[E5] Mais il s'en fout, il est mort ! [Terminé]

Le corps expéditionnaire rentre dans Rome, des festivités commencent, mais également des troubles naissent au sein du Sénat face aux annonces de Caius et l'arrivée de Neptune et Vesta

Re: [E5] Mais il s'en fout, il est mort ! [Appius]

Messagepar Katla Buskvej le 20 Mai 2013, 12:48

Lorsqu'il évoqua encore la rouille, je levai simplement les yeux au ciel avec un soupir dépité. Je n'avais pas l'air énervée, ni rien de ce genre, je prenais juste un air un peu blasé face à cette blague vraiiiiiiiiiment moisie. D'un autre côté je n'allais pas lui reprocher, mon propre sens de l'humour était souvent considéré comme suspect au mieux, pourri au pire. L'observant, je voyais bien qu'il avait l'air très fier de lui, je lançai alors avec un sourire :

- Ahhh ben bravo, y'a de quoi être fier, tiens !

Je m'attelai donc ensuite à la préparation de la poiscaille, et une fois celle-ci écaillée proprement avec mes doigts-lames, je partis rincer le tout dans le Tibre (cela incluant mes mains parce que bon) et revins vers le feu... Pour apercevoir une manœuvre des plus étranges. Mais... il allait brûler le corps, là, ici ? Non... Il allait lui foutre un coup de pied ? Mais qu'est-ce-qu'il foutait ?

Ben si, il lui mit un coup de pied dans le thorax, ce qui eut pour effet d'allumer le feu, vu que la main du corps avait rougi. Alors là... C'était vraiment bizarre, j'aurais limite dû utiliser mon propre matériel pour allumer le feu de camp, franchement... Ne disant rien alors qu'il éloignait le cadavre, je plaçai le poisson dont j'avais levé les filets sur l'assiette en terre cuite, assiette que je posai alors sur le feu, en hauteur, avec quelques olives que j'avais écrasées à la main et réduites sous forme d'huile.

Une fois qu'il fut revenu, il me demanda si j'étais servie et tout ça. J'affichai alors un air assez surpris, répondant alors :

- Oui, non mais... là c'est le... 'fin, rien à foutre. Qu'est-ce-queeee... Qu'est-ce-que c'est que cette tisane là ? Quand on frappe le thorax d'un androïde, il prend feu ? demandai-je avec un air passablement surpris.

Je savais que les romains avaient des pouvoirs particuliers, mais là c'était encore une nouveauté. Manipuler le temps comme Appius était assez impressionnant, mais créer des flammes SANS combustible ? Ou alors son corps était rempli de tuyaux propulsant du gaz ? C'était une sorte de lance-flammes vivant ? Là, cette scène avait soulevé pas mal de nouvelles questions.
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Re: [E5] Mais il s'en fout, il est mort ! [Appius]

Messagepar Appius Silius le 20 Mai 2013, 19:30

Bon, sa petite blague, du moins son second souffle, avait un peu mieux pris que la première fois. Ce n'était pas quand même les applaudissement, les hurlements de la foule en délire mais c'était déjà ça... Pas vraiment une acclamation, mais un simple sourire avec quelques mots, elle avait l'air dépitée, blasée mais avec un sourire qui voulait presque dire : je compatis, moi aussi j'ai un sens de l'humour assez médiocre. Cela lui suffisait, il avait réussi ce qu'il voulait faire de toute façon, la faire sourire. Si bien qu'elle en avait même oublié de se rhabiller, enfin de toute façon elle était encore trempée donc ce n'était pas la peine d'y songer à moins d'avoir le vêtement collé à sa peau pendant de longues minutes. Pour lui il n'appréciait guère cette situation lorsque le tissu collait à la peau, c'était gênant, presque comme entravant les mouvements que l'on voulait faire.

Elle sembla étonnée de la manière dont il fit naitre les flammes. Bon, il avait juste pris une astuce en fait. Cet androïde qui se trouvait maintenant à quelques mètres, il le connaissait bien et il connaissait aussi son pouvoir, il avait un mécanisme de défense assez puissant, dès que l'on lui voulait du mal, ses mains se mettaient à chauffer tout ce qu'elles touchaient, allant parfois jusqu'à 1500 degrés cel- sius. Mais ça, androïde, humain ou machine, il était impossible de le savoir tant que l'on ne connaissait pas l'androïde personnellement. Ce qui était son cas. Et non, ce n'était pas le cas de tous les androïdes, il s'agissait simplement d'un pouvoir parmi tant d'autres.


