Rome

Je l'enlace et je pose ma tête contre son épaule. Je ferme les yeux et nous glissons dans l'ombre à nos pieds. Puis nous émergeons en remontant sur une colline. Mais cet endroit est bien plus que cela. Je lui souris. Prometheus. Il sait tant de choses, il vit tant de choses. J'aimerais tant le revoir un jour. Mais il n'est pas mon type d'homme, tout comme je ne suis pas son type de femme. Nous nous complétons parfaitement en attendant rien de l'autre. Je ne cherche pas à le changer et il en fait de même avec moi. C'est ce qui est parfait.

J'attrape ses lèvres et je les capture dans les miennes. Je ne cherche pas à être tendre, je ne suis pas quelqu'un de tendre, je ne l'ai jamais été ! Puis je le pousse dans l'ombre en criant.

Lave toi tu pue !

Et il se retrouve dans l'eau du Tibre, seul ... Il peut bien hurler à la nuit, il sera toujours seul. Et finalement, quand il sera dans l'eau, au bout de plusieurs minutes, une main l'attira vers le fond de l'océan et il se retrouvera de nouveau sur cette colline avec moi qui me marre comme une conne.

Ha bah voilà qui est mieux ! Par contre, ton machin là, mini rikiki ...

Et je me casse avant de me faire engueuler en riant. Oui, je ris. Oui, Prometheus est sûrement l'une de seuls personnes à me faire rire. Prometheus le protégeait des Dieux. Il est choyait et il le sait. Mais il ne sait pas jusqu'à quel point il est protégé.

Bien, on fait comment alors. Toi au dessus ? Moi au dessus ?

Oui, je casse l'instant. Mais j'en fait exprès. Rien n'est facile avec moi. Je n'ai jamais aimé la facilité. Mais au final, je suis de nouveau contre lui, ma main s'étant posé sur son membre pour le réchauffer.

Dis moi Prometheus, sais-tu que ton nom me rappelle chez moi ?

Et de nouveau je l'embrasse. De nouveau, je veux le posséder. Car en cette nuit, nous ne formerons qu'un. N'est ce pas ce que nous avons toujours voulu finalement ?