Re: [E5] Pique-nique au bord de l'eau. [Neera]
Posté: 01 Mai 2013, 19:22
- Une erreur suffit à tout balayer ? HAHA ! ris-je alors de bon cœur avec un grand sourire, presque enfantin. J'en sais quelque chose, chez moi on a perdu 5000 ans de technologie sur une seule erreur d'une seule personne apeurée. Nos sentiments les plus bas provoquent souvent notre perte. La peur, la haine, l'envie, ... Ils ont tué des centaines de milliards de personnes et continueront de le faire.
En parlant de sentiments les plus bas, j'avais faim et envie de m'envoyer en l'air. Pour éviter que ces deux sensations précises ne contrôlent mes actes, il allait falloir que je trouve une solution très rapidement. Mon interlocutrice ne semblait ni comestible ni intéressée... Quoique, comestible, peut-être. Mais bon je n'en était pas encore là non plus. J'observai alors tranquillement autour de moi, avec un air de prédateur cherchant une proie, tout en continuant à parler. Je doutais de trouver grand chose à bouffer dans le sable, mais heh... On sait jamais.
- Je dirais que peu importe l'époque, l'histoire de l'humanité se résume à ça et rien d'autre. La lutte contre les sentiments les plus bas, qui sont pourtant les plus écrasants. La civilisation et la société furent créés pour limiter la violence aveugle, les combats pour un bout de viande, les viols aléatoires, et autres joyeusetés qui constituaient le quotidien de l'humain primitif.
Près du feu, il y avait un criquet. Pourquoi pas au fond ? C'était riche en protéines, et pas mal de cultures mangeaient des insectes. J'avais jamais tenté en plus, et ces machins-là n'étaient pas empoisonnés ou autres, donc ça s'essayait.
- L'histoire est donc une opposition constante entre une minorité qui fait appel à son cerveau, qui réfléchit au bien commun... et une majorité qui se fiche éperdument d'autrui, et ne fait que donner libre cours à ses pulsions primaires. Un homme qui a peur jettera un enfant dans les flammes, si ça peut le sauver, alors qu'il aurait pu se sauver ET sauver l'enfant en réfléchissant et en observant calmement son environnement. Une personne en colère ravagera un pays entier par vengeance, massacrant directement ou indirectement des millions d'innocents, parce qu'il est frustré ; c'est arrivé plusieurs fois déjà. Une personne dans le doute se raccrochera de façon extrême à ce qu'elle peut pour ôter ce doute, et nous avons ainsi eu les religieux qui ont rasé la planète.
Maintenant il fallait l'attraper le machin. Je décidai de m'inspirer du caméléon, qui avait une méthode très intéressante : il projetait sa langue à une très grande vitesse vers sa cible puis la ramenait dans sa bouche. C'était rigolo. Puis je ne savais pas comment attraper des insectes, donc il fallait bien que je démarre quelque part.
Je m'arrêtai donc de parler, ma bouche s'ouvrant légèrement et ma langue sortant, prenant une teinte chromée. Elle changea alors légèrement de forme, devenant une pointe fine que je projetai vers l'infortuné insecte qui se retrouva alors empalé. Je ramenai ensuite ma "prise", et la mâchonnai avec un air peu convaincu. Ça croustillait. C'était pas si génial que ça. D'un autre côté, ce n'était pas cuit ou préparé, et il fallait avouer que beaucoup d'ingrédients pourtant très bons une fois cuisinés n'étaient pas géniaux crus. Les coquilles saint jacques par exemple, cru, c'était assez dur. Le crabe aussi, tiens.
- Hmui. Cru c'est pas géant. Par contre, ajoutai-je en finissant de mâchouiller et avaler la bestiole, alors que ma langue avait repris un aspect normal, je pense que les poêler avec un petit peu d'huile d'olive et d'herbes ça pourrait être bien. Enfin qu'est-ce-que je disais déjà... Ah oui, une erreur peut effectivement balayer des millions de personnes. On apprend ça dans les livres d'histoire, c'est assez intéressant. Il faudrait que je recopie ce que je sais, pour que ça ne soit pas perdu, tiens. Tiens, pour rigoler je pourrais aussi recopier des conneries en faisant croire que c'est vrai, note...
