Parce qu'il y a un début à tout [Nomatus]

Le prélat a proposé de nouvelles élections et comptent bien les remporter. Les cultes doivent s'assurer un maximum de prières pour placer leur pion au sénat et doivent choisir leur candidat au poste de prélat.
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Parce qu'il y a un début à tout [Nomatus]

Messagepar Irene Aquilus le 25 Juin 2013, 11:54

Dernière édition par Irene Aquilus le 26 Juin 2013, 09:57, édité 1 fois.
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Messagepar Nomatus Gelius le 25 Juin 2013, 13:47

Nomatus s’entraîner dans son ludius au combat contre des mannequins en bois, la violence des coups et l'adresse de ces derniers montraient qu'il était prêt à partir au combat. Il se devait d'etre prêt pour le futur conflit qui se prépare, il avait besoin de force, de soutien et il compte bien les trouver en ces deux glaives et son armure, ces plus fidèles alliés qui seront toujours là pour lui. De nos jours, faire confiance aux romains n'était plus quelque chose de fiable, il fallait se méfier d'eux ou du moins de la plupart comme de la peste et il l'avait compris depuis un bon moment, sauf qu'il avait toujours fermer les yeux en espérant que cela change. Il avait toujours placer sa foi en eux jusqu'à ce qu'il sache qu'il n'était pas aussi calme qu'il le pensait, des esprits tordus apparaissaient au fur et à mesure et il se devait de rester prudent pour ne pas tomber dans le même état d'esprit. Ces deux glaives en bois claquèrent contre le mannequin en bois qui ne ripostait pas bien évidemment, mais cela servait à voir quand il s'améliorer en vitesse et en frappe. Le soleil était bien haut dans le ciel, mais les rayons du soleil descendait tel une pluie de feu tellement ça chauffait, ils tapaient sur le torse entier de Nomatus, cela ne le dérangeait pas au contraire, il aimait les chaleurs. Quelques instants suffirent à ce qu'il fasse une petit pause, il alla prendre une cruche d'eau à l'intérieur, précisément dans son salon qui donnait une vue sur le terrain d'entrainement avant d'aller la boire en extérieur, sur le terrain. Il déposa ces deux glaives prés du mannequin avant de boire quelques gorgées en laissant son regard presque absent se baladait de gauche à droite dans les horizons. Il devait y avoir à tout casser quelques maisons tout autour, mais à part ça tout était vide, un vaste terrain vague s'y trouvait. Mais son regard se déposa discrètement sur une maison, ou plus précisément une cour avec une femme s'y trouvant assise. Il ne pouvait pas vraiment la détailler malgré la petite distance qui les séparaient. Cependant, il croisa son regard, du moins c'est ce qu'il avait l'air de voir et lui adressa un signe de tête avec un léger sourire en coin tout de même, autant rester agréable et poli malgré les quelques problèmes en dehors. Le soleil n'arrangeait pas les choses non plus. Il bu une dernier gorgée de son vin avant de reposer la cruche et d'aller reprendre l'entrainement petit à petit.

Pour etre plus précis, Nomatus avait déjà pu voir, très rarement, mais quand même cette femme, toujours de loin ceci-dit, jamais il n'avait était lui parlé, va savoir pourquoi. Il faut dire qu'il n'avait pas beaucoup de temps et qu'il devait se préparer et puis il ne la connaissait pas et qu'est-ce que ça pouvait bien lui apporter ? Rien d'autant qu'il sache. Il reprit alors ces glaives et continua son entrainement toujours torse-nue pour prendre un peu de couleur, ces cheveux plaqués en arriere, ces muscles se tendant et détendant à chaque coups, les quelques petites gouttes de sueur perlaient sur son front tandis que son regard était dirigé de façon à voir la femme dans son terrain. Il faut dire qu'elle l'avait toujours intrigué, il n'avait jamais vu d'autre personnes dans cette demeure, vivait-elle seule ? Il ne le savait pas et ce n'était pas une raison pour lui d'aller la voir, il n'était pas du genre à aller rendre visite aux femmes seules ou veuves pour ensuite les avoirs pour lui, il était peut-etre assez réputé comme étant un homme à femme, mais cela ne changeait rien qu'il avait un certain respect envers elles. Il chassa cette pensée de sa tête et se concentra sur son entrainement.

