[E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Le corps expéditionnaire rentre dans Rome, des festivités commencent, mais également des troubles naissent au sein du Sénat face aux annonces de Caius et l'arrivée de Neptune et Vesta

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Messagepar Katla Buskvej le 04 Avril 2013, 22:36

Voilà la question qui m'avait un peu occupée, ces derniers temps. Cette femme bizarre, aux cheveux noirs et au nez aquilin, qui avait parlé d'astéroïdes et autres. Les Romains ne connaissaient pas les astéroïdes... Et quand elle parlait de capitaine, c'était forcément du capitaine d'un vaisseau spatial. Elle avait donc vu un film de science-fiction, ou lu un livre de science-fiction, ce qui voulait dire que cette femme étrange en savait plus qu'elle le disait.

Ce fut donc ainsi que je me retrouvai dans ce quartier aux odeurs suspectes et à la population douteuse, cherchant tout simplement une aiguille dans une botte de foin... Enfin j'exagérais peut-être un peu car au fond la population de Rome n'était pas immense, mais malgré tout, elle pouvait se cacher n'importe où. Certes... Elle avait dit qu'elle serait "dans le coin", mais ça ne voulait pas dire qu'elle y serait vraiment. Entre ce que les gens disent et ce qu'ils font... il y a souvent une sacrée différence.

Le fait était que l'incident avec ce centurion fou furieux m'avait rendue méfiante, surtout dans ce quartier-ci où il avait peut-être l'habitude de se promener. Cette fois-ci, j'avais mis la cape que m'avaient donné les soldats romains pour le voyage dans le désert, me dissimulant donc en partie, et surtout j'avais pris ma lance. Un coup de cette saleté suffisait à faire éclater quelqu'un en deux, le changeant en un mélange de bouillie ardente et de chair horriblement brûlée. Autant dire que ce n'était pas vraiment l'arme la plus "élégante" au monde, les résultats d'un tir étant en général affreusement écœurants.

Si monsieur grosse-armure se pointait, j'aurais donc cette fois-ci de quoi, je l'espérais, l'encourager à foutre le camp. Selon mon HUD, cela dit, je ne nageais pas dans les munitions... Il fallait donc espérer que ce type serait trop occuper à emmerder un passant à l'autre bout de la ville.

Cela étant dit, il fallait que je retrouve la brune. Je commençai donc mes recherches par la décharge où se trouvaient les déchets et les morceaux d'androïdes détruits, mais hélas, nulle trace. Je fouinai ensuite dans une sorte de marché où se vendaient des aliments dans des états douteux, mais pas grand chose. La plupart des habitants ignoraient ma présence, ils ne devaient pas savoir qui j'étais vraiment... Dans un sens ça m'arrangeait, plus j'évitais l'attention mieux c'était. Certains diront que c'était paradoxal vu que j'avais déjà causé quelques dégâts, mais c'était plutôt indépendant de ma volonté.

D'ailleurs, je poursuivis mes recherches à cet endroit, la maison que j'avais à moitié défoncée en rentrant dedans à plus de 80 kilomètres par heure. Mais pas grand chose. L'endroit avait été abandonné. Personne n'était venu pour réparer ou quoi que ce soit : l'endroit était maintenant laissé à l'abandon, envahi par la poussière et la saleté. Soupirant longuement, je décidai de faire une pause, m'installant sur un morceau de pierre qui faisait autrefois partie du petit bâtiment maintenant en ruines.

Fouinant dans mon sac, j'en sortis une des dernières barres de céréales qu'il me restait de mon survipak. Ce machin était bourré de sucres et de protéines. Ce n'était pas vraiment le top de la cuisine de la Citadelle mais autant se rendre à l'évidence, je n'était pas prêts de revoir la cuisine de la Citadelle de sitôt... Quoique ? En cherchant un peu je pourrais sûrement trouver des ingrédients et révolutionner la gastronomie romaine, qui sait ? Tiens, ils ne devaient pas connaître un truc aussi bête que l'eau gazeuse, et pourtant, aucun besoin de technologie pour en faire, ça. Un peu de métal, deux ou trois rouages, et hop, l'affaire était dans le sac. Tiens, il faudrait que je fasse ça en rentrant... Et je continuai de réfléchir à ces préoccupations bassement alimentaires, tout en mâchonnant...
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Re: [E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Messagepar Votum le 05 Avril 2013, 06:45

Je me baladais en jonglant avec des pommes et j’avais trois gosses qui riaient autour de moi en tendant leurs petites mains sales pour quémander leurs friandises. Je riais et je continuais de jongler tout en leur enlevant de la bouche ce qu’ils voulaient à tout prix. Ces gosses avaient trouvés la Dame en cape. Je leur devais donc un dû. J’étais toujours aussi sale et mes cheveux étaient noués en queue de cheval. Mes pieds nus ne semblaient souffrir aucun martyr pourtant. Mais il était évident que je n’avais plus de Maître. Mais cela, l’avait-elle appris ? Sans doute que oui. Les Romains sont stupides que voulaient. Katla bouleversait mes plans. Elle m’obligeait à sortir et à me dévoiler. En même temps, si je devenais folle, ce n’était pas pour rien. Je levais le nez au ciel et je respirais longuement. Un immense sourire fleurit sur mon visage et je continuais mes pas pour voir enfin l’étrangère qui allait commençait à dévorer un bien inconnu. J’arrêtais mes pommes et je m’accroupis à côté des trois enfants, dont l’un d’eux se pendit autour de mon cou.