- Ce n'est pas tout à fait exacte pour dire vrai. Je vais vous expliquer. Cet androïde, Glavius si son nom vous intéresse, avait le pouvoir de faire monter la température de toute chose en les touchant de ses mains, selon son bon vouloir. Ses concepteurs lui avaient conçu en plus de cela un système de défense assez efficace en combat rapproché. Dès qu'il recevait un coup, alors ses mains prenaient une température des plus élevée, j'ai entendu dire qu'elles pouvaient aller jusqu'à 1500 degrés, pouvant faire fondre presque n'importe quoi, et je ne vous parle même pas des tissus organiques...

Il esquissa un sourire et reprit calmement.

- Vous comprendrez alors qu'il n'a pas nécessairement créé des fllammes ni prit feu, il a tout simplement fait monter la température du foyer mis en place et le tout a pris feu grâce à l'air ambiant. Une source de chaleur, un combustible, le bois et les brindilles mortes, et l'air pour faire naitre les flammes. J'admets avoir utilisé une petite astuce pour faire ce feu, mais il était là alors il aurait été idiot de ne pas se servir une dernière fois de sa capacité.

Il haussa les épaules puis sourit en la voyant avec le poisson quasiment cuisiné, il avait été réduit en filets, et elle avait même créé un jus d'olive, enfin de l'huile d'olive qu'ils appelaient ça... Cela semblait bon, ça sentait bon, c'était appétissant, mais bon, un plaisir inutile pour un androïde puisqu'il n'en avait pas le besoin. Il alla alors s'asseoir à ses cotés et la laissa faire le reste concernant le poisson.

- Vous êtes une femme pleine de ressources, pêcheuse, cuisinière, guerrière, professeur, il y a encore d'autres qualités intéressantes chez vous qu'il me serait agréable de connaitre ?

Il lui sourit, finalement il était assis presque contre elle, ses jambes tendues vers le feu, à quelques centimètres, ses deux bras en arrière pour s'appuyer sur ses mains posées au sol, il effleurait de son bras droit, le sien, sans vraiment chercher le contact plus que ça, il était juste présent, pour lui naturellement.
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Re: [E5] Mais il s'en fout, il est mort ! [Appius]

Messagepar Katla Buskvej le 20 Mai 2013, 20:32

Tiens donc... Donc les flammes étaient bel et bien une capacité spéciale de l'androïde. Intéressant, tout ça... Peut-être qu'en recyclant certaines parties de certains androïdes je pourrais obtenir de quoi générer de l'hydrogène, alors...? Peut-être y'avait-il quelque part une sorte d'index où étaient répertoriées les capacités des androïdes. Vu à quel point les romains contrôlaient leurs esclaves de métal et de chair, c'était même fort possible... Il faudrait que je pose la question à Mettius, car si je trouvais ce qu'il me fallait, j'irais 10 fois plus vite que prévu.

Le vrai défi c'était l'énergie. Plus j'aurais de puissance électrique, plus j'irais vite. Avec un peu d'électricité je pouvais faire de la lumière et un compresseur par exemple. Avec une grande quantité d'électricité, en revanche... Je pourrais booster le niveau technique de Rome de 15 siècles en quelques mois à peine...
Mais je verrais cela plus tard. Pour le moment il m'expliquait le principe de la combustion. J'eus un sourire amical, un peu comme un parent qui écoute son enfant alors que celui-ci explique quelque chose de déjà connu depuis longtemps... Mais on le laisse parler parce qu'il est si fier d'avoir appris quelque chose et de le répéter.

Je ne pensais pas cela avec mépris, car je savais que ce n'était pas une question d'intelligence ou de finesse d'esprit. Simplement de connaissances basiques... Et comme je l'évoquais plus tôt, même le plus grand génie de l'univers ne pouvais pas deviner les choses, il devait les apprendre. Une fois qu'il eut terminé, je gardai alors mon sourire, haussant les épaules.

- Je vois le principe, oui. C'est surprenant, qu'il puisse faire chauffer sa peau à un tel niveau de température... Ma lance, là, dis-je en la désignant, elle projette des boules à environ 140.000-160.000 degrés, mais elle est faite de matériaux spéciaux. Je me demande, du coup, comment il peut faire chauffer sa MAIN, quoi... Elle n'a pas l'air d'être constituée de matériel thermo-résistant spécial, ou quoi que ce soit d'autre, c'est, ben, de la peau quoi... Enfin, j'ai dit que je le laisserais tranquille donc je ne vais pas appronfondir, mais les capacités des androïdes me semblent tout aussi singulières et intéressantes que celles des humains de Rome.

Je retournai les filets de poisson afin qu'ils ne brunissent pas trop, avant de reprendre avec un air pensif.

- Cette histoire de temps dont vous parliez par exemple... C'est ce qu'on appelle de l'altération de dimension... Nous nous en servions pour faire voyager des engins dans l'espace à plusieurs milliards de kilomètres par seconde... Mais ça demande une énergie... inimaginable. Immense, vous n'avez pas idée. Enfin je ne vais pas vous ennuyer avec un cours de physique, mais les technologie romaines sont vraiment intéressantes.

