[E6] Dernière ligne droite ! [Nomatus]

Le prélat a proposé de nouvelles élections et comptent bien les remporter. Les cultes doivent s'assurer un maximum de prières pour placer leur pion au sénat et doivent choisir leur candidat au poste de prélat.
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[E6] Dernière ligne droite ! [Nomatus]

Messagepar Katla Buskvej le 09 Juin 2013, 21:50

Bon... J'avais passé plusieurs accords qui m'assureraient une certaine sécurité, maintenant il ne restait plus qu'à attendre et survivre en attendant leur application. D'ici quelques jours à peine, je serais la femme du prél... non du préfet... ou c'est le consul... Non décidément je n'arrivais pas à retenir le titre de Mettius. BREF ! Prochainement, je serais sa femme, et donc à priori hors de danger. En attendant que cela n'arrive, je devais éviter autant que possible les soldats de Minerve... Les chances qu'ils ne m'attaquent à vue n'étaient pas immenses, mais c'était quand même une possibilité. Leur grande cheffe ne me semblait pas être un génie et je préférais donc me méfier des instructions qui auraient pu leur être données.

C'était pour cette raison que je préférais rester dans les bas-fonds pour le moment. J'avais d'ailleurs des projets pour cet endroit... Devenir une des femmes les plus riches et influentes de la ville me donnerait une certaine marge de manœuvre pour mes projets, et améliorer l'hygiène de cet endroit en faisait partie. J'aurais besoin d'un cheptel en bonne santé, pour que tout fonctionne convenablement...

Maissss pour le moment ce n'était pas encore ça, il fallait bien l'avouer, alors je traînais dans ces petites ruelles qui s'enchevêtraient dans un désordre le plus total. C'était vraiment une sorte d'antithèse des rues de la Citadelle, qui étaient toutes aussi larges que possibles et établies selon un plan urbain très précis et planifié. Mais pourtant, je ne savais pas trop pourquoi, cet endroit et sa désorganisation me plaisaient... Peut-être que c'était par leur ressemblance avec le cerveau humain dont les cellules s'assemblaient de façon pouvant sembler anarchique, mais que dans ces nœuds complexes s'installait pourtant une parfaite organisation, tout marchant comme une horloge...

Pff voilà que je faisais de la poésie neuro-urbaine, moi... Il fallait que je retourne vers ma planque près du Tibre et que je commence à faire les préparatifs des prochains jours. Mettius devait se charger de la bouffe, et dans une certaine mesure de la sécurité, mais je n'étais pas 100% sûre de lui à ce niveau. J'hésitais donc à fabriquer des mines artisanales, vu que les romains avaient les composants nécessaires pour faire des explosifs... Charbon, salpêtre, souffre, et coton. Fabriquer des petites piles pour les alimenter ne serait pas trop difficile non plus, le zinc et le magnésium étant assez faciles à trouver. Mais si un pauvre loufiat marche dessus alors qu'il s'était planté de porte...

Vu que j'étais en train de réfléchir à ça, je ne regardais pas vraiment devant moi... Et alors que je sortis finalement de mes pensées, je réalisai alors avec horreur qu'une troupe de soldats venait de s'engager dans la rue. Merde. Meeeerde. Des adeptes de Minerve ? Bah, de toutes façons les deux tiers des troufions de l'armée romaine vénéraient la déesse méprisante et sans pitié. Mieux valait éviter de trop s'approcher d'eux, je fis donc demi-tour avec une mine peu rassurée, avant de m'engager dans une autre ruelle... Je jetai alors un oeil derrière moi, vérifiant s'ils venaient dans ma direction... et la réponse était oui. Saleté...

Je repris donc ma marche rapide, tentant de trouver un chemin par lequel ils ne passeraient pas, passant d'une rue à l'autre pendant bien cinq minutes, avant de finalement m'arrêter au coin d'une petite allée sombre. Après un long soupir, je pus confirmer qu'ils avaient enfin cessé de me suivre. Enfin suivre... Peut-être qu'ils ne me suivaient pas vraiment, c'était probablement un hasard qu'ils prennent le même chemin que moi. Mais pour le moment j'étais tranquille.

Je me retournai donc pour repartir, et manquai alors de rentrer en plein dans un type que je n'avais pas vu. Surprise par son "apparition" soudaine, j'affichai un air effrayé et sursautai d'un coup de surprise. Une fois retombée sur mes pieds (et après avoir fracturé deux pavés à cause de mon poids), je fronçai les sourcils et lui lançai :

- NON MAIS VOUS ÊTES BARRÉ ! Ça va pas de faire peur aux gens comme ça !?
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Re: [E6] Dernière ligne droite ! [Nomatus]

Messagepar Nomatus Gelius le 09 Juin 2013, 22:24

Il y a quelques jours, Nomatus avait entendu parler par quelques soldats d'une personne, d’après la description qu'ils donnaient, Nomatus tentait d'en faire des recherches et ainsi savoir qu'est-ce qui occupé les pensées de ces derniers. Une intuition ? Surement, en tout cas Nomatus ne trouvait pas ce genre de discussion assez bonne, quelque chose était prévu par les soldats, mais quoi. Il devait intercepter ces personnes et ainsi avoir une longueur d'avance pour éviter qu'il ne commette quelque chose d'irréparable. Apres le seul truc qu'il savait c'était que les soldats étaient bien déterminé à trouver une femme. C'est bien beau, mais pourquoi ? Et comment ? Rome n'était pas petit, il y avait tellement d'endroits ou elle pouvait se cacher, il serait trop long d'entamer de telle recherche. Cependant, ayant une assez bonne mémoire, Nomatus retenait la description rapide de la fameuse personne annonçait par les soldats. Il étai temps de rentrer en scène et de comprendre ce qui se passe.

Nomatus se trouvait dans la caserne et se dirigeait vers le petit groupe s'étant formé dans la cour, en arrivant près d'eux, il endossa son rôle de sous-chef et fixa ces compagnons d'armes tout en arborant fièrement son armure de combat couvrant tout le torse.

