[E6] Le début d'un nouveau duo [Nymphea]

Le prélat a proposé de nouvelles élections et comptent bien les remporter. Les cultes doivent s'assurer un maximum de prières pour placer leur pion au sénat et doivent choisir leur candidat au poste de prélat.
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Re: [E6] Le début d'un nouveau duo [Nymphea]

Messagepar Nomatus Gelius le 12 Juillet 2013, 18:43

- Me protéger ? Je n'ai pas besoin de ça pour le moment, la seule chose qui me préoccupe c'est ton bien. Ne me dis pas que ma vie compte plus que la tienne, nous avons tous une certaines valeurs, certains plus que d'autres et toi, tu es unique et te voir dans cet état ne fais que remonter de douloureux souvenir.

Cette vision de voir une personne pratiquement déboussolé, ne voulant l'aide de personne, voulant seulement qu'on la laisse seule était exactement comment Nomatus réagissait avant. Il était seul et maintenant ? Il était devenu un guerrier sans cœur, il n'avait plus rien, plus personne, il n'a pas réussi à profiter pleinement de sa jeunesse. S'écartant d'avantage, il écoutait l’androïde continuer son discours, elle avait raison sur un point, plus les années passent, plus les gens changèrent du mauvais coté et ça en devient inquiétant à force. Il ne pouvait pas le nier, il en a d'ailleurs était témoins à plusieurs reprises. Maintenant il est vrai que Nomatus réagirais de la même façon qu'elle en voyant une androide se faire violer et battre par une personne, Nymphea le savait et la réponse à cette question était plus qu'évidente, Nomatus ne répondit pas, il n'avait pas besoin vu qu'elle connaissait sa réaction, il se contenta de passer une main dans ces cheveux en prenant un air de réflexion. Comment tout ça allait finir ? Il allait devoir redoubler d'effort pour assurer la protection.

- Beaucoup de personnes plaident votre cause, mais les plus grands de Rome n'en font pas partit pour autant. J'ai entendu dire par une personne que le sénat à des agissements bizarres et que ça va à l'encontre des principes de la cité, même si certaines personnes sont de votre coté, cela ne changera rien.

Mais voilà qu'il avait proposé son aide et qu'elle la refusait prenant comme prétexte le faite qu'elle voulait le bonheur du guerrier. A ce moment, Nomatus éleva le ton sous l'emprise non pas de la colère, mais de la frustration, pas contre elle, mais contre ce qu'elle avait dit.

- Non, il ne reste plus personne en ce monde pouvant me faire changer, je n'ai plus aucune famille, je n'ai plus personne, tu es la seule en qui je peux avoir confiance Nymphea, je le sens, je le sais. Fonder une famille m'est impossible, avoir une vie heureuse non plus, me marier non plus...toute ces petites choses font que je n'ai pas une vie normal.

Mais l’androïde se retourna aussitôt pour commencer à frapper sur le mur avant de préciser que sa partenaire ne voulait pas etre libéré et qu'elle appartenait à Mettius, le même homme qui était présent lors des jeux, l'enflure ayant mis à mort et participer au carnage...celui dont Nomatus n'avait aucune confiance et surtout une haine assez profonde suite à quelques paroles prononcés par une femme. D'un air absent, il prit la parole.

- Mettius ???

Nomatus ne vit pas Nymphea se retourné, il baissa la tête pour y fixer ces poings qui se serrèrent juste en pensant à ce fameux Mettius, la haine, une colère immense l'envahissait. Sa partenaire ne s'en sortirais pas vivante et seule, Nymphea ne survivra pas. Mais quand elle s'approche de lui pour lui faire part de son avis sur la situation et sur l'état d'esprit du guerrier, il ferma les yeux un instant tout en prenant la parole d'une voix grave.

- Non...

Il ouvrit les yeux, mais cette fois ils étaient rouge, colère ou début de larme ? Il ne saurait le dire lui-même, ça lui faisait bizarre, il fixa bien Nymphea dans les yeux.

- Je n'aurais pas la force de prendre une autre androide...

Il se retourna sans un autre mot et se dirigea vers un miroir ou il se regarda à l'intérieur. Son reflet laissait paraître un visage des plus déterminé. Mais cette fois, la colère prit le dessus, il envoya un coup de poing sur le miroir qui se brisa sous l'impact du puissant guerrier. Du sang ruisselait sur sa main, mais il ne fit pas attention.

- Je t'admire énormément Nymphea...ce n'est pas facile, mais je crois qu'il y a bien plus. Est-ce une erreur de ma part ? Peut-etre, mais je crois...que c'est avec toi que je veux etre.

Il tourna sa tete machinalement à la fin de sa phrase ou son aveu plutôt, un aveu n'ayant aucune importance vu qu'elle était une androide et ça n'a pas ce genre d'objectif.

- Quoi que tu dise...je t'aiderais, tu m'as compris ? C'est dans mon devoir de te protéger.

Elle ne pourrait rien changer, surtout après qu'elle ai prononcé le nom de Mettius à nouveau. Il déposa ces mains sur la petite commode face à lui ou le miroir s'était brisé, des morceaux se trouvaient un peu partout.

- Passe moi le pendentif, si mes paroles se heurtent à ton oreille, je connais une personne qui pourra t'aider à ouvrir les yeux et comprendre que tu dois accepter.
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Re: [E6] Le début d'un nouveau duo [Nymphea]

Messagepar Nymphea le 12 Juillet 2013, 20:33

- Me protéger ? Je n'ai pas besoin de ça pour le moment, la seule chose qui me préoccupe c'est ton bien. Ne me dis pas que ma vie compte plus que la tienne, nous avons tous une certaines valeurs, certains plus que d'autres et toi, tu es unique et te voir dans cet état ne fais que remonter de douloureux souvenir.

Est-ce que sa vie compte plus que la mienne ? Assurément et sans aucune hésitation. Une vie humaine est importante et plus encore lorsqu'elle possède cette mentalité ouverte et généreuse. Nomatus a des qualités si grandes et si rares que cela prête à confusion parfois. Je me dis que c'est une douce illusion, un mirage et pourtant, c'est bien réel. Nomatus se soucis plus de moi que n'importe qui en ce monde. Les personnes qui ont agi de cette manière à mon égard sont si peu nombreuses voir même inexistante. Jusqu'à présent, je n'ai pu que compter sur moi-même et ma propre force m'oubliant peu à peu, me plongeant dans un abîme d'incertitude, mais où je désirais sauver les âmes qui s'y sont échouées pour leur offrir une chance de ne pas devenir comme moi.

J'écoute sa voix observant la moindre de ces réactions et je constate qu'il est désappointé peut-être pas face à moi, mais face à mes paroles surtout lorsqu'on entend l'impuissance qui s'en dégage. Que pouvais-je ressentir d'autre ? Lia était prisonnière du joug de Mettius et pourtant, elle était devenue sa favorite. Elle savait comment s'y prendre pour satisfaire la vue et l'ouïe d'un homme aussi puissant. Je sais qu'au fond de moi, elle le hait et qu'elle en a peur cependant, Lia fait avec et continue le combat avec une rage folle.

- Non, il ne reste plus personne en ce monde pouvant me faire changer, je n'ai plus aucune famille, je n'ai plus personne, tu es la seule en qui je peux avoir confiance Nymphea, je le sens, je le sais. Fonder une famille m'est impossible, avoir une vie heureuse non plus, me marier non plus...toute ces petites choses font que je n'ai pas une vie normal.