Allez la voir et donner lui cette pomme en échange de la barre qu’elle a dans la main. Vous verrez, c’est surprenant !
C’est meilleur les pommes ?
Tu as bien raison, les fruits et les légumes, c’est meilleur pour la santé ! Mais il faut aussi goûté à tout.

Les deux partirent rapidement et le troisième me regarda. Je lui souris et je posais ma main sur sa tête. La tendresse et l’amour se lisait sur mon trait. Ma main glissa sur sa joue et je lui donnais une des pommes. Il partit rejoindre ses comparses qui allèrent donc houspiller Katla sur sa demande. J’arrivais derrière eux, ne laissant guère le choix à la jeune femme. Elle devrait donner sa barre. J’attendis donc que les négociations se terminent et les enfants vainqueurs quittèrent les lieux en nous faisant un signe de la main. Je jetais une pomme à Katla et je mordit dans la seconde.

Suis moi.






Elle me suivrait, j’en étais certaine. On marcha pendant quelques minutes. Gauche, droite, on se perdait dans les dédales des bas fonds, mais surtout on commençait à entendre les pauvres rechignaient à voir autant d’étrangers dans leurs ruelles. Oui, c’était un métier de suivre une personne. Et c’en était une autre de leur échapper.

Ferme les yeux et retient ta respiration. Trois, deux, …

Et c’est ainsi que j’attrapais son bras pour que nous nous enfoncions au détour d’une ruelle dans une ombre. On réapparu dans un squat quelque part dans les bas fonds. Il n’y avait rien dans ce lieu. Juste de la saleté, des caisses et rien d’autres. Pourtant mes traces de pas étaient visibles eux. Je m’assis sur un tas de gravats, une de mes jambes remontaient vers mon menton et je mangeais tranquillement ma pomme.

Tu as repéré au moins que cela fait plusieurs jours que tu es suivi ? Tu es trop visible. Tu ne fais absolument pas attention. Tu n’as rien faire ici.

Tu dois rentrer chez toi.


Je la regardais droit dans les yeux. Le temps des secrets étaient révolus. Le temps des réponses étaient venus. Le temps de ma mort était proche. Ainsi va la vie. Je ne suis pas née pour vivre vieille. C’est mon destin que voulez-vous.
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Re: [E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Messagepar Katla Buskvej le 05 Avril 2013, 22:39

Alors que je mâchouillais une première bouchée, des gamins s'approchèrent de moi avec l'air tout excités. Et des pommes.

C'était un choc. Je n'avais pas vu de gamins depuis plus de cinq siècles... Même depuis mon arrivée à Rome, je n'avais jusque là croisé que des adultes majeurs, et particulièrement gonflants pour certains... Mais jamais d'enfants. Ils étaient là, énergiques, l'esprit ouvert à tout, prêts à apprendre à des vitesses surréalistes, sans aucun préjugé, sans vraie profonde méchanceté, sans projet déviant pour obtenir le pouvoir, émerveillés par trois fois rien.

Visiblement ils voulaient échanger leurs pommes contre ma barre de céréales bourrée de sucre. Clairement ça les surprendrait, comme goût. Je n'eus pas la force de refuser... Je m'empêchais surtout de pleurer. Je me contentai de faire l'échange sans dire un mot, avec un sourire irradiant, j'étais incapable de faire preuve de retenue. Si seulement les autres avaient pu voir ça... Tant de centaines d'années de recherche alors que la solution était peut-être ici, chez ces brutes primitives. Et même au delà de l'aspect bassement scientifique, le simple fait de voir des petits choux éclatants de vie, après tant de temps...

Une fois les trois mômes repartis, je ne pus m'empêcher de quasiment fondre en larmes malgré le sourire presque imprimé sur mon visage... Mais cet instant d'émotion fut rapidement interrompu par celle que je cherchais. La brune ! Celle-ci me lança une autre pomme avant de me demander de la suivre. Je fronçai les sourcils, commençant à dire :

- Hey, où est-ce-q...

Mais elle était déjà partie. Je la suivis donc en grommelant quelque peu, et affichai un air un brin surpris quand elle m'attrapa le bras en me demandant de retenir ma respiration... C'était une demande étrange, mais au fond pourquoi pas. Je passai sur les réserves d'urgence d'oxygène, un petit backup de cinq minutes qui devrait suffire, tout en la suivant. Où est-ce-qu'elle m'amenait au juste ? J'étais plutôt contente d'avoir pris ma lance, là... Parce que vu les endroits plus que suspects où l'on passait, plus j'avançais, plus il y avait marqué "vieux traquenard pourri" dans les ruelles...

