[E6]Quand l’ombre enflamme le feu [VOTUM]

Le prélat a proposé de nouvelles élections et comptent bien les remporter. Les cultes doivent s'assurer un maximum de prières pour placer leur pion au sénat et doivent choisir leur candidat au poste de prélat.
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[E6]Quand l’ombre enflamme le feu [VOTUM]

Messagepar Prometheus le 24 Mai 2013, 19:42

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Re: [E6]Quand l’ombre enflamme le feu [VOTUM]

Messagepar Votum le 24 Mai 2013, 20:33

Regarde comme tu es pathétique !

Je suis debout, devant le lit à le regarder nu comme un vers. La nudité n’a jamais été un problème pour Prometheus, mais contrairement aux idées reçues, je ne l’ai jamais vu prêt à l’action. Alors, pour rester concentrer, je ne regarde que son visage, ses yeux, sa douleur.

Oh mais je vous en prie les filles, continuez, après tout, il ruine les Ignis pour son bon plaisir !

Et c’est ainsi que telles des vampires, elles reviennent à la charge avec encore plus d’appétit ! L’une d’elle lui donne des petits coups de dents sur son torse, tandis qu’une autre le prend en bouche sans plus de cérémonie et une troisième continue de le faire boire, comme s’il était une fontaine.

Moi, je me déplace pour aller m’asseoir dans un fauteuil. Je me serre un verre et je bois en regardant ce spectacle pitoyable.

Quelques jours sont déjà passés depuis ma fuite de la demeure Ignis. Il sait passer beaucoup de choses pour moi, tout comme pour lui. Pour ma part, j’ai un nouveau maître maintenant. Une nouvelle femme à protéger. Et je suis de plus en plus moi-même. Je n’ai jamais été une bonne comédienne. Cela fait plus de quatre cent ans que je joue la comédie, il était temps que cela cesse.

Je regarde de nouveau l’homme sur ce lit et je me surprends à rêvasser. Cela ne me ressemble guère d’être ici. Je me moque des hommes. Je me moque des sentiments. Je ne suis pas née ainsi. Je me suis blindée pour ne jamais être comme … Pourtant, cet enfant, je le regarde, je l’admire, et j’ai envie de prendre soin de lui. Je ne devrais pas être ici, il ne devrait pas être là. Mais pourtant, je le regarde s’ébattre à donner l’orgone à sa déesse. Il est un brave petit, un brave petit soldat, sans même le savoir. J’avale d’un trait mon verre et je me lève.

Barrez-vous !

La scène se fige. Je lance mon verre qui se brise contre le mur, les femmes deviennent apeurées mais l’une d’elle et plus forte que toutes les autres.

Tu n’auras pas notre butin !

La gifle part très vite. Et du sang coule de la lèvre de la dite femme. Elle me regarde médusée.

Je vais le dire à notre Maître.
C’est parfait, qu’il vienne me voir ! Je lui expliquerais ma façon de penser !

Et dans des bruissements d’étoffes, les femmes s’en vont, alors que je ferme la porte à clé derrière elles. Je me tourne pour voir regarder Prometheus toujours dans un triste état. Je prends la carafe et je bois à son goulot. Du vin coule sur mon menton, mon cou, entre mes seins, mais je m’en moque.

Alors, Gamin, si on jouait à un jeu ? Je suis certaine de plus tenir que toi l’alcool. On commence ?

Je pose mes fesses sur la table, levant une jambe que je pose sur le lit, qui relève ma robe et dévoile des morceaux qui devraient rester caché. J’avale plusieurs goulée, de nouveau, j’ai du déjà boire la moitié en à peine quelques secondes.

Alors, c’est quoi ton problème le gosse ?
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Re: [E6]Quand l’ombre enflamme le feu [VOTUM]

Messagepar Prometheus le 29 Mai 2013, 16:05

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Re: [E6]Quand l’ombre enflamme le feu [VOTUM]

Messagepar Votum le 14 Juin 2013, 15:06

Il était en mode bourré et j'étais en mode garce. Je le regardais faire nullement impressionnée par ce qu'il faisait et par son état. Je l'écoute et je lui lève finalement la tête en mettant deux doigts sous son menton. Je lui verse le vin ne cherchant même pas à savoir si il boit ou pas. Il vaut mieux qu'il boit. Ce sera plus propre, mais au final, je me fou de l'état de cette chambre. Elle sera dans un piteux état quand nous aurons terminé ensemble.