Je haussai finalement les épaules alors qu'il me posait une nouvelle question quant à ce que je savais faire. Je ne répondis d'abord rien, regardant ma poiscaille avec un air un peu gêné, pour hausser une nouvelle fois les épaules. On connaît tous Katla la pêcheuse... mais il y a aussi Katla la cuisinière... la guerrière, le professeur la chorégraphe la dentiste !
Je haussai les épaules, répondant machinalement :

- La brûleuse d'enfants.

Je ne savais pas trop pourquoi j'avais répondu ça. Peut-être le fait de regarder les flammes, de parler de ma lance au plasma, de réfléchir aux technologies, ça m'avait ramenée à mes pensées précédentes concernant les robots nettoyeurs que j'avais conçus. J'avais encore des logs enregistrés de certaines des frappes faites par ces monstres d'acier, on pouvait dire qu'ils étaient diablement efficaces, au niveau tactique. Au niveau moral en revanche... Quand on voyait les résultats, autant dire que mon positionnement "éthique" et mon refus d'utiliser des armes biologiques ou le satellite Thor paraissaient totalement hypocrites. Enfin, de toutes façons c'était un peu tard.
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Re: [E5] Mais il s'en fout, il est mort ! [Appius]

Messagepar Appius Silius le 20 Mai 2013, 21:46

Et voilà qu'elle se mettait à nouveau à jouer le rôle qu'elle semblait apprécier le plus, celui de professeur. Pourquoi avait il eu l'idée de se servir de cela et de lui expliquer ce pouvoir ? Bah non il n'y connaissait rien en métaux spéciaux, ni même dans les propriétés de la peau des androïdes, il ne savait pas non plus comment son pouvoir fonctionnait, c'était un fait il y avait énormément de choses qu'il ne savait pas, mais il ne s'en portait pas plus mal. Pendant qu'elle parlait, qu'elle sortait une sorte de science qu'elle trouvait probablement intéressante, elle faisait cuir son poisson tranquillement, le retournant de temps à autre pour éviter qu'il ne crâme trop non plus.

Elle pouvait alors projeter des boules à plus de 100 000 degrés, c'était impressionnant à l'entendre dire, mais pour Appius, ils auraient pu faire 1000 degrés simplement, cela restait une source de chaleur mortelle pour n'importe qui de "normal". Mais bon, un danger pas extrêmement grand en un sens car il lui suffisait de l'esquiver en arrêtant le temps et en se déplaçant, après, qu'elles soient plus ou moins chaudes, ça n'allait pas changer sa vie. Néanmoins, il fit quand même son regard intéressé, écoutant d'une oreille alors que l'autre était attirée par les crépitements du feu qui lui faisait face. Son regard allait et venait entre le corps de cette femme tellement étrange en son genre, et le feu où cuisait son futur repas.

Là elle se mit à parler de son pouvoir à lui... Il ne le connaissait pas plus, mais elle disait qu'il s'agissait d'altérer la dimension pour faire des voyages dans l'espace... Ahem, non finalement ce n'était pas de son pouvoir qu'elle parlait, au maximum il ne pouvait faire que quelques centaines de mètres, pas des milliards de kilomètres.. De l'énergie dont il n'avait pas idée oui ça c'était clair, c'était d'ailleurs à peu près la seule chose de claire à cent pourcent dans ce qu'elle venait de dire. Il se contenta alors de hocher la tête. Quand elle répondit à sa question sur ses qualités, elle répondit brûleuse d'enfants, Appius haussa un sourcil, pas vraiment intéressé par l'idée mais plutôt intriguée, elle qui avait pourtant la morale assez hautement placée par rapport à de nombreux romains, elle se qualifiait de brûleuse d'enfants... Ah, peut être une erreur du passé, un choix non judicieux ou judicieux selon le point de vue.


- Bruleuse d'enfant... Et bien, je ne sais pas si je dois confirmer et me sentir en danger, mais c'est vrai que depuis que vous êtes passée dans le Tibre pour vous y baigner, j'ai étrangement un peu plus chaud ! Pourtant, je ne suis pas un enfant dans le sens pratique du terme !

Il plaisantait, non seulement parce qu'il ne voulait pas vraiment connaitre la raison de pourquoi elle avait dit ça, parfois il fallait mieux tourner une page plutôt que de la relire inlassablement et se dire... Si j'avais fait ça, peut être que... Ou l'inverse, si je n'avais pas fait ça... Et avec des si, on pouvait mettre n'importe quelle ville en bouteille n'est ce pas ? Etait ce cela le plus grand défaut de l'homme ? Ne pas savoir aller de l'avant, malgré les erreurs ? Elle s'était relevée jusqu'à aujourd'hui, alors autant continuer de marcher pour trouver un but nouveau dans cette vie qui s'offre à elle.
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Re: [E5] Mais il s'en fout, il est mort ! [Appius]

Messagepar Katla Buskvej le 20 Mai 2013, 23:47

Quand il réagit à mon explication sur l'hyperespace et la physique des dimensions, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire.

