[E6] La solitude est un vilain défaut [Isaac]

Le prélat a proposé de nouvelles élections et comptent bien les remporter. Les cultes doivent s'assurer un maximum de prières pour placer leur pion au sénat et doivent choisir leur candidat au poste de prélat.
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[E6] La solitude est un vilain défaut [Isaac]

Messagepar Nomatus Gelius le 10 Juin 2013, 22:16

Nomatus avait pour but aujourd'hui d'aller se détendre en allant regarder le fleuve, pourquoi le fleuve ? Il est vrai que ça pourrait paraître assez étrange venant d'un homme paraissant assez dur et trop droit, mais il a un cœur comme tout le monde, des sentiments malgré qu'il n'avait pas l'habitude de les montrer ouvertement. Il préférait garder son coté dur à cuire à la vue des habitants de Rome et puis s'était le mieux pour un combattant de son envergure. Il se dirigea alors vers le Tibre, là ou se trouvait le fleuve, ça allait également lui permettre de s'isoler un peu pour tenter d'avoir une communication avec sa défunte mère. La plupart du temps ou il s'isolé dans un endroit calme sans personne autour, il y avait toujours une signe lui prouvant la présence de sa mère et sa le réconfortait d'un coté de la savoir près de lui à le soutenir. Ça lui donnait plus confiance. Il n'avait pas souvent était là pour elle et il n'avait par conséquent pas eu l'habitude d'avoir cette présence qui lui manque tant, des bras aimants, c'est à cause de ça qu'il s'était forgé un cœur en pierre aux fils des années. Allait-il changer ça un jour ? Il ne pensait pas, son destin était surement de resté seul à s'occuper l'esprit avec du vin, des entraînements et mettre sa vie en danger chaque jour en servant Rome. Mais il ne s'en plaignait pas, il était concentré sur ces objectifs comme ça, malgré que ça risquerait de lui peser la solitude un moment ou un autre. C'est d'ailleurs pour ça qu'il s'isole de temps en temps pour communiquer avec sa mère.

Il arriva alors assez rapidement près du fameux fleuve, la zone était protégé par des gardes, Nomatus étant assez connu dans Rome pour ces compétences et son titre de sous-chef se dirigea sans peur de se faire jeter vers un des gardes à proximité. Il laissa son regard posé sur lui tout en le dévisageant avant d'adresser un sourire sympathique.

- Il n'y a pas beaucoup de mouvement aujourd'hui.

Bon visiblement ce dernier n'avait pas envie de répondre, y'en a qui sont vraiment antipathique. Nomatus lâcha un petit soupir d'exaspération en voyant ce genre de comportement qu'il trouvait vraiment décevant malgré qu'il était un soldat et qu'il se devait d'etre impassible. Y'a un temps pour tout comme il le disait souvent. Il se mit alors à dépasser le garde sans pour autant ajouter un autre mot vu qu'il perdrait son temps. Muni de son bas de combattant et de son armure lui recouvrant seulement le torse en laissant ces épaules et bras à l'air libre, il se dirigera vers le fleuve, ou du moins la petit pelouse d'un vert flamboyant tout en levant les yeux vers le ciel. Il attendait un signe, même un tout petit. Perdu dans ces pensées, Nomatus se dirigea de plus en plus près du bord du fleuve sentant l'air vivifiante de ce lieu qui donnait un aspect du Tibre assez réconfortant et surtout apaisant. Un léger sourire se dessina sur ces lèvres. Nomatus croisa cependant le regard d'une femme un peu plus loin, il lui adressa un léger signe de la tête pour la saluer avant de se mettre à fixer le fleuve ou le soleil se reflétait. Tout en fixant, il sortit une tulipe qu'il avait emporté à cet occasion et qu'il avait mis à l'abri dans sa main. Une tulipe dont sa mère en avait la possession, elle en avait un petit paquet avant de mourir et elle était une femme aimant la nature, c'est tout ce qui lui reste d'elle. Nomatus se baissa alors et se mit à genoux tout en prenant bien la tulipe en main et discrètement il dirigea son regard vers la fleur avant de fermer les yeux et d’espérer les ré-ouvrir avec l'apparition de sa mère.

Il était bizarre de voir un aussi grand homme d'un mètre quatre-vingt dix pour quelque bon kilo mettant en avant un corps digne d’Apollon sous l'armure. Un corps tellement soigné qu'on pouvait le considérer d'unique, du moins c'est comme ça que Nomatus le voyait.
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Re: [E6] La solitude est un vilain défaut [Isaac]

Messagepar Isaac Vibius le 11 Juin 2013, 13:53

Les trois androïdes s'affairent à leurs tâches dans un bruit de marteau, d’enclume et de scie incessant. Depuis combien de temps Isaa a-t-elle le nez en l'air à regarder par la fenêtre ? Combien passé à mâchouiller le bout de son crayon de bois ? Elle-même ne saurait le dire. Les récents événements l'ont quelque peu ébranlée et il n'est pas rare qu'elle se perde dans ses pensées comme depuis ces longues minutes écoulées. Elle soupire et replonge le visage dans son carnet. La feuille est désespérément blanche. Elle tourne la tête pour observer la pièce et surprend le regard de Guido posé sur elle. Il retourne à son travail l'air de rien. Elle sait qu'il s'inquiète, elle sait qu'il n'en dira rien. Ils continueront à faire tous les deux comme si de rien n'était parce que cela arrange tout le monde, ou qu'ils ne sont pas doués pour régler ce genre de choses. Isaac Vibius est capable de résoudre les équations les plus diverses, de comprendre les formules scientifiques les plus alambiquées, par contre elle n'entend strictement rien à certains comportements humains. Peut-être n'est-elle pas née pour ces choses-là. Elle a grandi au beau milieu de sept sœurs et s'est toujours sentie différente. Elle n'éprouvait pas le même désir de se marier, de fonder une famille. Elle ne rêvait pas à de belles robes ou une position importante dans la haute société romaine. Elle ne souhaitait pas attendre sagement un mari en s'occupant de gérer la demeure en son absence. Rien de tout cela ne paraissait fait pour elle.