Et finalement, arrivant à destination, elle déclara que j'étais suivie, que je n'avais rien à foutre ici, et que je devais rentrer chez moi.

Je restai littéralement sur le cul, l'air bête. Balancer ça, comme ça ? Je changeai brièvement d'expression, ayant subitement l'envie de la démonter pièce par pièce pour ensuite en faire une machine agricole, mais mon tempérament... disons quelque peu badin et primesautier reprit le dessus rapidement. Je me contentai de prendre une grande respiration, attrapant ma tablette et projetant une image quelque peu apocalyptique, d'un lac de lave immense.

- Voilà à peu près à quoi ressemble "chez moi". Je dis à peu près, parce qu'en fait le cratère de magma doit être 6 fois plus grand, et l'air irrespirable à cause des poussières. D'ailleurs, ces dernières ne vont pas trop tarder à arriver sur Rome.

Faisant disparaître l'image, j'ajoutai avec une mine quelque peu excédée :

- Du coup, maintenant, il serait bon de sortir de la systématique mystérieuse. Car c'est peut-être romanesque, de s'exprimer en des termes minimalistes, en tâchant de ne dévoiler aucune information utile pour laisser une forme d'obscurité, et ainsi se donner une allure de cabale énigmatique... Mais je ne pige du coup rien à ce que vous me voulez et je ne suis pas loin de vous utiliser comme pièces détachées que j'utiliserai ensuite pour fabriquer des jouets aux gamins qu'on vient de croiser. Donc maintenant, vous arrêtez de faire chier, vous vous exprimez CLAIREMENT comme tout le monde, allez, on y va, là.

Ayant conclu, je croquai dans la pomme, en ne quittant pas mon interlocutrice des yeux. Sans rire, je ne savais vraiment absolument pas ce qu'elle me voulait et ça commençait vraiment à m'exaspérer.
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Re: [E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Messagepar Votum le 05 Avril 2013, 23:23

Je regardais sa projection, nullement surprise de ce qu’elle me montrait et je l’écoutais. Je finis par lui sourire.

Droit au but hein ? On va bien s’entendre l’étrangère !

Je me levais pour la rejoindre et je regardais un peu plus avant son image. Je remarquais un point de détail dessus et je me penchais pour toucher la tablette et zoomer sur un point qui dévoila un vaisseau éclaireur qui passait au dessus du lac de lave. Des survivants. Mais amis ou ennemis ?

Hein ? Quoi ? Je sais me servir de sa tablette ? Bah c’est un peu tout les mêmes tu sais …

Je croquais dans ma pomme et je me remis à parler.

Tu n’as plus vu d’enfants depuis combien de temps ? J’ai vu tes larmes et ton expression quand tu les as vus. Ici, les Romains prient les Dieux pour la fertilité. Les naissances ont repris depuis que les prières ont repris. C’est l’histoire de ce monde. Enfin, une partie de l’histoire, bien évidemment. Ce serait trop simple sinon.

Je jetais le trognon de ma pomme au loin, je n’avais pas besoin de manger, mais parfois, ça me faisait du bien.

Plus que quiconque, tu dois savoir que tu ne dois pas interagir avec ce monde. Tu le corromps. Il n’est pas encore prêt à évoluer. Pas de cette manière là. Tu viens clairement de leur démontrer qu’une autre planète existe. Tu viens clairement de leur démontrer que leur terre n’est pas la seul qui existe. De plus, tu hurles à tout va toutes les pièces que tu veux. Tu ne penses qu’à toi et à ta survie, mais nullement à leur survie ! Tu les mets en périls !


Je pose ma main sur mon front et je m’appuie sur le mur derrière moi.

Qui es tu Katla ? Quel est ton métier sur ta planète ? Au vu de tes paroles, je dirais scientifique, militaire. Politique ? Je ne m’entends guère avec les politiciens, trop lent pour moi.

Je finis par me taper la paume sur le front.

Des débris arrive c’est bien ça ? Et que des débris ? C’est tout ce qu’ils ont à craindre ? Putain ! Ils ne sont pas prêts pour ça ! Même les Divinités, ils n’arriveront pas à tous les sauvés … Tu as un moyen de diagnostiquer l’impact que cela aurait sur cette planète ? Ses habitants ? Leur chance de survie ? Ou plutôt le nombre de survivants et si cette terre sera toujours viable ?

Je finis par soupirer et je fis oui de la tête.

On me nomme Votum, ou bien Ambryn. Choisi le nom que tu veux, aucun n’est le vrai de toute façon. Je suis moi aussi une étrangère car je ne suis née par sur cette planète. Je ne viens d’aucune planète en réalité. Mais ce serait trop long à expliquer. Alors, pour faire plus simple, ma planète d’origine se nomme Terre. Enfin, se nommait Terre. Elle n’existe plus depuis plus de six siècles. Aux dernières nouvelles en tout cas. Et mes informations remontent de très loin maintenant.

Je regarde son arme, puis je la regarde elle.

