par Titus Acilius le 21 Novembre 2012, 13:05
Ses paroles n'avaient pas été vaines, elle se concentra sur le fouet, sa colère atteignant son paroxysme et c'était le but recherché par Titus. Quand il l'attaqua de nouveau, elle garda son attention sur le fouet et non plus le fouetteur. La punition, un baiser volé, un de plus. Mais comment résister quand on avait une belle plante à portée de lèvres? Séléné était désirable, plus que cela même, elle avait un corps de rêve sculpté dans la plus belle des pèches, à la douceur laiteuse, dédié à Pluton. Sa force n'était peut-être pas très impressionnante, mais la prêtresse avait une volonté de fer que personne ne pouvait briser, c'était cela qu'il appréciait grandement dans cette femme. On les avait poussé à se marier. Oui, c'était incongru, impossible même. Et s'ils avaient tout de même terminé dans le même lit, ils avaient repoussé les demandes de leur pater familiae. Non, ils étaient trop sauvages pour être ensemble. Tout cela trotta dans la tête du militaire, alors qu'il déposait ses lèvres contre les siennes pour le baiser volé. Un moment hors du temps. Et visiblement, cela en était de même pour Séléné, car elle ne riposta pas, ne résista pas, au contraire, elle restait à sa merci, il aurait pu la laisser tomber, qu'elle se débrouille pour se rattraper, pour retrouver son équilibre, mais non, il la gardait tout contre lui, son corps attirant lui hurlait un concert d'envies et de désirs mélangés.
« Cela a toujours été mon talon d'Achille, la colère. Tu le sais bien. »
Oh que oui. Mais plus important que cela, son point faible à lui, c'était bien de voir une femme en colère. Elle devenait alors une Walkyrie féerique et il ne résistait qu'avec bien du mal. Alors quand Séléné rougeoyait de colère, il succombait facilement à son corps de déesse. Titus ne put répondre, car déjà, elle l'embrassait, cette fois de son plein gré, de sa volonté à elle et dans un sourire il répondit par la même passion. L'épée de Damoclès d'un mariage forcé ne planait plus au dessus de leurs têtes, alors, ils pouvaient faire ce que bon leur semblait et dans cette atmosphère de sueur et de passion mélangées, rien n'était mieux. Alors qu'elle s'accrochait à lui, il la souleva par les hanches, se redressa et plaqua le corps brulant de la prêtresse contre un pilier de la salle souterraine.
- Voyons voir ce que tu vaux au corps-à-corps rapproché.
Corps collé au sien, l’empêchant de glisser vers le sol, contre le pilier, il l'embrassa de nouveau, la douceur n'existant plus. Ses mains se mirent à couvrir le corps de Séléné, allant même jusqu'à se glisser entre eux. En tant que soldat, loyal comme il était, Titus était du genre fidèle et prêt à se consacrer à une seule et unique femme. Il savait également que Séléné dévorait les hommes aussi souvent qu'elle le pouvait. Oui, mais voilà, Séléné avait brisé quelque chose et entre eux, c'était comme... un amour vache, oui, il pouvait définir cela comme ça. Entre eux, il n'y avait rien de... passionnel, mais de temps à autres, il avait besoin d'elle, comme pour... prouver qu'il existait quand même et cela, seule Séléné pouvait le lui apporter. Entre eux... Aucune douceur, juste une attirance féline, sauvage, brutale.