par Lara Numicius le 02 Avril 2013, 20:17
Pauvre petite chose pendue au plafond, si belle, ô elle le sera encore beaucoup plus sans sa tenue. Fausta avait fait beaucoup de mal, oui beaucoup de mal, mais elle révélait quelque chose de nouveau chez moi, quelque chose que j'ignorais jusque là, un côté plus sombre, plus sombre que celui-là même qui avait encouragé la pus douce fillette de Rome à tuer son père. Fausta avait touché des cordes sensibles, blessée une partie de moi qui ne supportait pas la douleur et la honte de la blessure, elle avait libéré quelque chose, une créature si on veut que j'ignorais encore jusqu'à aujourd'hui. Là pourtant, dans cette situation, à voir pendouiller la romaine, totalement livrée à moi, je ne fais que sourire et je prends un plaisir malsain à la voir ainsi livrée à moi. Si fragile, si faible, incapable de se défendre. Non ce n'est pas vrai, je dois rester sur mes gardes, je ne dois pas laisser ce sentiment brûlant de bonheur me faire baisser ma garde. En un coup de pied elle m'a fait traverser le salon, pas question d'oublier cela, pour quelqu'un de son gabarit, elle a une force plutôt prodigieuse, exactement comme Fausta. Et si c'était elle derrière ce masque ? Qu'est-ce qu'il serait excitant que ça soit elle derrière ce masque, livrée à toutes mes envies et mes désirs les plus dingues, la vengeance est un plat qui se mange froid mais là … Rien ne prouve que ça soit Fausta mais elle porte un masque et ces cheveux … Sont-ce vraiment les siens ? Non j'en doute, je ne sais pas, je ne crois pas, je ne pense pas. Allez savoir. Peut-être, je m'en assurerai, non si elle porte un masque, ces cheveux blancs ne sont sûrement pas les siens, c'est trop voyant pour une voleuse. Et puis ça ne peut pas être Fausta, Fausta n'est pas une voleuse, c'est juste une garce, une sale peste,et cette femme qui pendouille … Non ce n'est pas elle, mais elle fera l'affaire, elle fera le plaisir de ma vengeance, ô oui, c'est si bon, si délicieux, je l'observe, ma langue passe sur mes lèvres, délicieuse proie captive de la folie que Fausta a révélé.
*Non, ce n'est pas bien, ce n'est pas moi !*
Cette voix … Encore ! Non, je refuse, je l'avais entendue bien assez longtemps et Fausta l'avait réveillée, non je refusais de l'entendre, ça fait longtemps que ce n'est plus elle. Clelia appartient au passé, elle a prouvé qu'elle était faible, qu'elle était manipulable, elle allait s'offrir à son empoté de père gonflé de vin comme une outre au cuir trop tendu. Cette fille était morte, un fantôme du passé et les morts ne reviennent pas à la vie, c'est un manque de savoir-vivre ! Clelia avait eu sa chance, elle avait été terrifiée, terrorisée par la mort de sa mère, par la violence de son père, Clelia était faible, Clelia était ridicule, Clelia est morte, Clelia a dégagé. C'est Lara maintenant et Lara, ce n'est pas du tout le même oiseau, Lara elle n'a pas peur de faire ce qu'il faut et cette voleuse mérite d'être punie, ô oui une belle punition, dans le sang, dans le honte et aux plaisir de ma Déesse dans le sexe. Elle était désirable, elle le sera plus encore quand je l'aurais déshabillée, elle sera magnifique une fois ses formes révélées et son masque, qu'elle sera belle avec son masque en moins, son visage découvert, honteuse et humiliée d'être découverte par moi … Celle qu'elle avait cru incapable de la battre et la faire captive, l'idée même de l'humiliation que cela provoquera chez elle m'est excitante, je suis folle de joie intérieurement. Ma langue passe entre mes lèvres d'une façon parfaitement claire, l'envie et le désir.
*Ce n'est pas comme ça que la Déesse veut qu'on la prie. Tu ne vas pas bien Lara, tu n'as jamais été comme ça, s'il te plaît, arrête*
Je secoue la tête mais qu'elle ne vienne pas me prendre la tête cette bêcheuse de première de classe, elle m'ennuie, mais elle m'ennuie, si elle avait été plus forte, oui si elle avait été plus forte !