Sauf que plus les coups s'accéléré et devenait intense, plus Nomatus ne prenait pas attention à l'ampleur de ces coups jusqu'à ce que le bras du mannequin en bois craque et tombe au sol. Sans faire exprès, par pur réflexion il ne pu s’empêcher de lâcher un juron.

- Merde...

Il baissa ces deux glaives en bois avant de ramasser le bras du mannequin. Il n'était plus utilisable, il s'insulta intérieurement en voyant que le mannequin n'avait plus du tout la même valeur qu'avant. Il allait devoir le débarrasser. Il le souleva du sol avant d'aller tranquillement le déposer contre la façade de son Ludus. Une fois chose faite, il resta dos tourné au terrain et fixa ces deux glaives et ensuite ces mains. Il n'en revenait pas d'une telle puissance qu'il avait développé au fur et à mesure. Un sourire s'échappa de ces lèvres.


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J'ai pas vraiment avancer dans mon premier post, mais je te laisse un champ d'action assez grand et libre pour commencer ;) La suite sera différent ne t’inquiète pas ^^
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Re: Parce qu'il y a un début à tout [Nomatus]

Messagepar Irene Aquilus le 25 Juin 2013, 23:02

Dernière édition par Irene Aquilus le 26 Juin 2013, 09:56, édité 1 fois.
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Messagepar Nomatus Gelius le 25 Juin 2013, 23:42

Casser un mannequin en bois à cause de coups de glaives trop forcé, voilà ce qui arrive quand Nomatus se concentrer sur autre chose que sur ces propres mouvements. La curiosité est un vilain défaut lui as-ton répété à plusieurs reprises et il en fait les frais aujourd'hui. Il prit le mannequin et alla le déposer contre une partie de la façade de son Ludius tout en se demandant encore comment il avait fait pour faire ça, cela ne lui était pourtant jamais arrivé. Malgré tout, un léger sourire s'afficha sur ces lèvres avant qu'il n'aille poser ces deux glaives en bois dans le petit coffre prévu à leur emplacement. Une fois le matériel rangé, Nomatus resta un instant dans son salon à regarder l'horizon ou la femme au loin qui s'était mis à arroser les fleurs de son jardin. Et ben voilà, une idée lui traversa l'esprit, il n'avait rien à faire à ce moment, l'entrainement avait été interrompu et il n'avait pas grande chose à faire dans les rues de Rome aujourd'hui, autant aller la voir pour la première fois pensait le guerrier. Il bu une dernière gorgée de son vin avant de se mettre en marche à travers le terrain vague se trouvant entre leur deux demeures respectifs. Plus il s'avançait, plus il pouvait voir grâce aux rayons du soleil, la peau ensevelie par ces rayons qui reflétait parfaitement une beauté tout simplement divine. Sa robe lui tombant jusqu'au genoux était tout aussi belle, mais que faisait-elle seule ici ? La est la question qu'il se posait depuis tout à l'heure. Tout en s'approchant encore et encore, il entendit une mélodie prononçait par la femme, mélodie qu'il ne connaissait pas et dont il n'y prêta pas vraiment attention, il faut dire que ce n'était pas le genre de chose auquel il aspirait. Elle ne l'avait pas vu arrivé, il se permit d'avancer un peu plus près en jetant tout de même un regard vers la demeure qui lui semblait vide avant de s’arrêter à quelques mètres d'elle pour ne pas trop lui faire peur.

- On m'a toujours dit que les mélodies apaisaient les esprits...je commence à y croire visiblement.

Nomatus lâcha un léger rire tout en fixant la femme et tentant de croiser son regard pour y percevoir les traits du visage qui lui diront à quelle genre de personne il faisait face à ce moment. Mais pour rester correct, il se devait de se présenter.

- Excusez-moi...je m’appelle Nomatus et comme vous-avez surement pu le remarquer, je fais partie des combattants de cette ville qui servent à protéger notre belle cité. Et qu'elle est le nom de la jolie fleur face à moi ?

