Re: [E5] Au hasard des étals ~ Cassiopea
Posté: 30 Juin 2013, 11:32Je ne devrais pas être surpris. Qu'une humaine me trouve séduisant, charmant, à son goût ... J'ai été fait ainsi. Mon créateur a longtemps étudié les harmonies des corps avant de créer le mien. Il me voulait aussi agréable à ses yeux qu'à ceux des autres, je crois. Je ne devrais pas m'étonner d'entendre Cassiopea avouer, presque malgré elle, une attirance pour moi. Tout a été fait pour créer cette envie.
Pourtant, je suis interdit. Une seconde, je suis perdu, les yeux rivés sur mes mains, ne comprenant pas pourquoi je ne sens plus ses doigts sur ma peau.
"Je vous dirai tout. Posez-moi toutes vos questions, je répondrai à toutes. C'est une promesse que je vous fais. Tant que vous me gardez près de vous, tant que vous voudrez de moi, je vous dirai tout."
Mes yeux se relèvent sur son visage si gracieux. Je devine combien la peau de sa joue doit être veloutée, je souris d'imaginer mes doigts a frôlant. Je me retiens, pourtant.
"Gardez-moi toujours. Je ne peux pas imaginer ne pas être à vous. Je n'ai pas le droit de vous demander quoi que ce soit, je le sais bien. Mais je ne supporterais pas de ne pas être près de vous. S'il-vous-plaît. Ne m'éloignez jamais."
L'horizon s'enflamme alors, annonçant la fin de la journée. A regrets, je me remets debout, récupère les achats et me penche vers elle pour lui offrir mon bras en appui.
"Nous devrions rentrer tant qu'il fait jour."
Je n'ose plus croiser son regard. Je voudrais pouvoir laisser ici les confidences que j'ai faites, tout ce que je n'aurais pas dû dire. Je n'aurais pas dû la mettre en danger. Que pensera-t-on d'elle si on apprend qu'elle a pleinement conscience que son androïde est défectueux ?
Pourtant, je suis interdit. Une seconde, je suis perdu, les yeux rivés sur mes mains, ne comprenant pas pourquoi je ne sens plus ses doigts sur ma peau.
"Je vous dirai tout. Posez-moi toutes vos questions, je répondrai à toutes. C'est une promesse que je vous fais. Tant que vous me gardez près de vous, tant que vous voudrez de moi, je vous dirai tout."
Mes yeux se relèvent sur son visage si gracieux. Je devine combien la peau de sa joue doit être veloutée, je souris d'imaginer mes doigts a frôlant. Je me retiens, pourtant.
"Gardez-moi toujours. Je ne peux pas imaginer ne pas être à vous. Je n'ai pas le droit de vous demander quoi que ce soit, je le sais bien. Mais je ne supporterais pas de ne pas être près de vous. S'il-vous-plaît. Ne m'éloignez jamais."
L'horizon s'enflamme alors, annonçant la fin de la journée. A regrets, je me remets debout, récupère les achats et me penche vers elle pour lui offrir mon bras en appui.
"Nous devrions rentrer tant qu'il fait jour."
Je n'ose plus croiser son regard. Je voudrais pouvoir laisser ici les confidences que j'ai faites, tout ce que je n'aurais pas dû dire. Je n'aurais pas dû la mettre en danger. Que pensera-t-on d'elle si on apprend qu'elle a pleinement conscience que son androïde est défectueux ?