[E5]Le poid de l'échec [Appius]

Le corps expéditionnaire rentre dans Rome, des festivités commencent, mais également des troubles naissent au sein du Sénat face aux annonces de Caius et l'arrivée de Neptune et Vesta

Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Neera Aella le 18 Avril 2013, 16:53

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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Appius Silius le 18 Avril 2013, 17:25

Ils étaient finalement sur son lit, celui qu'elle n'avait jamais partagé depuis qu'il était arrivé ici, depuis qu'ils se connaissait. Dans ses souvenirs, il ne voyait personne à part elle s'y glisser. Etait il le premier à s'y glisser en sa compagnie ? Il maintenait son regard dans le sien, sans le lacher, comme s'il voulait le soutenir, la soutenir tout simplement en continuant ses caresses légères le long de son épaule dénudée. Elle ne disait pas grand chose, une seule recommandation : ne pas s'arrêter. A cette phrase il comprit jusqu'où allait mener ce petit jeu. Il comprit que la fille avait laissé place à la femme tout simplement. Ce n'était plus qu'une présence qu'elle souhaitait non, il l'avait compris sans qu'elle n'ait besoin de faire plus. Il savait qu'elle n'oserait pas, et cela paraissait normal. Elle ne savait ni ne connaissait alors il était normal que ce soit lui qui guide ces instants.

Bien sûr que cela restera ainsi. Bien entendu il n'était pas immortel ni même à l'abri de se faire attraper, mais il pouvait s'échapper, s'éclipser, c'est souvent ce qui l'aidait, et même dans l'arène cela lui était des plus utiles. Elle ne le savait pas encore, mais il lui était déjà arrivé de passer par ces arènes pour gagner quelques billets, de quoi pouvoir l'aider à acheter la nourriture, de nouvelles armes ou toute autre chose qui pouvait s'avérer utile pour elle, pour lui. Sa main continuait de caresser son épaule dénudée, alors que ses yeux étaient comme plongés dans les siens. Sa main vint se poser sur sa joue, le faisant sourire. Il avait longuement hésité à le faire, mais il s'approcha d'elle progressivement, jusqu'à ce que ses lèvres effleurent les siennes, leur souffle finissant par ne faire qu'un. Il voulait se faire douceur, il voulait qu'elle garde cette soirée en sa mémoire et qu'elle n'ait plus ce souvenir qui l'avait hanté au point qu'elle finisse par boire à outrance pour l'oublier. Sa langue venait par moment narguer ses lèvres qu'il goutait sans honte maintenant, qu'il appréciait, avant de les lui mordiller avec douceur, cherchant la sienne pour y placer peut être un peu plus de passion.

Il ne voulait brûler aucune étape, ne pas la mettre mal à l'aise, sa main descendait petit à petit le long de son bras, repassant par dessus sa chemisette avant de glisser subtilement jusqu'à sa hanche à moitié découverte. Il ne la détaillait pas du regard, il en avait maintenant une certaine envie, ou peut être une curiosité, préférant garder son regard dans le sien pour qu'elle ne s'offusque pas non plus. Il lui souriait de temps à autre, répétant ses baisers jusqu'à ce qu'ils deviennent plus passionnés, timides au début et maladroits, devenant plus assurés pendant que les secondes passaient. Il concentrait ses doigts sur les moindres parcelles de sa peau qui restait non recouverte par le tissu, cherchant à la faire frissonner plus encore, à sentir son souffle et sa peau réagir sous ses effleurements. Il l'apprivoisait en quelque sorte, il la découvrait tout simplement, avec la plus grande finesse et tendresse qu'il pouvait lui offrir. S'arrêter maintenant ? Plus les minutes passaient, et moins il en avait envie.

Non, ils étaient sur le point de franchir les limites, dépasser le point de non retour... Ses lèvres se posèrent en son cou pour humer son parfum. Il le connaissait déjà, mais ne l'avait jamais apprécié à sa juste valeur, il ne l'avait jamais ressenti ainsi, avec autant d'intensité. De nouveau quelques baisers, parcourant petit à petit cette zone découverte sans chercher à faire plus, ses doigts jouant avec les pans de tissu lâche de sa chemisette.