Il y a eu Mettius, une erreur douloureuse qui la hantait toujours. Elle a appris ce que valait les paroles d'un homme, du moins de celui-là. La jeune femme prit cela comme une autre preuve qu'elle n'était pas faite pour la séduction ou plus largement les rapports entre deux individus de sexes opposés. Puis elle a rencontré Alpharius, elle croyait son cœur fermé. Il en a pris possession avec une facilité déconcertante et malgré ses doutes, ses réserves, elle a décidé de croire en lui. Elle a aussi croisé Katla, une étrangère à qui elle a tendu la main. Malgré son comportement détestable vis à vis d'elle, ses injures, Isaa a pris sur elle et tenté de continuer à tendre la main. Elle voulait offrir son amitié après avoir donné son cœur. Maintenant Katla et Alpharius étaient alliés, ils ont même reconnu avoir flirté dangereusement. Elle a du mal à lutter contre un sentiment de trahison, une pointe de jalousie et surtout de l'appréhension. Néanmoins son cœur lui crie encore et toujours de croire en l'homme qu'elle aime. Un autre soupir s'échappe de ses lèvres. Elle a besoin d'air, besoin de laisser s'exprimer tout ce qu'elle ressent. Elle a envie de crier, de pleurer tout à la fois et d'enchaîner ces sensations pour ne plus les éprouver encore. Elle se lève d'un bon, faisant tomber sa chaise derrière elle. Guido pose son regard perçant sur sa domina.


« Je dois aller rendre visite à Octavius. Seule... »


Elle ne veut pas de compagnie et l'homme aux chevaux n'est qu'un prétexte. La romaine a juste besoin d'être un peu seule. L'androïde doit le deviner car il se contente d'un hochement de tête en la regardant partir. A grandes enjambées, elle se dirige vers les fortifications. Cet endroit lui rappelle le colosse et l'amour qu'elle ressent pour lui. Elle change de direction et va vers le fleuve. Là elle se laisse tomber dans l'herbe tendre et ferme les yeux. Le doux clapotis de l'eau l'apaise un peu. Les doutes par contre reviennent la torturer. Elle rouvre finalement les yeux pour regarder le fleuve suivre son cours, imperturbable et bien loin des considérations d'une jeune mortelle. C'est là qu'elle perçoit la présence d'un autre romain. Un soldat, à en juger par ce qu'il porte. Par instinct, Isaa vérifie s'il arbore l'emblème de son aimé. Ce n'est pas le cas. Elle est venue ici pour chercher un peu de solitude. Peut-être qu'au contraire la compagnie d'un parfait inconnu lui sera bénéfique. Sa curiosité la pousse à s'interroger sur son geste alors que la fleur file sur l'eau. La jeune femme se relève et d'un pas décidé rejoint le soldat.


« Bonjour, je ne crois pas vous connaître. Vous êtes chargé de veiller à la sécurité près du fleuve ?
Si vous vouliez envoyer cette fleur à la belle de vos pensées, il fallait la déposer plus en amont. Enfin, cela ne me regarde pas.
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Re: [E6] La solitude est un vilain défaut [Isaac]

Messagepar Nomatus Gelius le 11 Juin 2013, 15:08

Plonger dans ces pensées et le faite qu'il espère recevoir un signe, Nomatus se baissa égerment en se mettant un tout petit peu accroupi tout en fixant le fleuve qui ruisselait devant lui. Il plongea son regard dans cette eau d'un bleu éclatant tout en tenant la tulipe dans l'une de ces mains. Il ne fit pas attention à ce qui se trouvait autour de lui, trop concentrer à espérer. Il fit alors tournoyer la tulipe en la mettant bien face à son visage pour en voir l'éclat des pétales se soulevait et se rabaisser avec le vent. C'est à ce moment qu'il s'admet intérieurement qu'il devrait peut-etre passer un peu plus de temps à ça, ça le détendait, ça lui faisait oublier tout ce grabuge causé chaque jours par de nombreux hommes à Rome. Mais le problème c'est que Nomatus est du genre à laisser une image de lui d'un gros dur sans montrer ou exprimer une quelconques émotions ou sentiments, rare sont les personnes qui ont eu droit à ça. Chose qu'il devait régler au plus vite avant de tomber dans la solitude. Mais ce jour n'est pas arrivé. Complètement ailleurs, Nomatus ne sentit même pas qu'il était observé, c'est aux bouts de quelques secondes qu'il pu entendre de faible bruit de pas à proximité de sa position. Il ne détourne pas pour autant le regard, mais écoute ce que la femme lui dit. Il ne pu s’empêcher de lâcher un petit sourire triste au coin avant de lui répondre.

- C'est pour ma mère.

