[E5] Aux portes du Sénat

Le corps expéditionnaire rentre dans Rome, des festivités commencent, mais également des troubles naissent au sein du Sénat face aux annonces de Caius et l'arrivée de Neptune et Vesta

[E5] Aux portes du Sénat

Messagepar Aquila le 01 Avril 2013, 16:06

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Intervention mineure de ma part pour séparer en deux le sujet. Ce qui se trame au sein de l'hémicycle se poursuit dans le sujet initial. Quant à la discussion à l'extérieur entre Katla, Aquila, elle se poursuit dans ici, aux portes du sénat. Des androïdes (qui n'ont pas accès à l'hémicycle sauf dérogation) pourront y intervenir.


La prêtresse-guerrière n'y connaissait pas grand-chose en politique. Cela n'avait aucune importance pour elle. Tout ce qu'elle avait besoin de connaître, c'est à qui elle devait faire ses rapports et à qui d'autre que sa déesse, elle devait allégeance. Ces derniers mois, c'est le préfet Aquilius qu'elle avait suivie les yeux fermés... jusqu'à ce que Katla apparaisse dans le désert et que Caïus décide de faire entrer l'ennemi dans la cité romaine. Pour Aquila en tout cas, jusqu'à preuve du contraire, c'est bien ce qu'elle représentait. Elle regretta de n'avoir pas reçu l'appuie des soldats de Pluton, restaient mués sur le sujet.

Ce n'est pas dans un esprit rebelle qu'elle accompagna Caïus, mais bien dans l'attention de protéger le sénat. Plus que jamais, elle sentait le danger de la situation. C'est pourquoi, elle resta légèrement en retrait et qu'elle n'entra pas dans le lieu bien trop majestueux pour elle. Elle n'était pas comme sa soeur. La sénatrice Veturia avait sa place aussi bien au sénat que sur le champ de bataille. Bien meilleure politicienne que guerrière, elle était quand même reconnue par les soldats comme l'une des leurs pour ses compétences martiales. Alors qu'Aquila se fichait bien de la politique. Sa place était auprès des soldats restés à l'extérieur. De plus, il était agréable pour elle de voir que le peuple était heureux de leur retour, bien qu'elle n'eut personne avec qui fêter ce moment.

En comité restreint, Caius leur avait demandés d'appuyer ses dires sur le fait que Katla soit l'androïde offerte par les dieux au préfet. Pour Aquila, c'était un trop gros risque et elle n'avait fait aucune promesse au préfet. Tromper le peuple sur l'origine de cette androïde, c'était taire la menace qui les attendait. Katla n'était pas un cadeau divin, mais un poison offert par les envahisseurs. La prêtresse-guerrière en était persuadée et elle comptait bien rallier l'armée à sa cause coûte que coûte, quitte à se fâcher avec son ami.

Quand elle vit l'androïde s'enfuir du sénat, un sourire apparut discrètement au coin de ses lèvres. Katla venait de lui donner l'occasion qu'elle attendait.

« Arrêtez-là ! Elle s'enfuit ! »

Très vite, Aquila lui immobilisait les pieds dans la glace. Elle s'en débarrasserait certainement facilement, mais ça aurait le mérite de donner assez de temps à la garde pour l'encercler.

« Où vas-tu ? Prévenir ton peuple ? »

Aquila ne voulait pas en démordre. Katla était un ennemi à la solde des Khors, juste là en éclaireur. Il fallait la détruire avant qu'elle ne donne les informations qu'elle avait recueillies à son peuple. Elle comptait bien se mettre au travers de sa route. Katla était encerclée de gardes armés et Aquila, armée aussi, attendait qu'elle lui réponde. Elle n'imaginait quand même pas, qu'elle lui dirait la vérité, mais espérait qu'elle montrerait son vrai visage.
Dernière édition par Jupiter le 07 Avril 2013, 10:57, édité 2 fois.
Raison: Édition pour séparer les deux sujets
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Re: [E5] Aux portes du Sénat

Messagepar Katla Buskvej le 09 Avril 2013, 19:38

Bon, me voilà enfin dehors... Ces combats politiques me paraissaient nauséabonds. Deux personnes tentant chacune de manipuler les gens de diverses manières, ce n'était vraiment pas ma façon de fonctionner. Oh, je savais comment ça marchait, mais je n'aimais pas. J'avais une tendance trop prononcée à être assez directe, peut-être était-ce ça, le souci. Le fait était que le discours de Mettius, que j'avais entendu de loin alors que je quittais les lieux, m'avait assez plu. Il était habile. Probablement au moins aussi dangereusement attiré par son propre pouvoir personnel que Caius, mais habile... Bien moins brutal et irréfléchi.

