(E5) Retour à Rome

Le corps expéditionnaire rentre dans Rome, des festivités commencent, mais également des troubles naissent au sein du Sénat face aux annonces de Caius et l'arrivée de Neptune et Vesta

(E5) Retour à Rome

Messagepar Caius Aquilius le 27 Janvier 2013, 16:19

Nous étions de retour. Notre absence de Rome était en ce jour terminée et l'expédition avait été, malgré ses pertes, fructueuse. Nous revenions avec une nouvelle colonie, de nouvelles terres cultivables grâce à l'eau du fleuve artificiel creusé par celui qui par la force des choses est à présent mon père.Et plus que tout, nous revenions avec deux nouvelles divinités passant du stade de mineures à celles de majeures.

Le trajet du retour avait présenté son lot de dangers, les créatures du désert se montrant agressives envers nous mais le moral était de retour dans la troupe. Nous étions des héros, nous avions réussi ce qui paraissait il y a peu impossible et nos morts n'avaient pas été inutiles. Pourtant nous aurions pu en éviter tant si Mettius n'avait pas voulu que nous échouions.

La veille, j'ai fait un discours aux hommes. Depuis que Neptune m'a proclamé son fils et que je porte son trident, les soldats me regardent avec bien plus de respect qu'auparavant. D'officier compétent, je suis passé  au stade de demi-dieu. Sans parler du trident.... Ce dernier semble avoir une vie propre et une puissance plus que certaine. Son métal est capable de transpercer comme du beurre la carapace la plus solide d'un scorpion du désert....

Je les ai féliciter, encourager. La plupart sont heureux de ce retour et m’acclament. J'ai acquis lors de ce voyage une certaine popularité comme d'ailleurs la sénatrice Camilla ou le consul Maximus....

Aujourd'hui nous rentrons dans Rome sous les viva de la foule. Je chevauche en tête mon noir étalon tandis que les régiments en ordre parfait défilent suivi des civils. Chacun porte fièrement son uniforme et ses armes, marchant au pas cadencé le long de la rue menant au sénat.

C'est là devant ce bâtiment, siège du pouvoir que nous stoppons. Je tourne mon cheval pour me trouver face aux troupes pour prendre la parole. De ma main droite, je tiens le trident du dieu de la mer fièrement avant de prendre la parole à leur attention :


Soldats de Rome, membres de l'expédition, nous voilà au bout de la route. J'ai été fier d'être votre commandant le temps de cette expédition au coté de braves tels que vous. Nous avons affronter nombre dangers et nous avons triomphé. Nous avons vu des choses que peu ont vu, rencontrés des dieux..... Tout cela nous l'avons fait ensemble et vous pouvez vous en glorifier.


Les hommes sont heureux, je le sens. Ils sont chez eux à présent, rentrés de l'enfer du désert. A la fatigue du voyage succède l'euphorie d'une fierté bien méritée.

Demain vous reprendrez votre service à Rome en braves soldats que vous êtes. Mais aujourd'hui, le temps est venu de fêter votre victoire, de retrouver vos familles et de porter des toasts en l'honneur de ceux qui n'ont pas eu la chance de rentrer et qui à présent sont aux champs élyséens sous la protection de Pluton. Je ne les oublie pas et je ferais en sorte que le sénat pense à leur famille.

Un monument, ce serait la moindre des choses.... Il fallait montrer qu'ils n'étaient pas mort pour rien et que leur sacrifice serait honoré comme il se doit.

A présent j'ai assez parlé. Soldats, je suis honoré d'avoir mener des hommes tels que vous, de l'étoffe dont on fait des héros. Vous êtes libres d'aller célébrer votre retour.

Mon poing frappe alors mon épaule en signe de respect alors que les hommes m’acclament. Soldats de Pluton, de Minerve ou de Neptune sont à présent unis dans cette même ferveur. Tous ont été volontaires, tous ont fait leur devoir dignement.

Quand à moi, il me reste à affronter le pire des dangers, celui du monde politique. Ma femme est encore en vie, j'en suis sur depuis que mon père m'a dit d'épouser Aquilia en évitant la bigamie et j'ai hâte de la retrouver... Mais cela ne pourra se faire qu'après ma confrontation avec les sénateurs.

J'interpelle un des responsables du sénat en descendant de cheval, bureaucrate en toge qui me regarde la bouche bée, ne sachant que faire à cet instant précis :


Envoie des messagers aux temples, aux sénateurs et au prélat. Dis leur que le préfet Aquilius est de retour et a pour eux des messages des dieux.

