[E6](Event] Que les jeux du cirque vous enivrent!

Le prélat a proposé de nouvelles élections et comptent bien les remporter. Les cultes doivent s'assurer un maximum de prières pour placer leur pion au sénat et doivent choisir leur candidat au poste de prélat.
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Re: [E6](Event] Que les jeux du cirque vous enivrent!

Messagepar Alpharius Omegar??s le 04 Juin 2013, 14:22

-Le silence. Je n’ai rien vu.

Les simagrées commençaient enfin, la fameuse prêtresse n'avait apparemment rien perçu en Mettius. Pas très impressionnante pour une diseuse de grandes vérités, ce qui était finalement en adéquation avec le plan qui prévoyait que le prélat fût en mesure de se prémunir contre ce genre de problème. Par ailleurs, Alpharius n'avait pas trouvé très cohérent cette histoire d'enfants innocents et de douleur à l'estomac. De plus, il était évident que certains observateurs ne manqueraient pas de trouver suspecte l'implication d'un sénateur dans ce processus qui s'annonçait particulièrement bancal dès le commencement. Cependant, le rôle du tribun militaire se limitait en ce jour à assurer la sécurité du prélat et il s'était montré vigilant face à l'approche de cette Noxia entourée de ses ridicules bambins. Maintenant que le pseudo-examen de la conscience de Mettius avait eu lieu, la vaste plaisanterie pouvait continuer jusqu'à qu'elle prenne une tournure tragique pour un faible ou un imprudent. En effet, Alpharius continuait à douter que les rivaux les plus puissants du prélat soient réellement si vulnérables. Il fallait néanmoins relayer la "bonne nouvelle" au peuple. Alpharius fit signe à un héraut qui proclama aussitôt d'une voix puissante que le prélat avait passé avec succès l'épreuve de vérité. En réponse, une part non négligeable de la populace manifesta bruyamment son soutien à Mettius.

Alpharius ne se laissa pas distraire par l'agitation de la plèbe et vérifia l'absence de détails suspects dans les environs directs de la loge d'honneur, puis il s'assura visuellement que le dispositif de sécurité déployé dans l'arène était toujours bien en place. Pour les zones du Colisée échappant à son contrôle direct, il faisait confiance à Mortarius pour le suppléer efficacement et exercer une autorité de fer sur les troupes présentes. Le tribun n'avait aucun mal à visualiser dans son esprit le complexe agencement de l'arène et l'emplacement de chaque détachement de légionnaires ainsi que les zones de patrouille prédéfinies. A l'insu de tous, les agents du "Crux Terminatus" assuraient à leur manière une vigilance plus diffuse, et Alpharius lui-même ne connaissait pas leur nombre exact au sein de l'immense édifice. Par expérience, l'officier avait pris des dispositions pour que même les accès les plus improbables fassent l'objet d'une surveillance. De son côté, Mortarius s'était entretenu avec le responsable du Colisée pour ce qui concernait la gestion des risques d'origine accidentelle. Tout cela n'était guère passionnant, mais c'était la tâche qu'Alpharius se devait de superviser personnellement en ce jour.

Le colosse reporta brièvement son attention en direction de la prêtresse de Pluton. Il était évident qu'il n'y avait rien de très plaisant à devoir sonder la conscience d'un grand nombre d'individus, surtout quand ceux-ci étaient des politiciens dont la réputation individuelle était souvent bâtie sur des faux-semblants plus ou moins sophistiqués. Il était possible que certains sénateurs aient à payer le prix de la manœuvre tentée par Mettius. D'autres s'empresseraient de prendre la place des perdants, tandis que les haines entre les différents camps ne feraient que s'exacerber jusqu'à atteindre un seuil critique avec un risque évident de conflagration généralisée. Il serait intéressant de voir jusqu'à quel stade la clique de l'Olympe laisserait la situation dégénérer avant de juger opportun d'intervenir directement. Peut-être qu'il faudrait attendre le résultat de ce simulacre tenant lieu d'élections pour obtenir une vision plus claire des desseins de ces déités qui avaient asservi Rome depuis si longtemps déjà.
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Re: [E6](Event] Que les jeux du cirque vous enivrent!

