchir ou à vous appuyer sur votre cheville.
Toutefois, je ne dispose pas du matériel nécessaire à la réalisation de ce pansement qui supprimera les tensions à votre cheville le temps nécessaire à sa régénération. "


Relevant la tête face au visage de la jeune femme, Mikalus comprit que se propos n’avait aucun sens pour cette dernière. Qui pour le moment se souciait d’avantage de trouve une réponse revêtant beaucoup plus d’importance pour elle… Comment vais-je rentrer ?
Assimilant le peu de cohérence fasse aux nécessités immédiates de la jeune femme, l’androïde proposa une solution.

" Je ne sais si un prêtre ou un adepte de Jupiter soit très discponible en ce moment, mais je peux néanmoins vous ramener chez vous et vous y soigner. Qu’en dites vous ?... "
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Re: [E2] Une âme charitable (Mikalus)

Messagepar Cassiopea le 17 Août 2012, 15:37

A ma grande surprise, l'homme s'approche. De près il est encore plus séduisant. Je me surprends à lui sourire à nouveau avant même qu'il n'ouvre la bouche. Voyons Cassiopea reprends-toi ! Tu sais te tenir tout de même. Par chance il se prétend médecin. Je n'en reviens pas moi-même d'être si veinarde. Aussi je le regarde m'ausculter non sans trahir une certaine surprise. On dirait que Vénus est auprès de moi aujourd'hui. Sentir ses mains sur mon pied me fait légèrement frissonner mais c'est rapidement la douleur qui l'emporte et je ne peux retenir un gémissement plaintif. Je me tiens immobile pour lui faciliter l'examen, telle une marionnette qui se laisse tourner la cheville selon son bon vouloir. J'en profite pour détailler les traits si parfaits de son visage.

« Je vous remercie infiniment. C'est très aimable à vous de prendre un peu de temps surtout en cette journée si particulière. J'ai bien essayé de trouver quelqu'un pour me soigner mais vos collègues sont tous soit débordés soit fermés.

Il se présente après avoir terminé de palper ma cheville. Je suis surprise par le terme qu'il emploie :  « appartenir ». Il serait donc un esclave ? Instinctivement je cherche à son poignet la marque que portent les androïdes. Cela expliquerait pourquoi il semble si physiquement parfait. On dirait que je ne peux pas faire un pas sans croiser un androïde mal ces jours-ci. Enfin la présence de Tacitus à la villa commence à me faire revoir mon jugement à leur sujet. Puis je n'ai pas bien le choix, j'ai mal et si je veux pouvoir participer aux festivités mieux vaudrait que je fasse quelque chose pour cette maudite cheville. Bien que je ne comprenne pas tout à son charabia médical, je crois deviner que cela n'est pas trop grave. Je me sens un peu soulagée. Et comble de coïncidence, sa maîtresse n'est autre que la jeune femme que j'ai croisé le soir où je me suis blessée.

- Encore merci à vous Mikalus. Je suis Cassiopea Alestra. Je suis un peu rassurée. Vous pensez qu'avec les soins appropriés je serai remise d'ici combien de temps ?

Le souci étant bien sûr de trouver quelqu'un qui pourrait se charger de ma blessure. Et là encore c'est mon interlocuteur qui m'apporte la solution. Je n'y réfléchis pas très longtemps. Bien sûr l'idée de faire venir chez moi un androïde étranger ne me réjouit pas particulièrement. Je ne peux pas cependant m'inviter chez sa maîtresse et je n'ai pas d'autres possibilités. Tacitus ou Giulia seront sans doute là. Je ne sais pas ce qui me fait penser que les androïdes sont dangereux. Sans arrêt me revient l'image de cette étrange femme brune. Mon esprit la chasse à chaque fois.

- Je vous suis reconnaissante de votre amabilité et j'accepte. Je dois avoir quelques bandages à la maison, le nécessaire de secours. J'espère que ce sera suffisant pour ce que vous avez à faire. J'habite à une dizaine de minutes à pieds d'ici. Un peu plus étant donné la vitesse à laquelle je me déplace ainsi. Avec votre aide je pense pouvoir rentrer.