- Vous n'avez rien pigé hein ? Bah, pas grave. C'est impossible à comprendre quand on n'a pas appris. En imaginant que le sujet vous intéresse, il faudrait commencer par les bases.

Je haussai les épaules, prenant l'assiette brûlante à la main. C'était un des avantages d'avoir un corps en grande partie artificiel, on peut ajuster pas mal de paramètres, y compris la sensibilité à la chaleur. Munie d'une sorte de fourchette en bois, je commençai alors à manger tranquillement alors qu'Appius éludait la question. Je pouvais comprendre, dans un sens... Peu de monde aimerait parler de ce genre de choses. Je n'avais jamais eu l'occasion de le faire avec quiconque de la Citadelle, et je doutais que quiconque de Rome ait bien envie de discuter de ça. Tant pis. Ce serait encore autre chose que je garderais, comme le reste.

Après un bref silence d'une bonne quinzaine de secondes, je soupirai longuement avant de tourner la tête vers l'androïde, plantant mon regard dans le sien.

- Ne le prenez pas personnellement, mais mon expérience m'a montré qu'aussi sympathique soit une personne, elle veut en général quelque chose... Je me demande du coup ce que vous voulez vraiment. Au départ... J'ai pensé que vous vouliez juste me butter, mais il s'est avéré que non. Ensuite j'ai pensé que vous vouliez me recruter mais j'ai clairement laissé comprendre que c'était non. Puis j'ai pensé que vous vouliez vous envoyer en l'air mais mon attitude a clairement laissé penser que ce ne serait pas envisageable. Du coup... Je me demande ce que vous voulez. Je ne vous dis pas de partir au contraire, je suis simplement curieuse.

Terminant le premier des deux filets, je mâchouillai un moment, regardant en l'air avec un air un peu absent, pensif.

- J'aime bien connaître les motivations des gens... Cela m'évite des mauvaises surprises, et m'en apprend souvent beaucoup. Qu'est-ce-qui vous anime ? Pourquoi êtes-vous encore là, et pour quoi vivez-vous, vous battez-vous, plus généralement ?
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Re: [E5] Mais il s'en fout, il est mort ! [Appius]

Messagepar Appius Silius le 21 Mai 2013, 11:56

Bon, son expression lorsqu'elle s'était une nouvelle fois perdue dans des explications farfelues avait été suffisamment grande pour qu'elle s'en aperçoive... Apparemment ça la faisait rire puisque sa tête lui avait extirpé un rire bien naturel et presque involontaire. Ce n'était pas de la moquerie cette fois mais simplement un amusement certain, finalement sa méconnaissance de la science semblait être plus efficace pour la faire rire plutôt que son humour. Mais bon, comment être doué en humour quand on est androïde ? On n'a clairement pas été conçu pour ça alors il fallait apprendre sur le tas, et ce n'était pas toujours des plus évidents en fait. Il la regardait rire, et lorsqu'elle s'arrêta pour lui dire qu'il était impossible de comprendre sans avoir de formation au préalable sur les bases de cette science, il fut quand même rassuré.

- Je suis curieux de nature, donc tout m'intéresse, mais vous m'avez percé à jour en effet, je n'ai saisi aucun de vos mots pour être sincère.

Il esquissa un sourire presque désolé, et s'était lancé dans l'explication du pouvoir, du feu avec le combustible, le comburant et tout ce qui s'en suivait, un maigre cours de science d'un niveau assez bas pour elle. Elle ne l'avait pas interrompu, c'était déjà ça, elle avait été suffisamment polie pour lui laisser cette joie de pouvoir s'exprimer à son tour dans son domaine. Le fossé était si grand entre eux que c'en devenait presque risible à ce sujet. Quand il sortit sa petite phrase d'un humour digne d'un androïde, c'est à dire maladroit et pas des plus subtile, elle prit un temps pour lui répondre, des secondes qui parurent une éternité pour Appius, jusqu'à ce qu'elle se remette à parler. Elle se posait des questions à son sujet, pourquoi était-il là ? Il l'écoutait avec un léger sourire, ces questions étaient vraisemblablement justifiée, mais ça ne le dérangeait pas. Quand elle eut terminé il répondit à ses interrogations, aussi précisément que possible.

- Vous vous demandez ce que j'attends de vous ?

Il lui sourit, et leva le menton vers le ciel en réfléchissant un peu.