Je gloussai alors bêtement, inventant une histoire débile :
- Je pourrais raconter comment "Bob le gras" a envahi le monde entier grâce à sa technique de regard qui fait uriner. D'un seul regard il pouvait se faire se pisser dessus une armée entière ! Comment se payer la tête des générations futures, héhéhé !
En parlant de sentiments les plus bas, j'avais faim et envie de m'envoyer en l'air. Pour éviter que ces deux sensations précises ne contrôlent mes actes, il allait falloir que je trouve une solution très rapidement. Mon interlocutrice ne semblait ni comestible ni intéressée... Quoique, comestible, peut-être. Mais bon je n'en était pas encore là non plus. J'observai alors tranquillement autour de moi, avec un air de prédateur cherchant une proie, tout en continuant à parler. Je doutais de trouver grand chose à bouffer dans le sable, mais heh... On sait jamais.
- Je dirais que peu importe l'époque, l'histoire de l'humanité se résume à ça et rien d'autre. La lutte contre les sentiments les plus bas, qui sont pourtant les plus écrasants. La civilisation et la société furent créés pour limiter la violence aveugle, les combats pour un bout de viande, les viols aléatoires, et autres joyeusetés qui constituaient le quotidien de l'humain primitif.
Près du feu, il y avait un criquet. Pourquoi pas au fond ? C'était riche en protéines, et pas mal de cultures mangeaient des insectes. J'avais jamais tenté en plus, et ces machins-là n'étaient pas empoisonnés ou autres, donc ça s'essayait.
- L'histoire est donc une opposition constante entre une minorité qui fait appel à son cerveau, qui réfléchit au bien commun... et une majorité qui se fiche éperdument d'autrui, et ne fait que donner libre cours à ses pulsions primaires. Un homme qui a peur jettera un enfant dans les flammes, si ça peut le sauver, alors qu'il aurait pu se sauver ET sauver l'enfant en réfléchissant et en observant calmement son environnement. Une personne en colère ravagera un pays entier par vengeance, massacrant directement ou indirectement des millions d'innocents, parce qu'il est frustré ; c'est arrivé plusieurs fois déjà. Une personne dans le doute se raccrochera de façon extrême à ce qu'elle peut pour ôter ce doute, et nous avons ainsi eu les religieux qui ont rasé la planète.
Maintenant il fallait l'attraper le machin. Je décidai de m'inspirer du caméléon, qui avait une méthode très intéressante : il projetait sa langue à une très grande vitesse vers sa cible puis la ramenait dans sa bouche. C'était rigolo. Puis je ne savais pas comment attraper des insectes, donc il fallait bien que je démarre quelque part.
Je m'arrêtai donc de parler, ma bouche s'ouvrant légèrement et ma langue sortant, prenant une teinte chromée. Elle changea alors légèrement de forme, devenant une pointe fine que je projetai vers l'infortuné insecte qui se retrouva alors empalé. Je ramenai ensuite ma "prise", et la mâchonnai avec un air peu convaincu. Ça croustillait. C'était pas si génial que ça. D'un autre côté, ce n'était pas cuit ou préparé, et il fallait avouer que beaucoup d'ingrédients pourtant très bons une fois cuisinés n'étaient pas géniaux crus. Les coquilles saint jacques par exemple, cru, c'était assez dur. Le crabe aussi, tiens.
- Hmui. Cru c'est pas géant. Par contre, ajoutai-je en finissant de mâchouiller et avaler la bestiole, alors que ma langue avait repris un aspect normal, je pense que les poêler avec un petit peu d'huile d'olive et d'herbes ça pourrait être bien. Enfin qu'est-ce-que je disais déjà... Ah oui, une erreur peut effectivement balayer des millions de personnes. On apprend ça dans les livres d'histoire, c'est assez intéressant. Il faudrait que je recopie ce que je sais, pour que ça ne soit pas perdu, tiens. Tiens, pour rigoler je pourrais aussi recopier des conneries en faisant croire que c'est vrai, note...
Je gloussai alors bêtement, inventant une histoire débile :
- Je pourrais raconter comment "Bob le gras" a envahi le monde entier grâce à sa technique de regard qui fait uriner. D'un seul regard il pouvait se faire se pisser dessus une armée entière ! Comment se payer la tête des générations futures, héhéhé !