Messagepar Pha??s Valentinus le 09 Juin 2013, 08:46

En tant que gladiateur libre, Phaïs avait intégralement financé son équipement et l’avait choisi correspondant à ses attentes martiales.
C'est-à-dire qu’il avait privilégié la légèreté à la masse. Le tout était quand même assez fantaisiste, assez hétéroclite, assez pied de nez aux règles, assez Phaïs Valentinus en somme.

Comme les autres gladiateurs il attendait le moment de rentrer dans l’arène, sans la plus petite appréhension, plutôt content de se fixer un nouveau challenge et , pour une fois, parfaitement sobre.
Il n’avait rien bu depuis la veille à midi. Ses mains avaient bien tremblé, ce qui en soi était le minimum mais il y avait rapidement remédié en prenant une décoction dont l’un de ses amis, buveur invétéré avait le secret. Le jeune homme avait bien tenté d’en faire son quotidien mais le goût de la boisson, qui de plus devait être consommé tiède, était si infecte qu’il avait décidé de s’en passer.
Ou plutôt de la réserver pour les grandes occasions.

Ayant déjà fait ses preuves, il n’était pas rangé dans ceux qui ouvraient les festivités mais dans le groupe d’après, le premier groupe qui se voyait octroyé le droit de buter son adversaire, purement et simplement.
Bien sur il faudrait voir qui serait la potentielle offrande aux entités qui se pavanaient en costumes de dieux. D’ailleurs il n’en n’avait jamais vu aucun de ces empaffés mondains…Et comme il ne croyait que ce que ses yeux voyaient…
Massacrer de l’androïde, du pauvre gars qui se retrouvait là suite à un concours de circonstances plus ou moins contestables, il courait le risque de devoir le faire mais ça ne serait certainement pas de gaîté de cœur. Il comptait bien haranguer la foule pour en sauver quelque uns.

Le discours de Mettius lui gonfla le cœur de mépris. Il détestait ouvertement l’homme. C’était un serpent. Mais, et force était de le reconnaître, il fallait des serpents comme lui pour donner à d’autres l’apparence de doux agneaux.
Lui-même se disait souvent qu’il fallait des monstres que l’on puisse haïr de tout son cœur pour se sentir vivant, pour se sentir utile à leur destruction.
Une sorte de coup de pied au derche chaque jour qui commençait, une raison pour se tenir debout au lieu de rester vautré dans l’ordure.
Le bien et le mal n’existaient qu’ensemble, à jamais ennemis et à jamais complémentaires.

M’enfin Mettius, quand même…Le serpent aurait pu avoir plus fière allure que cet homme rongé par son fiel depuis des années. Peut-être qu’il en crèverait avant que quelqu’un ne tranche cette gorge qui appelait le poignard depuis trop longtemps. Ou pas. Il avait l’air increvable ce grand corbeau tout sec…
Son discours démagogue et condescendant lui filait la gerbe. Comment pouvait –on à ce point considérer le peuple de Rome comme de la merde ? S’il l’avait eu en face de lui à cet instant, dans un entretien d’homme à homme, il l’aurait peut-être giflé. Une gifle, pas un coup de poing, parce qu’un coup de poing , c’était une manière de se battre contre un homme. Une gifle parce que ce serait plus humiliant que vraiment douloureux.
Mais bon, il n’était pas en face de lui puisque Mettius était dans sa tribune et que lui-même allait faire partie d’un jeu destiné à le distraire.
Si vraiment quelqu’un voulait le dessouder, il aurait bien aimé être là quand ce moment arriverait.
Le tout était que l’on ne lui trouvât pas un successeur encore moins ragoûtant , ce qui était une éventualité qui se devait d’être prise en compte. Surtout que si Mettius se faisait tuer pendant ces jeux, il s’ensuivrait à coup sur un lavage de linges sales qui ne se ferait pas sans effusions de sang.

Phaïs était perdu dans ses pensées lorsque passa devant lui un groupe de gladiateurs du ludus Tempus. Le moins que l’on puisse dire de ce nouveau venu dans les affaires du sang, c’était qu’en bon maquereau, il savait choisir sa marchandise. Ce type là était un magouilleur génial, il le reconnaissait, pour qui la fin justifiait les moyens. Et peu importaient les moyens...
Son lupanar était un must. L’héritier Valentinus y avait fait quelques visites, sans consommer toutefois autre chose que de l’alcool puisqu’il était rebuté de coucher avec quelqu’un qui était payé pour le faire.
Pour en revenir à l’équipe Tempus, il y en avait vraiment pour tous les goûts. Il allait naviguer dans d’autres eaux, plus troubles encore en fournissant du stupre aux riches épouses romaines un peu délaissées ou en quête de sensations fortes.
Deux d’entre eux captèrent son attention. Un brun à la peau mate et aux yeux noirs en amandes et un jeune aux cheveux roux cuivrés dont le visage juvénile dénotait furieusement avec le reste de son anatomie.
Le second étant un provocator, il ne se battrait pas contre lui mais il avait des chances de rencontrer le premier puisque c’était un rétiaire.