Cela n'était plus un secret, tout ceux qui connaissait la caserne de Julius savait que Nomatus n'avait plus de famille depuis longtemps. Et puis il n'avait pas besoin d'en dire plus, le ton qu'il avait employé pour le dire n'était pas des plus gai. Il se mit alors à tremper légèrement les pétales de la tulipe dans l'eau avant de tourner enfin son regard vers son interlocutrice. C'est en la voyant qu'il comprit que s'était la personne qu'il avait saluer à son arrivé. Une charmante femme aux corps plus que resplendissante. Elle avait tout pour elle visiblement, en tout cas Nomatus ne peut s’empêcher de lui adresser un sourire plus charmeur en sa direction, non pas qu'il voulait la draguer ou se la faire, mais tout simplement pour paraître encore plus poli est sociable, chose qu'il est en général.

- Non pas exactement. Je fais partie de la caserne, je suis un des combattants de Julius. Son second si vous préférez, enfin....Je suis Nomatus et vous, quelle est votre nom ?

Il était curieux d'en apprendre un peu plus sur ce personnage qui avait l'air d'avoir une part de mystère, il suffisait de voir son visage pour comprendre qu'il serait intéressant de lui parler même si au départ il n'était pas là pour ça. Mais autant profiter de sa compagnie pour ne pas rester seul. Nomatus se concentre alors à nouveau sur la tulipe sans pour autant voir un signe quelconque..Pourquoi ? Il est là pourtant ? Un endroit paisible ? Il ne comprenait pas cette raison. Peut-etre que ce n'est qu'une question de temps.

- Et vous, que faites vous seule dans cet endroit sans paraître trop indiscret ?

Il ne veut pas la faire fuir, ça serait dommage. Il tente au mieux de ne pas paraître pour une personne aux mauvaises intentions ou tellement bizarre que ça lui donnerait envie de partir un peu plus loin toute seul. Nomatus en connaissait des personnes agissant comme ça, il en a croiser cependant très peu, mais assez pour ce rendre compte que certaines mentalités laisse à désirer. Enfin, chaque est comme il est malheureusement. Nomatus se met alors à écouter attentivement ce que la femme allait lui répondre.
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Re: [E6] La solitude est un vilain défaut [Isaac]

Messagepar Isaac Vibius le 13 Juin 2013, 23:36

Isaa est un peu surprise par la réponse de l’inconnu. Pourtant si elle avait réfléchi deux secondes avant d'ouvrir la bouche, elle aurait sans doute deviné. D'habitude elle est plutôt perspicace. Il semble que ses soucis la préoccupent d'avantage encore qu'elle ne l'estimait. Son sourire se fait légèrement plus doux, un signe de compassion voir de compréhension. Son regard se pose sur la fleur avant de revenir au romain. Elle sait le chagrin de la perte d'un proche depuis peu.

- Alors j'espère qu'elle remontera le Tibre jusqu'à un lointain confluent avant de rejoindre l'Achéron où votre mère pourra sans doute la trouver. J'ai perdu mon père il y a peu. Il faisait partie de l'expédition et a péri. J'espère que sa mâne trouvera le repos et qu'il sera accepté comme un valeureux serviteur des Dieux aux Champs Élysées.

C'est une de ses angoisses depuis qu'elle a appris le trépas d'Ursus. Sa dépouille n'a pas pu être traitée comme elle l'aurait été ici. Elle ne pourra pas reposée parmi les siens. La jeune femme n'a pas la certitude que les militaires ont bien respecté les coutumes des leurs vu les dangers présents. Cela la hante souvent d'imaginer que son père n'a pas pu traverser faute d''obole à verser au passeur. Depuis en tous cas, elle est encore plus décidée à rendre fier sa famille et à faire quelque chose de grand pour Rome. L'homme se présente alors et indique sa fonction. Isaa est assez informée sur l'armée de la cité, son père le lui a enseigné. Par contre elle ne connaît pas personnellement ce Julius. Elle sait simplement qu'il a une fonction importante dans la Legio civitas.

- Je suis Isaa Vibius, enchantée. Mon père appartenait à la garde Prétorienne. Il existe une longue tradition militaire dans la lignée de ma famille. Malheureusement pour mon père, il n'a eu que des filles. Pardon, je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça.

Elle sourit mais se rembrunit un peu tandis qu'il lui demande la raison de sa présence.

- Ce n'est pas très intéressant, j'avais besoin de changer d'air, de réfléchir un peu. Je ne parvenais à rien à mon atelier. Je suis inventeur, enfin c'est un bien grand mot. Disons que je travaille à améliorer ou réinventer. Et depuis deux jours je n'arrive pas à aligner deux idées.

Les yeux de la jeune femme suivent le fleuve. Elle se perd un instant dans ses pensées avant de reporter son attention sur son interlocuteur. Fidèle à elle-même, elle parle avec sincérité, sans chercher à cacher ce qu'elle est. Elle ne dissimule pas d'avantage sa curiosité naturelle.

- Votre père était soldat également ou bien la vocation vous est venue seule ? Cela fait longtemps que vous faites partie de la Legio Civitas ?