Je remets ma sandale et me redresse en grimaçant lorsque la pointe de mon pied se pose sur le sol. J'évite de m'appuyer dessus la douleur étant de plus en plus lancinante. Je tends timidement mon bras vers lui en espérant qu'il m'aidera à marcher. Je ne suis décidément pas très à l'aise en présence d'androïde, j'espère que Tacitus me guérira de cela. Je le cache de mon mieux, ne voulant pas gêner celui qui se montre si serviable. Ridicule encore une fois puisqu'il ne doit rien ressentir, ses circuits ne le permettant pas. Néanmoins j'ai parfois l'impression que celui que j'ai acheté réagit parfois aux émotions, une idée que je me fais sans doute. Je préfère tout de même me montrer respectueuse même avec les êtres non humains.

- Vous êtes au service de la prêtresse depuis longtemps ? J'ai fait sa connaissance il y a peu pour ma part. C'est une jeune femme exquise.
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Re: [E2] Une âme charitable (Mikalus)

Messagepar Mikalus Helvius le 23 Août 2012, 14:32

Service, service !...
… Mikalus scruta la moindre la moindre émotion faciale référencée dans son programme d’analyses du langage corporel. Concluant à une réticence lattente qui découle souvent d’un abandon, l’esclave écouta les précisions sur le lieu où il pourrait faire son office, tout en observant dubitatif la volonté de l’humaine à se déplacer sur sa blessure.
Le besoin d’indiquer l’existence de ses serviteurs n’offrait aucun doute sur les réticences de cette femme à donner une confiance totale envers lui. Plus exactement ce que représentait Mikalus, un androïde, une machine avec lequel la belle humaine devait avoir un passé douloureux. Qui plus est, appartenir à une prêtresse de Vénus provoquait de curieuses réactions, le plus souvent les regards s’affichaient comme déshabillant le droïde sous des sourires d’envies, mais parfois, très rarement à vrai dire, un vif recule de chasteté.

Alors que la jeune femme avait déjà commencé à avancer vers sa destination, Mikalus ramassa son sac de provision pour sa maîtresse et se rapprocha de sa patiente…

" Je ne peux vous laisser aggraver ce qui n’est pour le moment qu’une simple entorse !... "
Avec l’un des bras chargé par les victuailles pour l’orgie de Thalie, Mikalus saisissant le bras de la somptueuse blonde en le glissant autour de son cou avec la plus grande douceur, il souleva le corps fluet de la blessée et se mit en route dans la direction qu’elle lui avait donné.

" Il vous suffira de m’indiquer la direction à chaque croisement et je vais vous porter jusqu’à votre domicile, là je vous ferais les premiers soins… "
Le curieux attelage avançait sous les hésitations de tardives mentions de directions à prendre. Sur le chemin, la jeune femme avait posé une étrange question, qui rappelait à l’ancien médecin militaire, un interrogatoire en forme sur sa dangerosité.

" Vous êtes au service de la prêtresse depuis longtemps ? J'ai fait sa connaissance il y a peu pour ma part. C'est une jeune femme exquise. "
" Voilà quelques jours que ma patronne m’acheté au marché de Spurius, mais elle a déjà grandement changé ma vocation de base. Je dois remplir certaines tâches qui coïncident avec sa fonction au temple de Vénus. Je ne sais si vous servez la déesse Vénus, mais elle m’a affecté parfois à certaines des adeptes du temple.
Et n’étant qu’une machine, je n’émets aucun jugement de valeur concernant mes maîtres et maîtresses. "

Sans vraiment avoir parcouru une grande distance, les changements de directions pris sans réel nécessité, finir à la fin par les amener à destination. La domus était cossu et reflétait une certaine aisance financière, toutefois elle n’avait pas l’arrogance et la suffisante ostentation des humains de pouvoirs.
Une fois arrivée à la villa, le douce Cassiopea semblait plus relaxée, on pourrait même dire rassurée. Mikalus comprit que le traumatisme à l’origine de cette attitude perdurerait un bon moment. Mais très vite la maisonnée s’anima, l’ancien docteur, qui avait suivit les indications de son hôtesse en s’éloignant temporairement d’elle, revenait avec la fameuse trousse de soins. Certes elle ne comptait pas le matériel que son équipement standard pouvait offrir, cependant il trouva des bandages, onguents qu’il analysa par son spectre optique et des petites attelles de bois.

Commençant l’immobilisation de la cheville afin qu’elle puisse se déplacer sans altérer la régénération des tissus par les nanites, dont les humains ignoraient même l’existence. C’est à ce moment là, que l’un de ses frères apparut en face de Mikalus, ce dernier avait un curieux attachement envers sa patronne. Seul un plot défaillant expliquait cette impossibilité…

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Si Tacitus est Ok, en reprend le RP à la villa ?...
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