Une façon comme une autre de tenter une approche en douceur, en général ça marchait pas mal avec les femmes et ça lui réussissait jusque là, si ça pouvait continuer sur cette lancée, alors ça serait vraiment magique. Cependant, il ne connaissait pas le caractère de cette dernière et pouvait s'adresser à une femme qui n'était pas du genre sociable et dans ce cas il n'aurait qu'une solution pour ne pas perdre son temps: Rentrer. Dans le cas contraire, il pourrait pourquoi pas lui tenir un peu compagnie, ça l'occuperait un peu et ça lui changerait surement les idées et disperseraient ces pensées accumulés depuis ces derniers temps. Nomatus lui tendit la main en guise de galanterie pour l'aider à se relever, ce genre de geste est toujours bien.

- Etes-vous seule ? Disons que nous n'avions jamais eu l'occasion de vraiment parler, je me disais qu'on pourrait profiter de ce moment de calme pour y remédier. Apres tout nous sommes voisins, une bonne entente est toujours la bienvenue.

Il avait l'impression de s’être emmêlé les pinceaux cette fois, il espérait que ce n'était qu'une impression par contre. Toujours dans le même accoutrement, bas de combattant sans rien sur le torse, il s'exposait presque comme un adepte d’Apollon vu son corps et ces muscles bien dessinés, non pas que c'est fait exprès, mais il n'avait pas prit la peine de se changer, c'est pas comme s'il était nu.
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Re: Parce qu'il y a un début à tout [Nomatus]

Messagepar Irene Aquilus le 26 Juin 2013, 09:54

Dernière édition par Irene Aquilus le 26 Juin 2013, 11:34, édité 4 fois.
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Re: Parce qu'il y a un début à tout [Nomatus]

Messagepar Nomatus Gelius le 26 Juin 2013, 10:58

Le visage angélique de la femme se fit voir à travers les fins rayons du soleil qui jonchés la cour, son sourire gracieux et presque enfantin ne pouvait que réjouir Nomatus de voir comme une sorte d'innocence en cette personne, une innocence qu'elle devrait garder pour son bien. Avec tout ce qui se passe en ce moment au sénat et en dehors de la cité, il valait mieux rester sans réponses, beaucoup de personnes n'ont pas étaient assez fortes pour y supporter le poids autant ainsi leur vie ou faisant de leur propre personne, des barbares et des fous. Nomatus n'en faisait heureusement pas partit, ce qui est un grand plus et il ne comptait pas en voir d'autres succombait à la folie, du moins de ceux qu'il vénérait ou qu'il respectait, si cela devait arriver, alors il n'hésiterait pas à prendre des mesures radicales pour les remettre en place et éviter tout débordements. Elle se présenta après quelques secondes sous le nom d'Irene, nom original et très rare parmi les citoyens de Rome. Il pencha sa tête légèrement en avant en guise de salutation comme tout homme respectable et droit le ferait face à une ou un inconnu(e). Il ne la quitta pas des yeux et pu voir une légère et discrète observation de son buste par la femme. Une manie et un besoin éprouvait par beaucoup d'entre elles sans vouloir se mettre en avant, il avait toujours eu un certain succès pour son corps, mais aussi pour son mental. Beaucoup de personnes pourrait croire qu'il était du genre à jour de ces atouts, alors qu'au final, il ne le fait pas exprès, ça vient naturellement. Elle se releva doucement du parterre de fleurs avant de les pointer du doigt avec un léger sourire pour préciser qu'elle ne faisait pas partie de cette espèce. Il haussa en premier lieu un sourcil en se demandant si elle avait fait exprès de répondre ça, mais au final il conclu son expression par un petit rictus discret.

- Non, mais vous-avez l'air en harmonie avec eux...et je me trompe rarement.