Ah il se passait quelque chose dans les tribunes. On frisait le ridicule. Voilà que Mettius se faisait "lire" et que le bon peuple de Rome ( à se demander si leur prélat n'avait pas raison de le considérer comme une somme de moins que rien décérébrés) réclamait que tous les sénateurs le soient à leur tour. La mascarade allait elle continuer ? Si ces diseuses de mauvaise aventure trouvait -soi-disant- quelque chose, ces jeux resteraient dans la mémoire comme les plus courts jamais organisés.
Le tout serait de faire en sorte qu'un mouvement de panique, un loupé, n'en fasse pas l'un des plus laids carnages jamais vécu par l'Urbs.
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Re: [E6](Event] Que les jeux du cirque vous enivrent!

Messagepar Varro Cerenus le 09 Juin 2013, 12:18

L’Arène serait le théâtre d'un grand spectacle aujourd'hui, mais ce n'était pas Varro qui devait assurer la protection du Prélat. Le bon Alpharius avait en effet pris en charge cette lourde tâche pour que Varro puisse superviser le recrutement et l'entraînement intensif des hommes afin de reconstruire comme il se devait l'armée de Rome. Mais le Centurion de Minerve avait promis de passer rapidement à l'Arène afin de montrer son soutient aux jeux, au prélat, et aux gladiateurs venus jouer leur vie sur le sable. Varro avait donc profité de l'heure de repos accordée aux soldats pour venir aussi vite qu'il le pouvait dans la loge sénatoriale. En entrant dans ce carré réservé à la haute société, après avoir salué les gardes qui empêchaient quiconque n'en étant pas de rentrer, Varro regarda sur les cotés et vit Alpharius serein surveillant les lieux de son coin avantageux. Varro lui fit un signe de tête avant de le rejoindre, Alphariur lui répondant de son sourire confiant, comme toujours. Varro avait le souffle accéléré par rapport à d'habitude, il venait de faire la course depuis la caserne.

Bonjour Alpharius, la journée se déroule bien ?

Ce faisant, Varro lui avait fait le rituel salut du poing sur poing sur le coeur. Il avait confiance en Alpharius, cet homme avait mainte fois démontré son sérieux et son efficacité, ne laissant jamais rien au hasard. Varro aimait cela. Le Centurion de Minerve jeta un coup d'oeil circulaire sur l'ensemble du carré sénatorial et se rendit compte de l'étrange manège se déroulant sous ses yeux. Les sénateurs passant un à un face à une jeune femme qui semblait toujours répéter la même rengaine de silence. Son regard se fit interrogateur, mais Alpharius le rassura. Manifestement, les jeux n'avaient pas démarrés, Varro n'en verrait peut-être même pas le début, il ne pouvait rester trop longtemps. Il remercia Alpharius avant de se diriger plus en avant dans la loge, ce dernier lui ferait de toute façon un bon rapport de tout ce qu'il se passerait éventuellement.

Varro se rapprocha de Mettius qui regardait avec un sourire non feint la scène des sénateurs. Varro se fit remarquer du Prélat et le salua d'un poing sur le coeur tout en baissant légèrement la tête face à celui qu'il devait protéger au péril de sa vie, quoi qu'il pense de l'homme.


Avé Mettius Aurélius ! Tout se passe bien aujourd'hui ?

Varro n'avait plus qu'à saluer la foule pour que sa présence soit établi en ce lieu où il avait son nom gravé dans chaque esprit. La journée était comme les autres pour le Centurion, il ne baignait pas dans toutes les intrigues du sénat et n'était donc pas au courant (pour son bien ?) de toutes ses affreuses affaires qui ternissaient la haute institution romaine.
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Re: [E6](Event] Que les jeux du cirque vous enivrent!