- Je vous ai entendu parler. Je ne sais pas qui est cette femme, mais on va la trouver...je viens avec vous. Préparez-vous correctement et rejoignais moi à l'entrée.

Nomatus avait été clair et aucune discussion n'était envisageable à ce moment. Il vérifiait qu'il avait tout ce qu'il faut sur lui avant de se diriger en premier vers l'entrée. Autant profiter de ce calme pour faire des recherches, au moins avec le peu de monde dans les rues, ça pourrait encore aller assez vite, il suffirait de diviser le groupe en deux pour couvrir un maximum de terrain. Pendant plusieurs minutes Nomatus attendait et enfin les soldats arrivèrent tous prêt. Il lâchait un petit sourire avant de faire signe de se mettre en marche. Les rayons du soleil tapant sur ces larges épaules lui faisait un bien fou, ça le détendait et puis il allait pouvoir prendre encore un peu de couleur comme ça. Cheveux en arrière, glaives au dos et armure bien mise, Nomatus jonchait les rues une par une sans un mot suivi par un groupe de quatre soldat, pas plus. Toute façon si les recherches n'aboutissent à rien, alors ils rentreraient que ça leur plaise ou non, mais en tout cas il ne traînerait pas sans savoir ou aller. Perdre son temps n'était pas son point fort. Mais voilà qu'arrivé à une ruelle, une personne se trouvait au loin, une femme de dos et d’après la description des soldats, Nomatus cru reconnaître la femme qu'ils cherchaient. Un des gardes l'interpella, celle-ci se retourna vaguement et Nomatus étant bien au milieu des gardes croisa également son regard avant qu'elle ne se mette à s'enfuir. Nomatus soupira un coup avant de disperser le groupe.

- J'en veux deux à droite et deux devant...je prends la gauche. Ne la tuez pas, je la veux vivante.

Hors de question de tuer quelqu'un sans connaitre la raison. Nomatus se mit alors à courir vers la droite en dévalant les rue et ruelles une par une en esquivant au passage quelques habitants en train de faire leur ré-approvisionnement. Il faisait en sorte d'éviter de trébucher également, ce qui lui compliquait la tache étant donné les pavés difformes des rues et ruelles. Il se mit alors a accéléré l'allure tout en gardant un œil devant lui, c'est alors qu’après quelques longues secondes de course, il aperçut la femme en question. Une ruelle se trouvait devant lui, il était temps de la coincé, du moins il espérait que ce ne soit pas un cul de sac qui dans ce cas cette dernière lui échapperait. Il se mettait alors à encore une fois accéléré l'allure et sautait par-dessus un petit obstacle dont il n'avait pas pris la peine de voir ce que c'était avant de s'enfonçait dans la rue et de braquer sur la droite. Une fois arrivé au bout, la femme failli le percuter et tomba au sol en éclatant deux pavés au moins, chose qui surprit Nomatus, depuis quand une personne peut éclater deux pavés en tombant ? Cette dernière se mit alors à hurler avant de penser qu'il avait pour but de la faire peur. Nomatus en tant qu'homme patient, eut un léger sourire au coin tout en reprenant son souffle, car il en avait besoin. Une femme rapide, rien de mieux pour faire un peu de sport en la poursuivant.

- Pour commencer, calme-toi. Je crois qu'on doit discuter.

Tout en reprenant son souffle et en gardant un œil sur la femme en question, Nomatus pu voir les soldats arrivaient de l'autre coté de la ruelle, juste en face de lui. L'un d'eux se mit à parler à voix haute.

- C'est elle. Bien joué Nomatus. Ça va faire un androide en moins.

Un androide ? Nomatus écarquillait ces yeux tout en alternant son regard des soldats à la femme. Il comprenait mieux désormais comment elle avait fait pour exploser deux pavés. Mais qu'est-ce qu'ils voulaient bien faire d'un androide ? Qu'elles sont les raisons ? Nomatus l'ignorait, mais en voyant les soldats approchaient, il les stoppa.

- Attendez. Je veux savoir ce qu'elle a à dire. Ensuite on verra ce qu'on fera d'elle.

Nomatus se redressa de plus en plus jusqu'à être droit et exposé le signe de sa caserne gravé sur son armure, un sorte de blason pour savoir qui il sert. La femme avait tout intérêt à bien choisir les mots, Nomatus attendait impatiemment tout en gardant un œil sur les gardes pour qu'ils n'avancent pas...mais ça risque d'etre tendu si elle venait à jouer une nouvelle fois la scène de la femme contrarié vu que les gardes mourraient visiblement d'envie de la capturer ou la tuer.
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Re: [E6] Dernière ligne droite ! [Nomatus]

Messagepar Katla Buskvej le 09 Juin 2013, 23:02

Il me disait de me calmer. De me calmer de quoi ? Et qu'on devait discuter. Hein ? Mais pourquoi je discuterais avec un type qui fait flipper les femmes dans les ruell... ohhhh... Merde, un soldat. Au moins, celui-là avait l'air de vouloir discuter au lieu de vouloir me... Ben en fait, je ne savais pas ce que me voulaient les autres soldats, pour tout avouer. Peut-être rien. Peut-être qu'ils voulaient l'heure, héhéhé... enfin note, non, les montres n'avaient pas encore été inventées ici. Ou alors l'heure sur un cadran solaire portable... Moui mais non il faudrait s'orienter dans la bonne direction pour que ça marche. Tiens mais c'était vrai ça... Comment ils faisaient pour savoir quelle heure il est, ces types ?

Ma réflexion sur la mesure du temps fut néanmoins interrompue par la petite troupe d'hommes d'armes qui arriva au bout de la ruelle, avec un air très fier, déclarant que "ça va faire un androïde en moins". Haha ! T'es sérieux là ? Je ne pus m'empêcher d'afficher un large sourire amusé à cette idée. Moi, une androïde ? Et "en moins" ? Parce qu'ils espéraient me butter ? Eux ? Sans déconner ?
Je pétais la tête de scorpions géants au corps-à-corps, n'importe quelle épée romaine se brisait sur mon châssis, et eux ils voulaient me descendre ? Alors là, dans le genre mignon mais ridicule, ils faisaient fort ces types.