Quand il l'avait vu au loin en train d'arroser les fleurs, il pouvait voir qu'elle s'y sentait bien, comme si elle était dans son élément et le taux d'observation de Nomatus est très élevé, rare sont les personnes ou les manières qui peuvent le tromper. Mais une chose est sur, Nomatus allait devoir jouer sur son don de parleur vu que visiblement soit elle était du genre timide, soit elle ne savait pas quoi raconter et quand le guerrier à quelque chose en tête, il ne lâche pas l'affaire comme à cet instant. Tout ce qu'il voulait pour aujourd'hui, c'est de s'occuper l'esprit en espérant faire fuir quelques unes de ces pensées plus que tortueux concernant toute les révélations de ces derniers temps et Irene aller lui etre bénéfique pour cette tache. Il commença alors à faire quelques pas en passant à coté d'elle, voir même en la frôlant, laissant son regard se posait sur la demeure juste derrière.

- Cette endroit est vraiment...paisible. Etes-vous seule ?

Elle n'avait pas encore répondu à cette question et Nomatus n'hésita pas à la lui reposer, il serait donc plus facile pour lui de savoir s'il resterait ou non. S'il y avait quelqu'un, la personne pourrait le prendre pour un voleur ou un romain aux mauvaises intentions comme beaucoup d'entre eux courent les rues de Rome et il ne voulait aucun conflit de ce genre...pas maintenant. Toujours dos tourné sans se préoccuper de ce qu'elle voyait, c'est à dire les cicatrices de fouet sur son dos causés par son père. Il avait pris l'habitude de vivre avec, ce n'était plus un secret, du moins plus pour tout le monde en tout cas. Au départ il se cachait pour éviter les regards indiscret et les préjugés, mais en grandissant, Nomatus faisait avec et n'avait plus honte de l'affront que son paternel lui avait fait étant jeune. Il se baissa doucement pour aller déposer son regard de plus près sur les plantations aux sol avant de prendre la parole.

- Vous pourriez peut-etre me donner quelques conseils pour avoir une plantation des plus belles et gracieuses...j'ai moi-même un champ derrière mon Ludius et tout conseil serait le bienvenue pour pouvoir honorer la mémoire d'une personne m'étant chère.

Il n'avait pas l'habitude de s'occuper des plantes comme il le devrait et Irene avait l'air de savoir s'y prendre et pour lui ça ne pouvait etre que bien étant donné l'importance qu'il leur portait tout de même. Il resta attentif à la réponse tout en restant dans la même posture.


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Petit message pour te dire que j'adore complètement tes post :amen: Je me sens petit à coté XD
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Messagepar Irene Aquilus le 26 Juin 2013, 12:10

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Messagepar Nomatus Gelius le 26 Juin 2013, 12:46

Qui était-elle ? Voilà une des nombreuses questions que le guerrier s'était posé depuis tout à l'heure et dont la réponse était encore enfoui dans les ténèbres. Il ne fallu cependant que quelques minutes pour en avoir la réponse, mais pas aussi directement qu'il l'aurait pensé. Elle venait d'évoquer le mot esclave et Nomatus en conclue qu'elle faisait partie de ce genre de personnes soumise à d'autre et qu'elle n'était pas la seule dans la demeure, mais bien la seul à apprécié la chaleur qui se dégage de l'extérieur. Il ne broncha pas les premiers secondes et se contenta d'observer la demeure et plus précisément chaque fenêtre pour tenter d'y percevoir une ombre ou une personne....mais rien. Mais la seule chose qu'il connaissait à Rome était les androïdes qui était traité comme esclave, en était-elle une ? Il se permit alors de poser la question.

- Vous-êtes une androide, n'est-ce pas ?

Etre seule dans un champ de fleur à faire des taches du genre était également un signe qu'elle en faisait partit et le faite que l'expression de son visage ne changeait point en était un aussi. La façon dont il avait posé la question avait comme un ton d'affirmation, comme s'il était sur de la réponse, qu'il la connaissait d'avance. Cependant, il ne pouvait rien affirmer pour l'instant, cela serait se vanter. En tout cas, si tel est le cas, pourquoi n'est-elle pas au marché des esclaves ? Ou est son maître ? Qui était-il ? Un nouveau mystère à résoudre, mais plus tard. Il tenta d'enlever de sa tête qu'il faisait face à une soumise en allant observer le parterre de fleur et lui demander quelque conseil qui serait le bienvenue sauf que contre toute attente, elle eut un autre réflexe, un autre geste. Personne n'avait jamais osé toucher les cicatrices sur le dos du guerrier, personne ne s'en était approcher aussi près par peur d'avoir une réaction des plus désagréables en retour. Une intimité que Nomatus gardait autrefois dans l'ombre, mais qui aujourd'hui n'était plus un secret. Cependant, comme figé, il ne bougea pas et répondit le plus simplement et rapidement possible.

