[E4] Discussion sur l'avenir de Rome

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[E4] Discussion sur l'avenir de Rome

Messagepar Sapiens Inspectoris le 05 Janvier 2013, 17:06

L'heure des réponses avait sonné dans l'esprit de Sapiens. Ca nuit à discuter sur le pont de Vénus avec l'oracle de Cérès, Aurora, avait fait naître en lui plus de questions que de réponses. Et pourtant bien qui curieux, il devait y avoir un moment on pour contrebalancer sa curiosité un homme devait obtenir des réponses. Toujours est il qu'après avoir passé une nuit sans rêve, l'homme était près à demander audience auprès de la prêtresse de Jupiter, Melusine. Ce dernier se serait bien volontiers rendu au temple hier mais un impondérable s'était produit et il du changer l'ordre de ses plans. Mais qu'à celui ne tienne, désormais il pouvait se rendre au temple du dieu des dieux.

Phoebus était déjà haut dans le ciel lorsqu'enfin Sapiens, sous les traits de son ancien disciple Atris s'arrêta devant les marche du temple de Jupiter. Toute personne qui arrivait devant l'édifice ne pouvait s'empêcher de s'y arrêter pour en contempler la grandeur et la beauté. Non pas que les autres temples des autres divinités ne soient pas à la hauteur, chacune rivalisant de prestance avec la suivante. Mais celui ci avait une histoire toute particulière qui tenait à coeur le scribe des dieux. Une histoire personnelle que nul n'avait besoin de connaître. Enfin toujours est il que devant pareil architecture on ne pouvait qu'être impressionné. D'ailleurs cette sensation n'avait jamais quitté l'esprit de Sapiens depuis le premier jour où ces constructions étaient apparues dans la ville de Rome. Cet évènement à jamais gravé dans sa mémoire, et sur les feuilles de ses écrits. Il se souviendrait à jamais des diverses expressions faciale qui se lisaient sur le visages des romains à cette époque. La peur, la surprise, l'incompréhension. Tant de sentiments qu'il pu observer sur ses contemporains.
Mais le temps avait passé depuis. Tous, ou presque, étaient passé de vie à trépas, rejoignant le royaume sur souverain des ténèbres et de l'Enfer: Pluton.

Une nouvelle canne serrée dans sa main gauche, il souriait avec légèreté tout en martelant les marches lors de leur montée. Pas à pas il se rapprochait de son but, bien décidé à rencontrer la prêtresse de Jupiter. Il l'a connaissait de réputation mais également à travers "ses yeux". Récemment elle avait organisé des alliances, discuté avec diverses personnes de la ville. Souvent de haut dignitaire. Mais une question revenait sans cesse dans sa bouche lors de ses échanges: Pour qui battait le coeur de son interlocuteur?
Cette phrase n'était pas tout le temps formulée de cette façon, le choix des mots étaient variés, mais l'idée, le coeur de sa question restait la même. Montrant la parfaite dévotion et la ferveur de la jeune femme envers Jupiter. Il était tellement rare à cette époque de voir une personne tant inspirée dans ce qu'elle faisait et envers le dieu qu'elle servait que Sapiens en était impressionné.

Toujours est il que sa dévotion envers son dieu était respectable et respectée. Un ultime martèlement sur la dernière marche se fît entendre, tel un écho dans le temple. Quelques têtes se retournèrent au bruit si particulier, certains en voyant de qui il s'agissait s'étaient écartés ou laissaient entendre les murmures d'une conversation. Cela n'empêcha pas "Atris" de leur sourire avec malice tout en les saluant d'un mouvement de la tête. A ce geste la lueur caractéristique de la peur se mit à danser dans les yeux de certains. Pourtant le jeune homme n'était pas un monstre, il n'avait rien de terrifiant. Mais pour tout dire, il n'en avait que faire de ce genre de réaction et les trouvait d'ailleurs très amusante.

