[E5]Besoin de te parler [Clio]

Le corps expéditionnaire rentre dans Rome, des festivités commencent, mais également des troubles naissent au sein du Sénat face aux annonces de Caius et l'arrivée de Neptune et Vesta

Re: [E5]Besoin de te parler [Clio]

Messagepar Caecilius le 08 Mars 2013, 22:16

Je n'avais jamais cru à toutes ces choses, le coup de foudre, l'amour à la première rencontre, je pensais que si ça existait de toute façon c'était réservé "aux autres". Sans oublier ce bonheur que Clio me faisait connaitre, je ne pensais pas qu'on puisse être aussi heureux. Il fallait pourtant croire que c'était possible même si ça semblait surnaturel et puis pourquoi moi y avais-je droit ? Je l'ignorais et honnêtement, une partie de moi n'en avait pas vraiment grand chose à faire pour tout dire. C'était un bonheur à la fois simple et horriblement complexe. Simple parce qu'il me suffisait d'être aux côtés de ma douce fiancée pour ressentir cette joie incomparable, pour vivre dans une bulle d'un bonheur si complexe qu'il ne peut être décrit ou expliqué, qu'il n'existait aucun mot de vocabulaire pour parvenir à le décrire pas même un tant soit peu ou s'approchant de la réalité. J'étais heureux tout simplement et puisque ça m'arrivait à moi, j'en profitais pleinement et amoureusement. C'est fou qu'une seule personne puisse autant enchanter votre journée, c'est incroyablement plaisant, être avec une personne et plus rien d'autre ne compte, être tout simplement en plein bonheur. Clio me faisait cet effet dingue que je ne pensais pas connaitre un jour, avec elle je me sentais complet, comme si elle était ma moitié, une partie de moi, et cette idée me plaisait. Surtout elle me faisait sentir exceptionnel parce qu'elle me donnait l'impression que je pouvais la rendre heureuse simplement en étant à ses côtés. C'était étrange de croire pouvoir donner autant de bonheur de cette façon si simple.

Sa façon de me rappeler que je suis le premier ne me laisse pas indifférent, c'est difficile d'être le premier, je ne veux pas la brusquer, l'effrayer par un geste malheureux ou trop entreprenant. Ce n'est pas que l'envie n'est pas là, elle est attirante, et une certaine envie de la découvrir, de découvrir tout de son corps n'est pas totalement absente. J'ai rarement voulu voir les gens, voulu voir leur visage, leur corps, j'avais osé demandé à Clio de se laisser regarder mais pour son corps, je n'osais pas, c'était trop, ça semblait indécent, sans doute le temps finirait-il par venir. Je n'étais pas pressé, chaque seconde avec Clio était unique et magnifique alors il n'y avait aucune urgence et puis si elle est gênée de parler d'intimité entre nous, ses compliments sur la confiance que je suscite chez elle me font sourire. C'est moi maintenant qui frotte doucement ma joue piquante d'une petite barbe contre sa joue, un baiser sur sa joue et puis un sourire rassurant :


- Je suis content de voir que tu me fais autant confiance. Je t'avoue que si ce ne doit pas être facile pour toi, j'ai un peu peur moi aussi de te faire peur, j'aimerai que tu me promettes que si je fais quelque chose qui ne te plait pas, tu dois me le dire. Et surtout de ne pas croire que nous devons devenir intimes sinon tu vas me perdre parce que ... tu ne me perdras pas pour du sexe, tu es bien trop importante pour moi, je t'aime beaucoup trop. Alors pas de pression, pas d'inquiétude, un jour tu te sentiras prête mais avant que ce jour ne vienne, rien n'arrivera. Enfin sauf des baisers. Et des baisers beaucoup moins chastes parce que je crois bien que tu les aimes.