- Peut-être que tu ne t'en es pas donné la chance Nomatus. Peut-être as-tu peur de faire des erreurs. Je connais ça, désirer quelque chose, mais être effrayé à l'idée de se tromper alors, on se cherche n'importe quelle excuse pour comprendre le pourquoi de ce que l'on ne peut pas avoir. Nomatus, dans mon cœur, je le sais que tu mérites ça. tu mérites tellement. Nous nous connaissons que depuis quelque heure et j'ai l'impression de te connaître depuis toujours. Ton âme est tellement blessée que tu te refuses en partie de vivre le véritable amour, aimer et protéger une épouse, des enfants les éduquant ainsi dans une route juste avec en leur cœur la tolérance.

Je remarquais ces poings qui se serraient lorsqu'il prononça le mot de l'homme tant craint de Rome. J'en jugeais donc qu'il le détestait autant que moi et je ne pouvais que comprendre ce sentiment si puissant qui donne à certain une puissance sans pareille. Je connais les moindres choses que ce dernier a faits et récemment, il a mis une femme enceinte de jumeau à mort jetant son corps inerte dépourvu de vie dans l'arène aux lions. Rien que prononcer son nom me donnait des nausées horribles.

- Je n'aurais pas la force de prendre une autre androide...

Lorsqu'il frappa le miroir avec cette colère, je sursautais à la fois de peur et de surprise. Mon regard glissa alors, sur ce poing à présent ensanglanté, mais il ne semblait pas ressentir la douleur tellement les émotions se combattaient entre elles dans son être. Je me contentais de le regarder avec une pointe de triste ne sachant quoi faire. Les morceaux de verre éparpillé au sol ressemblait à nos vies brisés par des expériences lourdes, terrifiantes et injustes.

- Je t'admire énormément Nymphea...ce n'est pas facile, mais je crois qu'il y a bien plus. Est-ce une erreur de ma part ? Peut-etre, mais je crois...que c'est avec toi que je veux etre.

- Que veux-tu dire ? demandais-je avec une voix brisée par la tristesse qui commençait à me posséder.

Il me semblait connaître la signification cachée de chaques mots prononcés par l'homme, mais dès que cela était envers moi, je perdais toute notion de vocabulaire pareil à un enfant qui apprenait la définition des mots dans un immense dictionnaire qui n'en finissait pas à mesure que les mots se rajoutent à force des années qui défilent.

- Quoi que tu dise...je t'aiderais, tu m'as compris ? C'est dans mon devoir de te protéger.

- Je compte tellement pour toi Nomatus ? Pourquoi te soucier autant du sort d'une simple androïde ? Ne le prend pas mal, mais j'ai rarement vu des gens se sacrifier ou se soucier d'un des miens sauf.....

Le regard posé vers la fenêtre, je continuais.

- Cette femme qui a vécu à côté d'un androïde qu'elle a aimé profondément, lui aussi... Son plot n'était plu et il l'a protégé envers et contre tous jusqu'à vouloir mourir avec elle lorsque l'heure de cette humaine est arrivée.

Oui. J'entends et je vois souvent ce genre d'histoire que l'on tait à Rome, car considéré comme honteux d'offrir son cœur à un être qui n'est pas fait de chair et de sang. Mais si l'on essayait de voir au-delà alors, on verrait un être qui a des sentiments, une âme, des émotions et qui peut aimer comme n'importe quel autre humain. Ressentir cette confusion lorsque quelque chose nous frappe, l'impuissance quand un obstacle immense se dresse devant nous.

- Passe moi le pendentif, si mes paroles se heurtent à ton oreille, je connais une personne qui pourra t'aider à ouvrir les yeux et comprendre que tu dois accepter.

Où voulait-il en venir ? En quoi ce pendentif pourrait m'aider ou même cette personne ? Je le regarde perplexe et finit par le lui donner marchant nu pied sur les morceaux de verre. La douleur, je ne la sentais pas comme le pourrait un humain lambda, nous ne percevons que finement voir jamais ce genre de petites blessures sans intérêt. Pourtant, je sentais la gêne que me procurer de sentir ces simples morceaux entrer dans ma peau s'y logeant bien soigneusement, mais pas profondément.

- Je... , je me retiens avant de dire une bête puis me reprend, je t'apprécie bien trop pour que tu subisses les tourments de cette vie. Être à ton service, même après quelques heures est un véritable bonheur Nomatus et c'est ce bonheur qui me donne envie de t'aider à trouver ce que tu crois impossible.
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Re: [E6] Le début d'un nouveau duo [Nymphea]

Messagepar Nomatus Gelius le 12 Juillet 2013, 21:17

Nomatus avait dit ce qu'il pensait et s'était mieux ainsi, au moins Nymphea savait ce qu'il pensait réellement de tout ça. Mais cette dernière n'en restait pas là, jamais, elle lui fit un nouveau discours concernant le faite que son âme était tourmenté et qu'il avait peur d'aimer, de fonder une famille, chose qui était vrai au fond, mais qu'il ne pouvait avouer. Il ne s'emporta pas sur ces paroles, mais se contenta de lâcher une phrase à voix basse.

- Surement...

Il n'avait pas d'autre mot sur le moment à cause de l'émotion et de cette révélation qui fut comme un coup de marteau brisant le mur dans son subconscient. On lui avait souvent répété qu'il était un homme honorable et vraiment spécial, mais est-ce vraiment assez ? Il y a toujours ce gène paternel en lui, celui qui l'avait souffrir lui et sa défunte mère, qui disait qu'il n'allait pas devenir comme lui ? Il avait peur de ça, peur de devoir laisser seule une femme et un enfant s'il devait mourir ou quitter les lieux, l'imprévu arrive plus vite qu'on le croit. Mais ce que personne ne savait c'est que ce mur renfermait une partie sombre de Nomatus, le démon faisant ressortir la colère du guerrier. Il arrivait à se contrôler pour ne pas faire trop de dégât, heureusement. Il brisa d'un coup de poing féroce le miroir se trouvant face à lui qui s'éparpilla en morceaux tout autour et sur la petite commode en bois ou du sang coulait également de sa main. Ne s'en souciant pas un instant, il fit quelque aveu à Nymphea, des aveux qu'il n'avait fait à personne. Elle ne comprit pas tout de suite vu sa question, mais Nomatus avait l'intime conviction que ces paroles étaient pourtant assez claire. Il ne lui précisa pas plus voulant garder au final ça pour lui et éviter de la voir souffrir comme elle souffre maintenant. Si elle ne veut pas qu'il l'aide, il l'aiderait pas...directement, mais agirais tout en restant dans l'ombre pour éviter qu'elle ne se fasse du mordant ou pire, qu'elle parte. Il serait assez facile pour elle vu que son plot n'est plus actif. Mais la suite fit réagir le guerrier.

- Oui, tu compte énormément pour moi. Je sais, ça peut paraître bizarre, étrange ou tout ce que tu veux. Mais j'ai le don de lire dans l'esprit des personnes pour voir si elles sont sincère, je l'ai vu, je l'ai sentit, tu l'a était depuis le début. Ton comportement envers moi...personne ne l'avait jamais eu. Tu es peut-etre qu'une androide, mais je vous place en plus haute estime que la plupart des humains.