Il est temps pour moi d'en finir avec cette expédition. Les dieux se servent de moi ? Et bien je vais me servir d'eux pour, non pas mon pouvoir personnel mais rendre à César ce qui est à César.

J'avance vers les marches du lieu... La véritable bataille va commencer.
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Re: (E5) Retour à Rome

Messagepar Camila le 30 Janvier 2013, 18:22

Nous étions de retour.
Incroyable. Personne n’y aurait cru et pourtant nous étions bien là. Les remparts de la cité romaine se dessinaient à quelques mètres de nous. Et mon sourire, bien qu’épuisé par tous ces longs mois, par tous ces dangers, par tous ces évènements, reflétait mon soulagement d’être revenu chez moi. Si lors de mon départ, j’avais fermé la marche de l’expédition. Là, j’étais aux côtés du commandant, du préfet Aquilius qui avait lui aussi subi de nombreux bouleversements.

Les soldats marchaient fièrement malgré les lourdes pertes que nous avions dû essuyer. Chacun allait pouvoir retrouver les siens, sa famille, ses proches, sa demeure et se reposer. Nous en avions tous besoin .D’autres aller panser leurs pertes car le chemin du retour avait tout autant été jonché de pièges et de créatures surnaturelles. Les Miens … Aquila. Depuis qu’elle avait lié son énergie vitale à la mienne, risquant sa vie pour sauver la mienne, je n’avais pas eu de conversation privée durant tout le reste du voyage. J’avais laissé Caeso aux soins d’un ami. Je n’avais aucun doute sur la manière dont elle avait été traitée. Sapiens, jamais mes mots pour le remercier de ce talisman, de ce don, ne seraient à la hauteur. Ma maison … Qui s'en occupait maintenant. Où était-il ? Avait-il une tombe ...? Comment est-il mort ? Aucune idée … Trop de question en tête et une faiblesse qui se faisait de plus en plus oppressante depuis ces derniers jours. J'irai me recueillir sur la tombe de Tibérius au plus vite. Je ne parvenais pas à imaginer ma vie sans ...Lui.

Mes phalanges se crispaient contre les lanières des rênes de mon cheval comme pour éviter de vaciller. Les bêtes étaient tout aussi affaiblies que les hommes et pourtant, nous avancions encore été encore. Le discours de la veille du commandant que beaucoup désormais regardaient avec plus de respect, ce demi-dieu qui foulait les terres et les dangers avec nous, avait su redonner vie aux dernières flammes d’espoir de tout ce corps. Si l’expédition était terminée, l’histoire n’allait pas s’arrêter là. Nous n’étions qu’au début du récit et les reste des chapitres allaient s’écrire une fois que nous passerions les lourdes portes de Rome.

Et les premiers garde de la cité nous aperçurent, sonnant l’alerte à toute une population médusée de nous voir. Les applaudissements, tous ces mots de félicitations faisaient chaud au cœur. Nous avions rendu l’honneur à tout un peuple, à tous ces hommes. Nous avions su déjouer les plans d’un homme malade, et ce lien d’aide et de soutien à Caius Aquilius ne faisait que se renforcer depuis la nuit où nous avions discuté sous sa tente.

Que s’était-il passé ici ? Quels changements allions- nous trouver ? Les rues se dégageaient pour nous laisser parvenir jusqu’au sénat, les sabots des chevaux frappaient sur le sol, les roues des chariots résonnaient tout autour de nous et moi. Je cherchais son regard parmi cette foule alors que je savais que plus jamais je ne le reverrai.

Caius mit fin à notre marche une fois devant le bâtiment où siégeait le pouvoir de Rome. Un vent subitement s’engouffra dans l’allée, faisant virevolter la cape du demi-dieu… glissant dans mes longs cheveux d’ébène avant de disparaitre aussi soudainement qu’il était apparu. Le silence tomba lorsqu’il prit la parole, rappelant cette mission que nous avons menée à bien, combien il était fier d’avoir pris la tête d’hommes valeureux.

La fête pour cette nuit. Le recueillement pour d’autres. J’acquiesçais à ses paroles : le sénat n’oublierait pas tous ces héros tombés au combat. Mais avant tout, je ne pouvais laisser seul Aquilius. Un homme d'écurie se présenta à mes côtés, descendant de ma monture tout en récupérant mon épée que le plaçais dans son fourreau, à ma ceinture.


- Reste ici. Tant que je ne suis pas revenue. Occupe-toi de mon cheval, donne lui à boire, à manger. Je reviendrai au plus vite.

Je montais les marches rapidement, à la suite du demi-dieu, me retrouvant à son niveau.

