[E6]Ardentes prolongations (suite)[Katla]

Déesse du foyer, Vesta est une Nephilim libérée depuis peu par Pluton. Comme sa soeur Venus, elle tire son énergie de l'Orgone. Mais elle préfère l'Orgone des androïdes. Gaïa, grande-prêtresse du culte, se réveilla dans le temple érigée une nuit durant par sa déesse.

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Messagepar Prometheus le 23 Septembre 2013, 09:49

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Re: [E6]Ardentes prolongations (suite)[Katla]

Messagepar Katla Buskvej le 23 Septembre 2013, 11:31

Bon, maintenant il va pouvoir m'amener du papier et je vais enfin pouvoir faire ce que Pluton m'avait demandé : donner des informations sur les armées Kohriennes. Je me demandais pourquoi je n'avais pas pensé à ça avant... Enfin pas la partie "suicide" qui avait été un peu improvisée sur le coup de l'émotion, mais le fait de coucher ça sur papier. Certes, je ne pouvais pas aller voir les militaires et les sénateurs et compagnie parce qu'ils me tueraient ou tenteraient de me capturer ou ne m'écouteraient pas (ils ne le font jamais)... Mais faire un grand livre, une encyclopédie des armées Kohriennes, pourquoi n'y avais-je pas pensé ?

Probablement parce que le papier était sorti de ma culture depuis longtemps... Du coup, même si je savais que c'était une solution, elle ne m'avait jamais vraiment sauté à l'esprit. C'était pourtant la solution idéale. Je donnais cet ouvrage à une personne qui avait des bons contacts avec l'armée, ou à quelqu'un ayant de hautes responsabilités, et il s'occupait ensuite de faire passer le message. Tiens... Je pouvais le faire passer à Mettius. Même s'il ne m'appréciait pas et malgré le fait que je sois persuadée qu'il voulait me tuer, je savais aussi qu'il craignait Kohr. Si je lui filais un compendium contenant tout sur les faiblesses de leur armée et de leurs technologies, il les ferait très très certainement passer aux généraux, ou au moins il s'en servirait. J'étais stupide de ne pas avoir pensé au livre.

Le petit problème dans mon plan, c'était que Prometheus ne semblait pas pressé de m'amener du papier et de quoi écrire. En fait, il tournait en rond en paniquant et en répétant que j'étais grave et autres. Je haussai un sourcil, surprise... Là, ça, je ne m'y attendais absolument pas. Ce qu'il disait n'avait aucun sens, il transpirait légèrement, il n'avait pas le regard fixe, il tournait en rond, les flammes du temple semblaient délirer un peu, il respirait rapidement, tous les symptômes d'une crise de panique bien encaissée.

- Ho. Eh. Oh, Prometheus. Du papier... Il me f...

Il était vraiment pris dans son truc et n'entendait pas ce que je disais. Génial... Maintenant, il fallait que je trouve une solution à ça, parce que chaque seconde perdue était vraiment un gros problème. J'avançai donc vers lui avant de le saisir dans mes bras, doucement, pour essayer de le calmer. Je parlai donc immédiatement avec ma voix la plus douce et rassurante :

- Chhhht. Du calme. C'est rien. T'y es pour rien. D'accord ? Vraiment rien. J'essaie de me tuer depuis plus d'un mois, depuis que je suis arrivée à Rome. Je sais que ce n'est pas facile, je sais qu'aucun romain ne veut le faire, mais je te demande encore une fois de m'écouter quelques secondes, d'accord ? C'est important. C'est très important.

Je me reculai très légèrement et l'observai dans les yeux, gardant mon visage à quelques centimètres du sien.