- Une très jolie femme...

Un simple murmure, c'étaient des paroles pour lui en fait, sans vraiment chercher à ce qu'elle les entende, elle avait dit ne plus être une enfant, c'était bien le cas. Comment avait il fait pour garder cette vision d'elle aussi enfantine ? Elle avait bien le corps d'une femme, et en rien déplaisante. Il ne savait même pas si elle l'avait entendu, d'ailleurs il ne s'était pas rendu compte qu'il l'avait murmuré.
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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Neera Aella le 19 Avril 2013, 00:57

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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Appius Silius le 19 Avril 2013, 09:01

Finalement ils avaient trouvé les ombres. La faible lueur qui faisait osciller le jour contre sa peau s'était éteinte. La bougie faite de cire avait littéralement disparu, seuls quelques rayons de lumière provenant de la lune venaient lécher ces instants suspendus dans le temps. Il prenait son temps, tout comme il l'avait fait auparavant avec une autre femme, Valentina. La comparaison était tellement facile à faire qu'il ne pouvait en être autrement. Pourtant, ce n'était pas une scène à l'identique qui se déroulait aujourd'hui, il n'avait jamais été aussi proche de Valentina avant de faire le pas, elle avait déjà connu quelque chose en ce domaine, bien que cela la révulsait à cause de la douleur que son ancien mari lui infligeait. Avec elle c'était tout autre chose, elle ne s'était jamais donnée, elle n'avait jamais cherché ce genre de moments, ils étaient d'ailleurs presque inimaginables pour elle avant cela.

Il ne comprenait toujours pas tout ce qui la poussait à agir ainsi, à demander pareille chose, mais il pensait tenir une partie de ces explications. Elle vivait dans la vengeance, dans la solitude et la crainte de perdre un être proche une nouvelle fois, c'est pourquoi elle s'était forgée comme une sorte de carapace, une bulle qui la gardait enfermée, préservée dans un monde lié à l'enfance quand elle le pouvait, en sortant uniquement pour assouvir cette soif de vengeance et accéder à son plan ultime, la mort de Mettius. La discussion avait déjà été plus ou moins présente entre eux à ce sujet, mais elle n'écoutait rien, c'était tracé pour elle et il ne pouvait y avoir qu'une seule issue possible, quelque soit les paroles qu'il avait pu lui sortir pour la convaincre de laisser tomber cela.

Sa main avait trouvé sa hanche, la caressant avec douceur, il sentait ses frissons, sa peau onduler au contact de ses doigts, c'était pour lui à la fois une découverte et un changement radical. Il devait la guider tout en réapprenant à la connaitre. Ce petit jeu il le connaissait bien normalement, mais là ce n'était pas la même chose, il ne le faisait pas dans l'obéissance. Elle se laissait faire, se berçant dans ses soupirs et baisers qui devenaient plus nombreux, plus sûrs, peut être encore plus passionnés. Il sentait son corps pousser contre le sien, comme si elle cherchait à ne plus faire qu'un avec lui. Pourtant dans un de ses sursauts dont elle seule avait le secret, elle se retrouva sur lui, alors qu'il avait été repoussé en arrière pour se positionner allongé sur le dos. La même position que sur ce canapé ou tout avait commencé, sauf qu'il était allongé, elle assise sur lui. Elle avait quelques instants de doutes, de réflexion probablement, ne sachant quoi faire en cet instant.

Ses mains attrapèrent alors les siennes pour les guider sur son corps, mais très vite elle trouva quoi faire. Il n'y avait pas de règle particulière finalement, elle se devait de découvrir cela à sa manière. Il lui sourit, pouvant apercevoir ses yeux dans les ombres, ces yeux qui ne quittaient pas les siens... Ses mains à lui se posèrent sur ses hanches, se faufilant lentement sous le tissu qui avait un peu plus glissé, simplement arrêté par les formes harmonieuses de sa poitrine. Il caressait sa peau avec douceur alors qu'elle faisait de même à travers sa chemise, il continua un moment, puis il quitta d'une main son corps pour attraper une de ses mains et la faire glisser lentement à plat contre son torse, jusqu'à la déposer sur le premier bouton de cette chemise. Il l'aida à le défaire, un simple geste qui ne le dénudait pas énormément, mais suffisamment pour qu'elle puisse glisser sa main, ses mains à travers. D'ailleurs c'est ce qu'il lui fit faire en souriant, une fois entr'ouverte, il fit glisser progressivement sa main par ce passage qu'ils avaient fait pour qu'elle puisse profiter simplement du contact de sa peau.