Par contre, le fait qu'ils disent "une androïde" était rassurant. Cela signifiait qu'ils n'étaient pas des adeptes de Minerve, et n'étaient donc pas aux ordres d'Aquila. Cela voulait donc dire qu'ils me causeraient nettement moins de problèmes que prévu. Enfin, leurs intentions étaient mauvaises, mais moins que ce que je pensais au départ... Leur chef semblait plus malin, peut-être y'aurait-il moyen de s'en sortir sans devoir utiliser d'énergie inutilement... C'était bien joli de casser la tête de scorpions et de drakes, mais ces combats peu utiles m'avaient mangé presque trois jours entiers d'énergie. Résultat, il me restait seulement 6 mois et 2 semaines à vivre avant de tomber "en panne" et de décéder de manière stupide. Conclusion... Moins je me battais ou courais, mieux je me porterais.

Je me redressai en tout cas d'un geste vif, observant le chef de file qui affirma vouloir "entendre ce que j'avais à dire" avant toute chose, avant de voir ce qu'ils feraient de moi. Là, c'était trop. J'explosai de rire d'un seul coup.

- HAHAHAHAHAHA ! Alors... Haha ! Alors vous êtes excellent vous ! HAHAHA ! Sans rire ! Enfin... Hahaha, en riant parce que...

Je repris un peu mon souffle, gardant un grand sourire au visage.

- Ce que j'ai à dire ? Vos tarés de gardes me suivent partout et c'est moi qui suis censée avoir quelque chose à dire ? Alors là, c'est le comble.

Respirant un grand coup, j'adoptai un air plus sérieux en regardant le type qui venait de me parler.

- Bon, soyons sérieux deux minutes. Déjà, sans rire, vous pouvez ranger vos armes. D'abord parce que ce n'est pas très poli et ensuite parce qu'elles ne servent à rien. Vous avez entendu parler de l'cxpédition en dehors de Rome, celle menée par Caius, demi-dieu, fils de Neptune ? Expédition à la suite de laquelle fut ramenée une androïde créée par les dieux pour protéger Rome ?

Je m'inclinai alors largement dans une révérence un brin exagérée.

- C'est moi ! L'avantage d'être forgée par le sage Pluton en personne, c'est notamment d'être invulnérable. Aucun coup d'épée ne peut me faire tomber. En tant que gardienne de Rome, si je pouvais me faire tuer par un pauvre glaive, je ne serais pas bien utile vous admettrez... Donc vous pouvez les ranger. Ou je peux les briser, si vous voulez une preuve. En fait, je pensais que vous étiez des adeptes de Minerve, c'est pour ça que j'essayais de me planquer.

J'ajoutai d'une voix un peu plus basse :

- Disons que Pluton et Minerve sont... En assez mauvais termes, depuis quelques temps... Minerve n'aime pas l'idée qu'une championne de Pluton ne protège la ville, donc ses adeptes me cassent un peu les pieds depuis mon arrivée.
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Re: [E6] Dernière ligne droite ! [Nomatus]

Messagepar Nomatus Gelius le 09 Juin 2013, 23:32

Nomatus fixait la femme encore au sol alors que les soldats se trouvaient juste derrière, mais quand celle-ci se releva pour se mettre à éclater de rire, Nomatus restait de marbre, aucun traits de son visage changeaient. Était-elle devenue folle ? Elle se mit presque à répéter les mots comme une attardé mental et visiblement elle avait envie de sa le jouer supérieur à tous, certes elle était un androide, mais elle avait des points faibles comme toute personne et tout androide, il suffisait de les trouver et ça façon d'agir ne plaisait pas forcément à Nomatus. Ce dernier gardait néanmoins son sang froid pour ne pas partir dans une colère folle en sachant pertinemment qu'un affrontement avec un androide serait désavantageux pour lui. Mais bon, dans le pire des cas elle ne risquerait rien étant donné qu'il est beaucoup plus calculateur et fourbe quand le moment présent le demande. Et puis le faite qu'elle réagisse ainsi prouver qu'elle ne connaissait rien de lui, ce qui était encore plus à son avantage. Il la laissa parler et se la raconter tout en observant les gardes derrière l’Androïde qui faisait une mine plus que surprise en voyant la réaction de cette dernière. Nomatus maudissait à ce moment les soldats pour lui avoir faire perdre son temps, cette androide ne servira à rien à part provoquer de la colère chez Nomatus, lui qui éviter à tout prix ce genre de scénario, on dirait que c'est bien partit pour se répéter. Elle se mit alors à dire de baisser les armes avant de demander s'ils avaient entendu parler de l’expédition ou un androide avait été trouvé, crée par les dieux pour protéger Rome.

- J'en ai entendu parler vaguement étant donné que je me fichais un peu de toute cette histoire.

Qu'est-ce que ça pouvait lui faire ce genre d'info ? Un androide qui était sur terre pour protéger Rome ? Il aura tout entendu, ce ne sont que des cyborg qui doivent obéissance aux risques de prendre cher et elle n'est pas exclu. Et c elle-ci répondit elle-même à la question et dans un ton plutôt vantard, elle précisa qu'elle était ce fameux androide et qu'elle était invulnérable. Croyait-elle lui faire peur ? Croyait-elle franchement qu'il allait faire profil bas ? Dommage pour elle. Nomatus leva légèrement la main pour faire signe aux gardes de baisser les armes avant de commencer à sourire tout en faisant quelques pas de gauche à droite en face de l’androïde.

- Donc tu est ce fameux androide censé protéger Rome. T'essayerais pas de m'intimider en me disant ça ? De me faire peur ? Dit moi franchement, est-ce que j'ai l'air d'etre surpris ou même dans un autre état d'esprit reflétant la crainte ?