La discussion parle du mariage, combien de temps attendre, qui sera là, qui importe pour nous. Pourtant alors qu'elle finit de parler, je pose brièvement mes lèvres sur les siennes, faisant tourner la bague à son annulaire autour de son doigt avant de lui dire d'un ton sérieux :

- C'est faux, tu as de la famille. Toi et moi, notre famille.

Un petit clin d'oeil, façon de lui dire que j'étais très sérieux. Je me redresse après sa déclaration, elle est agenouillée sur mes jambes juste face à moi, on pourrait croire que je la regarde dans les yeux :

- Marions-nous ! Là tout de suite. Le temps de trouver quelqu'un qui peut nous marier et on se marie.

J'étais sérieux. Très sérieux. Amoureux et très sérieux. J'attendais sa réponse, tenant sa main dans la mienne, cette journée semblait folle, pourquoi cela ne continuerait pas ainsi ?
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Re: [E5]Besoin de te parler [Clio]

Messagepar Clio Manilius le 08 Mars 2013, 23:27

Si être aux anges était une expression et bien je la vivais pleinement dans les bras de celui que j'aimais. Il me faisait sourire, rougir, rire, parfois pleurer de joie... Il me rendait heureuse tout simplement et j'étais si bien en sa compagnie. Certains voulaient le pouvoir, d'autres l'argent, d'autres encore les deux. Moi je n'étais pas comme ça et je savais que Caecilius était comme moi. Nous vivions simplement, nous contentant des bonheurs simples de l'existence, un lever de soleil, une promenade, un omelette aux champignons et aux poivrons et nos fleurs. Si elles poussaient en solitaires, désormais nous les cultiverions à deux avec tout notre amour et notre coeur. Je n'étais que peu de choses en ce monde, une simple petite vendeuse de fleurs qui priait et rendait hommage à sa déesse et aux autres dieux, rien de bien exceptionnel mais le peu que j'étais et tout l'amour que je possédais, je le donnais à Caecilius. Je ferais tout pour le rendre heureux, pour le faire sourire. J'en faisais le serment.

Avec lui, auprès de lui, je ne craignais plus rien. Je n'avais pas vraiment peur des relations intimes. C'était juste que c'était une grande inconnue pour moi. Je n'en savais pas grand chose. Mais je faisais confiance à mon fiancé. Je me doutais que c'était une grande responsabilité pour lui mais, hélas, je pouvais difficilement changer les choses. De toute façon, je voulais que ce soit lui le premier, qu'il soit le seul dans ma vie dans tous les sens que cela pouvait comprendre. Attendre ne changerait pas grand chose. La seule chose que je souhaitais c'était de passer à l'acte qu'une fois mariée. Oui, c'était peut-être rétrograde comme idée mais j'avais été élevé ainsi, et comme Caecilius, je voulais respecter certaines traditions.


"Oui, j'adore tes baisers, tous tes baisers mon amour. Chaste ou non."

Je ponctuais mes mots d'un rire cristallin. J'étais heureuse, si heureuse. Je me disais que rien, ni personne ne pourrait ternir mon bonheur.

"Oui c'est vrai. Tu es ma famille désormais. Et j'espère que nous agrandirons notre famille. Mais nous avons le temps, mon amour. Profitons d'abord un peu de nous."

Je m'accroche à lui alors qu'il se redresse et s’assoit, m’entraînant dans son mouvement. Je passais mes bras autour de son cou, restant tout contre lui. C'est alors qu'il me dit vouloir se marier tout de suite. Je ne m'attendais pas à cela. C'était fou mais la folie était bien douce avec mon amour. Je me surprenais à vouloir exactement la même chose.

"C'est complètement fou mais oui, oui marions-nous de suite. Il nous suffit d'un prêtre. Tu préférerais un prêtre du temple de Jupiter, je pense ? - j'allais l'embrasser avec amour - Oui marions-nous mon amour."