- Vous ne pensiez pas y aller tout seul ? Je vous ai promis mon soutien. Je suis là pour ça.

Mes bottes frappèrent le carrelage magnifique du Sénat. Lui, tout comme moi, nous n’étions pas vraiment dans des tenues officielles. Mais peu importait. Il était temps d’atteindre la prochaine étape.

Merci à Lia pour le Kit ♥
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Re: (E5) Retour à Rome

Messagepar Katla Buskvej le 19 Février 2013, 21:42

Enfin à Rome.

Ce foutu voyage avait été interminable. Des mois. OUI DES MOIS. Moi qui pensais que les moteurs à combustion des Kohriens étaient primitifs... Comme quoi, on peut toujours faire pire. J'aurais, certes, pu couvrir la distance en quelques jours à peine, mais j'aurais au passage vidé une semaine d'énergie, chose q... Hmh. Je suis trop conne quand je m'y mets. Au lieu de sacrifier une semaine d'énergie, j'ai sacrifié deux mois. Oh, puis mince, de toutes façons c'est trop tard.

La cité semblait en tout cas assez primitive, plus encore que je ne l'imaginais. Les gens semblaient pourtant, étonnamment, en bonne santé. Il était pourtant connu que les humains d'avant la révolution industrielle étaient petits, souvent assez mal nourris, vu qu'ils n'avaient pas d'hygiène ou de sources d'énergie efficaces pour manger convenablement... Mais ici, même ceux qui semblaient pauvres n'avaient pas non plus l'air de squelettes d'un mètre cinquante. Cela venait probablement de l'esclavage des androïdes... J'en avais vu un bon paquet, la ville en comptait des dizaines et ils avaient l'air extrêmement humains. Je me demandais d'ailleurs comment ils faisaient pour distinguer les faux des vrais...

Caius s'arrêta finalement devant un grand bâtiment, probablement un édifice du gouvernement local. Pour ma part, je n'avais, contrairement à lui, pas choisi un fier destrier noir au port noble et autres. Non, en fait j'avais pris une allure pour le moins transparente afin de paraître aussi inintéressante que possible. Cachant mon visage et ma combinaison de la Citadelle, ainsi que ma lance à plasma, je portais une longue cape jaunâtre avec une capuche, le tout étant couvert de poussière suite au voyage.

J'observai donc le glorieux fils de Neptune faire son discours, sans piper mot. Celui-ci congédia les soldats avant de finalement entrer, chose que je fis aussi, le suivant ainsi que la dénommée Camila. Mais surprise, alors que j'avançais, un des carreaux craqua sous mon poids et je manquai alors de m'écraser au sol ; il y avait un trou sous ce morceau de carrelage qui ne pouvait du coup plus porter ma masse un brin supérieure à la normale.

- Putain d... marmonnai-je en reprenant mon équilibre. Hmftravail de merde... grommelai-je ensuite en fronçant les sourcils et en jetant un regard accusateur au carreau brisé.

Ah, ça, les grossièretés latines, j'en avais appris quelques unes au contact des soldats.

Mais ne me laissant pas décontenancer, je repris mon chemin en prenant par contre garde de ne pas mettre tout mon poids sur un seul pied, cette fois-ci. A Rome, comme on dit...
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Re: (E5) Retour à Rome

Messagepar Le conteur le 04 Mars 2013, 15:38

La nouvelle se répandit telle une traînée de poudre et rapidement tous les sénateurs furent escortés par la garde prétorienne jusqu’au sénat. Ce matin, alors qu’une étrange brume cachait les temples, les héros revenaient victorieux de leur expédition. Le préfet devaient maintenant affronter un nouveau combat, un combat plus sournois et berçant dans la tromperie et la fourberie. Les coups ne se portaient jamais de face, mais toujours de dos. Seule l’estocade finale se faisait les yeux dans les yeux. Mais la victime était généralement déjà mourrante et sa cause perdue.

Tout le sénat répondit et pour une fois l’assemblée était pleine et entière. Il ne restait aucune place. La foule entourait le sénat et la garde peina à faire entrer les retardataires. Certains sénateurs furent tirés de leur bains, d’autres de leurs esclaves. Mais tous affichaient des sourires plus ou moins forcés et les applaudissements tonnaient dans l’hémicycle. Pourtant, on attendait toujours l’arrivée de Mettius. Il était dans l’enceinte du bâtiment, sa garde était sur les lieux et on l’avait vu entrer. Mais il n’était pas encore dans l’enceinte. De folles rumeurs courraient et le silence de Ciaus en bas de l’hémicycle troublait. Le retour de Camila Veturia troublait ceux qui l’avaient envoyer vers une mort supposée acquise.

