[E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Le corps expéditionnaire rentre dans Rome, des festivités commencent, mais également des troubles naissent au sein du Sénat face aux annonces de Caius et l'arrivée de Neptune et Vesta

Re: [E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Messagepar Katla Buskvej le 14 Mai 2013, 18:41

- Moui, mais dans votre exemple où on découvre une planète étrangère, on part aussi du principe que je suis parmi les miens et que je ne suis pas dans une situation terrifiante, dernière de mon espèce, en danger de mort parce qu'un soldat fou furieux et en armure me court après pour tenter de me tuer.

Je levai la main, tendant l'index vers le haut, comme pour l'arrêter immédiatement au cas où elle tenterait de répondre.

- EN REVANCHE, je vois où vous voulez en venir et vous n'avez en effet pas tort. Mais vous ignorez beaucoup d'éléments. Sans technologie par exemple, je serai morte dans 9 mois. Il me faut impérativement un objet avancé nommé convertisseur à hydrogène, sans quoi je ne pourrai survivre. Et si je ne trouve pas de l'armement lourd, le soldat dont je parlais m'aura tuée bien avant ça vu qu'il utilise des armes technologiquement très avancées... Tous les romains ne rejettent pas la technologie. Mais vous avez raison, et si je créé de la technologie, je ferai en sorte de ne pas la diffuser ou de la rendre impossible à comprendre ou reproduire facilement.

Je haussai en tout cas les épaules, passant aux dieux. Aller voir les grands prêtres ? Pouvaient-ils vraiment entrer en contact avec ces glandus de dieux ? Peut-être... Au fond cela valait peut-être la peine de tenter, dans le pire des cas j'aviserais une fois sur place. Si je tombais sur des dingues fanatiques je pourrai prétendre que j'ai une mission divine ou autres et ficher le camp, et s'ils étaient un peu malins il y aurait peut-être un moyen de s'arranger.

- Mortis, Tiberius, Gaia. Je note. Je dois vous avouer que ça m'étonnerait fort qu'ils veuillent communiquer avec moi, vos dieux. Comme je disais, ils font comme si je n'existais pas, et si des orgies avaient pu attirer Pluton, il serait venu chez nous assez souvent, surtout chez moi d'ailleurs, ajoutai-je avec un air amusé. Mais en dépit de mes doutes, je vous fais confiance. J'essaierai de voir les grands prêtres. Parce que les orgies vu que tout le monde veut me tuer, je doute d'y parvenir, hélas ! finis-je en ricanant.

Elle me reparla ensuite de cette histoire de protection, des dieux, de la technologie... Tout ça était intéressant, philosophiquement parlant, mais j'avais la nette impression que mon interlocutrice n'était pas vraiment du style à vouloir se lancer dans un grand débat philosophique.

- Enfin... Pour la protection, soit, j'accepte. De toutes façons ça ne peut pas me causer tant de tort, même si je saisis mal comment vous pourriez me protéger contre toute la ville, et les dieux en plus. Car je vous le dis clairement : je sais que je ne peux pas les battre. J'ignore quelles sont leurs technologies, ou "pouvoirs", mais je ne les comprends pas clairement pour le moment. Et je sais que leurs intentions envers moi ne sont pas excessivement sympathiques.

Je réfléchis alors un moment à ce qu'elle disait concernant la technologie... Je n'était pas tout à fait d'accord, mais j'étais ouverte à ce point de vue qui me semblait aussi posséder des points justes. C'était de cette façon que j'avais toujours procédé à la Citadelle, en fait je ne rejetais que l'illogique et l'incohérence. Ironiquement, j'adorais l'humour absurde, mais c'était une autre histoire.

- Enfin, pour ce qui est du fait que le peuple a abandonné la technologie, c'est peut-être pour de mauvaises raisons. Ce qui a créé le conflit ce n'est pas l'avancement technique, c'est le fanatisme religieux. Je pense que l'origine du problème n'est pas vraiment le développement scientifique... Quant au fait que les romains veuillent ou non une ville futuriste, certains, oui. D'autres, non. Il y aura toujours une opposition entre ceux qui veulent rester à chier par les fenêtres et ceux qui ont inventé l'hygiène. Je sais que je caricature, mais je pense que le sujet est plus complexe que ça. Après comme je le disais, je pense que votre point de vue a du sens et je ne souhaite donc pas forcer une révolution industrielle à Rome, et ne le ferai pas à moins d'y être forcée.

Je finis par sourire après avoir répondu à la tirade de la brune, l'air assez amusée, la fixant dans les yeux.

- Quel dommage que vous ne m'appréciez guère. J'ai toujours apprécié les femmes qui ont de la volonté. Si l'on avait été chez moi je vous aurais déjà sûrement invitée à dîner, conclus-je avec un petit rire.

Ce n'était pas que je ne prenais pas la situation au sérieux, mais plutôt que je jugeais inutile de devenir trop sérieux et de s'inquiéter. Au fond, paniquer ou prendre l'air grave ne changerait pas les choses. Je n'avais plus énormément de temps à vivre alors pourquoi passer ce temps à me stresser la vie ?
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Re: [E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Messagepar Votum le 23 Mai 2013, 21:30

Je l'écoute patiemment, cela ne me ressemble guère, mais pour cela il faudrait me connaître. Et maintenant, j'ai terminé de jouer. Ambryn peut aller se faire foutre. Votum peut aller se faire tirer par qui elle veut ! Terminé ! Il fallait bien que j'explose de toute façon un jour. Je m'approche d'elle, encore, encore. Je passe son cercle vital pour empiéter dessus et je me colle contre son corps. Elle est de métal et je le suis aussi. J'approche mes yeux des siens, tandis que mes lèvres frôlent les siennes.