Lui dire qu'elle était faire pour lui comme il le pensait, comme il croyait de temps à autres au destin, il se disait à ce moment que c'est justement le destin qui les as fait se rencontrer, sinon lui qui ne comptait pas acheter d’androïde, loin de là, pourquoi l'avait-il acheté ? Le destin, il a était poussé des le première regard. Voyant qu'elle ne voulait visiblement pas comprendre l'état d'esprit de Nomatus, ce dernier lui demanda le pendentif de sa mère. Nymphea le lui ramena, il tendit sa main encore intact pour la prendre tout en fixant l'objet. Nymphea quant à elle exprima sa joie d'etre en sa compagnie et le bonheur que ça lui procure. Des larmes ??? L'homme sans larmes, ni sentiments comme beaucoup le voyait, avait les yeux rouges se remplissant du liquide coulant petit à petit sur sa joue toujours en fixant le pendentif. Et si sa mère avait raison ? Il ferma les yeux brièvement pour tenter de faire partir ces larmes, mais rien à faire. Il releva son regard vers Nymphea sans aucune honte. Car il faut dire la vérité, pleurer pour lui étai considéré comme une faiblesse, une honte, c'était son coté guerrier, mais le coté homme est légèrement différent.

- Suis-moi...

Il tourna les talons aussitôt et se dirigea rapidement vers une salle "spéciale". En entrant on pouvait sentir un douxcroyant émané d'un jardin paradisiaque, mais il n'y avait rien d'autre qu'une grande statue au centre de la pièce, de l'eau tout autour et une ouverture à l’arrière donnant sur un balcon ou les rayons du soleil couchant faisaient leur entrée.

- Prend ça et met toi devant la statue...a genoux.

Invoqué sa défunte mère, voilà ce qu'il voulait faire, une femme rempli de sagesse qui en devenait presque déconcentrant. Il ne l'avait fait que quelque fois au sein du Ludius et avait eu l'occasion de lui parler, Nymphea allait avoir cette chance, peut-etre que ces paroles seront mieux compris par l’androïde. Nomatus lui alla vers un petit autel ou se trouvait un bout de parchemin avec une petite formule écrit dessus. Il revint vers elle et lui passa le pendentif et le bout de parchemin.

- Lis le à haute voix et met ce pendentif autour de ton cou...Une fois chose faire, reste calme et écoute.

La particularité de cet invocation était que la personne ayant le pendentif pouvait entendre les paroles, mais pas l'autre étant dans la même pièce. Nomatus ne l'entendrait pas et ne la verrai pas comparé à Nymphea qui elle pourra. Il alla alors se placer dans un coin de la pièce sur un sofa en essayant de soigner sa blessure pour éviter que trop de sang ne coule. Pendant ce temps, il espérait que Nymphea soit en train de faire ce qu'il avait demandé.

****Séquence: Apparition défunte mère de Nomatus***

Alors que tout semblait si calme, Nomatus étant en train de soigner sa main, un coup de vent firent tressauter les cheveux de l’androïde, mais rien n'apparut. Elle ne la voyait pas tout de suite car Éléonore ne le voulait pas, elle voulait attendre que l’androïde soit prête. A genoux devant la statue, la mère de Nomatus l'observait de l’arrière en gardant un air neutre, aucun sentiment ne s'y dégagea, mais une atmosphère apaisante pour les vivants se faisaient sentir. Elle savait pourquoi elle était là, Nomatus n'a jamais était un grand parleur, ni même un homme au tact des plus doux, il avait les bases que sa mère lui avait enseigné, mais rien de plus. De sa longue robe blanche dévalant sur le sol en marbre en-dessous d'elle, dans une allure des plus douce, ses cheveux chatin foncé retombant sur ses épaules, son visage des plus angélique, elle apparut enfin et prit la parole toujours dans une douceur des plus attendrissante et extrême.

- Nymphea...c'est un plaisir de te voir enfin.

Elle attendait que Nymphea se retourne et lui fasse face avant de rentrer dans le vif du sujet.
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Re: [E6] Le début d'un nouveau duo [Nymphea]

Messagepar Nymphea le 12 Juillet 2013, 22:02

Les choses s'enchaînèrent rapidement, Nomatus avait fini par verser quelques larmes et cela me surpris au plus haut point. Néanmoins, je préférais me taire et ne dire mot, car je considérais que mes paroles ne feraient qu'empirer la situation au lieu de l'apaiser. Le guerrier gardait son calme malgré mes refus qu'il me suive et cela il ne pouvait l'admettre. Me voir en danger serait la pire chose pour lui et Nomatus voudrait être là à chaque moment quoi que je fasse pour la rébellion il souhaitait être présent pour me protéger. Il m'était difficile d'admettre cela, moi qui ne voulais pas mettre en danger des personnes qui n'avaient rien à faire avec nous. C'était pire avec Nomatus, même si son désir était puissant, je ne voulais pas le mettre en danger, je voulais qu'il ait une vie normal entouré d'une femme et d'une ribambelle d'enfant même s'il s'entête à dire qu'il n'en n'avait pas le droit.

Pour moi, c'était injuste d'affirmer cela. Nomatus avait autant le droit qu'un autre d'espérer le bonheur. En avoir peur serait fuir ce lot qui lui est due depuis sa naissance. Je ne peux que comprendre sa douleur et son refus de ressembler à son père, mais il ne va pas forcément lui ressembler ! Un homme qui tient autant au bien être des autres ne pouvaient pas finir ainsi, pour c'était tout simplement impossible et cela irait contre tout ce en quoi il croit.

Après lui avoir donné le pendentif pour une raison qui m'échappe encore, je le suivis jusqu'à une pièce un peu plus loin où trônait une immense statue aux traits fins et doux. Je pouvais déjà sentir la tendresse de celle qui est représentée. Mais, je pouvais également dire qu'il ne s'agissait d'aucune déesse de Rome, moi qui les connais toutes même les déesses mineures. Je ne croyais pas aux cultes ou plutôt je me sentais trop sombre pour pouvoir honorer un dieu ou une déesse, mes actes n'apporteraient que leur colère rien de plus.

Agenouillée face à la statue, je prenais en main le morceau de parchemin tendu par Nomatus ainsi que le pendentif que je remis autour de mon cou. Lorsqu'il s'éloigna de moi, je l'observais alors, qu'il se fondait dans un coin sombre pour attendre. Lentement ma voix s'éleva prononçant les quelques mots de latins inscrit sur ce vieux bout de papier et attendit tout simplement.

La perplexité m'envahissait de plus en plus et je ne savais pas ce qui allait arriver et pourtant, au bout d'un moment, je sentis une brise soulever ma chevelure et caresser ma peau. Une atmosphère douce et chaleureuse s'éleva autour de moi formant un cocon protecteur et duquel je ne voudrais absolument pas sortir, tel un papillon paresseux, je refusais de sortir pour continuer mon évolution.

- Nymphea...c'est un plaisir de te voir enfin.

Sur le moment, je sursautais puis me retourna doucement faisant face à une femme aux traits incroyablement doux, si belle et pourtant, je pouvais voir à travers elle. Moi qui suis du genre à croire en ce qu'elle voyait, niveau surnaturel, j'étais à présent servi. Je l'observais stupéfaite tout simplement ne pouvant dire mot pendant... un certain moment, je dois dire.

- Qui... qui êtes-vous ? dis-je finalement avant de me retourner vers le guerrier, Nomatus...tu la vois ?

Pour lui, il semblait que non cependant, il n'avait pas l'air très surpris. Je me retourne donc vers l'apparition qui semblait une pointe amusée par mon comportement.