*Si tu avais été plus forte tu aurais eu ton mot à dire ! Silence maintenant Clelia ! Si tu crois que tu aurais pu avoir une chance face à Fausta, tu serais morte comme ta mère sans moi pour encaisser à ta place depuis toutes ces années !*
Pourquoi ? Pourquoi cela m'arrivait-il maintenant, je ne comprends pas, j'avais toujours fais attention à Clelia, j'avais veillé sur elle comme sur une petite sœur, je l'avais protégée, j'avais pris les coups à sa place. Pourquoi se révélait-elle à nouveau maintenant ? Soit maudite Fausta, je te hais ! Pourquoi as-tu réveillé ce souvenir, ce fantôme qui revient me hanter ! J'étais si bien sans elle et maintenant elle est à nouveau là, rien qu'à cause de toi. Et l'autre là devant moi qui me répond et qui gesticule comme si elle avait une chance de s'en sortir, insultante toujours encore, elle a besoin d'une leçon de respect, d'une bonne grosse dose d'ailleurs, que croit-elle ? Que pense-t-elle ? Sans crier gare ma main claque sa joue avec une force que je m'ignorais, j'en ai mal à la main quand à sa joue, elle tourne au rouge vif dans la seconde :
« Si je veux, je te l'enlèverai. Ou je pourrai aussi arracher tes ongles un à un, te couper les doigts phalange après phalange, brûler tes yeux, arracher tes tétons, découper tes lèvres, peler tes jambes, t'égorger d'une petite plaie dont tu te viderais horriblement lentement. »
*Même toi tu n'as jamais été ainsi, Lara, cette folie, ce n'est pas toi, ce n'est pas moi arrête s'il te plaît, tu me fais peur.*
*Tu as toujours été et tu seras toujours une trouillarde ! Tais-toi maintenant et ne reviens pas, ne reviens jamais ! Tu n'as que trop parlé.*
Je me recule un peu, m'éloignant de cette femme qui conduit de pendre lamentablement, l'excitation qui me gagne est vraiment malsaine mais elle est si chaude, si agréable, c'est un feu délicieux qui s'empare de mes entrailles, qui les brûlent. Livrée à moi, c'est tellement excitant, c'est tellement tentant, j'en veux encore, oui j'en veux plus tellement plus. J'explique sa position, j'explique le drame de son entrée dans ma vie au pire moment, je tais la voix de Clelia, elle n'a pas besoin de savoir, ça ne sert à rien. Ses mots me font sourire puis rire, un rire étincelant, de la famille de ceux qui ont de quoi faire peur à l'esprit le plus pervers et il a quelque chose d'enfantin ce rire, d'un amusement total :
« Cinglée ? Mal lunée ? Hihihi, non, non, je suis dans un bon jour, j'ai un beau jouet pour moi. »
Je la regarde s'agiter de plus en plus, ses pieds balancent d'avant en arrière.
« Et ben … Tu veux aller quelque part ? Roh allez arrête, je veux pas te faire de mal, s'il te plaît. »
Ma voix, mon attitude avaient changé, on aurait pu croire celle d'une enfant qui s'amuse, j'approche de la jeune femme qui se balance toujours aussi furieusement. J'évite ses jambes, et les poids pas la même occasion, c'est fou ce qu'elle est forte, et je prends son visage entre mes mains :
« Chut … Là, tout va bien détends-toi. »
Nouvelle décharge, moins intense que la dernière, je veux juste la mettre dans les vapes deux petites minutes, le temps pour moi, tout en sifflotant gaiement de la réinstaller puisqu'elle ne veut pas rester calme. Elle pend au-dessus du sol mais désormais en parallèle à celui-ci. Ses mains fermement tenus par les mêmes fers et la chaîne dans un anneau du plafond, un système parfaitement similaire pour ses jambes. Pas en croix hein, ses bras sont tendues au-dessus de son corps et pareil pour ses jambes, en fait elle est toute en élongation parce que :
« C'est prévu pour mon androïde, elle est un peu plus grande que toi alors tu es un peu étirée, enfin bref … »
Je relève son haut jusque sous sa poitrine, les chaînes sont solidement fixées, elle pourra se débattre comme une furie sans parvenir à gagner le moindre mou salvateur. D'ailleurs à sa peine s'ajoute désormais mon (très) léger poids puisque je m'installe en tailleur sur son ventre, la zone découverte du tissu de son haut. Prenant son haut dans une main, j'entame de le couper avec un couteau au fil particulièrement tranchant :
« Alors … On s'est pas présentée, je m'appelle Lara et ce que j'aime c'est … la poterie. J'aime bien dominer mes amantes aussi parce que j'adore le sexe. Et puis … J'aime bien jouer. Et toi alors ? Comment tu t'appelles ? Et à part voler, tu aimes faire quoi ? »
Avec application, la langue débordant dans le coin de mes lèvres, je termine ma découpe tout en attendant sa réponse.