par Cassandra Potentus le 16 Janvier 2013, 12:58
Tout sourire, Cassandra avait les yeux posés sur son maître. Elle était presque en adoration. Elle ne craignait pas le sexe, elle avait été programmé pour ça et les personnes qui l'avaient réinitialisée avaient eu la bonne idée de la rendre réceptive aux plaisir. Cela rendait la chose plus simple d'une certaine manière même si, en tant qu'androïde, elle se plierait à tout ce qu'on aurait pu lui demander. Attentive, elle écoutait les demandes de son maître.
"Bien maître, je n'y ferais plus allusion désormais."
Ses programmes étaient tous orientés vers le même but, satisfaire pleinement son maître. Donc s'il ne souhaitait plus qu'elle évoque quoi que ce soit en rapport avec ce qu'elle était, c'est-à-dire une machine, elle le ferait, cela allait de soit. Bien évidemment tout le monde n'était pas du même avis.
*Oui, oui, c'est ça, pauvre crétin. T'as beau pas vouloir qu'elle dise qu'elle a pas de programmes, ça changera rien. C'est une machine et juste ça dans son cas. Si son plot n'était plus actif, je veux bien mais c'est pas le cas. Alors quoi que tu en dises mon petit monsieur tu baises avec une machine. Enfin tu vas baiser avec. Tu te fais juste une méga illusion histoire d'oublier ta misère sexuelle. Pitoyable au possible. Trouve toi une femme ou une androïde qui a vraiment envie de toi et pas juste une base de circuits qui dit amen à tout ce que tu veux.*
Aigrie et ironique, c'était un fait plus qu'établit chez Sofia. Même si elle souhaitait ardemment que son autre elle accède au rang de diamant dans la maisonnée de Midas, fallait pas pousser. Se limiter à lui c'était une chose. L'apprécier était une autre et il y avait très peu de chance pour que cela se produise avec Sofia. Cassandra ça comptait pas. Vu que elle, elle aimait tout le monde. C'était comme ça. C'était ainsi qu'on l'avait programmée. Seule toute petite exception Hamilcar. Sofia avait toujours eu l'impression que Cassandra avait une réelle affection pour cet androïde. Mais difficile d'en être certaine. Ses données étaient tellement faussées. Mais pendant ce temps, Midas continuait à discourir. Cassandra frémit quand il parla de réinitialisation.
"Non, non, maître. Je me comporterai bien avec les dieux. Je vous le jure maître."
La menace de la réinitialisation était profondément ancrée dans les programmes de Cassandra. En la réinitialisant, on lui avait induit une véritable terreur de la réinitialisation. Un moyen de s'assurer qu'elle ne chercherait jamais à désobéir d'une manière ou d'une autre.