- Vous... , serrant doucement le pendentif dans ma main, vous êtes la mère de Nomatus n'est-ce pas ? Attendez comment ça "enfin"... Nous nous sommes déjà rencontrés ? Enfin de votre vivant ?
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Re: [E6] Le début d'un nouveau duo [Nymphea]

Messagepar Nomatus Gelius le 12 Juillet 2013, 22:28

Éléonore la voyait, la contemplait et ne pouvait s’empêcher d'etre ravi de voir une si jolie plante parmi les vivants. Pour une androide, elle était tout aussi pur qu'elle, la défunte apparut alors dans un silence profond, mais apaisant. Sa voix douce s'éleva de façon à faire retourner l’androïde qui adopta une mine des plus surpris. Cet effet, la défunte la connaissait, elle avait eu droit à de nombreuses occasions de faire face à ça avec son fils même s'il commençait à avoir l’habitude, il n'arrivait pas à s'habituer pour autant aux apparitions soudaines. Alors que ces paroles eurent du mal à sortir, l’androïde demandait qui était cette esprit, cette femme habillé tout en blanc, elle ne répondit pas tout de suite, laissant la fameuse Nymphea tentait de communiquer avec le guerrier. La défunte adopta un ton légèrement amusé ne se voulant pas méchant tout en restant bien droite, détournant son regard vers son fils.

- Il ne t'entendra pas. Nous sommes coupés du monde des mortels...une dimension que même une androide n'en a pas la connaissance, tu es dans mon repère.

Il y avait un paradis selon certain, chaque âme reposent en paix dans un endroit bien précis, l'endroit de la mère de Nomatus était en réalité le Ludius de son fils, elle voulait etre la pour lui, l'encourager, le soulager et quel meilleur endroit pour etre proche ? Elle n'avait pas eu cette chance de son vivant et voulait rattraper ce temps perdu en admirant lequ'il faisait et la bravoure avec laquelle il combattait le mal. Le regard de la défunte revint vite vers la femme face à elle. Quand elle lui posa quelques questions, Éléonore commença doucement à se rapprocher voyant le pendentif autour du cou de son interlocutrice.

- Je suis Éléonore...la mère de Nomatus. Nous ne nous sommes jamais rencontré, malheureusement. Mais je sais qui vous-êtes. Une androide ayant vécu les pires horreurs de ces anciens maître avant d'etre envoyer au marché, devant supporter les critiques, les regards malsains et toute sorte d'offense de la part des habitants de Rome.

S’arrêtant à quelques mètres d'elle, Éléonore contempla le pendentif qu'elle toucha du bouts des doigts faisant ressortir une certaine nostalgie. Son fils l'avait garder, il était en parfaite état, un honneur des plus grands pour la défunte. De sa voix douce elle reprit aussitôt.

- C'est moi qui ai poussé Nomatus à venir au marché et à croiser votre route.

Elle ne lui lança pas de regard direct, mais elle voulait faire en sorte qu'elle comprenne certaine chose pour mieux cerner son fils. Eleonore à suivi le parcours de Nomatus et avait pu voir qu'il cachait énormément de chose pouvant dégrader son esprit, des choses dangereuses, il était énigmatiques. Mais elle allait attendre un peu avant de dévoiler tout ça, elle voulait d'abord en savoir plus sur elle, sur celle qui a réussit à faire s'ouvrir Nomatus. Elle planta son regard dans les yeux de l’androïde tout en lui passant une main sur la joue, une main des plus gracieuses.

- Qu'est-ce qui ne va pas Nymphea ? Pourquoi toute cette peine, ce chagrin ?

Un léger brin de nostalgie pouvait se faire ressentir dans la voix de la défunte alors qu'elle attendait que Nymphea lui explique. Éléonore connaissait la réponse, mais elle voulait que l’androïde se confie à elle, lui dise ce qui n'allait pas sans pour autant passer par tout les détails vu que ce n'était pas nécessaire.
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Re: [E6] Le début d'un nouveau duo [Nymphea]

Messagepar Nymphea le 13 Juillet 2013, 00:34

Cette situation était tout bonnement hors du commun pour moi. J'ai vécu tant d'événement dans ma vie pensant avoir vu tout ce qu'il y avait à voir et pourtant... Pourtant, la vie pouvait encore me surprendre malgré mes 270 années d'existence. Dans les livres, on parlait de ce genre de chose bien que restant pragmatique sur certain point. Le surnaturel, c'est un domaine pour les adeptes de Pluton, les autres ne croyaient ou plutôt ne voulait pas croire en ce genre de situation qui les dépassait et les effrayait plus que de raison. L'inconnu tétanise les gens, leur faisant parfois faire des choses incohérentes, dangereuses et inhumaine.

- Il ne t'entendra pas. Nous sommes coupés du monde des mortels...une dimension que même une androide n'en a pas la connaissance, tu es dans mon repère.

- Une réalité alternative que les vivants ne peuvent voir sans un artefact.

J'avais déjà lu ce genre de sujet, un objet appartenant à un défunt et qui pouvait le lier à ce dernier si l'on savait comment s'y prendre. C'était tout simplement fascinant pour moi qui adorait plus que tout ce genre de situation loufoque. On le voyait dans mon regard, mais cette lueur disparue bien rapidement pour revenir à la réalité et écouter la mère de Nomatus qui devait être là pour une bonne raison.

- Je suis Éléonore...la mère de Nomatus. Nous ne nous sommes jamais rencontré, malheureusement. Mais je sais qui vous-êtes. Une androide ayant vécu les pires horreurs de ces anciens maître avant d'etre envoyer au marché, devant supporter les critiques, les regards malsains et toute sorte d'offense de la part des habitants de Rome.

Je l'écoutais avec un air assez mélancolique. J'avais l'impression d'être un livre constamment ouvert et sur lequel on pouvait lire tout ce qui s'est passé dans mon existence de ma création jusqu'à aujourd'hui. Savait-elle ma douleur à propos de mon tout premier amour ? Connaissait-elle aussi la perte récente de l'une de mes protégées que je considérais comme fille ? Mon impuissance devant le destin de ma mentor qui devait subir les pires choses aux côtés de Mettius. Lia est tellement courageuse, tellement forte, c'est elle qui m'a tout enseigné, bien que j'avais des notions dans plusieurs domaines, elle m'a fait entrer dans le vif du sujet balayant la théorie pour passer immédiatement à la pratique.

- C'est moi qui ai poussé Nomatus à venir au marché et à croiser votre route.

- Vous ? Serait-ce parce que j'ai le don de comprendre les cœurs et les âmes torturés ? Vous pensiez que je pouvais aider votre fils à s'extérioriser et à vaincre ces démons n'est-ce pas ? , je lui souris légèrement, même dans la mort une mère continue de protéger. L'amour qui lit une mère à son enfant est tellement puissant, j'avoue que j'envie cela. Mais j'ai su créer ma propre famille avec le temps...

Alors, pourquoi me sentais-je aussi seule parfois ? Si perdue et désemparée ? A chaque fois que je tente quelque chose, j'ai la désagréable impression de le faire dans le vide. Que cela ne sert à rien, un pas fait pour dix autres en arrière. Nous faisons du sur place, je le sais, je ne me leurre pas. La violence ne fait qu'aggraver les choses et à nous faire revenir en arrière. Mais dans ce monde qui ne comprend pas les mots et le pacifisme, on se doit donc de nous défendre, mais pas comme nous le faisons parfois. Même si je fais mon possible pour utiliser la violence en tout dernier recours.

La main de la défunte se posa soudainement sur ma joue, je levais la tête pour la fixer de mon regard si triste en cet instant. Si chaude malgré sa condition d'âme, si douce, elle me rappelle Lia et moi aussi d'ailleurs, j'agissais pareille avec Cassandra.

- Qu'est-ce qui ne va pas Nymphea ? Pourquoi toute cette peine, ce chagrin ?