Il ne chercha pas à la forcer à faire ceci ou cela, la guider simplement, lui ouvrir la voie peut être ou lui donner l'exemple, c'est tout ce qui importait. Il quitta donc sa main pour replacer la sienne sous ce haut qui ne demandait plus qu'une chose, descendre encore un peu plus. Ses deux mains caressaient ses hanches, son ventre de part et d'autre en quelques effleurements, ou par des caresses plus prononcées avec le plat de ses mains, ne lésinant pas à les remonter par moment pour aller effleurer ce galbe encore couvert de son haut, sans la découvrir ni même y déposer ses mains, juste l'effleurer du bout des doigts, la partie basse de sa poitrine. Elle devait être intimidée, mais il savait que chaque sensation avait son utilité, chaque geste avait son répondant, il prenait son temps, suffisamment pour qu'elle puisse profiter de chaque seconde de cette intimité surprenante qui s'était formée entre eux. Il ne se redressa pas, elle s'était glissée sur lui, ce n'était pas une mauvaise chose, ainsi elle pourra aller à son rythme, ne pas être perturbée ni choquée par quoi que ce soit. C'était une façon de se protéger également, elle pouvait voir qu'il n'avait aucun problème à cela.

Sans s'en rendre compte plus que cela, l'envie naissait en elle en même temps que cette chaleur grimpait, mais pas seulement en elle, lui aussi ne pouvait plus cacher en cet instant ce désir qui grandissait progressivement. C'était tout de même étrange comment réagissait le corps. Jusqu'à maintenant il ne s'était jamais éveillé en sa présence, et pourtant il suffisait d'un soir pour que cela change. Elle était assise sur lui, il était fort probable qu'elle s'en rende compte un moment ou un autre, c'est peut être la seule chose qu'il ne pouvait pas contrôler dans ces instants. D'ailleurs quand elle s'en apercevra, sa réaction allait être des plus importantes à suivre pour Appius, c'était comme tabou et interdit pour elle avant cela, alors il était fort à parier que cela la décontenance en grande partie. Le chemin était encore long, mais les sensations n'allaient pas s'amenuir pour autant, c'était évident.
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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Neera Aella le 19 Avril 2013, 16:16

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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Appius Silius le 19 Avril 2013, 17:00

Elle apprenait vite finalement... A peine avait-il relâché sa main qu'elle s'engouffrait seule sur sa peau. Elle semblait apprécier, au point de venir parcourir sa peau, puis déboutonner ses boutons un à un... Ce qui le fit s'arrêter avait été tout bonnement le contact de sa main, d'un simple effleurement, contre sa poitrine... Elle avait poussé un léger cri sourd et tout son corps s'était tendu, ses seins s'érectaient devant lui, ayant presque pris de l'ampleur, comme si ce contact avait décuplé ses sens et ses envies... Son regard se maintenait dans le sien, il n'y avait aucune peur dans ses yeux. C'était plutôt une bonne chose...

Elle s'était arrêtée, figée presque avant de s'allonger entièrement contre lui, son corps collé au sien, il sentait sa poitrine contre son buste, profitant chacun de la chaleur de l'autre... Ses lèvres revenaient chercher les siennes, et il ne se priva pas de les lui offrir, mêlant sa langue à la sienne, soudant ses lèvres aux siennes avec douceur, voulant en quelque sorte l'apaiser, la rassurer sur les nombreuses sensations qu'elle éprouvait et qui s'apparentaient comme nouvelles pour elle. La fougue avait pris la place de la timidité, le chemin se faisait petit à petit, ses mains avaient quitté ses hanches pour les glisser en son dos, la caressant avec une douceur sans fin, jusqu'à ses épaules, son haut de tissu ne faisait que monter puis redescendre au rythme de ses caresses, dénudant par moment son dos entièrement avant de le recouvrir presque intégralement. Il voulait qu'elle se sente à l'aise, à l'aise avec lui, avec son propre corps, mais aussi dans ses caresses.