La mort elle même avait refusé de les emporter. Maximus en retrait tenait un immense marteau de guerre sur l’épaule. C’était la première fois que des soldats en armes, autre que la garde prétorienne se trouvait ici. Les sénateurs réalisèrent qu’en un claquement de doigt tout pouvait basculer. En attendant Mettius, des rumeurs montaient. Car dehors des soldats parlaient. La rumeur s’amplifiait. De nouveaux dieux, une arme divine, des enfants dieux, des pouvoirs magiques, une colonie, des pierres pour les remparts. D’ici une heure, la rumeur pourrait grossir au point de faire des soldats les élus des dieux !

Et enfin Mettius fit son entrée. Étrangement, les sénateurs ne surent qui applaudir le plus fortement. Mettius Aurelius qui avait poussé au départ du corps ou bien Caius Aquilius qui revenait avec apparemment de grandes nouvelles pour Rome.
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Re: (E5) Retour à Rome

Messagepar Caius Aquilius le 15 Mars 2013, 15:20

l est temps aujourd'hui d'affronter le monstre qu'est le tyran de Rome. A mon coté marche Camila et Katla tandis que le sénat se remplit des sénateurs. Dans ma main droite, le trident frémit d'impatience. C'est là une des particularités que j'ai découverte sur mon arme : elle semble vivante, avoir sa propre personnalité et ses propres buts. Plus qu'un outil elle est pour moi un allié pour le moment.

J'observe les bancs. Je cherche une personne particulière, mon épouse bien aimée qui reste la seule à faire battre mon cœur. Lorsque je vois dans les rangs de Venus, cette chevelure blonde que je connais si bien, un sourire orne mes lèvres : malgré les complots de ce chien galeux de prélat, mon épouse est toujours en vie. A présent il est temps pour moi de faire mon numéro.

Mettius. Il est là toujours entouré de sa garde d'honneur de prétoriens. Je le connais, il est là pour s'attribuer le mérite, retournant à son avantage ce qu'il n'espérait pas. Mais cela ne va pas se passer comme prévu pour lui car à présent ce n'est plus simplement le préfet qui se dresse face à lui mais un demi-dieu.

Je m'avance pour commencer mon discours.... Et contrairement au protocole, je ne m'agenouille pas devant le prélat, ce qui cause un étrange brouhaha dans la foule.


Senat de Rome, vous m'avez envoyé dans le désert et je suis de retour aujourd'hui avec un message à votre attention de la part des dieux. Car notre périple nous a fait rencontré non pas un dieu, non pas même deux mais quatre divinités. Sous nos yeux, surgissant de l'essence même de ce monde Minerve et Pluton ont anéanti nos ennemis avant qu'enfin Vesta et Neptune ne sortent de leurs silences, rejoignant le cortège des divinités majeures.

La révélation entraîne à nouveau des bruits dans les rangs des sénateurs. Moi, mon attention reste rivé sur celui que je n'ai pas salué à dessein. Je sens le trident s'agiter et son aura m'envelopper. Peu à peu, ma prestance augmente et le sénat ne peut que le constater tandis que je reprend :


Les dieux m'ont parlé. Devant la foule des hommes, Vesta et Neptune nous ont transmis leurs messages. A présent Calypso pour Neptune et Gaïa pour Vesta seront leurs grands prêtres et auront droits de nommer leurs représentants au senat. Et dans leur bonté, ces deux dieux, le foyer et l'eau source de vie nous offrent un site idéal pour fonder une colonie, la première de notre cité, situé idéalement prêt d'une carrière de pierres.

Les nouvelles ont pour mérite d'être plaisante. Je vois déjà le porc en face de moi se préparer à ouvrir la bouche pour s'en attribuer le mérite mais je l’interromps avant même qu'il ne dise un mot, chose qui en temps normal vaudrait l'arène à l'homme qui s'y risquerait.

Mais je ne suis plus vraiment un homme normal, pas vrai ?


Les dieux pourtant sont déçus par le peuple de Rome. Il y a longtemps, le sénat était l'expression de leur volonté. Vous dirigiez Rome pour eux et nommés par leur culte selon la dévotion du peuple envers ses divinités. Ils nous ont sorti des ténèbres, permis de nous reproduire et vous les avez trahi en confiant une partie de ce pouvoir à un tyran qui se veut souverain suprême au mépris même du désir de vos dieux.