Qu'elle idiote, croire une chose pareil. Nomatus n'affichait aucune émotions de craintes ou quoi que ce soit du genre face à ce cyborg et continuais de sourire en le regardant droit dans les yeux. Le faite qu'elle précise également qu'elle croyait qu'ils étaient des gardes de Minerve le fit se poser des questions. Qu'est-ce qu'ils avaient à voir la-dedans ? Trop de question d'un coup, mais Nomatus restait focaliser sur une chose à la fois, d'abord le cas de l’androïde et après du reste. Nomatus voulu placer une nouvelle réponse, mais elle le prit de nouveau de court en expliquant la raison que Minerve lui en veut et elle jouer encore sur la vantardise. Il faut dire que ça l'amusé plus que ça l'énervait à vrai dire. Elle avait du culot, il faut dire que vu son statut elle avait de quoi, mais elle était à un stade ou ça en devenait presque ridicule comme comportement.

- Donc les adeptes de Minerve te cassent les pieds et toi qui te dit "Invincible" tu fuis. Pourquoi ? Tu pourrais les réduire aux silences pourtant, non ?

Nomatus attendait la réponse avec impatience, suite à ça il pourrait envisager plusieurs possibilités pour la faire réduire elle-même en silence, parce qu’androïde ou non, elle avait un point faible obligatoirement et il n'hésiterait pas à jouer là-dessus s'il le fallait. Le sourire s'effaçait petit à petit et Nomatus prit l'initiative de s'approcher un peu plus près de l’androïde et approchait son visage du sien, certes avec une certaine appréhension vu que cette dernière avait l'air un peu trop arrogante et sur d'elle, mais il ne reculait jamais devant un défi ou même une personne...invincible ou non.

- Androïde de Pluton ou non, il y a toujours un point faible même pour toi et crois moi que la prochaine fois tu t'y attendra pas si tu tente quoi que ce soit contre moi ou mes hommes.

La voix de Nomatus se fit extrêmement sérieuse, il avait changé du tout au tout directement, ça pouvait en choquer plus d'un, d'ailleurs c'est cet effet qui se voyait sur le visage des gardes. Mais suite à ces paroles, si cette androide avait une once d'intelligence elle ne tenterait rien, donc Nomatus leva son regard et s'adressait aux gardes.

- Rentrez à la caserne et ne la poursuivait plus.

- Mais...

- C'est un ordre.

Nomatus venait d'etre bien clair, il n'avait pas besoin de rajouter autre chose pour le moment. Les soldats tournèrent les talons en affichant un peu d'inquiétude à l'idée de la laisser seule avec Nomatus. Il était peut-être un grand combattant, mais il ne rivaliserait pas avec elle...autant la jouer intelligemment. Une fois seule dans la ruelle, Nomatus leva legerment les yeux aux ciels avant de tourner les talons.

- Suis-moi...J'ai besoin de plus de précision sur tout ça.

Nomatus voyait au loin un banc légèrement isolé ou personne ne s'y trouvait, l'endroit idéal pour parler de ce foutoir en espérant qu'elle se calme et qu'elle coopère...ça lui donnerait au moins un air intelligent à la place de gueuler et donner un air complètement idiot.
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Re: [E6] Dernière ligne droite ! [Nomatus]

Messagepar Katla Buskvej le 10 Juin 2013, 00:10

Je ne prononçai pas un seul mot, alors qu'il jouait au dur, clamant ne pas être impressionné. Dans un sens je pouvais comprendre qu'il ne le soit pas vraiment, il ne m'avait pas vue en action. C'était d'ailleurs une bonne raison supplémentaire de faire mon petit numéro au Colisée... Il ne s'était en tout cas pas intéressé au retour de l'expédition. Tiens donc, c'était bien le premier que j'avais croisé... A mon sens c'était une erreur, car malheureusement ce retour avait marqué le début d'une lutte de pouvoir qui risquait fort d'être nocive pour Rome... Le combat entre deux hommes qui ne s'intéressent qu'à leurs intérêts personnels, et qui n'ont strictement rien à faire de la ville ou de ses habitants.

Ou plus exactement, entre un type qui ne s'intéresse qu'à ses fesses, et un qui ne s'intéresse qu'à son foutu dieu. C'était étonnant de voir qu'au final, ceux censés être les protecteurs de la cité étaient ceux qui s'en préoccupaient le moins... Et déprimant, aussi, quelque part.

Enfin, le type finit malgré tout par congédier les autres soldats avant de se diriger vers un banc plus loin, en me demandant de le suivre. Je ne me fis pas parier, étant plutôt curieuse vis-à-vis de cet insolite personnage... Et il avait l'air d'avoir une certaine autorité sur les soldats. Peut-être serait-il donc intéressant de savoir ce qu'il voulait au juste... Je le laissai s'installer, mais décidai de ne pas m'asseoir... Avec mes 200 kilos, je doutais fort que le banc ne résiste à mon poids.

- Pffff... Enfin ils sont partis. Désolée, pour le numéro de "ahahaa je suis l'envoyée des dieux blablabla", mais je préfère éviter de sortir de la version officielle... Disons que la vérité est sacrément plus compliquée que ça.

Je m'adossai au mur, en face de lui, une jambe repliée et les bras croisés. Je me demandais quel était son grade, tiens... Les uniformes romains n'avaient pas de symboles sur les épaulières, comme les armées modernes, mais à ce que j'avais compris les uniformes changeaient selon le rang, notamment le casque. Il faudrait que je demande à Alpharius comment faire pour repérer un grouillot de base d'un général, ça pourrait peut-être m'éviter de commettre des maladresses stupides et loin d'être nécessaires.

- Enfin, pour les adeptes de Minerve... J'ai deux options. Soit je les tue, soit je m'enfuis. Je préfère m'enfuir, d'abord parce que je ne suis pas une grosse tarée qui tue les gens comme ça, et ensuite parce que mon but c'est de renforcer la défense de Rome, pas de tuer ses soldats...

Je soupirai en tout cas longuement avant de reprendre.