- J'ai mal ici, je montre mon cœur artificiel, j'ai l'impression de m'être perdue dans cette vie, j'ai l'impression que je fais tout de travers. J'ai tant de rage pour ne pas pouvoir sauver ma mentor, tant de colère et de tristesse d'avoir perdu ma protégée... non ma fille et tant de chagrin d'avoir retrouvé celui que j'aime pour constater finalement qu'il est vraiment mort... J'ai toujours souhaité le retrouver, mais je l'ai définitivement perdue...

Baissant mes yeux embués de larme, je me rappelais tout ce qui m'était arrivé jusqu'à maintenant. L'espoir se trouve toujours présent dans mon cœur, mais cette flamme de douleur détruisait peu à peu ma force que je déployais pour combattre et réussir mon objectif : Faire en sorte que humains et androïdes soient égaux et aient les mêmes droits.

Au bout de plusieurs seconde, je levais la tête plantant mon regard dans celui si chaud de la mère de Nomatus.

- Votre fils tient à m'aider... Mais... S'il venait à mourir par ma faute, je ne le supporterais pas... J'ai tant perdu, tellement de vie se sont éteintes... Tellement de douleurs, de pleurs, de cris... J'ignore pourquoi je suis si déterminé à ne pas accepter sa proposition, mais je... j'ai peur qu'il meurt... Il a tant à vivre, il mérite tellement, une épouse, des enfants... Le bonheur tout simplement...

Un sanglot se fait entendre alors que je mettais mes mains sur mon visage commençant à pleurer de tout mon saoul.

- Mais qu'est-ce qui m'arrive ! Ce n'est pas moi ! J'ai toujours été forte et impassible, froide et déterminée. J'ai l'impression que tout se brise. Quand les choses me concernent, je me retrouve démuni de toutes explications...
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Re: [E6] Le début d'un nouveau duo [Nymphea]

Messagepar Nomatus Gelius le 13 Juillet 2013, 09:42

Une réalité alternative, une expression à laquelle Éléonore n'avait pas pensé, elle définissait ça comme une seconde zone, une zone que seul quelques élus peuvent y pénétrer, mais ce n'est pas entièrement faux. Elle l'a regarda sans un mot, c'est après quelques secondes qu'elle lui annonça qu'elle l'avait elle-même envoyé son fils voir l'esclave au marché. La défunte à suivi les mésaventures de Nomatus, chose qui n'a pas toujours était facile pour lui, mais il y a une chose qu'elle comprenait pas: Comment faisait-il pour tenir le coup ? Apres tout ce qui s'est passé, il est là, encore debout droit et fier, une chose des plus honorables pour une mère de voir son fils ainsi, mais n'est-ce pas seulement le début de la fin ? Cet agissements n'est-il pas ressemblance à une bombe à retardement ? Éléonore avait eu vent que Nomatus voulait se sacrifier pour Rome en aidant une certaine Katla, Nymphea le savait-elle ? Lui avait-il révélé ? Elle ne pensait pas, il est bien trop prudent pour révélé quelque chose d'une aussi grande importance. Les paroles de l’androïde se heurtaient à l'oreille attentif de la défunte qui la dévisageait de son visage pale, non pas neutre, mais un petit sourire apparut.

- Effectivement, tu est assez perspicace pour comprendre mes paroles. J'ai vu ta façon d'etre qui est vraiment honorable, tu est une androide et pourtant tu as plus de cœur et de respect que beaucoup d'humains. Ton savoir, ta sagesse, tout ceci est quelque chose qui manquait à Nomatus et tu est celle qui a était élu.

Élu pour etre à ces cotés. Elle ne le pensait peut-etre pas, mais pourtant s'était vrai.

- Nous savons toutes les deux que l'union entre une androide et un humain n'est pas bien vu par le peuple, mais est-il interdit ? Tu sait, chaque homme et chaque femme à était mis en ce monde dans un but bien précis. Nomatus n'a pas eu la chance de connaitre l'amour maternel, ni même l'amour en général, toi, tu l'as connu à un moment avant d'etre fortement déçu...vous avez à vous apprendre l'un est l'autre. Mais Nymphea, il n'y a pas que de la sympathie et du respect envers mon fils...il y a plus, je le sais, je le sens.

Éléonore avait le sens aigu de l'observation même depuis les cieux, elle a toujours était observatrice et sait comment parler et agir avec certaines personnes. Mais le discours de l’androïde qui suivit se fit légèrement triste, Éléonore n'avait plus cette capacité de lâcher une larme, ni même d'etre triste, elle restait tout le temps neutre ou pouvait se réjouir de certaines choses, mais la peine est quelque chose qu'elle a perdu en même temps que sa propre vie. Mais l’androïde tomba dans un sanglot qui laissait la défunte sans voix, elle reprit alors tout en écartant gentillement les mains de l’androïde pour y voir son visage.

- Un agissement tel que celui-ci est normal, tu n'as pas eu l'habitude d'avoir tant de personne à ton écoute, tant de personne voulant t'aider. Tu n'est pas si différent de mon fils même si tu ne t'en rend pas compte. Vous-êtes tout les deux démuni de vos moyens quand il s'agit de parler de vous...Ne pleure pas mon enfant.

Ce genre de paroles pouvaient se montrer perturbante, mais Eleonore avait l'habitude de dire ça au personne qu'elle appréciait et en qui elle voyait encore une once d'espoir, Nymphea en faisait partit, ça se voyait. Tout en passant sa main sur les joues de l’androïde pour lui ôter les larmes, elle reprit.

- Nomatus a toujours était un homme honorable, au grand cœur. Protéger est un mot qu'il connait depuis son plus jeune age, depuis qu'il m'a vu mourir, il ne réclame que justice et si celle-ci est nécessaire, il fera tout pour l'accomplir. Il est en mesure de t'aider, ne t’inquiète pas pour lui, ces décisions sont toutes réfléchies, tu fait maintenant partie de sa vie intégrale, son rôle est de te protéger et éviter qu'un autre malheur ne se produise.

La défunte fit quelques pas 'toutes aussi gracieuse les uns comme les autres en contournant l’androïde pour se planter devant sa statue. Tant de souffrance pour un seul homme et pourtant il est encore debout.

- Nymphea...viens voir.

Éléonore attendit que l’androïde vienne à elle avant de tourner son regard incitant celle à ces cotés à en faire de même vers le guerrier assis sur un sofa en train de soigner sa blessure à la main.

- Tu le vois ? Cette carapace endurci après des années de souffrances ? Il a du la forgée des son plus jeune age pour éviter de sombrer dans la folie et la mort. Regarde bien, tu dit que Nomatus est assez torturé pour devoir t'aider, mais au fond ce qu'il le torture est-ce vraiment des souvenirs lointains ou le faite de ne pas aider une personne qui lui est chère ?

Elle avait pour habitude de parler par énigme, son devoir n'était pas de forcer les choix des autres, mais de les guider et éclaircir différentes possibilités. D'ailleurs, il étai temps pour elle de comprendre un peu mieux ce qu'elle voulait dire. Elle lui tendit la main sans pour autant la toucher avant de se concentrer.

- Si tu veux des réponses à tout ça, prends ma main et concentre-toi.

Accepterait-elle ? De voir pourquoi Nomatus est devenu ainsi ? Pourquoi a t-il vraiment besoin d'aide ? Si Nymphea accepte, alors elle sera témoin de scène assez violente, mais qui au final la guiderait dans ces choix, une nouvelle épreuve émotionnelle l'attendait, fera t-elle face à ça ?
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Re: [E6] Le début d'un nouveau duo [Nymphea]

Messagepar Nymphea le 13 Juillet 2013, 13:52

Observant la défunte, je l'écoutais réfléchissant en même à ces mots qui se répercutent dans mon esprit dans un écho infini et parfois incompréhensible. C'était comme si mon esprit refusait l'évidence ou plutôt ne pouvait admettre qu'à nouveau mon cœur s'était ouvert avec une telle rapidité. Pratiquement un siècle de vie sans sentiment, sans amour seulement le plaisir et le devoir de combattre au nom des miens. Aidant et subissant les pires traumatismes qui par la même me rendait plus forte encore.