- Jouons cartes sur table si vous le voulez bien. Je n'ai jamais eu l'intention de vous tuer. Ce que vous faisiez ne me plaisait pas, mais je ne tue pas sur un coup de tête. Je suis du genre à me renseigner et à analyser la situation complètement avant de me lancer, question d'habitude, sûrement lié à ma nécessité de survie dans le coeur de Rome sans être reconnu. Ensuite, pour ce qui est de vous recruter, il n'en a jamais été question, je vous ai simplement proposé de rencontrer certaines personnes, rien de plus. Vos projets coïncident en parti avec les miens et les leurs, donc il me semblait intéressant de mettre nos connaissances à partager tous ensemble. Maintenant, en ce qui concerne le fait de m'envoyer en l'air, je ne vous mentirai pas que je vous trouve des plus charmantes et intéressantes, et votre comportement a tellement été changeant à ce sujet que je ne sais plus vraiment ce qu'il en est, mais cela dit ce n'est pas bien important, je comprends aisément que vous préfériez reprendre ce genre d'activités avec un partenaire qui a un coeur qui bat.

Il lui fit un clin d'oeil et reprit calmement.

- Ce que je fais ici donc... Et si je vous disais que je suis là pour vous prouver qu'à Rome, nous avons aussi le sens de l'hospitalité ? En fait, je suis curieux comme je vous disais tout à l'heure, votre passé est particulier, vos projets sont intéressants, vous avez un physique plaisant, et je n'ai absolument rien à faire pour cette journée, donc je passe le temps d'une excellente manière en faisant la connaissance d'une femme plaisante. Je ne recherche rien de plus vis à vis de vous en fait. Je vis au jour le jour, je n'ai plus de véritable but dans ma vie, les sentiments sont proscrits pour moi, je n'ai plus envie de souffrir à cause de cela et j'ai pris ma liberté à cause de ça également. Pour être franc, je suis recherché, et donc risque ma vie chaque jour que j'ai l'honneur de vivre ici bas. Donc quand j'ai la possibilité de rencontrer quelqu'un qui n'est pas lié de près ou de loin avec la garde romaine ou avec la famille de mes anciens propriétaires, alors j'en profite tout simplement.

Il lui sourit, espérant qu'elle comprenne un peu mieux.

- Je ne sais pas si tous ont besoin de raison pour rester au coté de quelqu'un, même d'un inconnu, parfois la présence est suffisamment plaisante ou intrigante pour que l'on reste non ? La seule chose pour laquelle je me bats, c'est la liberté, rien de plus ni de moins, une liberté qui commencera par une reconnaissance de la vraie nature des androïdes, que l'on cesse de les asservir ainsi et qu'ils puissent faire part intégrante de ce monde sans avoir à rougir de leur place parmi les hommes.
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Re: [E5] Mais il s'en fout, il est mort ! [Appius]

Messagepar Katla Buskvej le 21 Mai 2013, 12:49

- Je dirais plutôt avec un partenaire dont j'ai la certitude qu'il le souhaite vraiment, pas parce qu'il est guidé par un quelconque sous-programme. Ceci dit, mes propres envies ne sont au fond qu'un sous-programme biologique... Mais nous partons là dans des considérations philosophiques qui sont certes intéressantes, mais compliquées.

J'avais avant toute chose répondu à cette histoire de cœur qui bat, je ne voulais pas de controverse à ce sujet... D'autant que c'était assez paradoxal, je n'avais moi-même pas de cœur qui bat. Enfin, si, mais c'était plutôt une sorte de pompe artificielle complexe, pas un vrai organe fait de cellules. Et il ne pompait pas de sang, il pompait un liquide spécialement conçu pour le cerveau, filtré par... enfin je n'allais pas me refaire la fiche technique, mais le fait était que cette histoire de "cœur qui bat" n'était pas vraiment mon critère principal.

Sa réponse sembla en tout cas me rassurer, et je m'installai donc sur lui. Oui, carrément sur lui : assise devant lui, couchée contre sa poitrine, laissant échapper un long soupir à la fois de détente et de soulagement. Pour la première fois depuis longtemps, je laissais retomber un peu la méfiance. Je n'aimais pas cette idée... Car la dernière fois que je l'avais fait je m'étais faite directement mettre un coup de pied dans la tronche puis rejeter. Mais tant pis, je récidivais malgré tout.

- Désolée encore... Depuis mon arrivée je ne suis passée que par trahison, manipulations, tentatives de m'abattre... J'ai un peu de mal à me détendre.

Me redressant légèrement, j'attrapai ce qu'il restait de poisson avant de l'avaler avec un air plutôt ravi. Tout en finissant de manger, je précisai :

- Je sais que je suis chiante avec ces histoires de bouffe, mais... Dans ma culture, c'est un instant à la fois social et de détente, ça a vraiment une grande importance. Ici, vu que la nourriture n'est pas si simple à se procurer, c'est plus une lutte... Pour nous, c'était vraiment un instant de calme et où l'on profitait.