Je déteste les femmes dans ton genre. Trop scientifique pour moi. Je ne suis pas quelqu'un de compliqué. Dis moi qui taper, je tape. Dis moi qui buter, je bute. Dis moi qui sauver, je sauve. Mais ici, et ailleurs, c'est moi qui commande ! Je suis la Capitaine ! Tu me crois, tu me suis. Tu ne poses pas de questions et ta putain de vie, tu la vivras. Et si je suis d'humeur généreuse, je te ferais jouir encore et encore. Et tu m'en redemanderas encore et encore. Le seul souci, c'est que tu ne tiendras pas le coup.

Nos respirations se frôlent, se cherchent, se dérobent et je me remets quelques pas en arrière. Mes pieds sont bien ancrés dans le sol et je croise mes bras sur mon torse.

Tu es mon type de femme. Mais ici, ce n'est ni le lieu, ni le moment. Cependant, j'ai noté qu'il ne te reste que neuf mois à vivre. Si cela peut te rassurer, moi, il m'en reste moins. Cependant, ce que tu cherches ne se trouve pas ici. Pas à Rome. Mais je t'ai dit que je t'aiderais, alors je le ferais. Cependant, tu es très proche d'une vérité. La Technologie et les Dieux. La Technologie peut être combattu. Pas les Dieux. Pas si tu n'as pas un atout dans ta manche. Maintenant, tu en as un. Moi. Mais m'utiliser, c'est ruiné mes propres plans. Et autant te dire, que tu auras intérêt ce jour là à avoir une putain de raison. Parce que sinon, c'est moi même qui vais t'écarteler et j'en prendrais un plaisir non dissimulé !

Je finis pas mettre mes mains devant ma bouche. Il était hors de question que ceux qui nous surveillent entende ce que j'allais dire maintenant.

Je vais bientôt me rendre au Temple de Pluton. Je te conseille de surveiller ce moment et de me rejoindre à ce moment là. Car il y a des grandes chances pour qu'il apparaisse. Et si tel n'est pas le cas, alors je le haïrais pour le restant de sa putain de vie ! Tu seras que je suis dans le Temple, car j'y fouterais un boxon pas possible. Ce ne sera donc pas difficile à louper.

As-tu d'autres questions Katla ? Je n'aime d'ailleurs pas ce nom. Change le ! Trouves en un qui te corresponde mieux ou donne moi un nom qui me convienne.

N'oublie pas, malgré les apparences, je ne suis pas ton ennemie. Ne te trompe pas de cible. Je t'ai déjà donné la clé pour le fait que je ne réponde pas à tes questions. Réfléchis bien et tu trouveras toi même.

Maintenant, nous ferions mieux de nous quitter. Si entre temps tu as des ennuis, trouve moi. Ou alors donne moi un moyen pour que nous communiquions ensemble. A toi de choisir Cyta.


Je suis sûre de moi, je suis sur mes gardes et je suis charismatique, si tant est qu'elle apprécie réellement mon physique, ou mon être. Mon menton et mes lèvres sont revêches. Je n'attends nulle récrimination de sa part. On a passé le cap de cela maintenant. Mais tout le monde peut faire ses propres choix ...
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Re: [E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Messagepar Katla Buskvej le 23 Mai 2013, 22:27

Son attitude était difficile à bien saisir... Et au fur et à mesure qu'elle parla, je commençai de plus en plus à me dire qu'elle avait juste complètement tourné la carte. Quelques secondes plus tôt, je n'était pas encore certaine... Elle avait l'air cintrée, mais ne l'était peut-être pas totalement. Une fois son discours terminé, il ne resta que peu de doute pour moi : elle était dingue et incohérente. Elle disait détester les femmes dans mon genre... Et moins d'une minute après, que j'étais son type de femme. Sérieusement ? Puis pas le lieu ni le moment... Pffff et c'était quand le moment alors ?

Ceci dit, profiter d'une androïde affaiblie par la folie n'était pas trop mon genre, et ce malgré une certaine excitation que je ne cachais pas, affichant un large sourire alors qu'elle s'adressait à moi. J'eus ma dernière confirmation sur son état psychologique quand elle exigea que je change de nom. Là, ça tournait vraiment au ridicule. Mais ça m'intriguait pourtant, la folie...

Car je savais que j'y serais sûrement, bientôt, moi aussi. J'étais... fatiguée. Sans soutien. Ma vie fut riche en événements, en découvertes scientifiques, j'étais admirée par le peuple de la Citadelle, louée comme un génie et une héroïne, un parangon de moralité... Et j'étais seule. 526 balais, j'étais restée irrémédiablement seule. Cette admiration n'était pas de l'amour, et tous ceux que j'avais connus m'avaient rapidement trompée ou trahie. Personne ne peut vivre aussi longtemps dans de telles conditions. La destruction de la Citadelle, la perte de tout ce que j'avais, et le fait que je n'aie absolument rien ni personne à qui ou quoi me raccrocher dans cette ville...

Clairement, vu mes traits de personnalité et la puissance de mon corps cybernétique, je finirais probablement psychopathe. Peut-être violente, je ne savais pas trop encore, mais c'était sûrement une question de mois. Mon interlocutrice cintrée m'intéressait donc. Ressemblerais-je à ça ? Ou à autre chose ? Je comptais en tout cas bien aller au temple de Pluton s'il y avait du "boxon pas possible", afin de voir cette folie à l'oeuvre, celle qui m'attendait avec patience.

- Un nom... Percussor, prononçai-je alors. Cela voulait dire "frappeuse", "assassin". Autant me trouver un surnom, pour quand je serai totalement timbrée et dangereuse. J'ajoutai ensuite, sans quitter mon sourire : Aucune question. Je viendrai, quand le boxon sera foutu au temple de Pluton.
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