Messagepar Katla Buskvej le 09 Juin 2013, 13:35

Vivement la fin de la journée... Je savais que celle-ci serait agitée... Beaucoup de choses avaient changé en peu de temps et aujourd'hui, Mettius tentait de jouer un coup politique. Je ne connaissais pas trop le détail, et en fait pour tout avouer je n'avais pas demandé de détails. Des histoires d'assassinats et autres. Je savais simplement que mon but était de protéger la blonde, Nox, qui semblait être une sorte de prophétesse. Je n'aimais pas les prophètes. Cette tendance qu'ils avaient à voir des trucs ne me semblait pas spécialement logique, je n'avais pas d'explication scientifique précise à donner... Et ça m'énervait. Sans compter qu'étant les seuls à voir "le futur" ou "la vérité", ils pouvaient aussi inventer des gros tas de conneries et mentir à tout le monde.

Le fait était que je n'étais pas là pour la juger mais pour l'empêcher de se faire tuer. Je me tenais donc près d'elle et de Mettius, portant la même chose que d'habitude : la cape blanche qui dissimulait à la fois mon corps et mon visage. Je ressemblais du coup à une grande forme carrée sous un tissu recouvert de poussière, et qui se tenait à un mètre du prélat. Ou alors du... consul, c'est ça. Ou alors c'est... non vraiment, son titre je n'y arrive pas. Enfin à un mètre de Mettius, quoi.

Alpharius était là, ce qui était assez prévisible vu son nouveau poste. Je n'avais pas cherché à lui adresser la parole, préférant garder notre "collaboration" discrète pour le moment. Il n'était pas nécessaire que tout Rome soit au courant que nous avions des projets pour la ville... le genre de projets que les dieux n'apprécieraient pas nécessairement d'ailleurs. Je me fichais éperdument de leur avis, à ceux-là, de toutes façons. Je ne comptais pas laisser une armée de sauvages raser la cité tout ça parce que trois connards qui volent et transforment l'eau en vin avaient décidé que la technologie serait interdite.

En parlant de technologie, d'ailleurs, j'avais ma lance en main, dépliée et prête à servir. Il fallait que je puisse intervenir immédiatement au cas où quelqu'un aurait décidé de s'attaquer à l'étrange prêtresse qui lisait l'avenir dans le gras de jambon ou je ne savais trop quoi. D'après le discours de Mettius, elle devait déterminer qui était coupable de cette vague d'assassinats, et elle passait tranquillement devant chacun des sénateurs, alors que je suivais le mouvement et scrutais du regard chacun des présents à intervalles réguliers.

Mais alors que la blonde continuait de parler, choisissant qui était ou non coupable, un soldat entra dans la loge. Il semblait être connu et salua même Alpharius... Vu son allure, il devait s'agir d'un quelconque haut-gradé. J'affichai une mine plutôt surprise quand il vint saluer Mettius et lui demander si tout allait bien. Vu le côté un peu... solennel de l'instant, j'aurais plutôt été du genre à attendre que les choses se terminent... Mais je n'étais pas romaine, au fond. Les manières de la Citadelle étaient différentes de celles d'ici, et en fait... Tout était différent, ici, comme s'était plu à me rappeler le dirigeant de la ville. Un terrain de jeu auquel je ne connais rien et qui m'est hostile, avait-il dit...

Au delà de ma tâche de "garde du corps" de Nox, j'hésitais. J'avais demandé à Mettius de me préparer une boucherie. Autant de gladiateurs que possible, parmi lesquels autant d'humains que possible, afin de transformer le cirque en bain de sang immonde... Faire un petit massacre m'aurait permis de me faire craindre des romains, la plupart hésiteraient du coup avant de commencer à me chercher des emmerdements. Mais c'était à double tranchant. Je risquais, en faisant cela, de m'aliéner des alliés potentiels. Je n'avais pas encore terminé de bien peser le pour et le contre...

Enfin, j'avais encore un peu de temps pour penser à tout ça. Si ce carnage devait avoir lieu, ce serait à la fin, une fois les autres jeux terminés... La raison était simple : il faudrait un bon moment pour tout nettoyer. Vu que les premières épreuves n'avaient même pas encore démarré, j'avais un petit moment pour me décider. Je me contentai donc, pour l'instant, d'observer Varro quelques longues secondes de mes yeux semi-luminescents, avant de me tourner et de me rapprocher un peu de Nox dans de lourds pas. Vivement la fin de la journée...
Dernière édition par Katla Buskvej le 11 Juin 2013, 08:12, édité 4 fois.
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Re: [E6](Event] Que les jeux du cirque vous enivrent!