L'attaque arrive vite. Un des proches de Mettius sans doute tente d'user d'un pouvoir psychique sur mon esprit. Je sens le trident heureux, frémir dans ma main alors qu'un homme à coté du prélat s'écroule, du sang coulant de chacun de ces orifices. Dommage que Mettius n'ai pas tenté lui même d'attaquer mon esprit.... Certains des prétoriens commencent à tendre la main vers la poignée de leurs glaives.

Sans hésiter, je tape du manche de mon trident sur le sol qui se met alors à trembler.... Le sénat est un édifice sensé être protéger de ce genre de pouvoirs lorsqu'il est le fait d'un homme mais mon arme est celle d'un dieu. Aux pieds même de la garde de Mettius une fissure se forme, menaçant de s'agrandir pour les engloutir dans les profondeurs si ils bougent plus.


Je suis Caius Aquilius et Neptune m'a avoué être mon père. Je suis un demi-dieu parmi les hommes et je proclame que le prélat n'est qu'un infâme pourceau de tyran. Regardez vous sénateurs, tremblez devant ce qui n'est qu'un homme, renoncez au devoir que vous ont donné les dieux de gouverner en leurs noms. Regardez vous prêtres des dieux, laissez cet homme fouler au pied votre piété en se proclamant prélat à vie et vous menacer.

Une nouvelle fois je frappe le sol du manche de mon trident visant l'immense statue du prélat. Cette dernière se fendille alors et s'écroule au sol à l'endroit même où se trouve Mettius. Il ne faudra que l'intervention d'un androïde pour l'écarter au dernier moment du danger, se retrouvant lui même écraser.... Ironie du sort, Mettius qui méprise tant les androides est sauvé par l'un d'entre eux....

Garder l'initiative, ne pas le laisser parler. Pour le moment je l’accule comme un pugiliste le fait avec son adversaire sous un déluge de coups.


Moi Caius Aquilius, fils de Neptune accuse Mettius Aurelius d'avoir usurper un pouvoir qui n'était pas sien. Je l'accuse aussi d'avoir donner de fausses cartes à l’expédition pour nous voir périr dans le désert et j'en ai la preuve. Je demande donc au sénat de statuer sur le cas de cet homme. Je demande à ce que de nouvelles élections soient organisés et que le titre de prélat ne le soit que pour une durée déterminée....

Je m'interromps alors pour regarder l'assemblée ébahie. Je sais que la chose est loin d'être gagnée, Mettius étant un politicien retors.

De même ce n'est pas un prélat qui doit être nommer mais deux... Un pour Rome et un pour la nouvelle colonie et à ce poste je recommande la sénatrice Camila.

Diviser le pouvoir. Je souris car c'est là un dernier coup à autorité de Mettius. Qu'il s'oppose à cela et il montrera l’étendue de sa soif de pouvoir à tous, perdant toute chance d'être élu. Je me tourne à présent vers Katla

Les dieux m'ont fait plusieurs présents.... Ce trident qui punira ceux qui blasphèment et cette androïde pour me servir. Qu'il en soit fait ainsi.

Mon discours est fini. A present j'ai hate de retrouver mon épouse tandis qu'au dehors le temple de Vesta se dresse à présent comme par magie.... Neptune lui a préféré une immense fontaine entourée d'arbres dont l'eau coule jusqu'au Tibre....

Une nouvelle page se tourne pour Rome.
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Re: (E5) Retour à Rome

Messagepar Valentina Aquilius le 17 Mars 2013, 14:23

Les cavaliers qui assuraient la garde de l'épouse du préfet vinrent rapidement l'avertir du retour de son mari qui se dirigeait vers le Sénat. Celui-ci semblait revenir avec une arme étrange, un trident. Les sénateurs étaient attendus au plus tôt dans l'hémicycle. Valentina s'apprêta rapidement et, bien gardée, rejoignit le Sénat. Elle gagna sa place parmi les sénateurs de Vénus. Beaucoup semblèrent surpris de sa venue. Depuis la tentative d'assassinat, les bruits couraient qu'elle restait cloîtrée en son domus. Personne ne s'attendait à la voir mais le retour de son époux n'y était pas pour rien.

Valentina prit place attendant l'entrée triomphante de celui qu'elle aimait. Elle ne respira enfin que lorsqu'elle le vit entrer. Les dieux l'avaient protégé dans le désert. Il était revenu ! Elle était soulagée de le revoir et si heureuse. Désormais, ils allaient pouvoir se retrouver et s'occuper de leurs enfants à venir. Elle lui sourit alors qu'il la cherchait dans les tribunes. Lui aussi semblait heureux de la retrouver. Mais à peine un regard et un sourire qu'il avançait vers Mettius désormais arrivé.