Elle repense à son père, lui qui voulait tant faire d'elle une guerrière. Elle aura été sa dernière déception en ce monde. Cela avait été douloureux à traverser dans son enfance, même si sans lui Isaa ne serait pas devenue ce qu'elle est. Le destin l'a fait partir trop vite. La romaine aurait aimé lui prouver qu'on peut faire de grandes choses sans avoir à démontrer sa valeur ou son courage à l'aide d'une arme.
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Re: [E6] La solitude est un vilain défaut [Isaac]

Messagepar Nomatus Gelius le 14 Juin 2013, 15:16

La délicatesse et la sagesse émanant des paroles de cette femme faisait sourire Nomatus, jamais personne ne lui avait parler ainsi, il faut dire que rare sont les personnes sachant son passé. Il n'était pas ici pour attirer la pitié de qui que ce soit, le faite de raconter ça, ou du moins de préciser était juste pour répondre à sa question, rien de plus, rien de moins, il n'était pas du genre à s'ouvrir aux autres préférant garder tout pour lui. Ainsi était son fonctionnement. Tout en regardant son reflet dans l'eau ainsi que celui de la femme se trouvant à ces cotés, il écouta d'une oreille attentive tout ce qu'elle disait.

- Votre sagesse et vos paroles ne seront pas oublié...Grattitude.

Il ne la remerciait pas pour lui, mais au nom de sa mère qui n'aurait était que joyeuse de voir une femme ainsi vu comment le peuple s'agite en ces temps difficiles, trahison, complot et tout un tas de chose faisant que Rome devenait de plus en plus sombre chaque jour, sous l'influence d'une possible menace. Il fit abstraction de toute pensée pour le moment et ainsi découvrir le nom de cette ravissante femme venu le côtoyer. Cette dernière se prénommait Isaa, très jolie prénom. Son père appartenait à l'élite militaire, mais son nom ne lui revenait pas, il n'avait aucun souvenir de cette homme, surement était-il assigné à une autre caserne que celle de Julius. Mais c'est quand elle s'excusa que Nomatus détourna son regard vers elle pour la fixer bien dans le blanc des yeux.

- Ne vous excusez pas, votre père vous manque et les paroles le concernant sorte sans le vouloir. J'ai moi-même cette fâcheuse manie.

Un petit sourire au coin se voulant le plus sympathique au monde se dessina sur les lèvres de Nomatus avant de lui demander la raison de sa venue en ces lieux paisible. Imaginez la surprise quand elle annonça qu'elle était un inventeur et qu'elle était venue ici pour se changer les idées vu que visiblement l'inspiration lui manquait. Inventeur de quoi ? Cette info pouvait avoir son importance et elle n'était pas tomber dans l'oreille d'un sourd. Capturé soudainement par sa curiosité, Nomatus se redressa pour voir qu'il faisait presque une tête de plus qu'Isaa, mais il n'en fit pas plus attention étant donné que sa beauté de celle-ci égaler un grand nombre d'autre femme.

- Je ne vous aurais pas imaginé dans cette fonction, mais ceci prouve bien qu'au moins les femmes peuvent également surprendre.

Car effectivement, Nomatus connaissait beaucoup de femme et pour la plupart elle ne s'occuper que de leur foyer, rare sont celle qu'il a rencontré et qui s'occuper de tel tache tel que l'invention ou chose du genre. Il n'était pas du genre à dire qu'il y avait des boulots de femme ou des boulots d'homme, quoi que pour certain ci, mais elles pouvaient tout autant faire des activités d'hommes sans pour autant qu'on les juges trop faibles. Il jeta un coup d’œil vers l'horizon comme pour l'examiner alors qu'en faite il ne prenait qu'un petit peu de temps pour profiter de ce nouvel endroit dont il était rare pour lui de venir avant qu'il ne se fasse couper par une question relevant de la curiosité, on dirait que Nomatus allait se faire surpasser. Il en fit un sourire amusé et gêné à la fois sans trop le faire paraître.

- Mon père était ivre, je n'ai pas eu l'occasion de le connaitre vraiment. J'ai décidé alors d'extérioriser tout ça en faisant des combats, Julius m'a repéré et cela fait maintenant trois ans voir un petit peu plus que je suis à la Legio Civitas.

Il ne lui avait pas adressé un regard pendant ces paroles étant donné qu'il avait pris un air absent en parlant, mais il revint sur terre et lui esquissa un sourire.

- Mais tout ceci est du passé, parlons de chose plus réjouissante que mon passé si vous le voulez bien.

Il lui fit un clin d’œil tout en rangeant soigneusement la tulipe dans une de ces poches pour ne pas la perdre et la garder près de son cœur pour en avoir la présence de sa mère. Il se mit alors à marcher à allure lente pour rester à hauteur d'Isaa et reprendre un sujet dont lequel il voulait vraiment connaitre la réponse.

- Quelle genre d'invention une femme aussi ravissante que vous puisse faire ?
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Re: [E6] La solitude est un vilain défaut [Isaac]

Messagepar Isaac Vibius le 18 Juin 2013, 09:38

Est-ce que son père lui manque ? Voilà une question intéressante que le soldat lui fait se poser intérieurement sans le savoir. Sa relation avec Ursus a toujours été assez complexe, sans oublier que l'homme n'était pas vraiment commode. Il se montrait toujours exigeant envers sa femme et ses filles, il avait une vision bien arrêtée sur les choses. Ce n'était pas vraiment facile de vivre sous le même toit que lui. Les demoiselles et leur mère compensaient en se soutenant beaucoup et profitaient des moments où le chef de famille s'absentait. Pour autant, Isaa aimait et respectait son paternel, même si elle était depuis petite une sorte de paratonnerre née pour supporter ses foudres. Il ne lui manquait pas à proprement parler, elle était juste inquiète de savoir son âme errant à tout jamais au plus tortueux endroit des Enfers. Elle veut croire, espérer que par ses actes elle pourra obtenir de Pluton une meilleure place pour lui. La réflexion du soldat sur la place des femmes la sort de ses pensées. Elle pose sur lui un regard plus perçant. Ce genre de réflexions a toujours tendance à la faire tiquer. Pourquoi sous prétexte qu'on n'est pas nées avec le sexe prétendument fort doit-on se cantonner à entretenir le foyer et à attendre le retour d'un mari ? Non, ce genre d'existence était à l'opposé de la romaine. Bien qu'elle soit follement éprise d'Alpharius, elle n'a aucunement l'intention de se transformer en fée du logis.