- Un acte dont j'ai était victime par mon paternel.

Il n'avait pas besoin de rentrer dans les détails, surtout qu'il ne voulait surtout pas qu'on le prenne en pitié, il avait horreur de ce genre de sentiments. Il se releva alors avant de se retourner pour faire face à la femme androide.

- Et qui depuis n'est plus une gêne, cela montre que même ceux ayant eu une vie difficile peuvent s'en sortir...

Il jeta un regard par-dessus sa propre épaule pour voir la demeure du coin de l'oeil tout en souriant légèrement pour ne pas paraître ingrat.

-...tout comme vous autres les androides.

Androïde ou non, cela ne changeait rien, il n'était pas du genre à vouloir avoir le dessus sur eux, il respectait toute personne en faisant autant à son égard et en aucun cas il n'irait les traité comme des moins que rien tel est sa vision des choses. Bien entendu, ce genre de comportement pouvait etre mal vu par les habitants de Rome qui les considèrent en général comme des esclaves et rien d'autre, mais il s'en fichait, après tout il avait bien Nymphea à ces cotés et tout se passait bien pour l'instant. Elle avait l'aide qu'elle voulait de la part du guerrier et en échange elle l'aider à faire quelques travaux, rien de plus, rien de moins. Il retourna son regard pour l'ancré cette fois-ci dans celui d'Irene en restant à quelques centimètres d'elle.

- Cela ne doit pas etre facile tout les jours de faire l'esclave et la soumise pour une personne, non ?

Il avait déjà eu à faire à des androïdes ayant comme une sensation de dégoût ou même d'envie de partir des mains de leur maître pour cause d'esclavage et soumission forcé et cette question n'était pas laissé au hasard, il pensait à quelque chose, mais voulait voir sa façon de voir les choses avant.
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Re: Parce qu'il y a un début à tout [Nomatus]

Messagepar Irene Aquilus le 26 Juin 2013, 14:32

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Re: Parce qu'il y a un début à tout [Nomatus]

Messagepar Nomatus Gelius le 26 Juin 2013, 15:07

La réponse d'Irene concernant son maître était plus que bizarre, elle était son esclave et ne l'avais jamais vu, ni même entendu...alors comment est-elle arrivée ici ? Qui l'avait ordonné de s'occuper de ce champ de fleurs ? Nomatus avait l'impression qu'elle mentait, il était impossible de rester dans une telle ignorance, surtout à un moment comme ça. Était-elle du genre rejetée ? C'était la seule réponse qui lui traversait l'esprit à cet instant, mais il n'en dirait rien pour ne pas trop s'avancer ou la brusquer par une quelconque offense. Mais le plus bizarre dans tout ça, c'est qu'elle avait eu un moment d'hésitation avant de dire qu'elle prenait plaisir à faire sa tache, comme si elle tentait de réfléchir à un moyen discret de faire voir une autre personnalité de sa vrai personne, chose qui n'échappa pas à Nomatus. Etant extrêmement observateur, il n'arrivait pas à croire un seul instant à ça. Il la fixa dans les yeux, attentivement.

- Et vous-appelez ça un maître ?