Cependant, il n'était désormais plus question de faire claquer sa canne au sein même du temple de son dieu. Atris était peut être impétueux, farceur, insolent ou encore extravagant, il connaissait les limites entre la fantaisie ou plutôt la plaisanterie et le respect. La portant fermement, c'est d'un pas décidé qu'il passa les immenses colonnes pour se retrouver dans l'enceinte de l'édifice.

Une démarche sure le guida vers l'un des prêtres du temple. Ce dernier de dos sursauta lorsque le jeune homme l'interpella.


- Bonjour à toi, Oh fervent adorateur du roi des dieux. Puisse Jupiter t'apporter protection et longévité. Je désirerais avoir une audience auprès de la prêtresse Melusine. Peux tu lui dire qu'un homme désir la rencontrer.

- Je suis désolé mais...

Pourquoi devait il toujours un avoir un "mais"? Devant le début de sa phrase, Atris poussa un soupir de désolation. Faudra t il être plus insistant? L'homme ne pouvait se permettre le luxe de perdre du temps avec un nouvel arrivant dans l'enceinte de ce lieu sacré. Atris avait certes une grande réputation au sein de la ville de Rome, mais il existait quelques individu ne l'ayant jamais vu et donc s'imaginant qu'il s'agissait d'un parfait inconnu. Aussi dût il sortir son arme secrète. Un simple morceau de papier qu'il tendit à son interlocuteur.

- Je me vois dans l'obligation d'insister !

A peine eut il posé les yeux sur le parchemin, que le visage du prêtre devint livide. Et cette même peur qu'Atris avait vu dans les regards de certains adorateurs traversa les yeux du prêtre. Faisant des allés-retours entre le papier et Atris, l'homme de religion paraissait incrédule...

- Je...je vous pris de m'excuser seigneur Atris, je vais vous annoncer à la prêtresse de Jupiter.

- Je vous remercie, faites donc cela!

C'était toujours très amusant de voir l'expression des gens changer lorsque ces derniers posaient les yeux sur ce genre de morceau de papier. Mais qui ne serait pas surpris lorsqu'on peut y lire la signature de Sapiens Speculum...A croire ce que nom était un véritable passe droit, ouvrant toutes les portes. Ce qui était en réalité le cas pour tout vous dire. Seul frustration dans l'esprit d'Atris, qu'il doive user de ce stratagème lorsqu'une résistance se créait devant lui.
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Re: Discussion sur l'avenir de Rome

Messagepar Melusine le 06 Janvier 2013, 09:56

On frappa trois fois à la porte avant que Melusine n'autorise à entrer.

Vous avez de la visite.

Melusine posa sa plume et elle laissa on ouvrage sur la table pour regarde le prêtre. Au vu de sa tête, elle n'était pas très contente, mais de toute façon, elle ne l'était jamais, alors cela ne changeait pas de ses habitudes.

A t'il pris rendez vous ?
Non, mais ...

Pourquoi y avait il toujours un mais, n'est ce pas ? Elle le coupa donc aussitôt.

Je suis occupée. Qu'il prenne rendez vous.

Et elle reprit sa plume et son ouvrage. Le prêtre était congédié. Il ne bougeait pourtant pas. Il avança dans son bureau et il posa sur la table la lettre que lui avait remis Atris. Melusine poussa un soupir et elle prit la lettre pour la parcourir rapidement. Elle tendit de nouveau la lettre au prêtre et elle haussa les épaules.

Et alors ?

Le prêtre devint blanc comme un linge.

Il s'agit de l'apprenti de Sapens Speculum.
Et alors ?

Incroyable, mais il était possible de blanchir encore plus ! Elle avait l'impression que le prêtre allait défaillir sur place.

C'est le scribe des Dieux !

Il avait haussé le ton, sa voix était devenue stridente. Il était en détresse et il ne savait pas comment gérer cela. Les mots qui suivirent furent prononcer extrêmement doucement par Melusine.

Et Alors ?