Les Francs Maçons. Au début, il n’était qu’une petite dizaine. Des scientifiques qui voulaient à tout prix retrouver la science de ce monde perdu. Les Droïdes étaient bien sûr leur terrain d’expérience favorite ! Puis de dix, ils sont passés à vingt, puis à cent. Si tu veux, tu peux les rejoindre. C’est eux qui te surveillent depuis qu’ils ont appris ton apparition. Je suis certaine que certains d’entre eux travaillent déjà autour de ton vaisseau. Comme toute guilde secrète, ils ne cherchent pas ce savoir pour le redonner à autrui, mais pour le garder pour eux et pour asservir ensuite cette planète, ses habitants et ensuite, les autres planètes bien évidemment. Si tu as cette envie en toi, alors rejoins-les. Si tu survis à leurs expériences, tu pourras même peut être mené ce groupe d’ici quelques années.

Mais si ton ambition est ailleurs, alors fond toi dans la masse. Fais-toi plus discrète. Et laisse-moi le temps de te faire quitter cette planète.

Et non, il n’y a aucun vaisseau sur cette planète à ma connaissance à part le tiens.


Je parlais rarement autant. Mais j’avais de bonnes raisons de le faire. A elle de voir maintenant où elle voulait aller.
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Re: [E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Messagepar Katla Buskvej le 06 Avril 2013, 00:35

- D'accord... D'accord d'accord, je vois, dis-je assez mécaniquement. Enfin non qu'est-ce-que je raconte, je vois pas. J'ai pas pigé un broc de ce que vous me bavez... Soit vous avez vraiment un gros bug, soit vous n'avez mais alors, rien compris à rien...

Je soupirai tout en me frottant les yeux, l'air un brin déprimée. Manifestement, il fallait peut-être remettre un brin de contexte. Ainsi, éloignant la tablette de l'androïde, je fis une petite recherche dans les clichés pris par le satellite Genova, avant d'afficher l'un d'eux. L'image fut projetée, comme la précédente, au dessus de la tablette, dans le vide, comme une sorte d'hologramme en haute définition.
Sur celui-ci, je traçai ensuite une ligne bleue entre deux drapeaux : un vert et un rouge.

- Alors, déjà on va se calmer, je sais que le Danemark, du moins la région autrefois appelée Danemark, c'est loin, mais de là à parler d'une autre planète... Je pense que c'est excessif. Tenez, vous voyez, le drapeau vert c'est Rome, le rouge c'est la Citadelle. Enfin, ce qu'il en reste. L'image date de plusieurs années, elle n'est pas à jour... Donc oui, d'accord, il y a 1800 kilomètres, mais enfin... c'est la même planète, quoi.

Je m'attendais à pas mal de choses mais à me faire prendre pour une extra-terrestre c'était quand même fort. Et ironique, d'ailleurs, vu que le but du grand projet de la Citadelle était justement de déménager et de changer de planète.
J'enchaînai ensuite pour répondre à ses questions, car elle faisait les questions ET les réponses et ça avait tendance à un peu m'exaspérer aussi.

- Ensuite politicienne non. Nous n'avions pas vraiment de politiciens. Notre culture était orientée autour de l'éducation, nous avions une population extrêmement éduquée, et n'avions donc pas besoin de leader. Nos technologies nous permettaient de communiquer extrêmement vite, par conséquent, toutes les décisions étaient prises de façon collégiale après discussion entre tous les citoyens. J'étais, et je suis encore, une scientifique spécialisée notamment en cyberbiologie et cybertechnologie, c'est-à-dire le mélange entre l'humain biologique et la machine mécanique.

Bon, donc ça c'était fixé... Ensuite... Ah, oui cette histoire de débris.

- Concernant les débris, il n'y en a aucun. Une explosion aussi importante que celle de la Citadelle soulève de la poussière, énormément de poussière... Et le vent pousse la poussière. Donc il va y avoir beaucoup de poussières dans les prochains mois, ce qui va probablement entraîner une légère baisse de température, de l'ordre de 2 à 3 degrés. L'impact, j'ai un moyen de le diagnostiquer : les cultures agricoles résistant très mal au froid seront plus mauvaises que d'habitude, tout simplement. Et les animaux seront un peu moins résistants, surtout les plus jeunes. Il faudra faire attention aux élevages, c'est tout. Le prochain hiver sera sombre et rude, rien de totalement fou non plus quoi...

Je soupirai ensuite longuement... Oui, je faisais ça souvent tiens. Ca faisait plusieurs siècles que je me disais que je devrais arrêter de hausser les épaules l'air de rien et de soupirer de dépit, mais on ne peut pas tuer aussi facilement ce genre d'habitude.

- Maintenant, les Franc-maçons, selon les maigres informations historiques que j'ai, c'était une sorte de club d'intellectuels et de philosophes moralistes, avec une sorte de teinte religieuse... Mais c'est aussi et surtout un groupe qui n'existe plus. Après... je haussai les épaules. J'ai plus de 3000 ans d'avance technologique sur Rome, je vois mal ce qu'ils feraient de mon transport, d'autant qu'il se trouve à deux mois de marche dans le désert et qu'il a été avalé par un ver des sables, en plus...