Messagepar Alitheia Leto le 09 Juin 2013, 16:37

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" ... " Langage des signes
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* ... * Paroles émise dans l'esprit d'une tiers personne
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Re: [E6](Event] Que les jeux du cirque vous enivrent!

Messagepar Prometheus le 10 Juin 2013, 07:06

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Re: [E6](Event] Que les jeux du cirque vous enivrent!

Messagepar Decima le 10 Juin 2013, 19:17

Qu'il est cuisant et déroutant de se retrouver loin de cette scène. J'observai le petit manège très habile de Noxia en me demandant pourquoi cette femme exauçait les volontés de Mettius. Je chercherai comment il avait fait pour la convaincre de l'aider. Chaque être humain à son prix et visiblement Mettius avait trouvé celui de Noxia. Je souhaitais le découvrir un jour également pour m'en servir à mon tour. Son idée me plaisait, car habillement, elle souhaitait déjouer mes plans. J'admirai son talent, elle venait de le détruire tout simplement. Pourtant, rien ne se passa comme prévu. Noxia annonça pour ma plus grande satisfaction que son pouvoir avait échoué. Je me forçai à ne pas regarder vers Shae et réussit. Comme le silence régnait dans le Colisée, je compris que Shae* était immunisé contre le pouvoir de Marius. Je souris comme tous les sénateurs. Certains rirent et la foule commença à siffler la diseuse de bonne aventure qui ne lisait visiblement rien.

J'allais émettre une remarque quand une douleur fulgurante me vrilla l'esprit. La douleur fut si intense que mes mains se saisirent de mon crâne. Je tombais au sol, incapable de supporter mon propre poids. Le bruit exploisait dans ma tête, j'avais l'impression que mille créatures hurlaient dans ma tête, une douleur brûlante m'envahit et mon corps convulsa et dévala de nombreuses marches. Je me fracturais le col du fémur, ma tête heurta un banc et mon bras se raccrocha à un clou. Il déchira un morceau de robe. C'était bien là le dernier de mes soucis. Je ne sentais pourtant aucune douleur dans mon corps tant le bruit me grillait les neuronnes. La tétanie musculaire me brisa une dent et mon corps fit encore quelques soubresauts. Était-ce là la conséquence du pouvoir de Marius ? Assurément non, je ne ressentais aucune douleur dans le ventre.

Ma dernière vision me fit presque rire. Je vis Valentina s'effondrer devant moi. Elle se tenait le ventre. Visiblement elle aussi voulait faire taire la vérité. Si j'avais su qu'elle complotait, je n'aurai rien fait ! Je m'évanouis et mon esprit plongea dans un très profond néant bien malgré moi. J'aurais aimé revoir Tempus avant de rejoindre le Tartare. Allais-je payer ma conversion totale au culte de Jupiter ? Assurément, je ne craignais pas le courroux de Pluton, je me sentais au chaud dans les bras de Jupiter. Je souris et mon corps se figea dans un dernier sourire avant que je n'expie mon dernier souffle.

Si on m'avait raconté la vérité, j'aurais été frustrée, insultée et même vêxée. Je me trompais. Valentina n'était pas la victime de Marius. Mais en réalité, Caius avait tué un jeune sénateur lors de sa remarquable irruption au Sénat. Et son père avait saisi l'opportunité de ma chute pour poignardé Valentina à plusieurs reprises dans son ventre rond. Il déchira l'aorte, tua les jumeaux qu'elle attendait. Valentina était morte avant même de toucher le sol dans la stupeur la plus totale. La chaleur que je ressentis avant de mourir n'était pas celle des bras de Jupiter mais le sang de Valentina dans lequel mon corps avait chu.

Le noir avait envahi ma vision, j'avais froid, horriblement froid, plus froid encore que chez Arvena. J'avais peur, je sentais mon âme arrachée de mon corps. Délire ! Assurément oui. Je gisais là, au pied de marches d'escalier. Encéphalogramme plat dirait Katla !
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Re: [E6](Event] Que les jeux du cirque vous enivrent!