Et là, le prêtre était à court d'argument. Il pourrait parler pendant des heures qu'il n'arriverait pas à la convaincre. Il sentait pris entre deux feux. Il regardait la porte avec crainte et il regardait Melusine avec crainte. Il était mort ! Elle posa de nouveau sa plume sur son bureau, elle prit la fameuse des lettres et elle se leva.

Suivez moi et fermez la porte derrière vous.

Il ne dit rien, car il tremblait bien trop pour dire quoi que ce soit. La robe longue avec une traîne couvrait entièrement Melusine. Elle partait de son col en haut du cou, jusqu'à ses manches tombantes par terre, qui rejoignaient la petite traîne au sol. Une robe noire comme ses cheveux et sa peau. Elle était extrêmement grande pour une femme. Et elle dépassait la plupart des prêtres et des prêtresses dans le temple de Jupiter. Et c'est ainsi qu'elle se présenta devant l'apprenti de Sapiens.

Seigneur Atris. Tenez, je pense que ceci vous appartient.

Elle lui tendit la lettre et elle attendit qu'il la reprenne en main avant de la lâcher.

Vous me voyez navré, mais je ne peux vous recevoir ce soir, ni dans les jours à venir. J'ai des obligations que je ne peux remettre à plus tard. Pouvons nous nous revoir dans ce cas disons dans quatre jours, à cette même heure si cela vous convient ? Je suppose que vous êtes vous même très pris.

Et c'est là que le prêtre derrière elle tomba sur le sol. Melusine leva les yeux au ciel et elle se retourna pour voir le prêtre affalé comme une vieille serpillière sur les dalles du Temple. Personne ne bougeait dans le temple et Melusine se baissa pour vérifier qu'il respirait toujours. Elle finit par se lever et par regarder les prêtres et les prêtresses qui se contentaient de regarder.

Est ce que quelqu'un va l'aider pour l'amour du ciel !

Et dans un même mouvement, la ruche se mit au travail. Melusine regarda ce spectacle de ses yeux laiteux. Aucune expression ne transparaissait. Mais elle pensait tant de choses en ce moment même.
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Re: [E4] Discussion sur l'avenir de Rome

Messagepar Sapiens Inspectoris le 06 Janvier 2013, 18:42

Le temps semblait s'être suspendu au moment même ou le prêtre avait quitté Atris. Ce dernier laissant traîner ça et là son regard n'avait de cesse d'admirer ce qu'il voyait. Si l'extérieur était déjà impressionnant, l'intérieur par sa richesse et sa finesse dans les détails n'en était que plus resplendissant. Voilà des années que l'homme avait déserté ce temple. Non pas par envie, mais par obligation. Aussi c'était avec un plaisir non dissimulé qu'Atris aimait retrouver cette atmosphère d'entend. A vrai dire, si Rome avait évolué avec son temps, les temples quant à eux respiraient la nostalgie du temps jadis. Intemporel ils n'avaient pas changé depuis leurs apparition dans la cité. Serait il possible qu'à l'image des dieux, ces édifices ne puissent vieillir. Comme une prolongation de leur divinité? Question intéressante ma foi mais que le scribe du remettre à plus tard lorsqu'un brouhaha se rapprocha de lui. Des prêtres et des prêtresses entouraient une personne les dominant d'une bonne tête. S'en était très amusant.

A l'image de farfadet entourant un être supérieur, les adorateurs de Jupiter tournoyaient autour de Melusine. Contrastant inévitablement avec elle; Aussi bien par la taille, que la couleur de ses vêtements ou de sa peau. Parmi eux, le prêtre envoyé par les soins d'Atris. Mais à son visage plus livide que jamais il était inutile de dire que la réponse de la prêtresse de Jupiter ne serait pas positive face à ça requête. Mais l'homme savait déjà à l'avance de ce qui c'était passé dans cette pièce. Ses "yeux" lui avaient rapporté la conversation entre le prêtre et la prêtresse. Aussi ce n'est pas sans ironie qu'Atris arborait un sourire satisfait. Melusine était une femme de caractère, mais peu importe. Cela ne rendait la situation que plus attrayante.