Ayant terminé, je me laissai ensuite retomber contre le torse de l'androïde... Avant de me redresse d'un coup avec l'air effrayé. Je venais quand même de me laisser aller alors que je pesais autour de 200-220 kilogrammes, et la plupart des gens auraient eu le plexus fracturé net ou je ne sais quelle autre joyeuseté.

- Oh mince ! Je n'ai pas fait attention, est-ce-que ça va ? demandai-je alors en l'observant.
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Re: [E5] Mais il s'en fout, il est mort ! [Appius]

Messagepar Appius Silius le 21 Mai 2013, 14:33

Le poids des femmes est tabou ! Hum bref. La discussion avait pris à nouveau, c'était comme ça depuis le début en fait, un instant il y avait des sourires et des jeux, et l'autre instant il y avait de la méfiance et du doute. Tout cela à cause de quelques personnes qui lui ont fait un bien piètre accueil au sein de Rome. Pouvait-il décemment lui en vouloir tandis qu'elle ne faisait que réagir en fonction de ce qu'elle avait vécu ? Elle ne voulait pas être à nouveau trahie, ce qui pouvait se comprendre aisément. Appius avait été franc avec elle, du début à la fin, jusqu'à ces dernières tirades où il lui expliqua les choses telles qu'il le voyait, telles qu'il pensait et les vivait. La franchise avait toujours du bon au final, ce n'était pas par le mensonge que l'on avançait, ou du moins on pouvait avancer, mais dès lors que la vérité éclatait alors le recul était inévitable.

Elle le reprit toutefois quant à ce qu'il disait à propos de son envie de partenaire possédant un coeur chaud et battant dans sa poitrine, ce qu'elle souhaitait c'était être avec une personne qui le désirait réellement, qui la désirait concrètement, sans que cela ne soit dû à un programme ou une fonction diverse. C'était discutable mais il comprenait, beaucoup à Rome se contentaient du plaisir offert par obligation, elle ce qu'elle souhaitait c'était un partage, pas une obligation.

Quand il eut terminé avec son long discours sur ses intentions, elle se rapprocha de lui jusqu'à venir s'installer sur lui, sur ses jambes, en face à face. Il se redressa sans mot dire et ses mains se placèrent sur ses hanches sans la quitter du regard. Il y avait déjà cette notion de poids qui pesait sur ses membres inférieurs, bien plus imposant que le poids d'une simple femme, il allait lui falloir revoir sa force en fait s'il ne voulait pas finir écrasé en crêpe d'androïde dans le cas où elle s'appuierait complètement sur lui. Elle s'excusa de son comportement, l'expliquant une nouvelle fois en une simple phrase, avant de reprendre une discussion sur le repas qu'elle terminait à présent sur ses jambes. Une tradition chez eux, un peu comme à Rome en fait, apparemment ils mangeaient ensemble, pour se détendre, sans prise de tête, et c'est ce qu'il lui avait offert en fait, bien qu'il n'ait pas partagé son repas. Le reste du poisson fut englouti par son appétit vorace, puis elle se laissa retomber sur son torse. C'est là qu'il sentit tout le poids de celle qui lui faisait face, il avait bien fait de régler rapidement sa force en conséquence, ses bras se plièrent un partie, mais il ne tomba pas en arrière malgré son poids.

Elle s'était redressée presque automatiquement, lui demandant si tout allait bien, malgré le poids qui venait de tomber sur son torse. Appius se mit à toussoter un peu, puis répondit en se redressant, sa tête légèrement en dessous de la sienne, comme s'il humait la peau de son cou.


- Ne vous inquiétez pas, ça va... C'est l'avantage et l'inconvénient du corps artificiel n'est ce pas... Cela dit les androïdes ont été créés à la base pour seconder les humains, que ce soit dans les travaux, la guerre ou maintenant la luxure, nous avons été doté d'un système qui nous permet d'adapter notre force en conséquence. Mais je vous avouerai que je ne parierai pas sur moi si vous veniez à mettre votre force en plus dans votre élan. Cela dit, je pense que je vais finir par m'habituer.

Il lui sourit, presque amusé, il ne s'y était pas préparé, mais heureusement elle s'était d'abord assise sur lui avant de se laisser tomber, il avait pu jauger à la va vite le poids qu'elle pouvait avoir pour augmenter sa puissance en conséquence, d'où le fait qu'il ait parvenu à tenir malgré cela. Ses bras entourèrent le bas de son dos, caressant ce dernier simplement du bout des doigts, il collait son torse à son buste en se tenant à elle, redressant son visage vers le sien. Il la regardait avec un sourire qui ne quittait pas son visage, il savait qu'il n'allait pas non plus être aussi aisé de la faire bouger de sa propre initiative, mais il n'y avait clairement pas de réel gros problème à ce propos, il s'y accommoderait tout simplement.