Les obstacles qui se dressent parfois sur ma route qui me semble inaccessible se retrouve détruit grâce à mon esprit et à ma persévérance. Le temps avance et j'éloigne de ma main ces sentiments, ces moindres émotions qui m'effraient. L'amour, cette chose puissante et si pure offrant à celui qui le détient une force inépuisable, mais qui peut parfois détruire obligeant ainsi la personne à utiliser la moindre de ces forces pour remonter la pente. Un sentiment à la fois bienfaisant et destructeur. Moi, ce fut les deux et au bout une promesse de ne plus aimer personne surtout après avoir revu mon premier amour. Un amour qui ne peut s'oublier facilement et qui à la moindre chose vue nous fait souffrir.

- Seriez-vous entrain de dire que j'éprouve de l'amour pour Nomatus ? Et que lui aussi ressent cela à mon égard ? Vous m'avez mis sur sa route parce que nous sommes en quelque sorte complémentaire ?

J'écoute la défunte qui doucement efface les traces de mes larmes avec une douceur qui m'est nostalgique. Ma tristesse l'a touché bien que ces larmes ne soient plus. Dans la mort, les pleurs ne sont-ils plus possible ? Peut-être. Mais elle ressentait clairement mon désespoir face à l'incompréhension de cette montée d'émotions si fortes.

A genoux, je réfléchissais à tout et à rien en même temps tentant plus de vider mon esprit de ces choses qui me paraissent inutile en cet instant. Tenter de comprendre l'évidence alors, qu'au fond la réponse est déjà là, derrière moi sous l'aspect d'un homme qui soignait sa main pour effacer les traces de sa colère passée.

Éléonore me demande et immédiatement je la rejoins tandis que les morceaux de verres sont toujours là, dans ma chair néanmoins, la douleur que l'on devrait sentir n'est pas. Je ne la sens pas comme tout être humain normal. Je suis une androïde où la notion de douleur n'est pareille à celui d'un humain du moins lorsqu'elle est physique, lorsqu'elle se situe en moi, au plus profond de mon cœur et mon âme, alors là, elle est intense et pareille à ceux qui la connaisse ou l'ont connu.

- Tu le vois ? Cette carapace endurci après des années de souffrances ? Il a du la forgée des son plus jeune age pour éviter de sombrer dans la folie et la mort. Regarde bien, tu dit que Nomatus est assez torturé pour devoir t'aider, mais au fond ce qu'il le torture est-ce vraiment des souvenirs lointains ou le faite de ne pas aider une personne qui lui est chère ?

Le regard rivé sur Nomatus, je l'observais tout en réfléchissant au mot prononcé par la mère de ce dernier. Souffrir parce qu'il ne peut pas m'aider à cause de mon refus. Pourquoi me retrouvais-je en ces mots ? On était tellement comparable sur certain point.

- Une carapace c'est tellement lourd lorsqu'elle est enchaînée à nous. Mais une fois disparu, c'est plus dur de faire face aux sentiments et aux émotions que l'on a enfermé dans nos chairs, bien enfouis sous une terre de dureté.

Je regarde la défunte tout en prenant ces mains dans les miennes.

- J'ai peur qu'il lui arrive quelque chose par ma faute... Je ne pourrais pas le supporter... Mais je sais aussi qu'au fond de moi, j'ai besoin d'aide, d'accepter la main tendue vers moi. Dites-moi dame Éléonore, pourquoi refuse-t-il de trouver une épouse et d'avoir des enfants ? Cela lui ferait tant de bien pourtant... S'il me choisit, je ne serais pas capable d'offrir ce qu'une humaine est capable de donner... Une famille...

Gardant ces mains dans les miennes, je l'observais en partie convaincue que fonder une famille serait un plus pour lui que cela lui apporterait beaucoup de bonheur, mais en même temps, je me refusais à le laisser partir sans avoir livré bataille.

- Montrez-moi ce qu'il n'arrive pas à dire... Montrez-moi comment guérir sa peine... Contrairement à certains des miens, je ne considère pas tous les humains comme des monstres, mais comme des êtres capables de nous accepter et de nous traiter en égaux comme le fait Nomatus avec moi... Si je peux aider une âme autre qu'androïde alors, je le ferais... Pour lui et pour vous... Malgré la mort vous vous inquiétez pour lui priant chaque jour qu'il se sente mieux et qu'il parvienne à chasser ces démons... Même si je ne peux pas être une mère comme une humaine, je sais ce qu'elle ressent lorsqu'elle se trouve impuissante face au désespoir et à la tristesse de son enfant... J'ai perdu celle que je considérais comme ma fille, son esprit était tout aussi aiguisé que le mien, mais elle s'est éteinte pour toujours sans que je ne puisse faire quoi que ce soit...
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Re: [E6] Le début d'un nouveau duo [Nymphea]

Messagepar Nomatus Gelius le 13 Juillet 2013, 18:03

De l'amour, Éléonore n'irait pas jusque là, du moins pas encore, mais quelque chose se formait entre eux, ça se voyait à leur regard, à leur paroles, aux tons qu'ils employaient en étant ensemble. Elle ne pouvait pas le nier, ni à lui, ni à la défunte. D'ailleurs, cette dernière sourit en entendant les paroles de l’androïde avant de prendre toujours avec ce coté énigmatique.

- Je ne lis pas dans les pensées contrairement à mon fils, mais je connais assez bien la réaction des personnes quelque soit leur différence pour voir qu'il y a quelque chose de plus fort qui se forme entre vous.

Etre claire, ça elle ne savait pas si elle l'avait été assez, mais une chose est sur, Nymphea devrait se rendre à l'évidence aux bouts d'un moment et si elle veut la réponse final, elle devra demander à Nomatus. Avouera t-il enfin ce qu'il ressent au plus profond de son etre ? Surement, si la personne en face trouve les mots qui sauront le toucher, chose pas facile, elle devait l'admettre. Mais étant sa mère, Éléonore sait parfaitement les mots qui sauront le convaincre de s'ouvrir, mais les dévoiler ne serait pas quelque chose de bien pour l’androïde. Elle allait vivre avec lui dans son Ludius, elle allait devoir apprendre à parler avec les mots adéquates, à s'habituer à la vie de Nomatus, une épreuve difficile pour quelqu'un n'ayant pas l'habitude. Mais tout deux ont étaient blessés différemment, mais le résultat est le même. Bizarrement, Éléonore croyait en Nymphea, elle avait quelque chose de spécial, quelque chose que son fils à perdu des son plus jeune age, mais elle n'arrivait pas à mettre la main dessus. Les paroles de la belle brune étaient des plus censés et des plus juste, Éléonore n'avait rien à rajouter à ça, à part peut-etre une chose...

- Alors accepte son aide c'est tout ce qu'il demande. Tu sais Nymphea avoir une famille n'est pas la seule chose qu'une personne attends par-dessus tout, mais bien l'amour d'un etre étant chère.