Pour Nomatus, c'était simple, l'homme s'occupant de cette androide, n'était pas son maître ou alors il était quelqu'un indigne pour porter un tel titre. Il se mordilla la lèvre inférieur en prenant un air de réflexion qui se voulait la plus sérieuse possible. Mais malgré ces questions, elle demeurait assez vague, comme si elle savait ce qu'elle faisait et surtout qu'elle avait pour habitude de berner les gens, mais la chose qu'elle ne savait pas c'est qu'elle ne pouvait pas lui mentir, Nomatus avait pour don de savoir la vérité avec un simple toucher. Il en remercia d'ailleurs les dieux de lui avoir permis d'utiliser ce don s'avérant utile à de nombreuses occasions. Mais alors qu'il voulu placer un autre mot pour tenter de lui faire dire la vérité, cette dernière le stoppa en le supplia presque en touchant les lèvres du guerrier. Supplier ? Pourquoi ? Pour quelle raison ? Il ne comprenait décidément plus rien. Perdu dans ces pensées, Nomatus bascula son regard vers le ciel en tenant d'en connaitre le sens de sa phrase et qu'est-ce qu'elle voulait exactement.

- Que veux tu savoir ?

Il n'arrivait pas à mettre le doigt sur le sujet qu'elle voulait aborder, mais s'il en croyait et faisait un récapitulatif de ce qu'ils s'étaient dit jusque là, elle le suppliait pour savoir quelque chose soit sur les cicatrices de son dos, soit sur le sens de sa dernière question. Dans les deux cas il ne pouvait...ou ne voulait pas en parler, pas maintenant, surtout qu'il n'avait aucune affirmation qu'il pouvait faire confiance à cette androide. Les apparences sont parfois trompeuses et Nomatus se méfie de beaucoup de personne et encore plus de ceux aux visages angélique voulant se faire les plus doux possibles.

- Je suis désolé, mais je pense pas que mes cicatrices soit un sujet à aborder...surtout avec une personne que je ne connais depuis seulement quelques minutes.

Nomatus n'était pas du genre à tourner autour du pot, seul les fausses personnes agissaient ainsi, lui il était franc et direct. Valait mieux ça comme beaucoup le disait. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il n'avait pas confiance, même si c'est vrai vu que toute personne sans exception rencontré depuis quelques minutes se voyaient privés de sa confiance suite à quelques désagréments du passé. Il devait reconnaître qu'elle n'avait pas l'air d'etre comme ceux-là, mais il préférait jouer sur la sécurité, pour son bien. Il fit alors un léger sourire pour paraître moins..dur et reprit.

- Votre maître...il s'en fout de vous. S'il vous portez la moindre importance, ne pensez-vous pas que vous l'aurez déjà vu ou entendu ?

Nomatus voulait savoir la vérité et il tentait le tout pour le tout avant d'aller plus loin et puis autant la rassurer sur un point, non ?

- J'ai moi-même une androide à mon Ludius, du moins ce nom n'est pas quelque chose que j'arrive à approuver...Une femme du nom de Nymphea, elle m'aide à plusieurs taches et en contre-partie je l'aide quand elle en as besoin.

A ce moment, il prit la main d'Irene délicatement et la garda dans la sienne tout en continuant dans la même lancée.

- Tu vois, la différence entre moi et votre maître, ou plusieurs autres romains en possession d'un androide, est que moi j'ai un certain respect pour votre espèce, il n'y a pas d'infériorité. Que serions-nous si nous agirions comme des brutes ? Serions nous pire que tout ces barbares arpentant le désert ?...Oui nous serons ainsi, mais personnellement je compte pas en devenir un.

Voilà qu'elle sait désormais sa façon de penser envers les androïdes. Qu'elle mijote et qu'elle pense au reste et surtout qu'elle se demande si son maître vaut vraiment la peine. Mais bon après tout elle a l'air de bien se sentir ici.

- Mais comme vous l'avez dit, vous prenez plaisir à votre tache et vous n'avez aucune raison de vous plaindre de souffrance....Donc je vous souhaite que ça continue pour les années à venir.

Il se faisait sincère, mais il n'y croyait pas vraiment. Tout ce fonctionnement n'est rien d'autre qu'un engrenage prêt à lâcher à un n'importe quel moment. Mais vu qu'elle ne se plaignait pas, Nomatus n'avait donc aucune raison de mettre son plan en oeuvre: la prendre dans sa villa. Tout ceci tombait à l'eau, mais ce n'était pas bien grave...enfin pour lui, pour elle, il ne le savait pas.
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