- Vous auriez préféré que je sois une épouse sage et comblée s'occupant de sa villa et brodant des chemises pour son mari ? Ou bien une toute jeune mère toujours à courir après sa progéniture ?

Elle lui sourit, ce n'est nullement une critique ou une façon de lui chercher querelle. Isaa est habituée à cette façon obtuse de voir les femmes. Rome est une société patriarcale où les filles et épouses trouvent difficilement leur place.

- Je risque fort de vous surprendre en effet, peut-être même de vous décevoir. Je dois être née avec un caractère propre à contrarier les hommes.

Son air se fait un peu plus malicieux.

- J'ai commencé très tôt par mon père, il n'avait pas de fils le pauvre. Il voulut faire de moi une combattante pour prendre sa relève. Je ne lutte que contre les préjugés et ceux qui veulent m'empêcher de faire ce que j'ai décidé d'entreprendre. Le pire est que même s'il était encore de ce monde, il ne serait pas fier de moi en voyant que j'y parviens.

C'est au tour du soldat d'évoquer sommairement son père. Visiblement il a eu moins de chance que la jeune femme. Ils ont en tous cas pour point commun d'avoir chacun tracé leur voie en se moquant des obstacles liés à leur parenté. Se doutant que le sujet est un peu trop délicat pour être abordé, elle ne persiste pas. Isaa se contente de hocher la tête en souriant.

- La vie de caserne vous plaît ? Je crois que j'aime trop faire ce que j'ai choisi pour pouvoir supporter qu'on me dise à quel rythme avancer, quand m'arrêter pour dormir ou pour manger. Je ne dénigre pas du tout les soldats, bien au contraire. J'ai un profond respect pour vous, simplement je ne pourrais pas être des vôtres. De toute façon les femmes sont très rares dans l'armée.

La romaine incline légèrement la tête en observant son interlocuteur. Il la lance sur un sujet qui a tendance à la rendre encore plus affable. Son travail est très important à ses yeux. Elle aime s'y consacrer et partager ce qu'elle fait. Si la demoiselle se donne tant de mal après tout c'est surtout pour ses concitoyens, pas juste pour se rengorger fièrement de ce qu'elle accomplit ou amasser l'argent en vendant ce qu'elle invente.

- Mes travaux portent sur plusieurs domaines, je me consacre beaucoup aux équipements militaires. Vous avez probablement déjà manié quelque chose que j'ai amélioré ou inventé sans même le savoir. J'ai aussi planché sur l’agriculture. Tout récemment j'ai pour projet de renforcer les défenses de Rome, du moins si on me laisse le faire.
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Re: [E6] La solitude est un vilain défaut [Isaac]

Messagepar Nomatus Gelius le 19 Juin 2013, 15:29

Si Nomatus en croyait ce qu'il entendait, Isaac avait mal interprété ces paroles, en aucun cas il voulait entendre par là que la femme devait rester à la maison. Au contraire, il était plutôt ravi de voir qu'il existe des femmes moins soumises que d'autres en faisant diverses activités, c'est moins ennuyeux ainsi. Une fois qu'elle eut finit de faire sa petite critique de la journée, elle termina par un petit sourire, Nomatus resta en fit un très léger en coin avant de répondre à son tour.

- Vous vous méprenez sur mes paroles, je n'ai aucunement insinué ce genre de chose. Disons que j'en ai vu que très rarement des femmes faisant une activités du genre et je suis agréablement surpris.

Pour etre agréablement surpris, il l'était. Il releva bien son regard pour croiser celui de la femme avant de se relever doucement et de rester immobile face à elle alors qu'elle précisa qu'il risquerait d'etre surpris vu qu'elle avait un caractère à contrarier les hommes. Ceci fit lâcher un petit ricanement au guerrier,il en faudrait bien plus pour le voir se mettre en colère après une contrariété. Il avait l'habitude de prendre sur soi et d'un coté il valait mieux, qui sait ce qu'il serait capable de faire une fois sortit de ces gonds. Isaac annonça les directives de son défunt père avant qu'elle ne vienne au faite qu'elle était du genre déterminé, Nomatus fit une petite grimace de satisfaction en entendant ça. Son père était certes mort, mais combien de fils ou fille tenterait de faire l'inverse que ce que le paternel veux ? Ces personnes sont rares, mais c'est également ceux-là qui ont une meilleur expérience de vie, cette façon de voir les choses et pensée peut la mener loin et c'est tout à son honneur. Il décida alors de faire quelque pas pour se dégourdir les jambes tandis que la jeune femme s'empressa de laisser parler sa curiosité. Nomatus ne lui en voulait pas pour ça vu qu'il était pareil, mais évita le sujet au maximum concernant son père.