La réponse de Melusine fût donc totalement prévisible. Lui rendant sa lettre, elle l'invitait à repasser dans quelques jours pour qu'ils puissent échanger et converser. Elle prétextait des obligations qu'elle ne pouvait repousser. Très bien. Cependant et au grand damne de cette dernière, Atris ne pouvait partir sans des réponses.


- Prêtresse de Jupiter. Vous êtes une lumière dans l'obscurité et l'ignorance de l'espèce humaine.

Souriant, amusé, Atris s'inclina respectueusement devant celle qui représentait depuis quelques années le roi des dieux. Se saisissant alors de son morceau de papier avant que la demoiselle ne le laisse glisser d'entre ses doigts, le jeune homme le rangea tranquillement sans émettre la moindre remarque et émettre la moindre réaction face au propos qu'elle venait de lui donner. Pour toute réponse. Un sourire espiègle et farceur illumina son visage lorsqu'il tourna la tête en direction de son interlocutrice.

- A votre réponse et votre proposition très polie je me contenterais de répondre ce que par trois fois vous avez répondu vous même à votre prêtre: Et Alors?

C'est à ce moment précis que dans le petit groupe de suiveur, le petit prêtre messager fût pris d'un malaise laissant son corps s'écrouler sur le sol. Vision surprenante s'il en est, mais fort divertissante à n'en pas douter. Personne n'avait réagit, chacun observant la scène de près comme de loin. Il fallut que Melusine hausse la voix pour qu'enfin le petit groupe s'occupe de l'un de leurs compagnon. C'était donc ça le groupe d'adorateur de Jupiter? Vraiment? Il ne fallait donc pas s'étonner alors si le roi des dieux avait chuté dans le coeur des Romains. Si ceux qui le représentaient dans Rome était aussi énergique, nous courions tous à la catastrophe. Mais malgré cela, s'en était toujours amusant. Et oui, vous l'aurez compris, Atris à une forte tendance à juger les situations auxquels il assiste comme amusante. Ne voyant jamais le mauvais côté d'un évènement. Ce n'est qu'après le départ du petit groupe parti que le jeune homme repris de plus belle.

- Je suis persuadé que vos obligations peuvent attendre quelques instants. Aussi je me vois dans l'obligation d'insister. Mais n'y voyez pas là un manque de respect de ma part ou une quelconque façon de vous forcer la main. Ce serait très regrettable.

Bon j'admet, Atris le lui laissait pas vraiment le choix et connaissant la jeune personne, elle aurait très bien pu lui tourner le dos et repartir dans ses quartiers. Plantant là le scribe des dieux. Cependant, le jeune homme se doutait que la prêtresse de Jupiter était plus maligne de cela. Là ou certaines personnes auraient pu voir de l'insolence ou de l'arrogance, Melusine verrait une détermination dissimulée sous le voile de la malice et de l'ironie. Enfin après qui sais ? Le jeune homme n'était pas dans la tête de la jeune femme. Aussi nous verrons bien.

- Vous avez raison, prêtresse de Jupiter, comme vous je suis très pris par mes obligations. Cependant je sais juger lorsqu'une affaire mérite que l'on doive abandonner nos obligations première, aussi importantes qu'elles soient. Et ceux principalement pour le bien de notre dieu, le grand Jupiter. Aussi je me contenterais de vous poser cette simple question: A qui appartient votre coeur prêtresse?