- La situation est... Oui, compliquée, comme je le disais. Pour faire au plus simple, je ne suis pas une androïde, et j'ai faim.
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Re: [E6] Dernière ligne droite ! [Nomatus]

Messagepar Nomatus Gelius le 10 Juin 2013, 13:04

Nomatus allait-il pouvoir parler normalement et surtout tranquillement avec cette femme ? Voilà la question qu'il se posait à ce moment. Le faite qu'elle se croit un peu trop supérieur à tout le monde lui laissait cependant penser que ça risquait d'etre assez dur pour le coup, mais qui tente rien n'a rien, n'est-ce pas ? Une fois les gardes partit après avoir reçu l'ordre, Nomatus fit signe à la femme de le suivre jusqu'à un banc un peu plus loin, la ou les regards indiscret seront restreints. Il alla rapidement s'asseoir sur le banc tout en faisant signe à son interlocutrice du moment d'en faire de même. Mais bon, cette dernière restait debout pour il ne savait qu'elle raison et il s'en fichait pour l'instant. Elle prenait alors la parole pour s'excuser de son comportement de toute à l'heure, chose qui surprit Nomatus pour le coup. Il n'aurait jamais pensé une seule seconde que cette dernière s'excuse, elle n'avait pas l'air d'etre une personne reconnaissant ces torts à première vue, mais visiblement il s'était trompé. Ceci-dit, il ne se concentra pas vraiment sur l'excuse, mais sur ce qui avait suivi. Elle n'avait pas raconté la version officielle, chose qu'il ne fallait pas dire à Nomatus, maintenant il comptait bien la connaitre la vraie version. Il se frottait les mains quelques secondes tout en prenant la parole avec un ton légèrement amusé.

- Pas besoin de t'excuser étant donné que tu n'as rien tenté contre moi et mes soldats, mais la prochaine fois évite d'etre aussi...stupide. Enfin, ne le prends pas mal, hein, disons qu'à force de vouloir jouer à ce jeu, tu risque fort de te faire avoir.

Il valait mieux la prévenir, mais bon elle en faisait ce qu'elle voulait, Nomatus s'en foutait. Si elle avait un peu d'intelligence, elle prendrait ce conseil, dans le cas contraire elle le rejetterait tout en continuant sur cette lancée, une lancée qui lui coûtera cher. La femme s'adossait contre une paroi face à lui avant de reprendre la parole de plus belle, cette fois pour dire les différentes options qui se présentait à elle. Nomatus restait attentif tout en gardant ces deux mains posés sur ces genoux. Le choix était vite fait, du moins si ça aurait été Nomatus et si celle-ci est vraiment la pour protéger Rome alors il fallait qu'elle fasse le choix le plus juste et non un choix dont elle le regretterait.

- D’après ce que tu m'a raconté, tu es celle qui est censée être la protectrice de Rome, donc je vais tenter de t'éclaircir les choses vu que tu as l'air d'avoir oublié un détail.

Nomatus prit une bonne bouffée d'air avant de reprendre là ou il s'était arrêté.

- Si les soldats de Minerve te mettent la main dessus ils te tueront, tu es la protectrice de Rome, du coup ils s'en prendrait à Rome également et ton devoir et de protéger la cité, du coup tu n'as pas d'autre choix que de les combattre.

Entendre ça de la part du second du grand Julius pouvait paraître vraiment bizarre, mais en y regardant bien, Nomatus était le plus logique sur ce coup. Si cette femme mourrait, qui serait le fameux protecteur de Rome hormis les soldats ? Du moins, ceux avec de l'honneur. Elle devait y réfléchir et sérieusement. Mais quand elle reprit la parole, au début Nomatus pensait qu'elle allait enfin prendre la meilleur décision, mais cette dernière avoua une chose au-quelle il ne s'y attendait pas. Elle n'était pas une androide d’après ces paroles et...elle avait faim. Sur ce coup Nomatus est complètement à l'Ouest, voir même dans un autre monde. Il avait l'impression qu'elle se foutait d sa gueule et il n'aimait pas ça.

- D'abord on me dit que t'es un androide et là tu me dit que non...Je suis désolé, mais j'ai aucune raison de te croire surtout en voyant ce que tu as fait aux pavés avec tes fesses. Soit elles sont bien ferme, voir un peu trop, soit ce n'était pas des vrais pavés.

Nomatus laissait échapper un petit sourire au coin suite à cette allusion qui ne lui ferait pas de mal, ça lui enlèverait cette tension qu'il avait accumulé depuis tout à l'heure. Il se releva suite à ça et se passait une main dans les cheveux pour les remettre correctement vers l’arrière en exposant ces bras musclés aux rayons du soleil.

- T'a faim ? Désolé de te décevoir, mais tu va avoir du mal à trouver à manger ici.

Il détournait son regard autour de lui pour bien voir qu'il n'y avait rien du tout avant de reprendre. Une idée lui traversait l'esprit.

- On va faire un marché. Accepte mon aide et je te passerais ce qu'il te faut pour te nourrir comme il faut.

Non pas qu'il avait envie d'aider la personne elle-même étant donné qu'elle n'avait pas l'air commode sur le coup, mais il comptait aider la protectrice si ce qu'elle disait était vrai...dans le pire des cas si cela est un mensonge, il n'hésiterait pas à en finir avec elle pour lui avoir menti.
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Re: [E6] Dernière ligne droite ! [Nomatus]

Messagepar Katla Buskvej le 10 Juin 2013, 14:01

A force de jouer à ce jeu je risque de me faire avoir ? Hé ben dis donc, il ne se prend pas pour de la merde lui au moins. D'un autre côté, je devais avouer que moi non plus donc ça faisait un bon duo héhé. MAis d'un autre côté il ne pouvait pas savoir d'où je venais ni pourquoi je disais ça, je décidai donc d'expliquer un peu plus ce que je voulais dire.

- Les soldats de Minerve ne peuvent rien me faire. Je ne dis pas ça pour faire la maline, c'est juste une question de science basique... Si vous frappez contre un mur en acier avec un bout de bois, le bout de bois va se casser. Il en va de même avec moi, si vous me frappez avec un Gladius, il va se briser.

Je soupirai, tentant une explication rapide de la situation.