Il la sentait de plus en plus désireuse, sans vraiment qu'elle le comprenne, ses baisers décrivaient parfaitement les sensations qu'elle laissait transpirer en l'embrassant. Plus longs, plus passionnés, plus fougueux... Ses mains finirent par quitter son dos pour lentement entamer une douce descente du bout des doigts pendant un de leurs baisers, allant trouver les premières formes de son fessier, le parcourant du bout des doigts d'abord, sentant à nouveau ces frissons qui parcouraient son corps, avant qu'il finisse par apposer ses deux mains sur son séant, à plat, sans rien faire d'autre que presser très légèrement son bassin contre le sien... Elle ne pouvait plus ne pas sentir cette envie, ni même chercher à l'oublier, elle était présente, en elle, en lui... Il alla alors mordiller son cou avec douceur, essayant par moment d'aller chercher son regard pour s'assurer qu'elle se sentait toujours bien. Il tendit légèrement son cou pour aller mordiller très sensuellement le lob de son oreille droite, puis lui murmura aussi simplement que cela.


- N'as tu pas trop chaud Neera...

Il redescendit sa tête sur le matelas pour la regarder, admirant son visage, ses réactions, il voulait voir dans son regard, dans le teint de sa peau s'il pouvait s'en rapprocher, si elle était toujours aussi désireuse de plus... Tout avait l'air de bien se passer pour le moment, mais bientôt tous ces vêtements finiront froissés à même le sol...
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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Neera Aella le 22 Avril 2013, 02:28

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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Appius Silius le 22 Avril 2013, 09:18

L'enfant avait laissé placé à la femme. Ou plutôt l'enfant était devenu femme. A cette heure il n'y avait plus l'ombre d'un doute sur ce sujet... Plus les caresses allaient et plus il pouvait ressentir ses frissons, ses soupirs... Elle réagissait à la mesure des gestes qu'il entreprenait, peut être même parfois au delà de ce qu'il avait déjà vu à ce stade. Mais tant mieux, elle se débarrassait progressivement de ses propres démons, de ses propres souvenirs. Il ne les connaissait pas, mais à cet âge il était évident qu'elle avait déjà dû recevoir des propositions ou même être tentée par un homme, mais jamais elle n'avait franchi ce cap. Ce devait être extrêmement important pour elle, ou bien tout simplement que ses souvenirs ne lui permettaient pas de franchir cette étape de sa vie. Mais aujourd'hui tout était différent, elle se laissait emporter, transporter vers ce monde qu'ils construisaient pour l'heure à deux.

Ses mains allaient et venaient en son dos, la couvrant de nombreuses caresses, plus douces les unes que les autres alors que leurs lèvres ne se dessoudaient que pour reprendre une respiration bien méritée. Tout ce qu'elle faisait transpirait de cette envie partagée qu'ils avaient tous deux. Pourtant il n'avait jamais imaginé un seul instant avoir à partager ce genre de moment avec elle... Mais cette idée ne lui traversait même plus l'esprit maintenant... C'était comme s'ils avaient franchi un premier point de non retour, la raison n'avait plus sa place ici, seule l'envie et la folie régnaient en maîtres... Et le plus étonnant était qu'il aimait cela. Il aimait la voir réagir à ses caresses, sentir son souffle de plus en plus rapide sur sa peau, entendre ses quelques gémissements qui brisaient le silence de la nuit quand il parvenait à la surprendre. Tout était nouveau, mais toute cette nouveauté n'était que sensations impossibles à contenir.