- Je comprends que vous ayez été sur la méfiance avec ce que vous avez vécu, mais vous voyez, je ne tiens toujours pas à vous faire bouger de là !

Bah non, il l'avait entourée de ses bras alors c'est bien qu'il appréciait et qu'il ne comptait pas que cela s'arrête de si tôt non plus.

- A Rome, chez mes précédents maitres, le repas n'était pas toujours convivial... Ils faisaient parti de la haute société, de ceux qui méprisent les androïdes si vous voyez ce que je veux dire... Mais il arrivait aussi parfois qu'ils veuillent diner ensemble sans parler une seule fois de ce qu'ils avaient fait de leur journée, de politique ou autre chose. Est ce de cela dont vous parliez dans votre culture ? En ce cas, je m'excuse de n'avoir pris part à votre repas.

Il était sincère une fois de plus, il pouvait manger, mais ça ne lui servait à rien. Il n'allait pas gâcher de la nourriture alors qu'elle en avait besoin non plus... Le seul hic à ce repas c'est qu'il n'y avait pas de dessert, quoi que.
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Re: [E5] Mais il s'en fout, il est mort ! [Appius]

Messagepar Katla Buskvej le 21 Mai 2013, 21:39

La compagnie était agréable... Mais...

Bon, déjà je ne l'avais pas écrasé, c'était plutôt une bonne nouvelle, parce qu'honnêtement... Les choses auraient pu très mal se terminer s'il n'avait pas été résistant. Je ne faisais pas aussi attention à mon poids que je ne le devrais, les lourdes plaques de métal composite auraient probablement fracturé l'ossature d'un humain normal. Il faudrait vraiment vraiment que je sois bien plus attentive. Enfin, au moins il n'avait rien... C'était rassurant. Le casser en morceaux n'aurait pas vraiment créé une situation très intéressante...

J'écoutai ensuite, alors qu'il évoquait les repas chez ses anciens maîtres, le visage niché dans son cou avec un air détendu. Cette situation avait dû être assez sinistre... Il y avait des témoignages d'esclaves humains, remontant à longtemps, qui ressemblaient un peu à ça... Des scènes absolument déprimantes que j'avais lues, il y avait un bon moment de ça...
Jusque là, je n'avais jamais trop réfléchi à la question, vu que je pensais que les androïdes étaient des robots qui agissaient de façon très humaine... Mais je voyais cela comme une couche logicielle simulant le comportement humain de façon extrêmement efficace et avancée. Je n'imaginais... Mais pas une seule seconde qu'ils avaient une véritable conscience, cette réalisation modifiait énormément ma vision de Rome et de la situation de la ville.

Je ne comptais pas me lancer dans une lutte contre l'esclavage car j'avais des problèmes assez sérieux à régler en premier lieu... Mais si l'occasion se présentait de pourrir la vie à des esclavagistes méprisants, je pense que je ne me priverais pas. Je m'attirerais sûrement des ennuis au passage, mais j'avais un plan...

Lorsqu'il s'excusa ensuite de n'avoir rien mangé, je haussai les épaules avec un sourire sincère. De quoi s'excusait-il au juste ? Au fond, il n'y avait pas de raison.

- Vous n'avez pas à être désolé. Vous reprocher de ne pas manger serait comme reprocher à un poisson de ne pas vivre sur le sol, ça n'aurait vraiment pas beaucoup de sens.

J'avais un plan... Merde. Mettius.
Je devais aller voir Mettius, enfin, rencontrer son assistant Mercure au pont de Venus. Et il n'était juste pas question de rater ça. Je pariais énormément sur cette rencontre, et tout mon plan pour m'éviter l'hostilité de Rome reposait sur notre coopération. Je n'avais qu'une confiance très limitée en lui, mais c'était avant tout un opportuniste. Il savait très bien ce que je pouvais faire, et que s'il osait tenter d'avoir la vague idée de me trahir, j'aurais brûlé sa maison et sa famille en moins d'une demi-heure, avant de le clouer à un mur.

Je me reculai légèrement, observant Appius avec un air navré. La compagnie était agréable, mais...

- Mon cher Appius, je dois malheureusement partir, commençai-je en me relevant, repassant ensuite mes vêtements. Je dois rencontrer quelqu'un, et pour que ce rendez-vous me fasse vous abandonner dans de si agréables conditions, vous pouvez vous imaginer à quel point cet entretien est important. Critique, même, je dirais.