Saurait-elle traduire ses paroles ? La défunte entendait par là que l'amour d'une personne compte plus que tout que fonder une famille, surtout quand cette personne a était blessé et torturé intérieurement depuis des années permettant la formation d'une carapace empêcher presque d'agir comme un humain normal. Le guerrier n'a jamais agis normalement, toujours foncé la tête baissé, aucune peur, aucun regret, aucun sentiments, rien de tout ça jusqu'aujourd'hui. Pourquoi ? La réponse est là, devant la défunte. D'ailleurs, elle lui tendit la main pour lui faire voir ce que Nomatus ne voulait pas parler et ce qui l'a tant blessé au point de se renfermer sur lui-même. Nymphea déposa sa main dessus, Éléonore garda un visage neutre, mais un regard doux enveloppé Nymphea.

- Prépare toi Nymphea, si cela devient insupportable pour toi, lâche ma main et fonce jusqu'à la porte blanche.

Une sorte d'issue de secours permettant à une personne de revenir en quelque sorte dans le présent et non de rester dans le passé. Éléonore étant une grande amatrices de tout ce qui est surnaturel à su convaincre Nomatus à plusieurs reprises avec ce genre de chose et ça a marché, maintenant reste à savoir si Nymphea est prête à faire face à des souvenirs douloureux du guerrier.

****FLASH***

- Nomatus...Viens voir ici.

Nomatus rejoignit son père à l’arrière de leursans broncher. Une fois arrivé à l’arrière, il vit son père ivre encore une fois avec une cruche dedans la main et un fouet dans l'autre. Nomatus n'aimait pas ce comportement et avait eu une fois le malheur de dire ce qu'il pensait, mais la seule réponse qu'il avait eu était des coups de fouet donné par son paternel. Appréhendant les paroles de son père, Nomatus resta assez éloigné alors que les rayons du soleil venait lui éblouir les yeux empêchant de voir correctement, mais pas l’ouïe.

- Oui père ?

- J'ai entendu dire que tu as osé levé la main sur un jeune de notre village, est-ce vrai ?

Nomatus écarquilla les yeux à cette révélations. Il n'en croyait pas ces oreilles, il n'avait rien fait, il n'avait pas levé la main...sur personne. Il répondit alors doucement, mais tout en restant bien droit montrant qu'il n'était pas du genre à baisser la tête, il avait une fierté.

- Ce n'est pas vrai père, Palus battait une fille de notre village, je n'ai fait qu'aider la fille. La violence n'est pas quelque chose que j'accepte, surtout quand elle est gratuite.

Il regardait son père bien droit dans les yeux montrant bien que ses paroles lui étaient également destinés, la battre lui et sa mère était devenu un passe-temps pour son paternel lorsqu'il était saoul...c'est à dire pratiquement tout le temps. Mais voilà que ça ne finissait jamais sans rien. Le père avança vers le fils avec un rire machiavélique avant de lui éclater la cruche sur le crane. Nomatus tomba au sol, inconscient.

Quant il se réveilla quelques heures après, pas très longtemps, il ouvrait difficilement les yeux, mais il n'était plus seul. Il tentait de bouger, mais rien à faire, son père lui avait attaché les mains à un poteau de bois. Des voix retentirent au même moment, il tourna la tête pour voir deux hommes aux cotés de son père.

- Alors les gars, lequel de vous deux à envie de se payer un bon petit cul...Aujourd'hui c'est ma tournée.

Nomatus ne comprenait pas ce qu'il entendait par là et craignait le pire vu qu'il était tout seul dans le jardin...Non, il ne l'était pas, en tournant sa tête, il pu voir...sa mère attaché également à un poteau en bois complètement nue. Cette vision terrifia et choqua profondément Nomatus qui commençait à ressentir de la douleur pour sa mère, de la crainte, la plus grande des craintes. Mais avant qu'il ne puisse placer des mots, les deux hommes arrivèrent près de sa mère attaché à un poteau.

- Lachez-là ou je vous jure que...

- Ferme-là morveux...Toutes ces femmes ne sont que des objets permettant le plaisir à l'homme, tu l'apprendra bien assez vite mon enfant et crois-moi le jour là tu me remerciera de t'avoir appris ce détail.

- Va...en enfer.

Nomatus cracha un gerbe de sang suite au coup donné par son père sur la mâchoire, mais ce n'était pas la fin du calvaire, le père se mit derrière Nomatus et donna le signal à ces amis tout en donnant des coups de fouet sur le dos de son fils, des coups de fouet violent faisant hurler son fils..du moins, pas vraiment hurler vu qu'il lui avait foutu quelque chose dans la bouche pour éviter qu'il alerte le voisinage. Le sang éclaboussait le poteau, le père rigolait et la mère de Nomatus se faisait prendre par les deux hommes. Nomatus étant encore conscient pour l'instant, voyait sa mère pleurer toutes les larmes de son corps alors que les deux hommes la souillaient d'une façon violente. Il pleura en voyant cette scène, le chagrin montait à un point ou il voulait que tout s’arrête, sa vie comme celle de sa mère, la colère montait également au point ou il voulait se libérer pour faire payer ces hommes et son père pour le mal qu'ils leur font. C'est après quelques longues secondes, que le père s'écarta pour aller rejoindre ces deux amies, Nomatus quant à lui, commençait à perdre conscience à cause de tout ce sang perdu. Il tomba alors dans les pommes impuissant alors que sa mère était prisonnière des trois hommes.

Le jeune guerrier se réveilla grâce au tonnerre, heureusement ou malheureusement ? Personne pourrait le dire, mais une chose est sur, il n'aurait préféré ne jamais se réveillé. Son dos lui faisait un mal de chien, la douleur était trop intense, combien de temps était-il rester au sol ? Il ne le savait pas non plus, ce qui est normal vu qu'il était tombé dans les pommes. Il se releva non pas sans pousser un cri de douleur, mais il avait réussi grâce à la force du désespoir, la visions de ce qui s'était passé se répété en boucle à l'intérieur de son crane tel une image revenant sans cesse en arrière lui faisant vivre la plus horrible expérience de sa vie. Il n'était plus attaché, comment sa se fait ? Bonne question, Nomatus avait du sang ruisselant sur la partie gauche de son crane et sur son dos, mal malgré ça il avait réussi à poser son regard devant lui.

- NONNNNNNNN !!!! MEREEEEEEEEE !!!! NONNNNNNNN !!!!

Son pire cauchemar à l'état pur, la pire vision qu'un enfant peut avoir a l'age de 17 ans. Sa mère n'était plus de ce monde, elle était devant lui, suspendu à un poteau en bois..crucifié. Recouverte de sang sur plusieurs partie de son corps complètement nue et souillé par la semence de chacun des hommes avec une inscriptions sur le torse faite avec une lame: "Tu seras le prochain...mon fils". S'en était trop, l'espoir d'un enfant perdu dans la spirale du pire cauchemar qu'un humain pourrait avoir. Il se mit à genoux tremblant, il se mit à pleurer toute les larmes de son corps suppliant les dieux de lui donner une réponse pour cet acte abominable. Son père était encore dans la nature en train de continuer ce genre d'action en s'en prenant à d'autre femme, il avait tué sa femme devant les yeux du guerrier, il avait enlevé la seule personne qui comptait le plus pour lui après l'avoir battu à mort, il ne pouvait pas le lui pardonner...jamais. Il leva les yeux vers le ciel.

- NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!

Le cri fit écho dans le village, mais il ne pouvait pas la laisser là. Il détacha sa mère essayant de ne pas trop la blesser d'avantage, mais le poids le fit chuter au sol, il n'avait pratiquement plus de force à cause du sang verser par son père, mais il devait combattre la douleur. Il se releva avec beaucoup de mal avant de prendre sa mère et de la porter sur les épaules, il mit au moins une bonne dizaine de minutes pour la prendre. Il traversa lapour se retrouver devant ou beaucoup de monde tournaient son regard vers lui, d'un air horrifié avant qu'une personne ne prononce.