- Il est vrai qu'au début le rythme était assez insupportable, mais je m'y suis fait assez rapidement. Et maintenant je me met à mon propre rythme qui ne rime que la plupart du temps à la surveillance, entrainement et quelques heures de repos entre...mais très peu. Rome doit etre protégé et c'est en partie mon rôle.

Bien sur il arrivait à faire quelques pauses pour manger un ou deux trucs, mais pas des masses. Il devrait songer à prendre un peu plus de temps pour lui, mais il est difficile étant donné qu'il n'aspire qu'aux combats et à la protection de la cité.

- Trop peu de femme sont dans l'armée, ce qui est dommage, ça pourrait apporter une bouffée d'air frais.

Un sourire amusé et surtout véridique se dessina sur son visage. Les femmes n'ont pas leur place dans l'armée comme certains le disent, mais il faut avouer que ce n'est pas pour autant qu'elles étaient incompétentes dans ce domaine. Enfin, est-ce le soldat ou l'homme à femme qui pensait ça ? Non, il devait rester concentré. C'est d'ailleurs ce qu'il fit quand elle lui révéla que ces travaux étaient en rapports avec l'armée et l'agriculture. Là ça devenait de plus en plus intéressant. Nomatus prit un moment de réflexion pour penser à tout ce qui s'était passé ces derniers jours, il allait avoir besoin d'Isaac, du moins maintenant qu'il l'a sous la main autant profiter de l'occasion.

- Une surprise des plus agréables. Je ne connais pas vos emplois du temps, ni même votre temps libre, mais j'aurais besoin de vos services en dehors de ceux avec l'armée.

Il s’arrêta un instant en déposant sa main sur le bras d'Isaac délicatement pour ne pas lui faire mal et de se mettre à la fixer droit dans les yeux.

- Mais vous ne devez en parler à personne.

Sa voix était plus que sérieuse et il ne voulait en aucun cas courir un danger ou du moins faire courir un danger à Isaac. Il se mit alors à marcher doucement aux cotés de la jeune femme.

- Vous avez surement entendu ce qui se passe en dehors des fortifications et que le danger risque d'arriver à grand pas dans notre cité....J'ai un moyen pour détourner l'attention quelques temps en attendant que l'armée se prépare à affronter ce qui se trouve en extérieur, mais pour ça j'ai vraiment besoin de vous pour le coup.

En général, Nomatus était un guerrier, mais qui fonctionnait plus en solitaire qu'en coopération. Et il avait un plan en tête ou il allait devoir fonctionner en solitaire, mais cela permettra aux différentes troupes de faire ce qu'ils ont à faire pour se préparer. Il allait risquer sa vie pour tenter d'en sauver tout un peuple, du moins le plus qu'il pouvait. Personne ne savait son intention, mais tout ceci était pour le bien de Rome....
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Re: [E6] La solitude est un vilain défaut [Isaac]

Messagepar Isaac Vibius le 22 Juin 2013, 11:18

Visiblement Isaa a réagi un peu vite. D'un autre côté elle n'a pas été virulente, ce n'est pas comme si elle était habituée à s'entendre dire qu'une fille de son âge devrait s'occuper de se trouver un mari plutôt que de bricoler on ne sait quoi dans une cabane en bois... Les propos du jeune homme pouvaient de toute façon prêter à confusion.

- Autant pour moi dans ce cas, j'ai croisé beaucoup de personnes qui voient d'un mauvais œil ma trop grande liberté de pensées et d'action. Je n'étais pas vexée de toute façon, disons que j'ai juste pris l'habitude d'entendre des réflexions désobligeantes ou de croiser des regards stupéfaits quand j'exprime mes opinions, que j'évoque comment je gagne ma vie.

Elle lui sourit, retrouvant un peu son air joyeux. De toute façon la demoiselle n'est pas du genre à rester morose bien longtemps. C'est une optimiste parfois exaspérante et surtout elle est combative, quoi qu'il arrive. Elle écoute Nomatus lui parler de sa vie de soldat avec un intérêt non feint. Il est fort possible que ce soit son père qui l'aie suscité. Il l'a fait baigner dès son plus jeune âge dans les arts de la lice, la hiérarchie militaire. Il lui a appris le respect pour ceux qui protègent sa bien aimée cité. L'homme à qui elle s'adresse en fait partie. Certains d'entre eux ont donné ou donneront leur vie pour s'acquitter de cette mission, il est légitime de les honorer en retour. D'ailleurs quand celui-ci lui demande son aide, Isaa se voit mal se dérober. Ce serait l'attitude strictement inverse de la sienne. Si elle travaille comme elle le fait, c'est avant tout pour servir Rome et ses enfants.

- Je suis sur un projet qui risque de dévorer beaucoup de mon temps, mais dites toujours. Je vous répondrais si je peux ou non vous apporter mon assistance.

Son attitude en tous cas attise sa curiosité. Elle se demande ce qu'il peut bien lui vouloir. Il exige d'elle qu'elle garde son secret. La jeune femme n'est pas du genre à donner sa parole à la légère. Quand elle fait une promesse, elle engage son honneur et ne s'y dérobe pas.

- Je garderai le secret, sauf si j'estime que vos actes mettent en péril notre cité ou nos citoyens. Je pense que comme moi vous aimez Rome, donc vous pourrez comprendre qu'à mes yeux sa sécurité a plus d'importance que la parole donnée.