Je finissais par me relever et l’entraînais avec moi cette fois. Je lui donnais un nouveau baiser. Oui, je voulais devenir son épouse, là, maintenant.
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Re: [E5]Besoin de te parler [Clio]

Messagepar Caecilius le 09 Mars 2013, 00:26

Que vaut la vie sans une bonne grosse dose de folie et d’imprévus ? Du point de vue de l’aveugle que je suis, les imprévus sont toujours mauvais, je les déteste particulièrement, ils ne préviennent pas et tombent toujours mal et aux mauvais moments mais du point de vue de l’amoureux, les choses sont différentes. Je n’avais pas prévu ce jour-là que je rencontrerai une jeune femme exceptionnelle qui entrerait dans ma vie d’une façon si inattendue. Je n’avais prévu non plus que lorsqu’elle viendrait quelques semaines plus tard me remercier de ma gentillesse nous nous embrasserions, nous tomberions amoureux comme deux enfants qu’un coup de foudre frappait. Et depuis les choses allaient si bien, étaient si belles, Clio enchantait ma vie d’une façon légère et pleine de vie, elle est devenue le rayon de soleil de mon quotidien, l’occupation de mes pensées perdues et de mon temps libre. Comme nous nous voyons beaucoup, cela ne gâche rien au charme de notre amour et l’entendre me lire des livres le soir est vraiment très plaisant, j’aime sa voix, son application quand elle lit et j’aime quand elle commence à s’endormir, qu’elle fait des petites erreurs et recommence. Ce n’est pas pour me moquer, c’est juste que je trouve cela amusant, touchant, en un sens c’est mignon, je ne sais pas c’est stupide peut-être mais j’adore cela.

Alors quand en ce milieu d’après-midi je lui demandais de m’épouser, je savais que c’était une part de folie qui prenait ce temps. Ca semblait si rapide, si sur-réaliste de faire une telle demande comme cela après seulement un mois mais j’étais si sûr et certain que c’était elle, que ça serait toujours elle et jamais une autre que je ne voyais pas comment lutter. La tradition familiale me servait finalement plus d’excuses pour faire quelque chose que j’avais envie de faire, vraiment envie de faire. Entendre Clio répondre positivement avait de quoi enflammer mon coeur. Tout était si léger avec elle, si parfait, c’était comme d’être dans une bulle loin de Rome, des problèmes et des ennuis. Nous nous charrions, nous nous amusons de petites choses, nous partageons notre amour des fleurs, notre amour tout court également. Les petits baisers chastes et ce qu’ils nous inspirent, les baisers moins chastes auxquelles elle semble avoir vraiment pris goût au point de venir en chercher d’elle-même. L’innocence de Clio était toujours intacte, elle était simplement un peu moins innocente, la jeune fille sage l’était un peu moins à me côtoyer, ça devait être ça qu’on appelait « avoir une mauvaise influence ». Bien que étrangement elle ne semblait pas s’en affoler beaucoup plus que moi-même je le faisais ! Lui dire que nous sommes une famille désormais est si naturel et sa réponse me faire sourire :


- Oui nous avons le temps, commençons déjà par vivre sous le même toit avant de songer à autre chose.

Profitez l’un de l’autre, de notre amour si fort et encore débutant, de la folie qui m’avait poussé à la demander de m’épouser et puis finalement … On en oublie de commencer à vivre sous le même toit pour proposer de se marier de suite et elle d’accepter. Je me relève sans lâcher sa main, je lui souris.