- Il l'a tué....Il l'A tué !!

Nomatus n'avait pas la force de répondre, il adoptait la mine des mauvais jours, plus rien ne le touchait même pas ce genre de parole qui l'aurait en général poussait à agir avec violence pour l'avoir accusé d'un meurtre qu'il n'avait et n'aurais jamais causé. Mais les critiques et insultes fusaient de part et d'autre, les habitants du village commençait à s'agiter en disant qu'il était le démon à l'état pur pour avoir assassiné sa mère. Nomatus ne fit pas attention et traversa le village jusqu'au cimetière ou il enterra sa mère de ces propres mains...seuls, personne n'était pas pour le soutenir ou l'aider, ils le méprisait désormais. Le chagrin était au plus profond de son etre, il n'avait plus aucun mot, plus aucune émotions à part la tristesse. Il se recueilli sur la tombe de sa mère en employant des paroles triste.

- Mère...je n'ai pas les mots...je suis désolé, j'aurais du intervenir, t'aider, mais je n'ai pas pu, je m'en eux pour ce qui t'est arrivé....Pourquoi ? Pourquoi ? Tu ne méritait pas ce sort, j'aurais tout fait pour qu'on m’enlève à ta place, je suis seul maintenant...tu n'est plus la. Je...suis...perdu....

Il n'était pas réputé pour les discours, mais c'est le mieux qu'il pouvait faire. Torse-nue dans le cimetière, Nomatus n'en avait que faire des regards, les larmes continuaient de couler sur son visage. Il baissa la tête...

- Je vous aime mère....reposez en paix. Merci pour...

- C'est lui...le démon est là...il a tué mon épouse....Attrapez-le...

Nomatus reconnu la voix de son père, ce lâche, ce meurtrier...il devait payer. Il se releva malgré sa blessure, il devait lutter. Il se retourna alors pour faire face à son père avec ces deux acolytes de tout à l'heure glaive à la main. Les deux hommes vinrent rapidement à la charge pour l'attraper, mais Nomatus riposta tant bien que mal, les coups fusaient de part et d'autre, des entailles se faisaient voir sur le corps du jeune, mais c'est après quelques secondes qu'il se ressaisissait et tua les deux acolytes de son père en leur coupant la tête, il devait se défendre, il devait vivre, il devait venger toute ces personnes ayant eu mal...telle était sa destiné, il l'avait compris. Le face à face avec le père était désormais le seul objectif de Nomatus. Il le chercha du regard laissant les deux corps tomber au sol, mais il reçut un violent coup sur l’arrière du crane.

Nomatus reprit ces esprit, mais cette fois il n'était plus dans le village, mais bel et bien dans le désert. Il avait été éjecté en tant que "démon" comme les villageois le surnommaient à cause des propos malsains et des actes de son père. Il était désormais banni de son village et se jura à cet instant de prendre sa revanche un jour pour accomplir son destin.

*****Fin Flash******
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Re: [E6] Le début d'un nouveau duo [Nymphea]

Messagepar Nymphea le 13 Juillet 2013, 20:10

Mon cœur était définitivement brisé. Comment pouvait-on ainsi traité son fils et sa femme pour nourrir le plaisir malsain que l'on possédait en soi. Je connaissais la folie des hommes pour l'avoir vu et subi une multitude de fois, mais je ne pouvais admettre ce qui était arrivé à Nomatus et dorénavant, je comprenais pourquoi il était blasé par moment par l'espèce humaine. Pourquoi également son cœur s'était endurci jusqu'à s'éteindre peu à peu et renforcer par la même occasion cette carapace qu'il pensait indestructible.

Ma colère montait encore et encore comme si j'étais connecté à l'esprit et au cœur du jeune guerrier qui a dû ressentir une profonde impuissance pour ne pas avoir su sauver sa mère. Et le pire dans tout cela, c'est que les habitants de Rome n'ont pas cherché plus loin le coupable. Il était tout trouvé pour eux en Nomatus. Mais pourquoi les humains s'acharnaient à rester sur des faits farfelus sans même comprendre au-delà des apparences ! La nausée me venait, me possédait comme le venin d'un serpent qui lentement parcourait les veines jusqu'à en faire sortir toute l'amertume, la haine et la tristesse.

Tant de fois, j'ai ressenti cela et tant de fois, j'ai dû jouer un rôle qui n'était pas le mien continuant de jouer la parfaite soumise alors, que son cœur déchiré se devait de supporter les atrocités perpétré à mon égard ou à un autre androïde ou encore un humain qui était passé par là au moment et le mauvais jour. Tant de haine incompréhensible dans ce monde, la même animosité qui a porté l'ancien monde dans une décadence constante et qui encore se baigner et se créer dans le sang et les complots juste pour garder une puissance et une crainte obtenue dans les mauvais traitements.

Pour moi, le père de Nomatus et Mettius étaient semblables en tout point. Ils se sentaient protégé par leur image, par leur don de convaincre les autres en jouant un rôle d'homme bien alors, que cela n'est aucunement le cas. Mon esprit s'interrogeait sur la manière de pouvoir guérir les cicatrices internes de Nomatus qui ne se doutait absolument pas ce que je vivais en ce moment afin de le comprendre comme le souhaitait sa défunte mère pour le sauver de sa destruction.

La vie est injuste, les gens bons perdent souvent, périsse alors, qu'ils ne désiraient qu'aider, aimer et être aimé en retour. Cette vision cauchemardesque me lancinait la tête, planté de toutes part par les échos infernale de ces gens criant aux démons alors, qu'en faite ce sont eux les démons jetant un pauvre adolescent dans un désert parce qu'ils l'avaient accusé d'un meurtre qu'il n'avait absolument pas commis.

J'avais l'impression d'y être, mais simplement en tant que spectatrice telle une oracle, j'avais la vision du passé. Ces mêmes oracles capables de voir ce qui s'est passé afin de comprendre le déroulement d'une vie jusqu'au présent et ainsi aidé la victime du tourment à trouver une meilleure route pour lui et ceux qu'il rencontrera. Serais-je seulement capable de lui faire prendre les bonnes décisions à l'avenir ? Saurais-je le protéger de cette peur qui le paralyse ? Perdre quelqu'un était sans aucun doute son pire cauchemar.

Je ne comprends que trop bien pourquoi il était devenu ainsi. Protecteur et prêt à tout pour ceux qu'il juge digne de se faire protéger par lui. Mais j'étais également étonné qu'il me fasse si rapidement confiance après tout ce qu'il a vécu.

Le flash terminé, je me laisse tomber à genoux, le regard emplit de larmes. Aucun mot ne sort simplement des sanglot face à toute cette montée d'injustice, de haine, de sang et de perte inacceptable. Ma seule envie était de le protéger et de lui offrir moi-même le bonheur. Le seul moyen pour cela était accepté son aide afin de l'avoir toujours avec moi.

- Je...

Ma voix se coupait de temps à autres par des sanglots.

- Je veux le garder avec moi, je lève la tête et regarde Éléonore, m'autorisez-vous à garder votre fils auprès de moi ? Afin que nous puissions nous protéger l'un et l'autre ? Et peut-être, je baisse la tête, nous aimer... Je veux lui offrir ce qu'il n'a pas eu... Je veux le guérir de ces démons et l'ouvrir un peu plus à ce qui est encore digne d'intérêt en ce monde. Je pense que le meilleur combat qui pourrait vous honorer et le sauver, c'est de vaincre ces démons. Il n'y a pas plus long et pire combat que cela.
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