*Allez, vas-y, fais lui peur comme ça t'es sûr qu'elle sera gentille jusqu'au bout. T'es même pas assez sûr de toi pour la laisser libre de ses choix parce que tu sais que malgré ta saloperie de fortune, elle partirait. Ta fortune ne te rendra jamais heureux. Si les gens étaient pas aussi vénaux tu serais totalement seul mon petit gars. Quand aux dieux, laisse-moi rire... Hahahahaha... Ta statue de Vénus c'est juste une putain de statue. C'est de la pierre, point barre. Rien de plus. Ah si c'est une méga excuse pour pouvoir te taper tout ce qui bouge ou presque. "Allez viens on va célébrer Vénus". Super pratique comme phrase d'approche. Si la fille a la trouille des dieux tu peux être sur qu'elle va dire oui surtout si tu rajoutes un "sinon la déesse sera pas contente !" Ouais de la connerie tout ça. C'est juste une saloperie d'excuse pour pouvoir s'envoyer en l'air à tort et à travers. Te fais pas d'illusions mon coco, les dieux ils en ont rien à foutre de toi. D'ailleurs, les dieux ils existent pas. C'est juste vous les hommes qui les avez créés pour justifier de tout ce qui vous fait peur. Oh y'a de la foudre ? ça fait peur, allez on va créer un dieu de la foudre et quand y'aura une grosse tempête avec tout pleins d'éclairs et ben on dira qu'il sera pas content. On veut pouvoir baiser comme des lapins ? Au ben on va créer une déesse de l'amour comme ça on lui rendra hommage. Mon cul d'androïde ! C'est juste des excuses pourries pour agir comme vous avez envie, vous, les hommes. Et en admettant qu'ils existent et ben c'est juste des sales cons qui passent leur temps à se fendre la poire en regardant les hommes faire. C'est des sadiques doublés de pervers et de voyeurs qui restent le cul vissé sur leur montagne à la con en foutant rien de leurs dix doigts. Des dieux comme ça, ben vaut mieux pas en avoir du tout à ce compte là.*
Oui, Sofia n'y allait pas par le dos de la cuillère mais elle pensait ce qu'elle disait. Elle détestait les dieux et Vénus en particulier. Elle se sentait trahie par la déesse à cause d'Antonius. L'amour ça ne valait rien et le sexe c'était juste une illusion qui apportait une espèce de satisfaction physique mais ça n'avait aucun intérêt. Cela durait quoi ? Quelques secondes. Et après ? Ben après rien du tout. C'était fini. Voilà ce que c'était le sexe. Un plaisir éphémère et totalement nul. Alors les dieux pouvaient bien aller se faire foutre vu l'aide ou plutôt l'absence d'aide qu'ils donnaient. Sofia était blasée. Les dieux, elle n'y croyait plus depuis longtemps. Si elle avait pu pleurer, elle l'aurait fait. Les divinités n'étaient qu'une monstrueuse hypocrisie qui permettait de mettre des règles en place parce que les hommes n'avaient pas assez confiance en eux pour y arriver seuls. Bande de crétins incompétents !
Mais bon passons, les dieux étaient des cons pour Sofia mais faisaient peur à Cassandra. Cette dernière ne perdait rien des dires de son maître et se releva alors qu'il lui donnait sa dernière consigne. Il souhaitait la tester, il l'avait déjà dit. Mais cela n'effrayait pas l'androïde, elle savait décrypter l'envie et de plaisir chez ceux avec qui elle partageait le lit. Elle n'aurait donc pas de soucis à savoir ce que l'humain voulait.
Se postant à quelques mètres de lui, elle commença à onduler sensuellement sur une musique imaginaire. Son corps bougeait comme celui d'une danseuse orientale des temps anciens. Elle bougeait avec grâce, tournant sur elle-même, offrant la vision de son dos, de la cambrure de ses reins. La danse dura un petit moment avant qu'elle ne se rapproche et dans de manière plus explicite tout près de son maître. Elle ne le touchait. Seuls les voiles le frôlaient. Petit à petit, Cassandra commença à s’effeuiller. Elle prenait son temps, faisant monter l'envie et le désir chez son unique spectateur.
Les premiers voiles à tomber ne dévoilaient pas grand chose, juste quelques centimètres carrés de peau des jambes. Puis de nouveaux morceaux de tissus rejoignirent le sol, dévoilant un peu plus du corps parfait de l'androïde. Petit à petit Cassandra se dévoilait, se révélait sous les yeux de Midas. Le temps passait et la jeune femme finit par se retrouver totalement nue. Continuant à danser, exposant fesses, seins, ventre, sexe de façon voilés. Ses mains s'amusaient à cacher ses attributs ou au contraire, à les mettre en valeur. Elle jouait en dansant faisant monter l'envie chez son nouveau propriétaire. Elle acheva sa danse en se laissant tomber avec grâce aux pieds de ce dernier comme un oiseau qui se pose, les ailes déployées.
Cassandra s'exprime en red
Sofia s'exprime en *indigo*