- Pluton, m'a donné une tâche. Je sais que ta déesse est Vesta, mais ici je te demande juste de penser à autre chose un bref instant. Pluton est apparu devant moi, dans son temple, sous les yeux du grand prêtre Mortis, de la prêtresse euh... Je ne connais pas son nom mais elle est blonde... et sous les yeux de sa fille, Eve, une androïde brune un peu étrange. Le fait est qu'un ennemi dangereux arrive sur Rome. Ils sont plus de deux millions et ont une technologie très avancée, vous n'avez aucune chance. Pour que vous puissiez vous défendre, Pluton m'a demandé de vous dire tout ce que je sais sur eux. Je vais le faire. Je vais écrire un grand livre où je mettrais tout ce que je sais. Mais pour ça, tu dois m'amener du papier, beaucoup. Plus de 1000 pages. Peux-tu le faire ?
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Re: [E6]Ardentes prolongations (suite)[Katla]

Messagepar Votum le 08 Octobre 2013, 06:46

Des applaudissements retentirent et une forme sortit de l'ombre du mur. Je les regardais, tous les deux, pauvres pantins désarticulés et j'applaudissais. J'étais mauvaise. Oh putain que j'étais mauvaise. J'avais envie de cogner sa foutu tronche sur le marbre de la table pour bien voir couler le sang de sa putain de tête qui comprenait rien ! J'applaudissais, plus fort encore, car j'avais du alerter les Vestales de ma présence en ses lieux. Putain, ce que je haïssais les Dieux ... J'avais jamais voulu attirer leurs regards et maintenant, je n'arrêtais pas d'être sur leurs routes. Fait chier ! Je restais là où j'étais, les pieds bien ancrés au sol, et mes mains battaient toujours la mesure. Mes cheveux étaient courts, ma peau satiné et bien entretenue. Une légère fragrance montrait à Prometheus que j'avais un nouveau Maître, d'ailleurs, je portais maintenant son nom. Mais ma tenue était complètement étrange pour Rome et je m'en foutais. J'en avais ma claque de ces putains de Romains ! Ou plutôt de cette nana en face de moi ! (http://www.imagozone.com/var/albums/fil ... 1292987698).

Oua-ouh. Mille pages ? Ouais vas y fonce !

Je plongeais ma main dans l'ombre et je la ressortis pour lancer des pages vierges qui s'éparpillèrent autour de nous trois.

Vas y écrit, vite, plus vite ! Tu en veux d'autres ? Tiens !

Et de nouveau ma main plonge dans l'ombre et les pages nous recouvrent comme de la neige. Oh ces sens doivent s'affoler, je suis en mode vénère ! Ses alarmes doivent retentirent et tinter dans ses oreilles comme une folle ! Je m'avance, à pas mesuré et je pose mes fesses sur le rebord de la table.

Dis moi, Katla, ils en seront à quelles pages quand les Khors les massacreront ? Haaaaa mes pardons, mes excuses, toi, tu auras fait ce qu'il fallait. Bah ouais, tu auras écris ! Que suis je bête !

Je me lève et je fais le tour en passant derrière Prometheus. Je me sers de lui pour ne pas lui sauter dessus.

Si tu veux crever, je peux m'en charger. Pas besoin de tes connaissances. Laisse les donc crever. De toute façon, on a beau te parler, beau te tendre des perches, beau te donner des directions, tu es trop conne pour comprendre. Tu veux en faire qu'à ta tête ? Bah vas y ! Mais arrête de nous faire croire que tu en as quelque chose à foutre de ces Romains que tu te traites comme des paysans !

Mes morts, je les hurlent. Pauvre petite fille riche. Perdu et qui comprend rien parce qu'elle ne veut pas. Elle passe à côté de tellement de choses juste parce que ... Parce que quoi ? Parce qu'elle aime jouer la martyre ? Bah parfait. Moi je les bouffe les martyrs !

Si tu n'avais pas vu mon père, tu douterais encore de ma santé mentale. Tue s incapable de croire. Tu es incapable d'aller au delà de toi même. Tu es incapable de vivre Katla !

Et cette fois-ci je suis pas devant Prometheus. Comme si j'étais en train de le protéger. Mes pieds bien parallèles, mes bras sont le long de mon corps comme si j'étais prête à utiliser des armes sur mes jambes.

Alors Katla, on fait quoi ?