- Officiellement, selon Caius le demi-dieu, je suis une androïde envoyée par les dieux pour le servir. En réalité... C'est de la grosse connerie. Je viens d'une ville qui se trouve au nord de Rome, à environ 1000 kilomètres. Une ville très différente d'ici. Par exemple, ici vous avez des humains maîtres, et des androïdes esclaves. Chez nous, il n'y avait ni maître ni esclave : tout le monde était un mélange entre humain et machine. C'est pour cela que beaucoup de personnes me confondent avec une androïde.

Je n'avais pas trop envie de me lancer dans les détails, et de toutes façons il avait l'air encore plus prétentieux que moi... Cela ne valait pas trop la peine d'insister sur cet aspect, donc. Je repris, passant à la suite :

- L'endroit d'où je viens a été attaqué et détruit. Même si l'expédition ne vous intéressait pas, vous avez forcément ressenti cette onde de choc et vu cette lumière irradiante qui a envahi l'horizon, il y a quelques mois de ça. Tout le monde a Rome l'a ressentie... Cette explosion c'était l'endroit d'où je viens qui a été détruit. Nos attaquants étaient un peuple déformé par le désert, extrêmement agressif, nommé "Empire de Kohr". Nous avons perdu à cause de leurs nombres... Ils sont plusieurs centaines de millions.

Bon, l'explosion de la Citadelle avait dû réduire leurs nombres, évidemment... Ils avaient envoyé presque toutes leurs forces sur place pour prendre la ville... Mais ils se reproduisaient tellement vite, d'une manière tellement incontrôlable. S'ils avaient eu 1 million de survivants, ils devaient déjà être 4 millions maintenant. Des jeunes pour la plupart, mais ces connards atteignaient leur âge adulte vers 8 ans à peine...

- Et leurs armes sont très puissantes. Vous voyez une arbalète ? Ils en ont, mais les leurs ont une portée d'un kilomètre et tirent 4000 carreaux par minute. Je sais que vous êtes quelqu'un de fier, et que vous pensez pouvoir vaincre n'importe qui, mais... Si les Kohriens décident d'envahir Rome, vous serez à un contre 100.000 avec un désavantage considérable au niveau des armes. C'est pour cette raison que j'essaie de protéger Rome. Je ne pourrai pas me battre seule contre 100.000 non plus, mais je peux tenter d'améliorer vos défenses, vos armes... Tenter de partager ce que je sais pour que la ville tienne. J'eus alors un sourire triste. Mais la ville ne semble pas apprécier ça. "Nous pouvons nous défendre nous-mêmes", "nous avons les pouvoirs des dieux", "vous ne connaissez rien à notre vie", disent-ils... En effet, ces pouvoirs sont puissants... Pour certains. Mais insuffisants pour tenir contre une telle armée hélas...

Je relevai les yeux vers le soldat, avec un air intrigué. "Accepter son aide", avait-il dit.

- Après, quel genre d'aide au juste ? D'ici trois jours, je serai en sécurité, mais je dois tenir jusque là. Je me demande ce que vous pouvez faire dans cet intervalle... Ni pourquoi vous me proposeriez votre aide d'ailleurs, ajoutai-je avec un air assez méfiant.
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Re: [E6] Dernière ligne droite ! [Nomatus]

Messagepar Nomatus Gelius le 10 Juin 2013, 15:12

La femme se mit alors à expliquer que les soldats de Minerve ne pouvait rien lui faire et c'est à ce moment que Nomatus haussa les deux sourcils en guise de surprise et surtout d'étonnement, comme une femme pouvait ne rien subir surtout si elle n'était pas une androide ? Était-elle invincible comme elle l'avait dit ? Nomatus devait avouer que ça pouvait grandement servir au final d'avoir une personne de son genre de son coté, il y songerait à l'avenir. Mais au moins il était clair qu'il n'allait rien tenté contre elle, il n'aurait pas envie de se briser quoi que ce soit, non pas parce qu'il avait peur, mais parce qu'il ne voulait pas se faire handicaper, ça serait vraiment dommage que ça soit pour lui ou pour la gente féminine. Quand elle précisa d'ou elle venait exactement, Nomatus fut assez surpris également, décidément elle était de plus en plus énigmatique et il aimait ça, ça risquait d'etre assez intéressant.

- Donc si je m'en tiens à ce que tu me dis, tu es mi-femme, mi-machine. Sans aucune mauvais jeu de mot, je dois avouer une chose, si tu es bien là pour protéger Rome alors nous avons de la chance de t'avoir parmi nous, du moins c'est comme ça que je le vois. Apres je sais qu'il y en a beaucoup qui te mépriserait.

Il était clair que certains voudraient surement sa mort en prétendant qu'elle n'est rien d'autre qu'une machine voulant créer le chaos. A elle de voir comment elle le prendrais, en tout cas même si Nomatus n'a pas vraiment confiance en cette femme, il n'en éprouvait pas moi qu'il était juste et disait la vérité en disant qu'ils avaient de la chance. Vint alors l'histoire de l'expédition qui avait créer une onde de choc que Nomatus ne pouvait que s'en souvenir, il était dans la caserne à ce moment et avait failli se prendre quelque chose en plein face à cause de ça. Lui qui avait cru que c'était la fin du monde ce jour là, c'est assez ironique au final étant donné que ce n'était pas la fin, mais que la protectrice de Rome était là. Mais ce n'est pas ça qui avait l'attention de Nomatus, mais bien le faite qu'elle précise le nombre du peuple déformé du désert. A ce moment, il relevait bien son regard pour fixer la femme face à lui tout en prenant un air assez speed ainsi que les mots.

- Des centaines de millions tu dit ? Bon là ça se complique...On va vite se faire avoir, c'est sur.