La balle était désormais dans le camp de Melusine. Répondrait elle a l'invitation ou au contraire la rejetterait elle d'un revers de la main sans la moindre hésitation. Nul ne pouvait le savoir mise à part la prêtresse elle même. Enfin correction de ma part, Atris aurait pu le savoir, mais cela n'aurait pas été amusant cette fois ci. Comme quoi il ne faut jamais dire jamais !
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Re: [E4] Discussion sur l'avenir de Rome

Messagepar Melusine le 06 Janvier 2013, 19:28



Elle regarda le Seigneur Atris s'incliner et elle ne dit rien sur sa remarque de l'espèce humaine. Mais pourquoi utiliser cette façon de parler si particulière ? Elle n'en éprouva aucune fierté, ni aucun dégoût. Elle resta juste à le regarder. Mais les évènements s'enchaînèrent d'une manière non voulu. Ce fut d'abord la réponse du Seigneur Atris qui lui donna un coup au coeur. Ses yeux s'écarquillèrent. Ce fût le prêtre évanoui qui lui permit de se remettre de ses émotions. Quelle était donc cette sorcellerie ? Quel était ce pouvoir ? Ils étaient seuls dans son bureau et le prêtre n'avait déjà pas pu lui retranscrire leurs entrevues. Pouvait il lire dans les pensées ? Ou avait il le même pouvoir qu'elle mais en plus poussé ? Toujours est-il, qu'il devait être dans cette pièce. Ou alors ... Ils étaient deux ! Elle remit sa robe en place attendant que l'on aide comme il se doit le prêtre. Elle en profita pour chercher du regard un quelconque déplacement, une invisibilité ou que sais je encore. Dangereux. Cet homme était dangereux et elle n'aimait pas cela. Pas du tout. Elle savait qu'elle ne pouvait tout contrôler, mais elle faisait en sorte de tout maîtriser. Et là, cet homme était un inconnu pour elle. Elle avait hâte qu'il parte pour le suivre à son tour ! Oui, elle découvrirait qui il était vraiment. Il ne fallait jamais attirer l'attention de Melusine, sinon, on le payait très cher.

Elle n'aima pas le ton imbu de cette personne. Non, ses travaux ne pouvaient pas attendre. Elle travaillait sur le projet de Julia. Elle aidait les miséreux dans le besoin. A cause des attaques en ville qui étaient plus nombreuses. Alors Melusine faisait en sorte de régler toute la logistique pour que Julia se concentre sur les hommes et les femmes. Alors non, cet homme n'était pas important. Tout comme elle ne lavait pas été pour Julia et Decima. Elle avait du attendre que chacune d'elle soit disponible pour les rencontrer. C'était ainsi que cela se faisait. Passer à l'improviste en croyant qu'une porte s'ouvrirait, juste parce que l'on portait un nom. C'était manquait de beaucoup de respect ! Néanmoins, encore une fois, rien ne transparut sur le visage de Melusine. Elle cherchait le moyen de paraître poli pour le congédier une nouvelle fois. Voir de le planter là si il le fallait. Peu lui importait que son ego soit blessé.

Mais il finit par dire un mot juste. NOTRE Dieu Jupiter. Priait il Jupiter ? Mais bien vite, ce mot juste fut entaché par sa question. Ses bras étaient le long de son corps, son regard braqué sur le sien. Il ne pouvait savoir. Il ne pouvait connaître. Depuis quand ? Depuis combien de temps la surveillait il ? Il savait tout !

Je vois.

Elle ne prit pas la peine de répondre, cela ne servait strictement à rien. Elle se tourna et elle commença à partir.

Suivez moi je vous prie.

Elle refit le chemin inverse et elle le laissa entrer dans son bureau pour fermer la porte derrière lui. Son bureau était très vide. Il n'y avait que le strict nécessaire. Mais il savait déjà tout cela.

Vous savez où sont les boissons et la nourriture, je vous en prie servez vous.

Elle alla derrière son bureau. Sur l'étagère se tenait un petit coffret en bois. Elle l'ouvrit pour en sortir une magnifique dague. Un bel ouvrage mais qui n'avait rien de précieux. A part dans le travail et le coeur qui avait mis l'artisan. Elle s'assit à son bureau, laissant de la distance avec le Seigneur Atris.