Et de mes bras coulent des ombres qui tombent sur le sol comme du goudron. Animer d'une vie propre, il commence à tracer des lignes et bien vite, un pentacle apparaît sous mes pieds. Je fais mon regard de salope et mon sourire s'élargit. Putain, ce que j'adore mon père !
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Re: [E6]Ardentes prolongations (suite)[Katla]

Messagepar Prometheus le 13 Octobre 2013, 18:15

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Re: [E6]Ardentes prolongations (suite)[Katla]

Messagepar Katla Buskvej le 13 Octobre 2013, 20:21

Et subitement, Eve. Qu'est-ce-qu'elle faisait là ? D'où elle sortait, encore ? Et c'était quoi cette tenue ? Bon, je devais admettre que cette tenue me plaisait : ce n'était pas romain. En fait, l'espace d'une seconde, je me sentis presque chez moi. Je n'avais pas vu de lunettes de soleil depuis une éternité, pareil pour les trenchcoat en cuir et autres. Par contre... Elle ne semblait pas contente. Ben tiens... De toutes façons, je me doutais bien qu'elle ne serait pas contente. Quoi que je fasse, depuis mon arrivée à Rome je me faisais trahir, tromper, ou traiter d'imbécile. Au final, maintenant, je n'en avais plus grand chose à faire... Je savais que quel que soit mon choix, ça serait le mauvais.

Et dans son style si particulier (et étrange, je devais bien l'admettre), elle se mit à parler. Elle se mit à projeter du papier partout. Pour ma part, je haussai un sourcil, l'air un peu sceptique, sans bouger. Le fait que je transmette mes connaissances par écrit ne semblait pas lui plaire, mais alors pas du tout. Selon elle, enfin de ce que je comprenais, les romains seraient morts avant de pouvoir tout lire. Sérieux ? Non mais, sans déconner, 1000 pages ça se lit en quoi, une semaine maxi ? Les Kohriens mettraient plusieurs mois à arriver, ils n'allaient pas débarquer après-demain... Sans compter que j'avais butté les éclaireurs, donc les prochains éclaireurs arriveraient d'ici trois ou quatre semaines, pas moins. Et ce serait juste un groupe d'éclaireurs, rien de plus.

Si les Romains ne savaient pas lire assez rapidement, je n'y étais pas pour grand chose... Elle disait qu'on me tendait des perches, qu'on me donnait des directions, que je n'en faisais qu'à ma tête, et que j'étais incapable de croire. Croire ? Sans déconner ? Mais quel rapport !
Elle me demanda ce qu'on faisait et je fronçai les sourcils, alors que Prom' semblait sidéré par le fait qu'Eve (enfin il l'appelait Votum) soit la fille de Pluton. Ben ouais... Ça fait souvent cet effet de découvrir un truc pareil. Je pris une grande respiration, gueulant un peu :

- MAIS ENFIN ON S'EN FOUT DE CETTE HISTOIRE DE C...

M'interrompant, je me passai une main sur le visage avant de reprendre plus calmement, soupirant longuement. Ce n'était pas en criant que j'arriverais à quelque chose.

- Tout ça n'a aucun rapport avec le fait de croire ou non, Eve. Tu dis que je suis conne, que je comprends rien... Mais personne à Rome n'a jamais tenté de comprendre non plus, le souci va dans les deux sens ! Vous avez... Tous des gens que vous aimez, qui vous aiment à protéger, et je sais pas quoi... Les dernières personnes à avoir dit qu'elles m'aimaient, c'était mes PARENTS il y a plus de QUATRE PUTAIN DE SIÈCLES !

Bon, au moins, c'était lâché. J'allais sûrement me faire envoyer chier ou humilier, comme avec Isaa et Alpharius, mais de toutes façons je m'en foutais, au point où j'en étais. L'horloge tournait... J'allais encore me faire pourrir une nouvelle fois, on allait encore se payer ma tête, raconter que je dis de la merde, hé ben soit. Maintenant j'avais l'habitude au fond.

- Le problème n'a RIEN de divin ! Le problème c'est que je vis POUR LES AUTRES et UNIQUEMENT pour eux depuis un demi-millénaire ! Je cherche des solutions pour... Pour prolonger leur durée de vie, puis pour les envoyer dans l'espace, puis pour arrêter la guerre, puis là pour défendre Rome... Et dans l'intervalle, je suis totalement isolée ! Tout ça n'a RIEN à voir avec croire ou les dieux ! C'est... C'est un problème purement HUMAIN et rien d'autre ! Tout ce que je dis et fais n'a RIEN à voir avec les dieux, ni avec une quelconque haine des Romains ! C'est juste un problème BASIQUEMENT HUMAIN? j'ai beau être faite de métal en majorité, je n'en suis PAS pour autant une machine !