Messagepar Tempus le 10 Juin 2013, 21:46

Je connais très bien les plans de Mettius. L'idée est ingénieuse. Si son plan fonctionne, il passera pour un saint auprès du peuple. J'ai informé Decima des intentions du Prélat et je n'ai pas peur pour elle. Intelligente et futée comme elle est, je suis persuadé qu'elle trouvera une solution pour passer entre les mailles du filet.

Je suis posté non loin de Mettius avec une vue directe sur les personnes entrant dans le Colisée. Je suis surpris... en y réfléchissant bien, peut-être pas... de ne pas voir Caius au bras de sa chère et tendre. Sa dernière intervention a dû refroidir les ambitions du valeureux guerrier. Il n'est pas simple de caresser la politique sans se faire mordre. Il faut savoir jouer de la musique pour envoûter les serpents, les regarder droit dans les yeux et ne jamais faillir. Malheureusement, Caius n'a pas tenu la distance. Je suis déçu, cela aurait pu donner un beau combat. Cependant, depuis ce jour, je trouve Mettius plus vivant et exalté qu'à l'habitude. Ça lui a donné comme un coup de fouet. Certainement, cela a-t-il révélé ses souvenirs de jeunesse.

Isaac est là. J'ai rencontré la jeune femme il y a quelques lunes. Elle est aussi belle qu'intelligente et j'espère pouvoir faire affaire avec elle très rapidement. Nous avons déjà des affaires en commun et je suis sûr que notre association peut être fructueuse. D'ici quelques instants, elle pourra observer Taurus dans toute sa splendeur et remarquer son évolution remarquable. Je vais faire de cet androide une légende pourvue qu'il me laisse faire.

Juste derrière se trouve la sénatrice Veturia. Voilà une femme que je ne pensais pas revoir passer ces murs et pourtant. Elle semble resplendissante et s'être remise à merveille de son expédition sans aucune séquelle. Je suis surpris qu'aucun homme n'est encore réussi à en faire son épouse. Elle a tous les atouts d'un bon parti, pourtant. Le souci doit donc se passer ailleurs chez la dame.

Enfin entre la plus magnifique des femmes de Rome. Decima, ma femme. Un jour elle me donnera un fils qui aura ses yeux. Il me pèse de plus en plus de cacher notre amour, mais nous sommes patient et notre amour indestructible. Nous avons l'éternité devant nous pour vivre au grand jour. Je détourne le regard d'elle pour ne pas trahir mes émotions et l'envie dévorante de la prendre dans mes bras et lui donner à son tour la fièvre qui me dévore.

Mes yeux se posent alors sur l'androide de Caius. Sa présence ici est déplacée ou alors devrait-elle être aux cotés de sa maîtresse, la sénatrice Aquilius. La pauvre femme est ronde comme une barrique et ne devrait plus tarder à mettre bas. Seulement, Caius a fait encore une erreur en s'alliant à cette intruse. Il paraît qu'elle se promène dans Rome et fait ses quatre volontés. Elle est la preuve vivante que Caius ne sait même plus tenir ses chiens en laisse... alors tout un peuple. Mettius n'a même plus besoin de terrasser ses adversaires, ils s'écrasent tout seul.

Les habitants entrent par milliers dans le Colisée et s'installent. Le peuple attend de voir ce que leur prélat leur réserve. Alors Mettius lève la main et plus aucun bruit n'est perceptible. Il commence son plan... Seulement, quelque chose ne se passe pas comme prévu et cela échoue. Je soupçonne Decima d'en connaître la raison, mais ma rose aux épines ne saurait me dévoiler ses cartes pour ne pas me gâcher la surprise.

La foule est déçue et des cris stridents passent au dessus des râles d'impatience. Mon regard tombe sur celui de Valentina en sang. Je cherche autour d'elle qui pourrait être le coupable et mes yeux cherchent Decima. Je ne la trouve pas. Je m'inquiète, mais je ne me doute pas qu'elle va mal jusqu'à ce que je vois un androide avec son corps inanimé dans les bras.

Mon coeur ne fait qu'un tour et je voudrais me jeter sur elle pour voir comment elle va. Puis je me ressaisi. Son corps semble ne pas avoir subit de dommage. Aucun sang ne semble avoir tâché ses vêtements. Alors je l'imagine me hurler dessus pour ma bêtise d'avoir trahis notre secret. Je pense à ce moment qu'elle n'a rien de grave et qu'elle va s'en remettre, mais je suis tout de même dans une colère folle. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé, mais je suis persuadé qu'elle ne s'est pas fait cela toute seule. Quelqu'un s'est attaqué à ma rose noire et je compte lui faire payer cet acte si je le découvre.