Je me rapprochai alors, me baissant pour lui donner un baiser un peu... osé, disons. J'avais fait dans le très langoureux, jouant sans hésitation des lèvres, caressant la langue d'Appius avec la mienne, qui n'était contrairement à ma peau pas froide du tout. J'y avais mis autant de sensualité que je le pouvais, le prolongeant pendant plusieurs longues secondes, avant d'enfin me redresser.

- Espérons que cela fera office de prélude et que nous nous recroiserons bientôt, conclus-je alors avec un sourire assez assuré.

S'il devait y avoir une suite... Ce serait plus tard. Pour l'instant, je devais quitter le monde du calme pour retourner aux sérieuses affaires du monde romain.
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Re: [E5] Mais il s'en fout, il est mort ! [Appius]

Messagepar Appius Silius le 21 Mai 2013, 22:51

Le repas était terminé, le rideau tombe. Bon paradoxalement il n'y a pas de rideau dans cette scène, mais c'est pourtant bel et bien ce qui allait arriver. Appius se sentait bien, en fait, il était tout simplement en bonne compagnie, une femme intelligente, différente des autres en qui il avait placé une part de sa confiance. Et il avait du batailler dur pour obtenir ne serait ce qu'un peu de la sienne. Elle avait le comportement d'une écorchée vive, se méfiant de tout, voyant peine et souffrance quoi qu'il pouvait bien se passer. Mais finalement elle baissa la garde quand elle fut enfin convaincue qu'il ne représentait pour elle aucun danger que ce soit physique ou de trahison. Après tout, il ne tenait pas plus que ça à se lier plus que nécessaire à cette femme.

Les relations entre les hommes et les femmes étaient complexes, quand il n'y avait pas d'attirance, il pouvait y avoir de l'amitié. Quand il y avait de l'attirance, l'amitié se transformait bien souvent en partenariat sexuel, et quand l'autre ne le souhaitait pas et bien l'amitié se brisait tout bonnement. Et si l'un des deux en venait à tomber amoureux, ça coinçait toujours ! Non, c'était complexe, les femmes étaient complexes, elle ne faisait pas exception à la règle, elle l'avait bien démontré depuis qu'ils se cotoyaient, c'est à dire depuis une heure ou deux peut être. Il s'était excusé machinalement de n'avoir pu l'accompagner dans son repas, mais cela ne la gênait pas en fait, pour elle c'était naturel vu qu'il était androïde. Mais d'autres auraient souhaité qu'ils dinent ensemble, même s'il n'éprouvait aucun besoin de le faire.

Elle se recula pourtant, malgré que la glace ait fondu entre eux, se reculant en lui disant qu'elle se devait de partir maintenant. Il la regardait remettre ses vêtements non sans intérêt, mais elle lui parlait d'un rendez vous qu'elle ne devait en aucun cas rater. Appius s'assied en la regardant se préparer de nouveau, puis il accueillit son baiser avec une certaine joie qu'il ne chercha pas à dissimuler. Non, il lui répondait même, avec la même passion qu'elle y mettait. Il s'agissait en fait d'un baiser d'au revoir, voulant dire bien autre chose : quand nous nous retrouverons, il n'y aura pas de rendez vous pour stopper cet instant. Il sourit à sa phrase d'ailleurs, un prélude oui, c'était exactement ça. Il hocha la tête et lui répondit en se relevant tranquillement.


- Un doux et délicieux prélude oui.

Il lui fit un clin d'oeil et epousseta son vêtement au niveau de ses épaules en lui souriant.

- J'espère que ce rendez vous en vaut la peine ! Mais je ne vais pas vous retenir plus longtemps, je connais maintenant votre situation et si vous me dites que cela est important alors je vais vous croire sur parole. Et ne soyez pas en retard !

Alors qu'elle allait engager ses premiers pas vers une destination qui lui était inconnue, il lui lança tout de même.

- Si vous souhaitez me revoir un jour, j'ai tendance à passer beaucoup de mon temps dans les bas fonds de la ville... C'est l'endroit le moins bien gardé alors je m'y sens plus en sécurité.

Voilà qui était dit, si elle passait dans les ruelles des bas fonds, il le saura, tout se sait là bas et surtout quand un ou une étrangère débarque. L'information a le temps de faire trois fois le tour de tout le quartier avant que le petit nouveau n'ait eu le temps de finir de traverser la première ruelle... Il la regarda alors s'éloigner, se disant qu'il aura peut être un jour la chance de la recroiser qui sait, mais sans se prendre plus la tête, il éteignit le feu allumé avec son pied, et regagna à son tour la ville. Maintenant il lui fallait retrouver la Rébellion pour leur parler de leur compagnon d'armes qu'il avait caché là bas, mais aussi de la rencontre qu'il avait fait avec cette femme. Dans les grandes lignes seulement, sans détails mais simplement qu'ils sachent qu'ils ne sont pas les seuls à travailler sur la désactivation des plots androïdes.
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