Ses mains avaient même pris place sur son fessier, elle en avait presque sursauté, mais sans les lui ôter ni même avoir un mouvement de refus, de recul ou je ne sais quoi encore. Non elle se laissait tout simplement immergée de ces sensations qui la prenaient corps et âme depuis quelques minutes... Leurs deux corps pressés l'un contre l'autre, elle s'était même mise à faire quelques légers mouvements de bassin contre le sien, réveillant un peu plus encore l'envie qu'il pouvait avoir et qui se laissait dessiner sur son corps d'une manière bien particulière. Il ne voulait ni aller trop vite, ni lui faire perdre cette flamme qui l'animait, cette flamme de la passion qui réveillait tous ses sens. D'ailleurs, il était même fort à parier qu'elle devait ressentir encore plus que la normale, avec le corps qu'elle avait et ses propriétés si particulières.

Elle lui répondit même à ses murmures par d'autres murmures... Elle brûlait de l'intérieur, tout comme lui brûlait de désir et d'envie... Mais pourtant il ne fallait pas que ces flammes ne viennent tout consommer trop rapidement, non il fallait qu'elles gardent cette propriété de chauffer ces corps qui apprenaient à se connaitre, jusqu'à les embraser complètement et définitivement. Une sensation qui le faisait sourire, il aimait la regarder et il ne s'en privait pas, ses yeux fixant les siens, voulant s'approprier chaque mimique, chaque réaction pour mieux diriger la suite de ces instants si doux et intenses. Mais il n'eut même pas à faire quoi que ce soir, ses mains finirent par déboutonner sa chemise qui le quitta assez rapidement... Elle était comme transcendée par ces sensations nouvelles, le griffant sur tout le long de son torse, le faisant frissonner à la fois de surprise et légèrement de douleur, rien de bien méchant, il savait à quoi s'en tenir de toute façon mais cela ajoutait un peu au désir qu'il pouvait ressentir.

Il se retrouvait donc torse nu, contre elle, elle l'avait redressé à sa manière, peut être un peu brusquement, mais tout avait été guidé par sa passion et sa fougue donc comment lui en vouloir ? Il lui sourit quand elle reprit la parole... lui apprendre, encore. Mais il y avait tellement de chose qu'elle devait découvrir... Pouvait il seulement les lui apprendre en une nuit ? Il se laissait faire tant qu'elle agissait, ses mains parcourant son séant avec douceur de part en part avant de remonter le long de son dos. Il se retrouvait assis finalement, dans cette position initiale ou tout avait commencé, elle assise contre lui, lui faisant face, alors que leurs visages ne se quittaient pas, les baisers se succédant avec toujours plus d'ardeur et de fougue. Il pouvait tout ressentir, sa chevelure qui caressait ses épaules par moment, ses ongles qui le marquait, comme si elle le signait de son nom pour cette soirée, ses dents qui venait mordiller sa peau, son cou, ses lèvres...

Ses deux mains finirent par attraper lentement les deux pans de sa chemisette au niveau de ses hanches, puis il les remonta sans hésiter un seul instant et sans s'arrêter en cours de route, jusqu'à lui ôter ce tissu qui était devenu inutile. Comme elle avait fait, il le laissa à coté d'eux sur le lit.. Pour elle, il ne prit pas le temps de l'admirer, il savait que cela pouvait la gêner quelque peu tout simplement. Alors il l'entoura de nouveau de ses bras et pressa sa belle et douce poitrine contre son torse marqué de ses quelques lignes argentées qu'elle lui avait gravé quelques secondes plus tôt. Une douce chaleur qu'ils partageaient maintenant, alors qu'une moitié de son corps avait été complètement découverte... Ses mains caressaient doucement ses hanches, puis son dos avec douceur, la pressant contre lui pour sentir son palpitant venir cogner contre son torse, comme un appel à l'aide. Ses lèvres reprirent possession des siennes pour ne pas lui laisser le temps de vraiment réaliser, simplement profiter de cet instant et apprendre à apprécier cette nudité qui avançait progressivement au fil des minutes.