Je n'allais pas laisser l'occasion qui se présentait à nous. Valentina venait de nous offrir la victoire sur un plateau. Je descendais dans l'arène et soufflais dans la corne que j'avais emprunté à un soldat de Varro. Tous les regards se posèrent sur moi, le peuple accroché à mes lèvres.

Peuple de Rome scandais-je avec force et vigueur. Aujourd'hui est un grand jour. C'est le jour où vous confirmez votre foi en votre prélat. Les dieux ont parlés. Ils ont écarté les imposteurs pour vous révéler leur choix, le seul, l'unique.

Valentina ayant perdu ses bébés soit disant demi-dieu venait de prouver que Caius n'avait plus leurs faveurs.

Les dieux se sont détournés des Aquilius comme ils se détourneront de vous, si vous n'embrassez leur choix. Ils ont choisi Mettius Aurélius pour être le prélat ad vitam eternam. Vous avez offensé les dieux en voulant un autre prélat. Mais les dieux sont bons et vous pardonnent. Embrassez votre prélat et acceptez le cadeau qu'il vous offre... la vie.

Le peuple cri et hurle sa joie dans les tribunes. Le bruit se fait entendre à des lieux de là. Le peuple est enfin heureux et c'est la première fois depuis longtemps. Je laisse alors la parole à mon ami pour lui laisser l'honneur de lancer les festivtés et de présenter les gladiateurs. Du sang, du sexe et de l'alcool, voilà tout ce que le peuple avait besoin pour retrouver la fois en leur prélat.

Alors que les portes se referment derrière moi, je traverse les couloirs dans une marche rapide. Des soldats m'accompagnent dans l'antichambre de la mort. Quand j'entre, la première chose que je découvre, c'est le corps de Valentina en sang. Mais je me fiche de cette femme, tout ce que je veux, c'est retrouver le sourire de ma femme. Mes espoir se meurent quand je reconnais le regard de Medicicus.

Sortez ! SORTEZ !

L'homme quitte la pièce et mes gardes empêchent quiconque essaye d'entrer. Mes genoux plient alors que ma gorge se serre.

Decima ! Ma rose ! Réveille-toi ! Tu dois le faire. Tu vas me tuer quand je te dirais ce que j'ai fait.

Ma main trouve la sienne. Elle est molle, sans aucun tonus. Elle est endormie, mais pas de ce sommeil heureux. Son visage est tiré par la douleur. Mon oreille collé à son coeur, je cherche un espoir, un souffle de vie. Elle ne peut pas être morte, ce n'est pas possible. Pas elle !

Alors j'appelle les gardes. Je veux que personne ne s'approche de son corps. Je leur donne l'ordre de l'emmener dans une de mes demeures, bien à l'abri et de tuer quiconque voudrait s'approcher d'elle.

En passant, je donne l'ordre à d'autres gardes, de jeter le corps de la déchue dans l'arène et de lâcher les tigres aux dents de sabres, ce qu'ils font sur le champs.

Je retourne auprès du prélat jouer mon rôle de politicien vainqueur.
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Re: [E6](Event] Que les jeux du cirque vous enivrent!

Messagepar Mettius le 11 Juin 2013, 07:29

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Re: [E6](Event] Que les jeux du cirque vous enivrent!

Messagepar Isaac Vibius le 11 Juin 2013, 10:46


La jeune femme est mal à l'aise, son intuition la pousse à penser que quelque chose de terrible va se produire. Elle n'aime pas être spectatrice, impuissante face à ce qui se trame. Elle a horreur des jeux politiques. Son regard ne quitte pas la tribune où sont réunis les gens les plus influents de Rome. Elle est encore moins sereine en sachant l'homme qu'elle aime au milieu de ce nid de serpents. Mettius joue sa partie, avançant ses pions sur l'échiquier de la cité. Car ce n'est rien de plus probablement pour lui, des pions qu'on sacrifie, des tours que l'on prend, des cavaliers que l'on éjecte du plateau, une reine qu'on assassine... Le prélat fait un effet de manche, elle ne voit rien d'autre derrière cela, une façon d'asseoir encore son pouvoir sur le peuple. Et celui qui est visé dont le nom est encore tu, a de quoi se faire des cheveux blancs. Assise sur son banc parmi de parfaits inconnus, Isaa serre les poings sur le tissu de sa robe. Ce pressentiment qu'il va se passer quelque chose de terrible lui noue l'estomac.