Elle lui sourit, se voulant sérieuse et attentive.

- Je ne sais pas exactement de quelle menace vous voulez parler mais j'ai la certitude en effet qu'il faut œuvrer à améliorer nos défenses et nos équipements. C'est justement sur quoi je travaille. Bien entendu vos propos m'ont intrigué et j'aimerais savoir quelle idée vous avez en tête. Vous parlez d'une distraction pour gagner un peu de temps en cas d'invasion ? A quoi pensez-vous au juste ?

Vu sa manière d'en parler, elle pense de suite à une manœuvre très périlleuse pour ne pas dire suicidaire. Avant de juger toutefois, il est nécessaire de découvrir ce à quoi l'homme pense. Au moins cette discussion est parvenue à chasser un peu ses mauvaises idées. Peut-être que le projet du soldat arriverait à lui rendre sa concentration. Elle lui fait défaut depuis près d'une journée. Isaa reste tout de même méfiante et aiguise son esprit critique. Elle ne connaît pas ce Nomatus après tout et les gens ne sont pas toujours ceux qu'ils veulent paraître. Mieux vaut dans ce cas prudence garder.
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Re: [E6] La solitude est un vilain défaut [Isaac]

Messagepar Nomatus Gelius le 25 Juin 2013, 13:16

Au moins ils étaient d'accord sur une chose, certaines romains voient mal le faite que la femme soit assez libre au niveau de son temps et de ces choix, sentiment que Nomatus ne partageait pas, elle était autant utile qu'un homme. Elle a de la jugeote, c'est déjà un bon point, rare sont les personnes de ce genre et c'est toujours agréable à voir et entendre. Il répondit à son sourire et son air joyeux par un même signe pour ensuite lui demander d'un ton plus sérieux de l'aide ou du moins un service vu qu'il n'avait pas pour habitude de demander de "L'aide" à proprement parlé. Cette dernière lui répondit qu'elle était déjà sur un projet, mais qu'il pouvait toujours demander.

- Vous le pourrez, je le sais.

Vu tout ce qu'elle avait fait pour la caserne, elle pouvait très bien s'occuper de quelques chose pour lui, surtout que ce qu'il voulait n'était pas vraiment compliqué par rapport à ce qu'elle avait fait pour l'armée romaine. Il avait déjà eu l'occasion de voir des armes modifiés ou chose du genre étant utile aux soldats et certes ce travail demandait beaucoup de temps, mais la qualité était là et cette fois il avait besoin de la qualité nécessaire. Par contre, elle exprima le faite qu'elle garderait le secret si ça ne met pas la cité en danger, Nomatus ne pu s’empêcher de lâcher un ricanement. Il s'était voué à Rome, il voulait la protéger et ferait tout ce qu'il peut et il compte lui faire comprendre.

- La cité et les habitants ne seront pas mis en danger, je me suis complètement voué à Rome et en aucun cas je la mettrais en danger, après à vous de me faire confiance ou non.

Il lui laissait le choix, si elle refusait, alors il se débrouillerait avec les moyens du bords. Mais la curiosité, chose tout à fait normal, se réveillé dans l'esprit d'Isaac. Mais avant ça, cette dernière n'avait pas entendu parler de la menace qui approchait à grand pas de la cité, situation assez délicate à expliquer à une personne dans l'ignorance. Les mots ne sont pas quelques choses que Nomatus portait dans son cœur, ou dans son rocher vu qu'il ne ressent plus rien. Cependant, il prit une bonne bouffée d'air avant de répondre.

- Un peuple de barbares s'approche à grand pas de Rome et ils ne viennent pas pour prendre le café, les habitants risquent de périr dans le feu et le sang si on intercepte pas le groupe avant ou même faire diversion en dehors.

Sans faire exprès, il avait révélé son intention, toute façon autant dire ce qu'il pensait et ce qu'il comptait faire, peut-etre qu'un jour il sera reconnu pour ces actes héroïque, déjà qu'il n'était pas un grand modèle pour les habitants vu son comportement non pas médiocre, mais pas très "Sérieux" des fois. Et puis, qu'avait-il à perdre ? Il n'a plus rien dans ce monde qui le retient à part peut-etre le faite de protéger la cité et encore, il y en a d'autre comme lui, autant agir en bon guerrier qu'il est. Il se passa une main sur le menton avant de prendre avec une voix déterminée et sérieuse.

- Tout ce que je vous demande c'est de me faire confiance, j'ai besoin de savoir si vous pourriez améliorer mes glaives et mon armure. Du moins, qu'est-ce que vous pourrez faire avec comme invention ?

Renforcé l'équipement, la rendre plus dangereuse, tout un tas de choses pouvant s'avérer utile au guerrier, elle pouvait le faire, elle le savait et quand il tenterait ce qu'il avait en tête, elle aurait le temps de finir les finitions pour les autres soldats et ainsi avoir une meilleur défense. Il ne sait pas quand le danger arrivera et vaut mieux s'y préparer à l'avance étant donné que les barbares sont imprévisibles. Il laissa son regard ancré sur celui d'Isaac en attendant la réponse qu'il espérait tout de même positive.
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Re: [E6] La solitude est un vilain défaut [Isaac]

Messagepar Isaac Vibius le 28 Juin 2013, 10:57

Il a l'air bien sûr de lui en affirmant qu'elle pourra l'aider. Soit il a en tête une idée extrêmement simple, soit il présume des compétences de l'inventeur. Dans tous les cas, la romaine ne dira pas « oui oui » avec un grand sourire s'il lui demande de décrocher la lune. Elle fera par contre de son mieux pour s'acquitter d'une tâche envisageable. L'homme indique ensuite avoir à cœur la protection de Rome. C'est tout à son honneur. Isaa aussi œuvre pour la cité. D'un autre côté, les gens mentent souvent et rien ne peut lui confirmer qu'il dit vrai. Il faut donc prudence garder. Elle hoche néanmoins la tête en lui souriant.