Ce qui allait suivre décontenançât profondément la sénatrice qui afficha le même air étonné que tous les autres sénateurs. La même incrédulité se lisait sur son visage que sur les autres. Les nouvelles se succédaient les unes aux autres. Chacune semblant plus incroyable que la précédente. Les dieux qui apparaissent, des dieux qui renaissent, une colonie pour Rome. Et puis, les accusations envers Mettius. Valentina crut un instant que son mari avait perdu l'esprit dans les sables du désert d'ainsi attaquer le prélat en plein Sénat. Mais il avait une carte à jouer. Une carte qu'elle n'aurait jamais cru voir jouer. Un demi-dieu ? Son époux ? De la part d'un autre, elle ne l'aurait cru mais Caïus ne mentait pas et le trident, symbole de Poséidon, qu'il portait était là pour le prouver. Un frisson parcourut les rangs, n'épargnant pas l'épouse du préfet.

Elle n'aimait pas ça. Si pour beaucoup cela pouvait sembler un bon présage, Valentina ne voyait pas les choses ainsi. Sa main se porta à son ventre où ses enfants grandissaient. Des enfants qui étaient aussi les petits enfants de Neptune. Elle n'aimait pas ça du tout. Elle avait toujours été plus ambitieuse que Caïus mais beaucoup de choses avaient changés depuis cette époque où elle souhaitait gravir les marches du pouvoir. D'abord, elle était tombée amoureuse de son mari, ensuite, elle était tombée enceinte, enfin, il y avait eu la tentative d'assassinat. Depuis près de deux mois qu'elle se cachait, elle avait eu le temps de réfléchir. Souvent, elle s'était demandée si elle ne devrait pas quitter le Sénat. Caïus avait toujours voulu une vie simple et heureuse. Avec les enfants à venir et au retour de l'expédition, une fois Mettius déchu, il se serait retiré du pouvoir. Du moins c'est ce que sa femme s'était figuré au fil des semaines et elle s'était de plus en plus imaginée cette vie loin des intérêts du pouvoir. Une vie simple et heureuse. Elle avait fini par la désirer. Mais maintenant, ce ne serait jamais le cas.

Non plus rien ne serait comme avant. Caïus était un demi-dieu qui portait les paroles divines. Jamais il ne pourrait mener une vie simple comme d'autres. Valentina craignait soudain l'avenir. Quelle place allait-elle avoir dans cette histoire ? Elle craignait de n'en avoir aucune. Du moins, aucune qui la rendrait heureuse. Un frisson la parcourut, lui glaçant le corps. Elle resta à observer la scène qui se déroulait. Elle jeta un rapide coup d'oeil à l'étrange androïde qui accompagnait son époux. Qu'est-ce que c'était que cette chose ? Ils avaient déjà une androïde. Pourquoi ramener cette femme chez eux ? Non Valentina n'aimait pas ça du tout. Pourvu que rien n'arrive aux bébés qu'elle portait. c'était ce qu'elle souhaitait désormais.
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Re: (E5) Retour à Rome

Messagepar Katla Buskvej le 17 Mars 2013, 17:55

Caius annonça, triomphant, son retour dans la gloire et autres, racontant ses exploits et compagnie. Il commença donc à parler, blabla, rien de très intéressant... Mais d'un coup mon attention fut attirée par la teneur que prenaient ses propos. Déçus par le peuple de Rome ? Trahi ? Attends, il est en train, en plein sénat, de pisser sur les bottes des sénateurs ?
Un type tomba au sol, ensanglanté, et le "demi-dieu" frappa au sol, fendant la salle. La teneur que les choses prenaient ne me plaisaient pas du tout... Sans compter que moi qui voulais me faire discrète et m'intégrer doucement pour faire mes petites affaires dans mon coin, là, c'était raté. Ce petit coup ne me plaisait absolument pas et j'avais comme une envie de planter le mien, de trident, dans le pied de cette espèce d'imbécile de super-guerrier.

Et carrément, il se mit à prendre à parti celui qui semblait être le grand chef de ces lieux, le dénommé Mettius dont j'avais pas mal entendu parler pendant mon trajet vers Rome. A priori ce n'était pas quelqu'un de très net, avec des habitudes suspectes et ayant tendance à avoir un rapport plus ou moins lointain avec les trucs les moins moraux de la ville... Mais de là à s'en prendre à lui en plein milieu de la salle, salle remplie de gardes qui plus est, je ne m'y attendais absolument pas.