Je fronçai en tout cas les sourcils, m'appuyant contre un mur et croisant les bras. Sa façon de parler ne ressemblait pas à celles des autres romains, et même si elle avait l'air d'être complètement pétée en quatre, elle avait beaucoup de connaissances anormales. Même Isaa, qui était pour moi une femme intelligente, n'avait pas autant de connaissances ; elle ignorait même qu'il y avait d'autres planètes ou même que la Terre était ronde. Intelligente, donc, mais encore sans éducation avancée. Cette androïde en revanche savait des choses... Elle les interprétait totalement à tort et à travers, selon moi, mais elle savait des choses.

- Par contre, il était en effet dans nos projets de quitter la planète. Nous étions plutôt proches du but... Nos premiers tests étaient très concluants. Les sondes qu'on avait pu envoyer avaient ramené des résultats concluants... Le vrai souci en fait résidait dans le fait que le rapport entre l'énergie demandée pour transporter une masse dans des dimensions différentes et la masse elle-même est exponentiel... 'fin vous devez rien y piger, bref. C'est quoi cette histoire de "le temps de me faire quitter la planète" ? Vous avez trouvé une solution pour contourner la loi de Сургут ? Vous avez trouvé un moyen, autre que le sub-espace, de dépasser la vitesse de la lumière ?
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Re: [E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Messagepar Votum le 03 Mai 2013, 08:48

Je regardais, j'écoutais et je m'en voulais. Putain, comment j'avais pu me louper de cette manière ! Il y en avait un qui allait prendre cher pour son erreur de ne pas avoir fait le tour de Rome ! Putain mais c'était quoi ce bordel ! Il n'aurait pas pu me dire pour cette putain de Citadelle ! Non, on a pas le temps, dépêche toi ! J'allais lui un canon dans la gueule et on en parlerait plus ! J'étais furieuse contre lui et contre moi. Alors je m'assis et je mis mes coudes sur mes genoux, mes mains sous mon menton. Je restais quelques minutes ainsi à réfléchir. En fait, je ne réfléchissais pas du tout, je me calmais.

Je ne l'avais pas vu venir celle là. Cependant ... Tu es un peu trop sûr de toi, de tes connaissances et de ton avance technologique. C'est toujours le probleme avec les personnes qui se sentent supérieur en un point. Elle pense être les seuls ... Les Francs-Maçons existent, que tu le veuilles ou non. Et contrairement à ce que tu penses, ils apprennent vite, extrémement vite ! Peu importe ton avance, il la rattraperont en moins de temps qu'il m'en faut pour dire pouf.

Je me levais et je me mis en face d'elle. Je levais ma main pour toucher sa bouche. Je la laissais s'éloigner si elle le souhaitait.

Ne sois pas comme les Romains, ne prend pas les Droïdes pour de simples machines. Ou de simples rouages qui ont pété un cable. Tu Vaux mieux que cela. Qu'elle âge as tu ?

J'enlevais ma main et je la regardais longuement dans les yeux.

Que tu le veuille ou non, Rome n'a pas encore ton niveau de technologie et tu dois la laisser évoluer à son rythme. Seulement, je sais que tu ne peux pas t'empêcher de la changer. Les Dieux ne vont pas voir cela d'un bon oeil. Car, à cause de toi, les Romains vont trouver le moyen de partir et de s'éloigner d'eux. La technologie remplace souvent la religion. Et certains d'eux ont besoin de Romains pour vivre. Je te souhaite bien du courage pour survivre à un Dieu ...

Je croisais mes bras sur ma poitrine, j'étais bien plus calme qu'au tout début de notre rencontre.

Et pour répondre à ta question, je ne suis pas Romaine.
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Re: [E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Messagepar Katla Buskvej le 03 Mai 2013, 21:01

Quand elle approcha sa main de moi, j'affichai une grimace assez sceptique. Les franc-maçons existeraient bel et bien... Mouais. Il me faudrait plus de précisions, mais je reviendrais là-dessus dans un second temps, car il me semblait important de préciser quelques points. Je répondis d'abord à sa question :

- 526 ans. Bientôt 527.

Au moins, ça donnerait le ton. Je n'étais peut-être pas parfaite, et sûrement moins maline que je ne le pensais, mais ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire la grimace comme on dit. Ce genre de groupe secret ne m'impressionnait pas, pour une raison simple : s'ils se planquent, c'est qu'ils sont vulnérables d'une façon ou d'une autre. Quand on n'a rien à craindre et qu'on a de mauvaises intentions, en général on fait des trucs douteux sans se planquer, on règne en dictateur, ou autre chose du style. Si ce groupe existait, ils avaient donc une faiblesse.

- Vis-à-vis des dieux, je sais qu'ils ont besoin de prières, et d'un machin appelé orgone, pour survivre. Je sais aussi qu'ils sont divisés en deux groupes antagonistes, qui convoitent deux ressources différentes. Et je sais qu'ils se servent des habitants de Rome comme de soldats interposés dans une guerre qui n'a probablement aucun intérêt, aucune moralité, aucun sens concret. Je dis ouvertement que les dieux c'est une bande d'anthropophages à la noix de coco et que leurs réunions ne sont rien d'autre qu'un splendide concentré de cornichons à roulettes.