J'observai rapidement Prometheus, histoire d'être sûre qu'il ne foutait pas le feu partout... Non... Bon, parfait.

- Pluton me propose la vie éternelle ? Mais c'est le pire cadeau empoisonné qu'on puisse me faire ! Je... Je sais qu'il pensait à bien en me proposant ça, je saisis l'importance symbolique de ce cadeau, mais... Chez moi, j'avais encore un maigre espoir de ne pas crever seule, très maigre mais il existait. Et là, PAF ! Toute ma civilisation disparaît et j'arrive à Rome ! L'espoir, il n'y en a PLUS AUCUN ! DU TOUT ! ZÉRO ! Et je vais vivre l'éternité comme ça ? Isolée, seule, à pleurer dans une hutte de terre près du Tibre comme je fais depuis mon arrivée !?

Je secouai la tête vivement.

- Sûrement pas... Pluton a dit que je ne servais qu'à une chose : partager mes connaissances sur les Kohriens. Je sers à rien d'autre. Une fois que c'est fait, que j'existe ou non ne change rien. Hé bien, soit. Je donne mes connaissances, et j'arrête les dégâts. Je crèverai seule, comme je m'en doutais depuis que j'ai 12 ans... Mais au moins je n'aurai pas à souffrir pendant des années de plus avant que ça n'arrive. Puis attends, tu vas pas me dire que des généraux ne peuvent pas lire un pauvre livre en moins de 4 mois, si ?

Ma haine des romains, que j'en avais rien à foutre de ces paysans... Pfff... Tu parles. Chaque fois que je disais quelque chose, au lieu de m'expliquer, les romains me traitaient de conne et répondaient à côté de la plaque. "La technologie n'a pas sauvé ta civilisation", alors que je parle d'un truc qui n'a RIEN à voir. Oh, et merci de me rappeler que toutes les personnes que je connaissais depuis un demi-millénaire sont tous morts, espèce de gros connard. "Tu ne comprends pas Rome". JE DEMANDE QUE CA MAIS PERSONNE NE M'EXPLIQUE BANDE D'AHURIS ! J'en avais marre. Face à une personne qui s'enfonçait dans un trou, il y avait beaucoup d'options... Les romains avaient décidé de me taper dessus pour que je m'enfonce plus vite. Consciemment ? Peut-être pas... Mais c'était l'effet final, et ils avaient réussi.
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Re: [E6]Ardentes prolongations (suite)[Katla]

Messagepar Votum le 14 Octobre 2013, 07:13



Je ne pouvais pas écouter Prometheus. Que je le veuille ou non, il n'était pas le sujet du jour, néanmoins, le voir bouder, m'éviter et aller se percher en haut de la statue de Vesta, c'était vraiment bien lui. Alors je levais les yeux vers lui alors que Katla parlait. J'ignorais complètement Katla et pourtant, c'est à elle que je répondais en regardant Prometheus.

Je vis seule depuis plus de quatre siècles. Je viens de revoir mon père pour la première fois depuis quatre siècles. Et nous nous sommes dit même pas le quart de ce que nous aurions voulu nous dire.

Je finis par tourner mon visage vers elle.

Mais nous savons déjà quelle fin nous attend. Et nous avons décidé de garder la tête haute et d'être fière de nous. Car nous sommes des Insoumis. Jamais nous ne plierons, toujours nous avancerons.

Je fis un mouvement avec ma main et l'ombre s'étira pour donner une gifle à Katla. Elle aimait la violence, qu'elle le veuille ou non, elle la réclamait. Et j'étais prête à la massacrer !

Je vis seuls depuis quatre sicèles. Sans famille, sans ami. Et vois-tu je ne m'en plains pas. Mais toi, oh toi, tu t'en plains. Tu veux que l'on te pleure ? Putain mais si depuis tes douze ans tu sais que tu vas vivre seule et haïr cela, qu'as tu attendu pour te buter ? Qu'as tu attendu ?