Mais là le pire arriva : il déclara que "son dieu" lui avait donné "cette androïde" pour le servir. Qui ça, quelle androïde ? Moi ?
M'approchant légèrement de lui, et alors que tout le monde parlait, cherchant comment réagir, je profitai de cette brève pause pour m'adresse à lui à voix basse. J'avais un air noir au visage, meurtrier presque.

- Je voulais simplement m'installer et faire mes affaires sans me faire déranger. Vous m'avez impliquée de force dans vos jeux politiques sans me demander mon avis. Je ne vais pas vous griller en public en disant que vous êtes un menteur en plus d'être un gros tas de muscles analphabète, mais croyez-moi, ça va se payer ça. Les tridents magiques, ça ne fait pas tout en politique, Caius.

Me faire mettre de force dans un "camp", au sein d'une bataille politique, c'était tout simplement hors de question. Il aurait juste pu se contenter de narrer son retour et régler ça en priver sans m'impliquer, il aurait pu simplement dire que j'étais une androïde qu'ils ont trouvé, il aurait pu dire des centaines de choses, mais non. Il a déclaré une guerre ouverte aux dirigeants de Rome et il a dit que je lui avais été confiée par les dieux, faisant de moi l'ennemi numéro 2 du régime. Magnifique.
Cette espèce de coup de traître ne m'avait absolument pas plu. Me retournant, je me préparai à partir, ajoutant :

- Ne tentez même pas de me donner un seul ordre, ou nous passerons de "en froid" à un rapport bien moins plaisant.

Le ton était donné. Maintenant il fallait que je trouve un moyen de me dépêtrer de cette espèce de carnaval dont je n'avais absolument rien à faire et qui ne me concernait pas le moins du monde. Leurs histoires de dieux, de prélats, de sénateurs, ils pouvaient bien se les garder. Je n'avais déjà pas envie de savoir de quoi il s'agissait, alors y prendre part, il ne manquerait plus que ça.

Alors que je quittais le Sénat sans dire un seul mot, je me mis à réfléchir aux éléments que j'avais en main... Je n'avais absolument pas envie de me lancer dans ce genre de choses mais je n'avais plus le choix. Pour parvenir à avoir, de nouveau, une posture neutre, et faire en sorte que tout le monde ignore mon existence, j'allais devoir me faire des contacts qui me seraient utiles dans cette entreprise.
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Re: (E5) Retour à Rome

Messagepar Mettius le 26 Mars 2013, 21:33

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Re: (E5) Retour à Rome

Messagepar Lia le 31 Mars 2013, 17:35

https://www.youtube.com/watch?v=XwP1rJsQIHA

Ils sont enfin de retour. Tel des anges tombés du ciel, ils nous reviennent. La vie n'a pas été de tout repos sans eux et un souffle d'apaisement, mais surtout de joie, règne sur la cité. Seulement, si cela est exact pour la majorité du peuple, il y en a un, dont je peux imaginer les réticences.

Je ne suis pas dans la tête de Mettius et je ne peux pas savoir d'avance ce qu'il prévoit dans son esprit sournois, mais quelque chose me dit, qu'il avait dans l'espoir que le préfet Aquilus n'en revienne pas. Seulement, voilà, la réalité est toute autre et il doit faire face. Je ne m'inquiète pourtant pas pour lui. Je sais qu'il prévoit toujours tout et que le scénario de sa possible survie est déjà clair dans sa tête depuis longtemps. Il réussira à tourner cette situation à son avantage, je n'en ai aucun doute.

Je le prépare pour la cérémonie de retour du corps expéditionnaire. Il doit être beau et majestueux, mais pas trop. Les soldats qui vont revenir, sont certainement dans un très mauvais état et voir le prélat en plein forme et beau comme un dieu, pourrait lui être préjudiciable. Je fais donc attention de ne pas en faire trop, pour ne pas attiser les remarques désobligeantes de la foule.

Cela fait déjà quelques semaines que le peuple est inquiet et commence à rendre Mettius responsable de la disparition de leurs proches. Jusqu'à l'apparition des temples à l'intérieur des murs de Rome, nous n'avions aucune idée de s'ils avaient réussi ou non. Et même avec la présence réconfortante de ces nouveaux dieux, nous ne pouvions pas savoir comment allaient les soldats. Peut-être avaient-ils tous péri lors de cette onde de choc encore inexplicable à ce jour ?! Enfin, bref, tout le monde étaient dans le doute et la peur, mais maintenant c'était fini.