Maintenant, cela étant bien établi, je revins aux deux sujets qui m'intriguaient le plus... D'abord, sa provenance, ensuite ce groupe mystérieux dont elle parlait. Il me faudrait clairement plus de précisions, BEAUCOUP plus, car pour le moment ça pouvait tout aussi bien être du gros flan qui n'a aucun sens. J'ai déjà inventé des sociétés secrètes, pour me payer la gueule des gens, en fait. Du genre, un ami obsédé par le fait de nettoyer ses poignées de portes, je lui disais : "Heureusement que tu fais tellement briller les poignées de porte, sinon la société secrète des porto-invictus viendrait te punir !", ou des conneries du genre.

Vu l'absence totale de preuves ou d'éléments concrets que me donnait mon étrange interlocutrice androïde, ça pouvait donc tout aussi bien être un immense tas de conneries qu'un truc authentique et véritable. Je n'avais pas l'intention de prendre ce qu'elle me disait pour argent comptant.

- Par contre tu dis ne pas être romaine, mais tu as tout l'air d'un androïde de conception romaine. Tu viens d'où, tu as été conçus par ces franc-maçons, là ?
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Re: [E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Messagepar Votum le 10 Mai 2013, 10:12

Je l’écoutais me parler et j’étais assez surprise qu’elle soit déjà arrivée à cette conclusion concernant les Dieux. Ainsi donc, elle les savait divisés et elle savait que leurs sources étaient différentes. Mais comment l’avait-elle appris ? Elle n’était là que depuis quelques jours et déjà elle savait ? Alors que d’autres romains, bien plus âgés qu’elle, ignorait tout de cela ? Elle avait une langue trop bien pendue et elle finirait par se la faire couper. Nul doute qu’au moins un Dieu était déjà sa poursuite, en plus des Francs-Maçons. Autant dire que c’était la merde pour elle, mais elle ne semblait pas s’en préoccuper. Quand on se croit trop forte, on meurt. C’était inévitable.

Je crois que tu es bien placée pour savoir qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Tu parles trop. Je ne te fais pas confiance.

Je la regardais sévèrement et sèchement.

Je te dis d’arrêter de rendre technologique Rome et tu ne me réponds pas. Cela sous entend que tu feras selon ton bon vouloir. Ce que je comprends. Mais sache que Rome est en train de mourir à cause de toi. C’est un fait. Tu la précipites vers sa mort inévitable. Je t’en fais prendre conscience, à toi de faire tes choix et de les assumer.

Je la regardais, je regardais son être entier et je soupirais.

Je te préviens pour les Francs-Maçons. Tu préfères éviter mes remarques. Tu préfères ne pas y croire. Car tu te sens supérieur à eux. Tu te sens supérieur à nous. C’est encore ton choix. Je ne le contredirais pas. Quand ils auront mis main basse sur toi, ils feront évoluer Rome. Et encore une fois, Rome mourra.

Mais mains sont sur mes côtés, je ne la menace pas. Je me sens faible.

Tu es maintenant consciente de l’impact de ta présence ici. Mais tu l’as toujours été car tu es intelligente. Ta présence est un non sens. Quelque soit ton choix, il sera mauvais. Je serais toi, j’irais voir un Dieu et je lui demanderais sa protection. Que tu le veuilles ou non, ici, c’est eux qui ont le droit de vie ou de mort sur Rome. Si tu veux vivre, suis mon conseil.

J’haussais les épaules.

Mais au final, que tu vives ou que tu meures m’importe peu. J’ai fait mon devoir en te prévenant. Tu ne veux pas de ma protection, c’est ton choix. Je le respecte.

Je commençais à partir.

Quand tu rendras ton dernier soupire, prie Pluton. Et tu comprendras où était ton erreur. Bonne chance Katla.

Je lui fis un signe de la main de dos. Je partais déjà. Il était difficile de discuter avec cette femme. Pourtant, nous étions si proches. Bien plus qu’elle ne le pensait. Quel dommage.
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Re: [E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Messagepar Katla Buskvej le 10 Mai 2013, 13:01

Bien, en fait, ça commençait à me gonfler sérieusement. Je ne comprenais pas vraiment son raisonnement, et elle ne me donnait aucun détail. Je décidai donc de tenter une dernière fois, mais il fallait que je fasse comme j'avais fait avec les Kohriens au départ : les forcer à me donner leur attention.

Je la suivis donc alors qu'elle partait, lui attrapant l'avant-bras et serrant avec suffisamment de force pour qu'elle s'en rende compte.

- Je ne souhaite ni vous blesser ni vous agresser, commençai-je afin qu'elle ne prenne pas peur. Mais vous partez du principe que je me fiche de ce que vous dites, chose qui est fausse. Je ne comprends simplement pas. Votre discours est décousu, confus. Vous vous comprenez, car vous êtes ici depuis un moment, vous connaissez les rouages de la ville, les dieux, la politique locale, les groupes existants... Moi, pas.