Son raisonnement ne tenait absolument pas la route et elle était vraiment mal tombée avec moi. Car j'étais absolument comme elle ! Faite de métal, Droïdes sans véritable âme, pâle copie d'Eve. Et j'étais seule. J'avais des sentiments, des envies, mais j'en étais privé par mon existence même. Et pourtant, je continuais de foncer tête baissé !

Donc les Romains savent lire mille pages en combien de temps tu m'as dit ? Ha oui, une semaine. Ok. Et ensuite ? Parce que bien sûr, il n'y aura aucun terme scientifique ? Bien sûr tu vas tout noter de manière compréhensible pour un bébé ? Et les matériaux, ils vont les créer comment hein ? Tu te fourvoies. mais tu te satisfait de ce que tu fais. Parfait ! File nous tes mille pages ! Ca nous fera un bon feu et toi tu seras contente. Devoir accompli !

Un petit démon surgit du pentacle et il regarda d'abord Katla, puis Prometheus et enfin moi. Quand il me vit, il mit ses mains sur sa tête et il tomba sur le sol en couinant. Je le regardais sévèrement et il plongea dans le pentacle qui disparu aussitôt après.

Je bougeais finalement pour poser mes fesses sur un autel de Vesta. Rien à foutre des Dieux ! Je les exterminerais ! Je levais mes yeux de nouveau vers Prometheus et je finit par lui sourire. Un sourire ironique bien sûr !

Ca fait quoi de savoir que l'on a baisé la fille de Pluton ? Je me demande ce que lui en pensera ...

Et je me marre comme une conne. J'aimerais bien que mon père lui foutre la trouille juste pour qu'on se marre ensuite. Surtout que Prometheus réagit toujours de manière très étrange. Il aurait vraiment fait un excellent Insoumis ! Quel dommage ...

Il se nomme Alpharius Omégares. Il est ... Très endurant ...

Et un sourire malsain s'affiche sur le coin de ma bouche. Prometheus n'avait pas besoin de savoir que je n'avais pas ce genre de relation avec Alpha. Après tout, j'étais sensée être une simple esclave. Mais Alpha était une personne intéressante aussi. Il servait mes plans.

Tu vois cet homme perché sur sa Déesse ?

Difficile de le louper vu qu'il était en feu. Comme d'hab' quoi.

Je ne le connais pas. Et il ne me connait pas. Nous ne sommes pas amis. Nous ne sommes pas amants. Et pourtant, il m'appartient. Il m'appartient, car j'en ai fait le choix.

Je remonte ma jambe contre mon torse et je l'encercle d'un de mes bras.

Et toi Katla, tu m'appartiens.

Je laissais les personnes présentes bien comprendre mes propos.

Je ne vous demande pas votre avis. J'en ai rien à foutre de votre avis. Vous êtes à moi, point barre ! Mais si tu veux continuer de vivre seul Katla. Si tu veux continuer de jouer à la petite pleurnicheuse, alors c'est moi qui vais te buter. Comme ça, tu n'auras plus à attendre cette fin que tu désires tant. Tout le monde n'est pas capable d'affronter ses propres peurs, de remonter dans le passé pour affronter son pire démon et se tuer. Non, ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir des couilles ...

Pauvre petite chose. Pleure, pleure encore et toujours. Ta fin est là. Décideras-tu de renaître ou continueras de te morfondre ? Désolé, mais je suis une salope. Les mots de réconfort ne viendront pas de moi. Moi, c'est les coups que je connais. Taper plus fort voilà mon créneau ! Je n'ai jamais été la Némésis de Pluton. Car Pluton, aussi loin que remonte mes vies, je l'aime.