Nomatus se leva et commença à faire des pas de gauche à droite tout en prenant un air de réflexion, des barbares se comptant à plus de centaines de millions, une force qui pourrait vite venir à bout de Rome si rien n'est mis en place. Il n'avait jamais fait face à une telle force, mais d'un coté ce genre de chose l'excitait, certes il pourrait mourir dans d'atroce souffrance, mais ça lui permettrait de voir ce qu'il valait lui-même et surtout il mourrait alors en combattant pour protéger Rome, un honneur dont il ne peut pas passer à coté. Quand elle fit référence au faite que Nomatus soit quelqu'un de fière croyant pouvoir battre tout le monde, ce dernier la coupa dans ces paroles.

- Fière oui, mais je n'ai jamais prétendu pouvoir battre tout le monde.

Et d'apres ce qu'elle disait, il comprenait qu'il avait encore moins de chance avec ces barbares, il pourrait en tuer quelques uns certes, mais pas tous c'était sur. Il la laissa continuer alors qu'elle proposer en quelques sortes de pouvoir aider à améliorer les défenses, armes ect..avant de faire une mine assez triste en précisant bien que les habitants de Rome ne voulait pas de son aide. C'est vrai, ils étaient comme ça, avoir l'aide d'un androide n'était pas une chose commune, mais avaient-ils vraiment le choix ?

- Il est vrai que certains pensent ça, mais ont-ils vraiment le choix ? Personnellement je crois pas. Certains ne veulent pas d'aide, mais d'autres aimeraient en avoir.

C'est à ce moment que Nomatus proposa d'aider la femme, mais il attendait la réponse impatiemment en espérant qu'elle fasse le bon choix et non celui d'une personne avec un trop gros ego. D'ailleurs, quand elle répondit, Nomatus comprit qu'elle n'avait pas l'air vraiment sur de cette proposition, d'une part parce qu'elle disait bien que dans trois jours elle serait en sécurité et de l'autre elle ne savait pas ce qu'il pourrait faire afin de l'aider. Nomatus avait plus d'un tour dans son sac et savait exactement ce qu'il disait. Il prit un air sérieux tout en levant les yeux vers le ciel en essayant d'avoir un signe des dieux pour sa clémence en espérant qu'il ne fasse pas erreur.

- Tu dis que dans trois jours tu seras en sécurité, mais d'ici là je pourrais te garder avec moi pour que tu puisse comme tu l'as dit améliorer les armes et tout ce qui s'en rapportent.

Il était vrai qu'elle pouvait vraiment hésiter étant donné qu'elle ne le connaissait à peine, ceci-dit il était sérieux dans sa voix et sur son visage ce qui prouvait qu'il ne mentait pas et encore moins qu'il jouer un double-jeu. Il baissa alors les yeux vers son armure en songeant à ce qu'il allait dire.

- Tu est peut-être la protectrice de Rome et tu l'as dit toi-même que tu ne pourras pas leur faire face toute seule, tout comme je ne le pourrais pas non plus. Je fais partit des plus grands combattant de Rome sans vouloir me vanter et ce que je te propose c'est mon aide pour cette futur bataille si elle a lieux.

Avait-il un autre choix ? Il n'allait pas rester comme ça à attendre que la mort vienne le chercher, s'il doit mourir, il l'a toujours dit, ça sera avec les armes en main. Il se retourna alors complètement vers la femme en question avant de la fixer longuement dans les yeux.

- Je sais , ça peut paraître fou. Mais nous avons tous les deux le même but: Protéger Rome. Si on doit mourir autant le faire ensemble en la protégeant, non ?
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Re: [E6] Dernière ligne droite ! [Nomatus]

Messagepar Katla Buskvej le 10 Juin 2013, 19:11

Mi-femme mi-machine... En effet. Cela faisait longtemps que je n'avais pas repensé à ce fait, que j'étais majoritairement faite de métal solide et liquide, de processeurs et de supraconducteurs. Chez moi c'était normal, mais ici...

Il sembla en tout cas réceptif aux chiffres que je venais de donner. Bon je les avais un peu exagérés... En réalité ils seraient maximum quatre millions s'ils attaquaient maintenant, mais leurs nombres doublaient tous les quatre mois environ donc s'ils attendaient un an ou deux pour donner l'assaut... ils pourraient très rapidement devenir un gros problème. Il leur faudrait moins de deux ans pour atteindre de niveau de cent millions. De notre côté, nous avions mené une guerre quasi-totale pour limiter leurs nombres et avions même des équipes de robots spécialement conçus pour raser leurs campements et butter un maximum de femmes et enfants. Rome en revanche ne dispose pas de tels moyens, et la quantité de Kohriens attaquant la ville deviendrait de plus en plus catastrophique à chaque semaine qui passerait...

Le romain quitta en tout cas son air de "je peux vaincre tout le monde", et adopta une mine plus préoccupée. Il parla finalement du fait que certains apprécieraient mon aide et je ne pus m'empêcher de sourire. Je trouvais sa remarque presque naïve.

- Oui, enfin... C'est une constante de l'humanité : les plus destructeurs ont toujours le dessus parce qu'ils sont plus violents et crient plus fort. Sans cela nous vivrions déjà tous sur une autre planète, pas dans une ville de pierre au milieu d'un désert stérile... soupirai-je alors.

Quand il continua alors en parlant de ne pas faire face toute seule, je fus... assez déstabilisée. Je n'avais pas trop l'habitude de ce genre de personnalité super enthousiaste comme ça, enfin... Non ce n'était pas une question d'enthousiasme. J'avais assez de mal à décrire la personnalité du soldat qui se tenait face à moi, mais clairement ce n'était pas quelqu'un de "classique" dans sa façon de faire. En fait, ça m'intriguait autant que ça me mettait mal à l'aise, parce que je ne savais pas trop comment lui répondre.

- Euh... Merci... Mais je ne pourrai pas développer les armes en trois jours, en fait il me faut plus de 10 tonnes de charbon et de minerai de fer. Mais ne vous en faites pas, j'ai déjà tout planifié, ça va se faire. En fait, ce qu'il me faut pour le moment c'est un endroit discret où rester et de quoi manger pour trois jours. Enfin, rester pour trois jours mais manger pour 5, vu que je mange plus qu'une personne normale. Et pour la bataille... J'ignore quand elle aura lieu.