Je lui lâchai finalement le bras, pour l'observer alors d'un air grave. C'était pas mon genre, de prendre un air aussi sérieux, mais ce qu'elle disait m'intriguait et ce n'était pas ainsi que j'aurais des explications.

- Vous dites que je veux rendre Rome plus technologique et que je refuse de vous écouter. Au contraire. Ce que vous dites m'intrigue, mais vous devez comprendre que je ne vais pas arrêter mes plans immédiatement juste parce que quelqu'un me l'a demandé. Il me faut une raison, il faut que je comprenne pourquoi. C'est ainsi que la Citadelle a toujours fonctionné : nous voulons comprendre. Si, après avoir compris, nous avions tort, alors nous arrêtions tout et cherchions des solutions. Je suis prête à cesser quelque chose s'il m'est montré que c'est une erreur. Mais si vous ne voulez pas m'expliquer...

Croisant ensuite les bras, je continuai sans la laisser répondre. On verrait le reste après mais je voulais clairement lui faire comprendre d'où venait mon problème de compréhension.

- Tenez, vous me dites "Vous devriez aller voir un dieu pour lui demander sa protection". Les dieux je les ai rencontrés, dans le désert. Pluton, Vesta, Neptune, Minerve... Ils se sont adressés aux romains, notamment à Caius. Mais ils m'ont totalement ignorée. Alors que j'allais leur poser des questions ils ont feint de ne pas m'entendre et ont fait comme si je n'existais pas. Du coup, vous comprendrez que je sois sceptique. Sans compter que vous dites "contactez un dieu" comme si c'était simple, comme si c'était quelque chose de facile et quotidien. Comment les contacter au juste ? Existe-t-il une technologie quelconque permettant de leur demander un rendez-vous ? Car croyez bien que parler à l'un d'eux, surtout Pluton, en face-à-face, ça me plairait assez. Et ne me parlez pas de prières ou autres trucs imaginaires et spirituels, je parle de parler concrètement à un interlocuteur qui se trouve devant moi. Il n'y a rien que je voudrais plus, mais pour moi, ce n'est PAS évident. Pour vous si, pour moi, non.

Je levai un bras au ciel, affichant un air désespéré et quelque peu théâtral, je devais l'avouer.

- De même, vous dites que je refuse votre protection, vous ne me l'avez même pas proposée. De la même manière, vous parlez de ces "Franc-maçons" comme d'une évidence, quelque chose que je devrais connaître. Sauf que j'ignorais leur existence il y a encore une demi-heure. Depuis tout à l'heure, vous partez du principe que je dois tout connaître de Rome, ce n'est pas le cas. Je suis peut-être intelligente, ça je ne suis pas la mieux placée pour le dire. Mais l'intelligence n'est PAS l'omniscience. Même un génie ne peut pas tout savoir, il faut qu'il l'apprenne auparavant.

Je finis par hausser les épaules, avec une mine plutôt sincère. Je voulais vraiment savoir de quoi elle parlait, mais... Je n'y pouvais rien, je pigeais que dalle à ce qu'elle me chantait.

- Donc, rassurez-vous j'en terminerai là, je ne refuse ou rejette aucun de vos conseils. Je n'ai juste pas assez d'informations. Dans l'ordre, pour me faire une idée il faudrait que j'en sache plus sur les franc-maçons par exemple. Quel est leur niveau technologique ? Equivalent à celui de la Citadelle ? A celui de Kohr ? A celui de Rome ? Combien sont-ils ? Qui est leur leader ? Que me veulent-ils précisément, à part "du mal" ? Il y a forcément une raison à leurs actes. Et il y a encore d'autres questions... Pareil, vous me dites de "contacter les dieux pour demander leur protection". Je ne demande que ça, ça me donnerait un avantage immense et me permettrait de vivre tranquille. Mais comment ? Et pourquoi me répondraient-ils alors qu'ils semblent ignorer mon existence ? Quant à la technologie, vous dites de ne pas améliorer celle de Rome... soit, je peux très bien m'installer mes laboratoires sous terre, ou à l'écart de la ville, et ne pas partager mes connaissances. Cela va à l'encontre de mes principes les plus fondamentaux, mais s'il y a une bonne raison je ne suis pas contre. Reste à savoir quelle est cette raison. Pourquoi les romains ne pourraient-ils pas profiter de ce que je sais ? Car le peuple les prierait moins et les dieux perdraient en puissance ? J'ai envie de dire que c'est leur problème à eux, non ? Se nourrir de l'ignorance et de la peur me semble assez parasitaire.

Je conclus donc, enfin :

- J'ai donc comme vous le voyez beaucoup de questions, mais vous n'y avez pas répondu. Je ne serais en mesure de vous dire si oui ou non j'accepte votre "protection", si j'accepte de ne pas augmenter le niveau technologique de Rome, ou si je demanderai la protection d'un dieu, que si vous m'aidez à mieux comprendre.