Pourtant il la repoussa progressivement en arrière, ses mains la tenaient pour qu'elle n'ait pas à s'allonger sur le lit encore, non elle restait toujours assise sur lui, mais son dos se penchait de plus en plus en arrière... Pourquoi cela ? Ses lèvres tout simplement venaient gouter à la moindre parcelle de sa peau, ayant quitté ses lèvres pour parcourir son cou, puis le haut de son buste... Il sentait son souffle se faire plus fort au fur et à mesure qu'il approchait de cette zone si sensible. Il la contournait, l'effleurait de son menton par moment, mordillant légèrement ses épaules l'une après l'autre, puis il fit errer ses lèvres un peu plus bas, l'ayant faite descendre encore un peu plus près de ce lit qui se rapprochait progressivement de sa tête... Sa poitrine lui faisait face, elle était tout simplement majestueuse, fièrement dressée vers lui, si finement dessinée et galbée, comme un trésor encore jamais déterré qu'il venait tout juste de découvrir.

Il ne prit pas un long moment pour l'observer, ses lèvres s'en emparèrent assez rapidement, y déposant de nombreux baisers, plus doux les uns que les autres, passant parfois la pointe de sa langue sur sa peau, comme s'il voulait la gouter, tandis qu'il s'avançait vers les deux pointes qui s'étaient durcies à son contact, passant de nouveau la pointe de sa langue dessus pour les faire réagir, avant de s'amuser à les suçoter avec douceur l'une après l'autre. Une des mains qui la soutenait se retira de son dos pour aider ses lèvres à apprivoiser cette zone encore sauvage et inconnue de son corps, prenant en main ce galbe que ses lèvres ne touchaient pas, alternant entre l'un et l'autre. De nouvelles sensations, de nouvelles réactions probablement, il resta bien un long moment sur cette zone érogène de son corps qui ne le laissait aucunement indifférent. Son visage effleurait également cette partie alors qu'il la faisait descendre encore un peu plus, le haut de son dos était en contact avec les draps, pouvant s'y reposer, alors que ses hanches étaient encore quelque peu surélevées...

Tout cela pour qu'il puisse continuer son petit chemin et venir déposer quelques baiser sur son ventre, humer son doux parfum, mordiller par moment sa peau avec douceur avant de jouer avec du bout de sa langue. Elle finit par retrouver complètement le lit en s'y allongeant sur le dos, l'ayant guidée jusque là, il suivit ses propres mouvements pour revenir au dessus d'elle. Son bassin se casa contre le sien, ses mains caressaient ses hanches dénudées, descendant jusqu'à ses cuisses par moment pour les caresser du bout des doigts, alors que son visage retrouvait sans hésitation celui de Neera, légèrement rosie par toutes ces sensations... Elle pouvait laisser libre court à toutes ses réactions, ses lèvres retrouvaient les siennes pour l'embrasser avec douceur puis passion, se permettant même de remuer légèrement son bassin contre le sien, comme pour la faire en quelque sorte haïr ces tissus qui les séparaient encore un peu l'un de l'autre... Ces sensations déjà importantes et si intenses restaient encore freinées par ces pans de tissu... Il lui avait néanmoins laissé un certain avant goût et lui offrait un instant de répit avant de reprendre son exploration toujours plus minutieuse chaque fois que le désir s'intensifiait...
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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Neera Aella le 24 Avril 2013, 15:13

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Re: [E5]Le poid de l'échec [Appius]

Messagepar Appius Silius le 24 Avril 2013, 16:27

Les sensations qui la prenaient au fur et à mesure qu'il avançait son périple du bout des lèvres, semblaient être intensifiées, même presque surdimensionnées... Il l'entendait, soupirer d'abord, de plus en plus fortement, puis se mettre à gémir tout bonnement lorsque ses lèvres avaient réussi à prendre possession de ses deux monts de chaires. Son corps était parcouru de spasmes, de tremblements ci et là, parcouru par le plaisir et le désir. C'était de plus en plus intense pour elle, et il ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin quoi qu'il pouvait se passer. Enfin... A moins d'un contre ordre bien entendu de sa part. Elle retrouva pourtant le lit, cette tension avait pris fin pour qu'il puisse à nouveau se glisser sur elle, pressant son corps contre le sien, comme pour sentir à nouveau son coeur battre. D'ailleurs, il se demandait comment elle pouvait faire pour qu'il aille aussi vite et fort dans sa poitrine. C'était à la fois intrigant et excitant de la voir réagir avec une telle démesure, intrigant parce qu'il se demandait comment la suite allait se dérouler, mais aussi excitant parce qu'elle faisait tout simplement honneur à la moindre de ses caresses en y réagissant de la plus belle des manières.