Terminer ? Vraiment ? Pour toujours ?

Je m'éloigne de lui, je reprends mes distances et je bois de nouveau.

Pauvre petit. Je dois te plaindre ? Tu n'étais pas sûr de vouloir ce fils. Et maintenant qu'on te l'enlève tu le veux ardemment ? Les enfants ne sont que sources de problèmes. Tu meurs à cause d'un enfant. Et un enfant veut toujours la chute de son géniteur. Le savais-tu ?

Je pose la carafe sur la table et je pose mon pied sur sa cuisse, remontant lentement vers sa virilité.

Vesta, Vesta, Vesta. Tu n'as que des noms de femmes en tête. Mais combien t'aiment au final ? Combien en aimes-tu au final ? Tu cherches, tu doutes, tu goûtes, mais tu n'es qu'un gamin qui a peur du noir.

Je glisse mon pied sur son membre érigé, je le pose sur son torse et je le pousse pour qu'il s'affale sur le lit. Je grimpe sur lui ma robe nous protégeant l'un de l'autre. Je reprends la carafe et je lui en verse de nouveau dans la bouche et sur son torse. Je me penche pour boire directement sur lui. Je lèche, je bois, je mordille et je me tortille sur son entrejambe.

Je ne suis qu'une de plus dans ta longue liste. Tu attends celle qui te délivrera de tes peines. Je suis désolée de te dire cela Prometheus, mais je ne suis qu'une garce. Tu n'obtiendras rien de moi. Je me contente de passer dans la vie, de la frôler, et je repars comme je suis venue. Car de toute façon, je ne suis pas ici.

Je me redresse sur lui et je bois encore une fois à la carafe. Nous puons le vin et il y en a partout sur nous et autour de nous.

Tu n'es qu'un enfant ! Je pourrais te frapper que tu ne ferais que rire. Tu te fous des autres, tu te fous de cette vie car tu ne l'as jamais vécu. Tu te contentes d'êtres. Mais tu as finit par comprendre que cela n'était pas suffisant. Pour vivre, il faut avoir peur de perdre ce qui est important à tes yeux. Et tu refuses cette peur.

Ma main caresse son torse et elle se rapproche de son cou pour finalement commencer à le serrer.

Est ce la mort que tu souhaites Prometheus ? Car si tel est le cas, tu serviras mes propres plans, gamin !


Je jette la carafe en arrière et elle va se briser sur le mur derrière nous. Mon autre main rejoint la première et je continue de serrer plus fort le cou de Prometheus. On dit qu'à la fin, le corps prend le relais pour ne pas mourir. Que veut réellement cet homme ?

Veux-tu que je sois celle qui te tue Consul Ignis ?
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Re: [E6]Quand l’ombre enflamme le feu [VOTUM]

Messagepar Prometheus le 18 Juin 2013, 17:33

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Re: [E6]Quand l’ombre enflamme le feu [VOTUM]

Messagepar Votum le 16 Juillet 2013, 09:20

Les enfants des puissants ? Non, il n'y a que les enfants qui n'ont aucune personnalité qui se foutent de leur géniteur. Cela les fait passer pour plus grand, alors qu'au fond d'eux, ils ont toujours souffert d'un manque. Et plutôt que d'affronter le courroux de leurs ainés et la triste vérité d'une vie, ils préfèrent faire semblant et se terrer dans leurs propres illusions. Il faut du courage pour vouloir la chute de son propre père. Mais peu importe au final, vu que les tiens ne te connaîtront pas. Ne reste plus qu'à espérer que Pluton soit un bon père non ? M'est avis, qu'il va plutôt les jeter en pâture dans son royaume infernal, tu ne crois pas ?

Je le toisais avec un regard insolent, avec un sourire ironique. Et je fis claquer mes mâchoires comme si je mangeais un bout de bébé ... Mais ma petite scène s'arrête en fronçant les sourcils quand il me dit savoir qui j'aime. C'est faux. Il ne le sait pas. Il n'est pas ici. Cet homme a qui j'ai offert ma première fois. Cet homme qui a fait de moi ce que je suis. Oui, je l'avais choisi avant même de le voir pour la première fois. Mais jamais, oh grand jamais, je n'admettrais l'aimer. Car jamais je ne veux aimer ! Je sais ce que l'amour provoque, je l'ai vu de mes yeux vu. Et jamais je ne veux être comme eux, jamais je ne veux être comme mes ... Parents ... Alors cette fois-ci mon visage se ferme et devient plus dur encore. J'étais détendu et en mode salope avant. Maintenant .... Maintenant, je suis en mode warrior. Je pense que je vais vraiment le buter. Je n'aime pas ce qu'il dit. Et je fais taire ceux qui me gêne.