Mais toi, petite chose qui pleure, seras-tu capable de changer ta destinée ? Seras-tu capable dans la prendre en main et de renaître de tes cendres ? N'est pas le bon endroit que le Temple de Vesta ? Ha putain, Vesta, je l'avais oublié celle là ... Je vais encore me faire taper sur les doigts avec ma foutu insolence. Tant pis, je la cognerais plus fort elle aussi !
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Re: [E6]Ardentes prolongations (suite)[Katla]

Messagepar Prometheus le 14 Octobre 2013, 09:42

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Re: [E6]Ardentes prolongations (suite)[Katla]

Messagepar Katla Buskvej le 14 Octobre 2013, 10:53

Blablabla, des insoumis, jamais nous ne plierons... C'était bien joli tout ça mais qu'en avais-je à faire au juste ? Elle vivait seule depuis 4 siècles ? Et elle ne comprenait pas ? Mais quoi, elle n'avait donc aucune empathie ? "Moi je ne m'en plains pas", disait-elle...

- Le classique de Rome, ça... "J'ai vécu des expériences difficiles mais je m'en suis sorti, alors tous ceux qui n'ont pas aussi bien réussi que moi à s'en remettre ou qui n'ont pas vécu quelque chose d'aussi difficile, je les méprise". Qu'ai-je attendu pour me butter ? Mais rien justement. Je te rappelle que je peux changer d'apparence.

Mon visage changea légèrement, mon œil droit devenant vert et une longue balafre apparaissant de ce côté-là.

- 12 ans. Je levai le bras droit, sur lequel apparut une longue marque dans le sens de la longueur. 16 ans. Je levai l'autre bras, sur lequel apparaissait une marque similaire. 21 ans. J'écartai ma toge, montrant mon épaule sur laquelle apparaissait une marque de brûlure, visiblement un impact de plasma. 24 ans. Je vais arrêter ici l'inventaire mais je n'ai rien attendu... Mais les gens n'aiment pas ceux qui vont mal. Ils préfèrent les rejeter, les enfoncer, parce qu'ils ne veulent pas voir de souffrance, tout simplement.

Tout disparut, revenant à la normale. Elle se mit à me dire de filer les mille pages, qu'elles seraient incompréhensibles, et autres...

- Oui, elles seraient compréhensibles pour un bébé. Je te rappelle qu'à la base j'étais enseignante, j'ai réussi à apprendre à lire, à écrire et à compter à des Kohriens, je pense pouvoir apprendre à des romains qu'il faut viser les chenilles quand on est face à un tank. Quant aux matériaux j'ai interdiction de leur apprendre des sciences inconnues, c'est TOI qui me l'a interdit, pour rappel.

Je m'interrompis, observant cette étrange créature qui venait d'apparaître. C'était quoi ce bidule ? Je n'avais jamais vu une bestiole de ce genre dans aucun livre et aucune observation... Mais d'un autre côté, j'avais vu beaucoup de choses à Rome qui étaient inconnues auparavant. Il avait l'air d'une sorte de petit démon ou quelque chose du genre, c'était assez perturbant à voir. La perturbation ne dura de toutes façons pas longtemps, vu qu'il retourna dans une sorte de pentacle et disparut.

De son côté, Prometheus se payait un peu la tronche d'Eve. J'aimais bien ça. Il disait que je "voulais" être toute seule. Ben tiens. Chaque fois que j'allais vers quelqu'un, homme ou femme, je me faisais jeter. La dernière fois en date c'était d'ailleurs avec le fameux Alpharius Omegarès dont parlait l'androïde divine...

- "Un coup de blues, un coup de bite" ? Si seulement c'était aussi simple, je vivrais heureuse, crois-moi... lançai-je avec un petit sourire amusé.

Prometheus partit ensuite sur un délire sur le fait de niquer les enfants des dieux et cramer Alpharius... S'il pouvait éviter ça m'arrangerait, j'aurais peut-être besoin de lui un jour ou l'autre. Eve, alias Votum, se mit à raconter que le consul lui appartenait -ce qu'il nia immédiatement en me claquant les fesses, ce qui me fit sursauter de surprise- puis elle se rapprocha de moi. Je haussai un sourcil avec un air sceptique, mais elle annonça que je lui appartenais aussi. Mon expression changea pour un air cette fois-ci amusé et un sourire provocateur.

- Je n'appartiens à personne, et je ne me soumets à personne.