Du coup, il se retrouvait sur elle, et elle cherchait son contact, toujours plus, au point d'ailleurs qu'elle en avait quasiment planté ses ongles dans sa nuque, comme si elle voulait le garder prisonnier de ces instants d'égarement et de folie pure. Ses mains continuaient de caresser ses cuisses doucement, ses lèvres répondaient aux moindres de ses baisers, mordillant les siennes par moment, reprenant de longs baisers passionnés comme pour faire taire tout doute qui pouvait encore passer par là... Pourtant, il ne resta pas indéfiniment allongé sur elle... Non, au bout de quelques minutes où elle pu prendre le temps de se calmer un peu, il se redressa lentement mais sûrement, jusqu'à se glisser sur ses genoux, posés un de chaque coté de ses jambes, pour la regarder le sourire aux lèvres. Elle lui avait dit qu'elle le voulait, mais elle l'avait déjà depuis qu'elle était tombée sur lui sur ce canapé en fait... En avait-elle seulement conscience ?

Ses deux mains se mirent à caresser doucement son ventre qui apparaissait devant lui, nu et aussi doux qu'une peau de bébé. Du bout des doigts, d'un revers de la main, son regard toujours planté dans le sien, il finit par attraper les liens qui fermaient son bas, seul tissu encore qui la recouvrait partiellement. Cette étape allait probablement être la plus difficile... Il ne la lachait pas du regard, comme pour observer les moindres de ses réactions et réagir en conséquence. S'arrêter à la moindre grimace, pour reprendre dès que les doutes s'étaient enfuis, puis reprendre pour délacer progressivement ses bas. Il comptait la libérer de cette prison de tissu qui la retenait encore un peu de son envol. Il se penchait de temps à autre au dessus d'elle, pour aller chercher ses lèvres. Quand le tissu devint suffisamment lâche, il glissa ses mains sur le coté de ses hanches, ses doigts s'immisçant sous le tissu pour le faire glisser lentement mais sûrement. Il y avait un long chemin à faire, descendre tout le long de ses jambes avec douceur et attention, sans la brusquer ni la choquer en quoi que ce soit.

Cela prendrait le temps que cela prendrait, toujours est-il qu'au bout du compte, c'est complètement nue devant lui qu'elle allait apparaitre. Il déposa le tissu à coté d'eux, avant de remonter du bout des doigts sa peau si fine, de ses pieds à ses genoux, avant de continuer toujours plus lentement vers l'inexploré, le contournant pour le moment pour garder une certaine frustration en elle. Son corps vint alors de nouveau se glisser sur le sien, lui portait encore quelque tissu sur lui, mais elle pouvait on ne peut mieux ressentir les sensations de leurs deux corps qui se mouvaient l'un contre l'autre. Ce n'était pas encore aussi doux que ça aurait pu l'être une fois qu'il sera libéré à son tour de cela, mais c'était un cap à tenir, faisant monter crescendo cette envie qui ne l'avait plus quitté depuis de longues minutes. Il alla mordiller doucement son épaule avant de lui murmurer doucement.


- N'est ce pas déjà ce que tu possèdes... ?

Il ne voulait pas s'attarder en paroles inutiles non, il se contentait de la guider peu à peu dans les méandres du plaisir et de l'envie, cherchant toujours à la surprendre sans lui faire peur. C'était un exercice particulièrement difficile, de sorte que ce qu'elle ressentait était bien souvent multiplié par la nature de son corps, il se devait donc d'être d'autant plus vigilent... Mais la raison venait petit à petit à perdre place plus les couches de tissu disparaissaient, laissant le chemin libre pour la passion la plus enflammée qui soit. Ses mains avaient finalement trouvé son visage pour le caresser avec douceur, se perdant parfois dans sa chevelure, se faisant tendresse pour contrebalancer la chaleur qu'il voulait faire et voir naitre un peu plus bas.
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