Elle n'a aucune idée des crimes que porte Mettius sur la conscience. Non, la formulation est mauvaise, elle n'est pas certaine qu'il en possède une. Elle ne voudrait pas en tous cas être à la place de cette prêtresse de Pluton qui doit lire en lui. Enfin la romaine n'est pas dupe, il ne la laisserait pas sonder son esprit sans être certain qu'elle n'aura accès à rien qui pourrait lui nuire. D'ailleurs le verdict tombe : elle ne lit rien. Évidemment le peuple de Rome y voit là le signe qu'il veut voir. Ils ne réfléchissent pas, n'analysent pas. L'absence de signe est interprété comme un signe, une terrible ironie. La tension parmi les spectateurs est palpable. Les jours de cirque comme aujourd'hui les gens viennent assister à la mise à mort, à la violence, aux combats. Voilà ce qui les intéresse, du sang et des cris, de la sueur et des larmes. Cette fascination malsaine pour le drame et la souffrance qui attire tant l'esprit humain. Il semble qu'aujourd'hui ils vont être servis. Des cris retentissent la tribune officielle s'agite. Isaa se lève, le cœur battant. Dans le tumulte elle cherche des yeux Alpharius, elle aurait préféré ne pas voir ce qui se déroule sous son regard. La femme qui portait la vie se vide de son sang, jamais ses petits ne verraient le ciel de Rome. Qui peut être assez dénué d'humanité pour arracher la vie à une mère et son enfant ? Il y a parfois dans l'Homme des choses que la jeune femme préférerait ne jamais connaître.

La foule scande, la romaine reconnaît l'homme qui s'adresse à elle, celui qu'elle a croisé et qu'elle trouvait gentil. Un politicien sans scrupule finalement qui n'hésite pas à se servir de la mort d'innocents pour asseoir son pouvoir. Une colère sourde emplit le cœur de la scientifique. Elle aimerait que tout cela cesse, que cette cité qu'elle aime tant ne soit pas souillée de ce sang là, que le nom de son dieu blasphémé par Mettius ne soit pas tâché de pourpre. Elle a envie de hurler. Au lieu de cela elle se précipite vers les marches. Ses jambes semblent en coton, la foule la bouscule avec violence. Elle manque de tomber mais des bras la retiennent.


« Domina, vous allez bien ? Nous devrions vous trouver un endroit à l'écart.
-Je dois me rapprocher !
-Pourquoi faire ?
-Il se passe quelque chose de terrible, Alpharius...
-Est un centurion qui n'a pas besoin de devoir protéger en plus une toute jeune femme. Vous voulez vraiment vous risquer dans cette tribune d'assassins et de traîtres ?

Il a parlé à voix basse pour ne pas être entendu, la clameur de la foule a de toute façon largement couvert sa voix. Isaa tremble contre lui, on la bouscule à nouveau. D'autorité, Guido referme sa main sur son bras et la guide en bas des gradins par les marches. Il semble décidé à la sortir d'ici. Alors qu'ils descendent, elle entend les grondements des fauves qui sentent l'odeur de la viande et du sang encore chaud. C'est là qu'elle voit de plus près le corps de la femme, le ventre ouvert et... La romaine ferme les yeux, c'est déjà trop tard. Cette image la marquera à jamais. Elle voudrait être forte, elle voudrait être la digne héritière de son père. Brandir son épée et hurler à ces fous d'ouvrir un peu les yeux, de réfléchir au lieu d'avaler des fausses vérités comme on les leur présente. Elle voudrait savoir, elle voudrait comprendre et faire payer la mort de ces innocents aux responsables quels qu'ils soient. Quitte à souiller ce sable de son sang à son tour. Sauf qu'à cet instant, elle n'est qu'une toute jeune personne abasourdie par la cruauté des siens. Elle ne parvient pas à retenir ses larmes de rage et de chagrin.
Dernière édition par Isaac Vibius le 11 Juin 2013, 13:31, édité 1 fois.
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