- J'essaierai de faire de mon mieux dans ce cas. Ne prenez pas mes doutes contre vous, beaucoup ne sont pas ce qu'ils prétendent être ou dissimulent leurs réelles intentions. Sans parler de ceux capables de passer rapidement d'un extrême à l'autre pour un oui ou un non. Enfin allez-y, exposez-moi votre projet. Je vous dirai s'il m'est possible ou non de réaliser votre idée.

Nomatus évoque ensuite l'arrivée de ceux qui ont attaqué la Citadelle. Évidemment la jeune femme connaît cette menace. Contrairement à son interlocuteur, elle est juste discrète à ce sujet. Il n'y aurait rien de pire que le fait de répandre cette rumeur. Les habitants risqueraient de paniquer et la chose serait forcément contre-productive. Le peuple n'a pas toujours la faculté de raisonner comme il le devrait, écoutant ses pulsions, ses peurs plutôt que sa raison. Cela les rend incontrôlable. Craindre quelque chose peut s'avérer utile, se laisser dominer par la peur par contre est à coup sûr une bien mauvaise chose. Isaa fixe l'homme qui lui fait face et prend un air très sérieux.

- Je suis au courant oui, quelqu'un qui les a vu à l’œuvre m'a parlé de ce danger. Par contre si je peux me permettre, vous devriez prendre garde et ne pas répandre cette rumeur auprès de n'importe qui. Il faut au contraire la taire autant que possible. Seuls quelques dirigeants et hauts-gradés devraient l'apprendre dans un premier temps. Si le peuple romain panique, nous allons avoir de sérieux soucis. Je n'ai pas à vous dicter ce que vous devez faire ou non. Néanmoins à votre place je tiendrais ma langue.

Surtout vu la manière dont il présente les choses. Il ne se contente pas d'évoquer la menace, il laisse entendre en plus que la ville sera saccagée et les habitants massacrés. Qui arriverait à trouver le sommeil, à vaquer à ses occupations en sachant cela ? Nomatus lui expose ensuite très vaguement son idée, du moins il la laisse deviner ce qu'il compte faire en se contentant d'évoquer ce qu'il attend d'elle. Améliorer un équipement...

- D'abord il faudrait que je vois vos armes et armures pour voir ce qu'il en est. Ensuite, il faudrait m'expliquer un peu mieux votre but. Est-ce que vous voulez être plus offensif, plus résistant, les deux ? Si vous comptez tenir tête tout seul à une meute d'envahisseurs, ce n'est pas courageux c'est stupide. Sans vouloir vous offenser. Un seul soldat ne peut pas grands choses contre une masse, on ne voit cela que dans les histoires. Plutôt que de vous sacrifier pour rien, vous devriez collaborer avec d'autres afin de trouver une solution qui aura un réel impact sur le dénouement de cette possible invasion. Nous sommes quelques uns à essayer d'améliorer les défenses, à trouver un plan pour contrecarrer cette menace. Joignez-vous à nous, ou bien pensez à quelque chose avec plus d'envergure et parlez-en au centurion Alpharius Omegarès. Il est aussi au courant de l'existence de ces barbares.

Elle sourit avec douceur, essayant de peser ses mots pour sembler diplomate. Isaa ne souhaite pas l'insulter ou lui manquer de respect. Elle le confronte seulement à la réalité. Il est plein de bonne volonté et manque simplement d'un peu de jugeote.

- Navrée de briser votre rêve d'acte héroïque. Les vrais héros ne sont pas toujours ceux que l'on pense, ils agissent d'avantage pour le bien du plus grand nombre. Je me doute que c'est ce que vous voulez faire mais vous ne pensez qu'à travers votre personne. Plus nous sommes nombreux, plus nous sommes forts. Alors plutôt que de continuer à penser en tant qu'un seul être, joignez vos forces à celles des autres.

Un nouveau sourire s'esquisse sur ses lèvres.

- Il va falloir que je retrouve travailler. Vous l'avez dit, la menace est réelle et je dois m'atteler à trouver une solution pour la contrer. Réfléchissez à ce que je vous ai dit, allez trouver le centurion Omégarès si vous doutez de ma vision des choses. C'est un soldat émérite et d'expérience, il saura vous conseiller. Que Jupiter vous guide sur la bonne voie. »

La jeune femme s'éloigne pour retourner à son atelier après avoir entendu les derniers mots du soldat. Cette rencontre l'a remotivé et elle est heureuse de voir que l'on trouve tant de bonnes volontés pour défendre Rome. Elle ne prend pas pour autant le péril à la légère, il faudra trouver comment s'y opposer. Pour le moment, elle fait de son mieux afin de pouvoir rendre les défenses plus solides avec l'aide de ses alliés. Viendra bientôt le moment de présenter ce projet, en espérant que les têtes pensantes de Rome puissent faire preuve de sagesse.
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