- Peu m’importe, c’est comme tu préfères, je n’y ai jamais vraiment pensé. Pourquoi pas une prêtresse du Temple de Cérès ? Cérès est la déesse que tu pries et un mariage sous son auspice sera sans doute de très bon augure. Et puis sans doute plus discret qu’un mariage au temple de Jupiter. Pas que je ne veuille pas que tout le monde le sache, au contraire, mais toi et moi, juste nous deux, un petit mariage intime c’est plus ce que j’imaginerai. Sauf si tu veux quelque chose de plus complexe, ça ne me dérange pas.
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Re: [E5]Besoin de te parler [Clio]

Messagepar Clio Manilius le 09 Mars 2013, 18:32

La vie était vraiment étrange et singulière. Il y a une heure, je me rendais chez Caecilius, stressée, intriguée par le message qu'il m'avait envoyé. Celui-ci était bien plus sérieux que ce qu'il avait l'habitude de m'envoyer. Et cela ne s'était arrangé alors qu'en arrivant chez lui, il commença à me parler d'une autre fille, l'air infiniment grave. Un visage que je lui connaissais bien peu. Lui qui était toujours si souriant, si aimant, si amical. Je le retrouvais avec les traits tirés et sérieux. J'avais crains le pire et je crois bien qu'à un moment, mon coeur aurait pu s'arrêter de battre. Mais non ! Tout ce sérieux c'était simplement pour me faire la plus grande demande qu'un homme pouvait faire à la femme qu'il aimait : lui demander sa main. Là, mon coeur avait clairement raté un battement avant que le bonheur ne m'envahisse me faisant pleurer de joie.

Craignant le pire, j'avais finalement eut le meilleur. Et le meilleur était celui qui me tenait tout contre lui, celui qui m'aimait et que j'aimais plus que tout. Celui à qui j'avais répondu un "oui" franc et massif. Oui, je voulais être sa femme, vivre avec lui, cultiver nos fleurs ensemble, avoir des enfants avec lui, être heureuse avec lui et cela pour toujours. Je ne voyais plus ma vie sans lui. On dit que la vie est-ce qu'il y a de plus fort mais pour moi c'est l'amour. Cela est certainement naïf mais c'était ma vision des choses et pour tout l'or du monde, jamais je n'en changerai. Si je changeais d'avis, alors je ne serais plus moi. Et il n'y a pas pire chose au monde que de se perdre soi-même. Mais je savais que j'aurai bien du mal à survivre sans Caecilius. Le voudrais-je seulement ? Il y avait peu de chance. Je crois que je préférerais la mort que la vie. Mais, là, tout de suite et pour longtemps, c'était la vie qui triomphait !

La douce folie de l'amour nous avait tous les deux envahie. A peine la demande prononcée et acceptée, que nous voilà prêts à nous marier devant un prêtre. Je lui avais proposé Jupiter, le dieu de mon aimé. Il avait préféré ma déesse, Cérès. Je savais qu'elle serait heureuse de nous bénir. Du moins, je l'espérais. Mais je n'imaginais pas les choses autrement. La déesse que je servais et que j'aimais était une déesse bienveillante qui prodiguait ses soins à la cité depuis plusieurs siècles.


"Alors rendons-nous au Sanctuaire de ma déesse. Je suis certaine que nous trouverons un prêtre pour officier. Oui, un mariage intime. Un mariage comme nous. Non, je suis pas une adepte de grandes fêtes. Je ne suis pas à l'aise avec les gens... Enfin quand il y en a beaucoup. Et puis, je ne verrais pas qui inviter."

Je savais que les deux personnes les plus importantes de ma vie seraient là, en pensée, avec moi. Mon père et Senecca seraient là à leur manière et ils seront heureux pour moi. Je n'en doutais pas. J'allais embrasser celui qui allait devenir mon époux dans quelques heures. Je lui prenais la main et l’entraînais vers la sortie de notre jardin secret.

"Allons-y mon amour."