Je me tiens derrière mon maître quand le préfet arrive accompagné de son trident. Seulement, si cet objet fut étonnant à découvrir en sa possession, il fut encore plus surprenant pour moi, de découvrir l’androïde qui se trouva à ses côtés. Elle provenait d'au-delà des remparts, j'en étais sûre et certaine. Son comportement, ne me fait pas croire qu'elle puisse être une machine soumise à l'homme, bien au contraire. Elle transpire l'indépendance. Je voudrais lui poser un milliard de questions sur son identité et l'endroit d'où elle vient. Seulement, je ne suis qu'une esclave au service de son maître et j’obéis aux ordres pour éviter d'avoir des problèmes. Je ne veux pas être réinitialisée. Je ne l'ai jamais été et je suis sûre que cela doit être la chose la plus horrible au monde. Perdre son identité, c'est comme perdre son âme. Et ça, je ne me le permettrais jamais.

Le comportement de Caius est agressif et j'ai peur pour ce qui est sur le point d'arriver. Va-t-il réussir à arracher le pouvoir à Mettius ? Je lui souhaite de tout coeur, mais je le redoute aussi. Alors, c'est avec appréhension que j'observe la scène en première ligne.

Il commence à se jouer du prélat, il tue même. Je ne connais pas cet homme, mais il est comme tous les humains. La vie n'a aucune importance si ce n'est pas celle des personnes qu'il aime. Qu'il fasse attention que Mettius n'en connaisse pas l'identité. Il tente de faire peur au prélat et je pense qu'il y parvient, mais dans sa hâte, il ne voit pas qu'il ne fait qu'ajouter de l'eau au moulin de mon dominus. Mettius est sournois et très intelligent. L'attaquer de front est une erreur. Je le sais et c'est pour ça que je prépare ma vengeance lentement. Je suis patiente, très patiente. Je sais qu'un jour, je lui ferais payer tout ce qu'il m'a fait et il ne verra même pas d'où ça vient. J'ai de la haine pour cet homme. Une haine viscérale. Pourtant, quand le trident de Caius est sur le point de tuer Mettius, je ne réfléchis pas et protège mon maître en le poussant, recevant à sa place la statue de pierre.

Si cela avait été le prélat à ma place, il serait mort et les ennuis de beaucoup avec. Seulement, il y aurait emporté avec lui Andromaque. La seule raison pour laquelle je reste fidèle, est pour sauver ma nièce. J'ai peut-être trouvé une solution pour la sauver auprès du noble Midas, mais je n'ai pas encore testé la potion sur l'enfant. Et si elle ne fonctionnait pas ? Que resterait-il à Angus comme solution ? L'année de soin est épuisée, mais je suis sûre qu'il peut encore avoir un moyen de s'arranger avec le prélat. Je ne peux pas me permettre de laisser mourir une des chances de ma nièce, alors je prends mes responsabilités et je fais ce qu'il me semble le plus juste en cet instant.

Je ne m'étais juste pas imaginé que cela me ferait autant de dégâts. Quand le bloc de pierre est retiré de sur mon corps, je peux apercevoir mes circuits. Je suis persuadée à ce moment que je vais mourir et qu'il ne restera plus rien de moi dès le coucher du soleil. Alors, mes pensées vont aux gens que j'aime. Mon père, qui me regarde certainement depuis les cieux. Mon frère, Angus, dont je sens la présence à mes côtés. Mon amour, Servius, à qui je souhaite ne jamais se souvenir de nous. Ma nièce, Andromaque, pour qui je m'inquiète. Mon amie Phaedra et le grand fou de Prométheus qui vont me manquer. Je revois les visages des gens qui m'ont offert de la compassion comme Livia, Euterpe et bien d'autres. Je les regrette, mais je ne regrette pas mon geste.

Mes yeux se dirigent vers le ciel et je me demande si Pluton me voit. Si une larme de Venus va venir trouver mon visage. Et je sens l'odeur des oliviers, le soleil chaud sur ma peau et je n'entends plus la foule. Il n'y a rien d'autre que le chant des oiseaux. C'est un beau jour pour mourir. Qu'il en soit ainsi. Et peut-être, je dis bien peut-être, que si j'ai une âme, alors je retrouverais mon père.

Une dernière phrase s'échappe de mes lèvres avant que je ne m'éteigne.

C'est un beau jour pour mourir.

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Re: (E5) Retour à Rome

Messagepar Decima le 01 Avril 2013, 14:27

Dernière édition par Jupiter le 07 Avril 2013, 10:55, édité 1 fois.
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