Et finalement la transformation de Prometheus me laisse seul sur le lit. Je me retourne, le regardant évoluer dans la pièce. Je suis nullement inquiète par ce feu, je suis nullement inquiète par ce qu'il est et je suis à genou sur le lit, droite comme un I, les poings serrés contre mes hanches. Il est facile pour moi de lui répondre, alors je penche ma tête, mes yeux sont plissés et mon regard est mauvais.

Je suis une vérité.

Je glisse du lit pour m'approcher de lui et je le gifle du revers de la main.

On vous ment depuis le début et vous braves petits moutons vous priez à plus soif ! Tu n'as jamais été l'un des leurs. Tu n'as jamais été jovaniens et cela ta fait mal de découvrir une vérité qui était déjà présente dans ta demeure. Toutes les personnes qui sont autour de toi te mentent et pourtant, tu continues de les chercher, tu continues de t'accrocher à eux, car tu ne peux vivre sans eux. Tu es pathétique ! Je ne t'ai jamais menti. Cela vient de mon géniteur. Il a la sale habitude de ne jamais mentir. Jouer avec les mots, par contre, c'est sa spécialité. Mais peu importe.


Je me colle à lui et je le fais reculer contre le mur. Je glisse mes doigts contre sa peau nue, touchant ses épaules et ses bras.

Tu es un gringalet. Tu es un gigolo. Tu es un rigolo. L'homme auquel on s'attache. Mais qui ne sera jamais plus qu'un coup de coeur mignon. Car après tout, tu es attendrissant. Maintenant, place à une vérité.

Je bouge un peu pour reprendre de l'espace.

Tu veux tes enfants ? Alors qu'attends-tu pour passer un marché avec Pluton ? Le prix sera lourd à payer, mais si tu tiens vraiment à tes gosses, alors fais le ! Pleurer ne sers à rien. Crier non plus. La solution est si simple. Rend toi en son temple et gueule lui dessus ! Bon, si tu tombes sur le grand prêtre, il va vouloir te buter, mais pffff on s'en fou non ?


Je pose mon doigt violemment sur son coeur et je finis par appuyer, comme si je voulais le transpercer.

Pour une fois dans ta vie, bas toi ! Pour une fois dans ta vie, bats toi avec ton coeur, avec tes tripes et tes couilles ! N'attends pas passivement parce que l'on te dit les choses. Tu fais toujours ce que l'on attend de toi. Pour faire plaisir. Mais c'est chiant !
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Re: [E6]Quand l’ombre enflamme le feu [VOTUM]

Messagepar Prometheus le 01 Août 2013, 08:14

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Re: [E6]Quand l’ombre enflamme le feu [VOTUM]

Messagepar Votum le 16 Septembre 2013, 14:50

Je le fixe, je fulmine, je le regarde, je le hais, je me tais.

Les flammes le brûlent et je finis par rire, rire et rire encore.

Tu ne me comprends pas. Tu es comme tous les autres après tout. Tu ne vois que ce que tu veux voir. Je pense que les seuls à me comprendre sont mes parents. Effectivement, tu as raison. Je suis une gentille fifille à son papa.

Je ris encore et encore. Je lui foutrais bien mon poing dans sa gueule, mais je m'en moque. Non, je ne lui expliquerais pas qui je suis. Tout le monde voit la même chose de moi. Ma colère. Il pense que ma colère n'est qu'un obstacle. Il pense que ma colère est ma raison d'être. Mais c'est tout l'inverse. Ma colère me porte, me pousse et me donne des ailes. Je veux être en colère, tout le temps. Car ma colère me rend forte. Je ne hais personne, au final, je veux juste être en colère car la colère c'est moi. Si un jour je n'étais pas un colère, alors je serais morte. Certaine personne aime être triste. C'est leur vie, leur mode de fonctionnement. Moi c'est ma colère. Mais ma colère n'est qu'une tromperie, car elle n'existe pas réellement. Finalement, je suis bien la fille de mon père. Je manipule tout autant que lui. Et ceux depuis le début vu que j'ai observé Prometheus et son frère. Je n'ai fait que les infiltrés.