J'étais comme une enfant, impatiente et heureuse. Le sourire aux lèvres, c'était le plus beau jour de ma vie.
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Re: [E5]Besoin de te parler [Clio]

Messagepar Caecilius le 09 Mars 2013, 21:02

Si on me l’avait dit ce matin, j’aurais éclaté de rire. Me marier moi ? En fin d’après-midi ? Bon d’accord, c’est vrai que je n’étais pas célibataire, que j’étais en passe de demander en mariage la jeune femme que j’aimais mais que nous nous marions dans la même journée, ça semblait irréaliste. Pourtant n’était-ce pas ça la vraie définition du bonheur d’un couple ? S’accorder de la façon dont Clio et moi le faisions ? Les désaccords étaient rares et majoritairement ils ne concernaient que les jardins et le fleurissement de la ville, une tâche que je prenais extrêmement à coeur, tout comme Clio et parfois l’avis de l’un gênait l’avis de l’autre. Alors en adultes malgré notre jeunesse apparente, nous parvenions à trouver un terrain d’entente, à nous accorder pour parvenir finalement à trouver une solution. Souvent la solution n’avait rien de bien complexe et résidait dans un compromis que nous trouvions avec une facilité déconcertante. Et puis nos différents venaient plus de notre façon de voir les fleurs qu’autre chose. Clio les voyait d’une façon plus visuelle que moi et moi je les sentais mieux qu’elle ne le ferait jamais, alors nous étions obligés de reconnaitre que chacun de nous avait un avantage sur l’autre que donc un compromis était une bonne façon de contenter tous les partis. Je n’avais pas le sentiment que Rome abrite beaucoup d’aveugles, mais je restais persuadé que les voyants étaient extrêmement influencés par l’odeur, plus qu’ils ne le pensaient pour tout dire.

Quoi qu’il en soit, la journée se déroulait d’une façon peu commune, d’abord ma demande en fiançailles que la jeune femme avait accepté puis des discussions très légères, des petites moqueries sur sa façon de m’embrasser bien moins chaste que dans les débuts de notre relation. Finalement sur un coup de tête, une folie plus grande encore, nous marier de suite, là dans l’instant, sans plus attendre, ni réfléchir. Ca semblait si impulsif, mais trop de gens peinaient à voir l’amour et l’accepter, alors puisque Clio et moi acceptions notre amour et le partagions tant, pourquoi ne pas le concrétiser d’un mariage dans cette si belle journée ? Ca semblait fou, je serai toujours le premier à le reconnaître, mais qui a dit que la folie était toujours une mauvaise ? Les gens voulaient toujours vivre avec des sécurités, avec des plans bien dessinés et parfaitement rédigés, est-ce que je suis vraiment ce genre d’homme à écrire des plans et les exécuter au mot près ? Péniblement. Je n’avais encore jamais laissé Clio découvrir que je savais écrire, mes mots étaient écrits par Flora, qui détestait ça d’ailleurs, mais je pense que je lui montrerai prochainement ce talent qui était mien en dépit de ma cécité.

L’enthousiasme de ma bien-aimée me fait plaisir, elle est désormais prête à se marier elle aussi et puisque nous sommes décidés, il n’y a aucune raison de faire machine arrière. Je prends sa main et je lui souris, un petit baiser après ses mots :


- Je t’aime Clio.

J’avais simplement envie de le lui dire, comme ça, sans raison, parce que nous parlions mariage, que nous avions décidé d’aller dans le Temple de sa Déesse et que nous voulions nous marier, parce que je l’aimais tout simplement. Elle m’entraine vers la sortie du petit jardin que nous partagions, notre sanctuaire à nous, loin de tout et parfaitement intime pour notre amour.

- Peut-être que je devrai quand même me raser ? Pour être un peu plus présentable.

Je la sens alors approcher, se mettre sur la pointe des pieds pour frotter sa joue contre la mienne et j’ai un petit rire amusé :

- D’accord petit ange, j’ai compris le message.

Un baiser, un sourire et je la laisse me guider, en parfaite confiance en elle pour me prévenir des dangers sur mon chemin. Les débuts avec ça furent difficiles, elle me prévenait de tout, de tellement de choses que je ne savais plus où j’en étais mais désormais Clio était une guide parfaite et moi j’étais totalement en confiance. Prêt à me marier et à l’aimer, tout le reste de ma vie durant.
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