Et en parlant de brutal et irréfléchi, alors que je marchais tranquillement avec littéralement les mains dans les poches, je me retrouvai subitement avec les mollets emprisonnés dans la glace. Autant dire que ça, je ne m'y attendais pas... L'auteur du méfait semblait être Aquila... Tiens donc. J'aurais dû m'en douter. Sur les marches du Sénat en plus... Je lui signalai donc, ne parlant pas trop fort pour éviter que trop de monde n'entende :

- Pas mal. Caius a clamé devant les sénateurs que j'étais à son service, une androïde offerte par les dieux, et devant la moitié de Rome, vous tentez de m'arrêter, prouvant ainsi que Caius a menti. Je soupirai longuement, continuant : La politique, ça n'est pas votre truc, on dirait... Mais là, vous lui avez fait un bon gros sale coup, ajoutai-je en me passant la main dans les cheveux. Enfin, c'qui est fait est fait...

J'aurais pu insister sur le fait que j'avais déglingué des Kohriens par paquets de cinquante pendant plus de 150 ans, ou bien me libérer et foutre le camp, mais qu'avais-je à y gagner ? Le gel avait solidifié la couche extérieur du métal liquide qui me recouvrait, si je tentais donc de me libérer de la glace, soit je devais réchauffer le métal ce qui consommerait de l'énergie, soit je devais sortir juste le châssis et laisser le métal liquide, au risque de le perdre. C'était un scénario perdant/perdant. Quant à argumenter... Autant discuter de philosophie avec un ratel sauvage.

Je décidai donc de m'asseoir tranquillement, dans une position un peu bizarre à cause du gel qui m'avait pris les mollets... Puis de me coucher et faire une sieste. J'étais donc sur le dos, les jambes repliées, les mains derrière la tête pour la reposer plus confortablement, et les yeux fermés... Du moins, fermés en apparence. La réunion avec les sénateurs prendrait probablement encore une bonne quinzaine de minutes, une fois Caius sorti je pourrais repartir avec lui, ou foutre le camp plus simplement. Il fallait au métal 3 ou 4 minutes pour redevenir stable, ça me laissait donc le temps de réfléchir, et d'améliorer mon latin.
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Re: [E5] Aux portes du Sénat

Messagepar Aquila le 05 Mai 2013, 23:53

À la plus grande déception d'Aquila, Katla ne résista pas. Elle sembla accepter son échec sans sourciller. La grande prêtresse se demanda pourquoi elle n'offrait aucune résistance. Était-ce une de ses stratégies pour tenter d'endormir la guerrière ? Aquila ne se laisserait pas avoir aussi facilement.

Elle l'écouta plaider la cause de Caius expliquant à Aquila qu'elle venait de trahir son ami, mais elle ne voyait pas les choses ainsi. Caius avait pris le choix de mentir. Il aurait pu laisser Katla à l'extérieur de la cité. Aquila aurait préféré et n'aurait pas réagit ainsi. Cette étrangère soulève trop d'inconnue, trop de danger pour le peuple.

« Mes actes n'ont trahis aucun mensonge de Caius, au contraire de vos paroles ».

Avoir arrêté un androïde en pleine fuite, ne trahissait pas les paroles du préfet. Elle pouvait bien être son androïde. Une androïde rebelle incapable de rester à sa place à côtés de son maître. La guerrière ne savait pas comment cela se passait chez elle, mais chez les romains, un esclave reste aux pieds et se tait.

« Un androïde même offert par les dieux, doit savoir rester à sa place. Vous n'êtes qu'une esclave de Caius, votre place se trouve à son côté dans le silence et la discrétion. Je doute que vous ayez joué le jeu, remarquant que Caius brille de son absence à vos côtés. »

Aquila était effarée qu'elle n'ait pas su rester à sa place ne serait-ce cinq minutes. Comment pouvaient-ils faire confiance à un être incontrôlable. Elle ne le pourrait jamais. Élevée dans l'armée, la discipline et le respect étaient les maîtres mots de son éducation.

«Je ne fais pas de politique. J’œuvre pour la sécurité du peuple au nom de Minerve. Je n'ai que faire de la politique. Caius le sait et le comprendra. »

La prêtresse se ferma à la discussion alors que le conseillé du prélat passait à leurs côtés. Elle posa furtivement un regard sur Tempus avant de tourner son attention de nouveau sur sa cible. Elle ne savait pas ce qu'il se passait à l'intérieur du sénat, ni combien de temps cela durerait, mais elle comptait bien rester ainsi jusqu'à ce qu'un de ses supérieurs lui donne l'ordre du contraire.

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Ce rp est terminé pour moi
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