Bien, maintenant que tu as dit tout cela, vas tu donc arrêter de te bourrer la gueule et de t’enivrer ? Certaines personnes s'inquiètent pour toi. Je n'en fait bien évidemment pas partit vu que je n'ai aucun sentiment. N'est ce pas ?

Il est con. Il est beau. Il est une superbe création.

Minerve ne peut pas t'approcher. Tu es protéger par Vesta. Tu l'as toujours été. Et puis, c'est avec moi qu'elle devra se battre avant.

Je baisse mon regard vers le lit et je finis par me lever. Je regarde par la fenêtre et je fais non de la tête.

Je n'aurais même pas l'occasion de me battre contre elle de toute façon. Mais peu importe. Si tu es aussi loquace c'est que tu n'es plus sous l'effet de l'alcool. Dommage, je ne pourrais pas abuser de toi ...

Mon regard est froid quand je le regarde dans les yeux, ma colère est grande.

Arrête donc tes flammes et habille toi. On dégage d'ici. Ca pue et c'est immonde. Enfin, en même temps, cela te ressemble actuellement ...


Je pose mes fesses sur une chaise en croisant mes jambes et mes bras. J'ai prononcé souvent son nom devant mon père. Je suis persuadée qu'il a déjà compris qu'il est important pour moi. Mais je hais les autres clans ...
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Re: [E6]Quand l’ombre enflamme le feu [VOTUM]

Messagepar Prometheus le 22 Septembre 2013, 09:54

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Re: [E6]Quand l’ombre enflamme le feu [VOTUM]

Messagepar Votum le 23 Septembre 2013, 15:36

Il était mignon, il était adorable et j'adorais quand il boudait. Je le regardais ne penchant ma tête sur le côté avec un air attendrit. Il jouait de son côté enfant, c'était l'un de ses côtés qui mettait toutes ses femmes dans son lit. L'autre côté, c'était son air charmeur, un brin ailleurs, mais pourtant, si bien présent ! Toutes celles qui l'approchait espérer secrètement qu'elle serait la seule et unique. Malheureusement, elles se fourvoyaient toutes. Prometheus Ignis n'était pas l'homme d'une seule femme. C'était dans ses gênes. Et m'est avis que son subconscient avait déjà compris beaucoup de choses. Mais c'était comme pour Vesta, il lui faudrait l'électrochoc pour qu'enfin il ouvre les yeux et qu'ils disent : Oui je savais.

Tu veux donc jouer avec Minerve avant moi ? Ok. Je te la laisse.

Il en était hors de question ! Nul autre que moi butterait un Dieu ! C'était moi d'abord pour reprendre si bien son expression ! Namého ! Néanmoins je poussais un peu le vice.

Je la regarderais te mettre à terre et te forcer à lui embrasser les pieds. Je la regarderais te rouer de coup. Et j'attendrais que tu m'implores de t'aider !

Queneni. Prometheus était un homme choyé, protégé par toutes les femmes qui le côtoyaient. Si ce n'était moi, ce serait Gaïa, si ce n'était pas Gaïa, ce serait une autre et encore une autre. Non, il n'avait rien à craindre. Je finis par me lever pour me diriger vers lui. Je lui pris deux doigts avec les miens, nos bras se collant et je regardais le mur en face de moi.

Et si enfin tu me baisais.

Je tournais lentement mon visage vers lui et je souriais.

N'est ce pas ce que tu as eu envie de faire avec moi la première fois que nous nous sommes rencontrés ?


Je me penchais vers lui pour déposer un baiser sur le coin de sa bouche. Rien d'obscène, mais peut être une promesse.

Hors de question que cela soit dans ce Lupanar ! Ca pue et tu pues ! Hors de question que cela soit dans ta demeure. Nul envie de voir Vesta au dessus de moi ! Trouve nous un endroit qui nous ressemble. Dis moi où tu veux aller et je t’emmènerais avec moi.

Si la réponse me convenait, alors je le ferais glisser dans une ombre avec moi. Et le tenant par la main, nous évoluerons dans un autre monde. Où nous émergerions dans ce lieu qu'il m'aurait décrit. Et enfin, nous pourrions peut être voir qui était le plus fort de l'ombre ou de la lumière ?
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