La remarque de Prom' sur le fait de lui flageller les fesses, et le "Oh toi fille de Pluton mange-moi les roustons" me fit pouffer bêtement de rire. J'aimais défier l'autorité, les règles, les choses qui étaient en place. J'aimais les renverser, j'aimais changer la donne. Je l'avais fait chez moi à ma façon... Et ici, l'homme de flammes le faisait, lui aussi à sa manière très singulière.

Il se mit d'un coup à danser autour de moi, puis m'entraîna avec lui. Au départ j'étais un peu sceptique, mais au fond, au point où j'en étais... La fille du dieu pouvait me raconter ce qu'elle voulait, mon espérance de vie était limitée, maintenant. A moins qu'elle ne retrouve les batteries, la partie était terminée. Alors au fond... autant en profiter. Après quelques secondes un peu maladroites et bizarres, je me laissai aller, l'étrange consul enflammé menant cette danse.
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Re: [E6]Ardentes prolongations (suite)[Katla]

Messagepar Votum le 14 Octobre 2013, 11:28

Je m'allonge sur l'autel en fermant les yeux. Cette fille ne veut rien comprendre, mais c'est les autres qui sont cons. Soit, c'est comme elle veut. Tout est finit maintenant. Quand on veut vraiment se donner la mort, on y arrive. J'en suis la preuve vivante vu que moi j'ai réussi ! Alors non, je ne la croirais jamais sur le fait qu'elle voulait se donner la mort. Ce n'est qu'un genre, rien de plus. Elle se fou de nous, mais le pire, c'est qu'elle se ment à elle même ! Je laisse tomber. A quoi ça sert de discuter avec elle au final ?

Je regarde le plafond et je me marre en voyant les flammes que projettent mon p'tit con de Prometheus. Il est mignon. Je l'aime. Il est con. Il mérite des grosses baffes. Mais je l'aime. Et puis, je sais que je peux le baffer quand je veux. Alors ça me va. Tantôt il est chaud, tantôt il est froid. Il peut être un véritable emmerdeur, comme il peut être un adversaire redoutable. J'aime cette dualité chez lui. Pas sûr que mon père apprécie ses paroles, mais ça me ferait de les voir se battre. J'aime quand les gens se battent.

Je me tourne sur le côté, posant mon coude sur l'autel, ma main soulevant ma tête, allongée je suis. Et je regarde ces deux êtres danser.

Prometheus m'appartient. Et il le sait. Mais il préfère jouer au con. Peu m'importe. Il est à moi.

Au vu de mon regard, je ne plaisante pas. Mais ce n'est pas grave. Il peut penser être libre, à partir du moment où j'ai commencé à le considérer comme autre chose qu'un simple pion. Il est devenu plus pour moi. Il a maintenant la protection de mes hommes. Mes hommes ... Je ferme les yeux. Depuis combien de temps ne suis-je plus moi ?

Ha la grande liberté. Non je ne t'appartiens pas, je n'ai pas de Maître, je n'appartiens qu'à moi même ! N'as tu pas dit que tu voulais une amie ? Car quand on a une amie, on s'appartient, forcément. Mais as-tu jamais osé appartenir à quelqu'un ?

Je me rallonge de nouveau, les laissant divaguer et danser. Tout ceci n'est qu'une triste histoire. Une farandole de folie. Bientôt, tout ceci sera finit. Je ferme les yeux. Il est trop rare pour sauver ce qui ne peut plus l'être. Il est trop tard pour se battre. Elle ne méritait pas cette bataille. Pourtant, j'ai tout tenté. Je le crois.

Tu as raison mon étoile, je ne sais pas parlé aux femmes. Je ne sais pas parlé tout court. Je n'aime pas parlé. J'aime l'action et la violence. Tu me donnes cela, et tu obtiendras beaucoup de moi ...

Un fin sourire à la con sur mon visage alors que mes yeux sont toujours fermés. Je hais mes parents, vous le saviez ? Et je me marre comme une conne. Il n'y a bien qu'un Insoumis pour tomber amoureux d'une humaine !
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Re: [E6]Ardentes prolongations (suite)[Katla]

Messagepar Prometheus le 14 Octobre 2013, 11:56

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