Maintenant, restait à espérer qu'elle n'irait pas encore me sortir une phrase mystérieuse et incompréhensible... Si oui... J'imagine que je tâcherais de me renseigner autre part...
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Re: [E5] Mais qui c'était, celle-là ? [Votum]

Messagepar Votum le 14 Mai 2013, 14:16

J'écoutais son long laïus en penchant ma tête sur le côté. Je n'avais pas vu tout cela sous cet angle mais tout de même. Je finis par soupirer et lui enlever sa main de mon bras.

Je ne suis pas une diplomate. Moi, je frappe et ensuite je parle. Mais généralement, la personne n'est déjà plus en état de parler. Soit, on va essayer de causer toutes les deux, mais ma patiente est très très limitée, vu que je n'en ai aucune !

Alors au niveau de la technologie. Imaginez que VOUS avez trouvé le moyen de vous déplacer à travers l'espace. C'était le but de votre peuple n'est ce pas ? Donc, imaginons que vous avez réussi. Vous vous baladez donc de planète en planète et vous en trouvez qui sont peuplés. Du coup, vous feriez quoi ? Vous leur donneriez à tous le technologie pour qu'ensuite ils partent tous dans l'espace et qu'enfin la guerre éclate dans tous l'univers ? Rome est comme elle est. Vous ne devez pas la changer. C'est pourtant le BAba de toutes personnes plus avancées qu'une autre non ?

Pour les Dieux, c'est une autre affaire. Et il n'y a pas de moyen de communication avec eux. Laissez tomber la prière, ce n'est pas eux que vous voulez contacter. Je vous conseillerais une bonne orgie pour que Pluton se montre. Le souci, c'est qu'il est du genre insaisissable. Mais ne vous fiez pas aux autres. Vous aurez des ennuis avec les autres. Enfin, retenez comme nom Pluton en priorité, ensuite Vénus et en dernier recours Vesta. Elle semble très proche de sa grande prêtresse Gaïa. Ne sous estimez pas les grands prêtres des cultes. Si vous n'arrivez pas à contacter les Dieux, passez par eux en priorité. Expliquez leur votre envie de les contacter et vous finirez peut-être pas en rencontrer un. Pour Pluton, c'est Mortis et pour Vénus c'est Tibérius.

Pour ma protection, je vous l'ai proposé dès notre première rencontre. Et je vous la renouvelle. Mais sachez que je ne suis pour l'instant pas prête à révéler mes propres secrets. C'est ainsi. En arrivant sur Rome, vous êtes devenu un personnage important et vous êtes la cible de beaucoup d'attention. D'ailleurs, nous sommes actuellement surveillés, comme je vous le disais déjà. Les Françs-Maçons sont une partie de ceux qui vous surveillent. Tous les yeux de Rome sont braqués sur vous. Je comprends donc votre désarroi. Chacun va vous dire qu'il est là pour vous protéger, prendre soin de vous et j'en passe. Y a pas de meilleure manière de vous prouver que je suis honnête. Car je ne vous propose rien à part mon aide et mes mises en garde.

Pour les Francs-Maçons, je ne peux pas vous répondre. J'enquête sur eux depuis que je suis ici. Mais je me suis fait démasquée récemment. Je n'ai donc plus aucun contact avec eux. Je ne connais aucun chef, ou en tout les cas, jamais ils ne sont présentés comme tels. Les Francs-Maçons, c'est simple, ils veulent être la citadelle qui vous détaillez. Ils veulent la technologie et après, vous savez ce qu'il peut se passer quand il y a trop de technologies pour un humain.

Certains Dieux se moquent complètement du fait que la Technologie évolue car les prières leurs importent peu. D'autres, par contre, vous êtes leurs ennemis. Ils vont vouloir tuer. Vous pouvez penser pouvoir les battre, moi, je sais que je le peux. Mais parce que c'est ma nature d'être ainsi. Je me mens peut être à moi même, mais je ne mens pas à vous. Je pense vraiment être capable de les tuer. Mais ce ne serait pas une bonne chose pour vous d'essayer. Car vous y laisserez votre vie. Moi, ma vie était déjà finit quand je suis née. Certains naissent pour vivre, d'autres mourir. C'est ainsi.

Il est difficile pour moi de vous en dire plus, car je ne connais pas toutes les réponses à vos questions. Il y a de la logique pure dans ce que je vous dis. Vous ne pouvez pas donner la technologie à Rome. C'est ainsi. C'est un fait. Vous n'avez pas ce droit. Comme je vous l'ai expliqué, c'est comme bafouer les droits même d'un peuple. Avez-vous déjà pensé que ce peuple a peut être de lui même rejeté la technologie il y a plusieurs décennies ? Qu'ils ont voulu que Rome soit ainsi pour leurs descendants ? Est ce que les Romains ont envie de changer ? Est ce que les Romains ont envie d'avoir des villes, des armes et des vaisseaux du futur ?

Je ne peux pas vous forcer. Mais vous faites du mal à Rome.


Je m'arrêtais là, sans rien ajouter de plus. Je ne partais plus, mais je n'étais pas persuadée que nous pourrions nous entendre. Nous semblions bien trop semblable et bien trop différentes à la fois. Et je n'étais plus en mode : Je me fais des amis, mais plutôt en mode : Approchez moi et je vous détruis !
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