Je haussai les épaules, mais affichai quand même une mine inquiète. Les éclaireurs étaient déjà arrivés, mais ils étaient tous morts ce qui voulait dire qu'ils en renverraient plus d'ici quelques mois. Après, vu leur grand nombre, ils ne pourraient pas déplacer tout le monde avec des véhicules à pétrole donc ils mettraient entre trois et cinq mois à arriver. Cela signifiait qu'ils attaqueraient au plus tôt d'ici six mois, mais ça me semblait improbable... A mon avis il fallait plutôt tabler sur neuf.
Sauf qu'il ne me restait que six mois et deux semaines dans mes deux batteries à hydrogène et je n'avais toujours pas de moyen efficace d'en extraire. J'affichai un sourire triste, une nouvelle fois, avant d'ajouter :

J'ai peur de ne pas pouvoir y être, de toutes façons.
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Re: [E6] Dernière ligne droite ! [Nomatus]

Messagepar Nomatus Gelius le 10 Juin 2013, 21:50

Nomatus entendit parfaitement l'opinion de la femme sur les habitants de Rome, mais n'y prêta pas vraiment attention. Elle se mettait à parler de planète, de désert stérile et tout ce qui se rapportait à ça et Nomatus préféra passer outre. C'est alors qu'il décida d'intervenir en lui proposant son aide, chose pouvant paraître assez étrange venant d'un combattant comme lui voulant aider une femme de son genre à repousser les bêtes et la protéger en quelque sorte pendant trois jours en lui offrant un toit. Il allait devoir cependant improviser pour la suite, comment allait réagir les autres ? Il pourrait l'abriter dans son quartier, elle ne risquerait rien là-haut, elle est pas très proches de remparts et les gens y sont accueillant malgré l'opinion qu'elle a de certains. Quand elle précisa qu'il lui fallait 10 tonnes de charbon et de minerais de fer, Nomatus ne pu s’empêcher d'hausser les sourcils pour exprimer sa surprise. Oue, ben là ça allait etre assez dur, mais bon visiblement elle avait déjà un plan ce qui était un petit plus pour le moment. Le rester était désormais à déterminé. Par contre il ne pu s’empêcher de lâcher un petit ricanement, pas moqueur, mais amusé.

- Tu mange pour cinq ? Je dois avouer que là, tu me surprends. Donc je vais devoir passé au marché.

Nomatus avait plusieurs questions en tête, mais il les gardait pour l'instant, il devait d'abord régler le faite qu'il devait lui trouver un toit. Il fit quelques pas avant de se retrouver à ces cotés tout en fixant l'horizon qui avait l'air si paisible pour l'instant, dommage que ça ne puisse pas continuer ainsi.

- Je peux t'emmener à un endroit sur, mais pour ça tu dois me faire confiance...même si ça va etre dur de faire confiance à un inconnu.

Il laissa son regard se déposait discrètement sur la femme à ces cotés pour voir la réaction qu'elle allait avoir. Même Nomatus comprendrait si elle refuserait par peur d'on ne sait quoi. Alors que pourtant Nomatus n'avait aucune arrière pensé malgré le faite que la demi-cyborg avait un charme fou et pouvait en faire chavirer plus d'un. Dommage qu'elle soit aussi têtue et arrogante de temps à autre et surtout qu'elle soit à moitié un cyborg, sinon il aurait surement tenter une approche. Mais bon, il allait devoir s'abstenir au risque de se faire broyer en plusieurs partit.

- Tu aura tout ce que tu veux à manger pour les trois jours à venir, enfin en espérant que tu ne dévalise pas le marché non plus.

Il laissa un petit ricanement s'échapper se bouche tout en détournant au même moment le regard de la femme. Il lui fit alors signe de le suivre, marcher un peu ne leur ferait pas de mal et au moins ils auraient l'occasion de mettre quelque point au clair. Par contre le moins qu'on puisse dire c'est qu'il était totalement surpris de la tournure que venait de prendre cette rencontre et ce n'était pas fini. Nomatus fut cependant sortit de ces pensées quand elle avoua tout en affichant un sourire triste qu'elle avait peur de ne pas y etre. Le combattant plissa un peu les yeux en la fixant avant de tenter de comprendre.

- Comment ça ne pas y etre ? Y'a un truc que t'a oublier de préciser je crois.

Il n'avait plus autant la confiance qu'il y a cinq minute, du moins il avait plus autant la conviction d'avoir fait le bon choix. La phrase de la femme lui faisait croire qu'elle pensait ne pas réussir à protéger Rome, chose assez contrariant si on prend en compte qu'une bonne centaine de millions de barbares peuvent arriver d'un moment à l'autre. Cependant, Nomatus ne comptait pas abandonner ça, maintenant qu'il avait décider de s'y mêler et de faire du coté de la femme, rien ni personne n'allait le faire changer d'avis. Il reprit avec un sourire en se faisant le plus rassurant possible même s'il était convaincu que ça ne changerait rien pour la femme qui n'avait pas l'air enjoué de l'aide pour commencer et surtout avec la façon qu'elle a de voir les habitants de Rome.

- Si tu accepte mon aide, tu peut me croire que je vais faire en sorte que tu reste bien avec nous et que tu accomplisse le pourquoi tu es là. Hors de question d'abandonner, ce n'est pas dans mes habitudes, ni dans les tiennes je pense.

Nomatus se mit alors à penser qu'il n'avait pas pris le temps de se présenter, il était préférable qu'il connaisse son nom au cas ou. C'est toujours mieux que de l'appeler "Le cyborg". Il tendis alors sa main vers la femme en prenant le temps de se présenter.

- Au faite, moi c'est Nomatus. Je fait partie de la caserne de Rome, je fais partie des plus grand combattant de cette cité..sans me vanter bien sur.

Autan qu'elle sache qui il était, c'est toujours mieux de savoir à qui on n'a à faire. Il se mit alors à baisser son regard vers sa main avant de le remonter vers les yeux de la femme.

- Essaye de pas me briser la main, ce serait dommage que je ne puisse plus tenir mes glaives.
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