Je vous accorde dix minutes. A la fin de ces dix minutes, je jugerais si je vous laisse partir vivant de ce bureau.

Tout était dit. La poignet était dans sa paume, la pointe sur son autre main. Elle posa la dague sur la table et elle fit un geste de la main à son interlocuteur vers le canapé.

Je vous en prie. Installez vous et conversons.

Elle joignit ses mains sur son bureau, sur la dague. Non, cet homme ne sortirait pas vivant de son bureau si elle ne le souhaitait pas. Et pour l'instant, c'était un homme mort.
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Re: [E4] Discussion sur l'avenir de Rome

Messagepar Sapiens Inspectoris le 09 Janvier 2013, 02:37

Melusine restait impassible. Aucune expressions ne ressortaient de son visage, ses traits étaient lises. Aucun plis de mécontentement, aucun étonnement. Il n'y avait pas à dire cette jeune femme savait garder le contrôle. Pourtant l'intensité du regard qu'elle posait sur le scribe laissait entrevoir une certaine colère mêlé d'incompréhension. Si elle avait pu le tuer d'un regard, nul doute que la flamme de sa vie se serait éteinte. Mais Melusine n'avais pas ce pouvoir, ce don des dieux. Non, la jeune femme était doté d'un don bien particulier et parfois fort utile. La projection astrale. Comme Atris le savait il ? Sans entrer dans les détails nous dirons juste que son rôle d'historien lui offrait la possibilité de connaître bon nombres de choses sur les citoyens de Rome.

Toujours est il que ses propos avaient fait mouche. Le jeune homme part ses phrases que seule Melusine pouvait comprendre s'était frayé un chemin jusqu'au bureau de la prêtresse de Jupiter. Elle seule aurait pu comprendre que les mots qu'il avait avait prononcé correspondait à une conversation que cette dernière avec eut il y a quelques temps avec l'héroïne de Jupiter, Julia. Atris savait quand lançant cette phrase il piquerait fortement la curiosité de la jeune femme. En mal ou en bien, peu lui importait. Mais il savait qu'une fois la curiosité réveillée Melusine aurait été forcée de l'écouter. Oui je l'admet, Atris avait mis la jeune femme au pied du mur pour lui faire comprendre qu'il était sérieux et que rien ne l'empêcherai d'avoir cette conversation avec elle.
Bon, pour sur que maintenant il ne devait pas être dans les petits papiers de la prêtresse, mais bon. Il ferait avec!


- Je vous suis.

Bon, c'est sur qu'il aurait très bien pu ouvrir la charme pour se rendre jusqu'au bureau de la jeune femme. Mais Atris n'était pas assez culotté et vicieux pour retourner le couteau dans la plaie. Il avait violé une fois de plus l'intimité de la jeune femme, autant ne pas abusé une fois de plus. Aussi resta t il derrière. Lui emboîtant le pas tout en gardant une distance respectueuse.

Ils ne marchèrent pas longtemps et bientôt deux magnifiques portes se dressèrent devant eux. Simple frontière de bois délimitant les appartements privées, ou presque, de la prêtresse de son dieu. Comme il l'avait vu tout à l'heure, le bureau était sombre. Le strict nécessaire et pas la moindre fantaisie. Cela contrastait vraiment avec la richesse du temple en lui aime, mais révélait beaucoup d'informations sur l'identité de son occupante. Elle l'invita à faire comme chez lui en se servant boisson et victuailles si cela lui faisait plaisir. Mais Atris se contenta d'un simple mouvement de la main. La remerciant de cette proposition mais la déclinant respectueusement.

Mais c'est alors que les choses prirent une tournure intéressante. Le jeune homme avait bien compris que Melusine avait fermé la porte derrière eux, rendant impossible un quelconque départ sans le consentement de cette dernière. Mais ce qu'elle sortit de la petit coffret éveilla la curiosité d'Atris. A chacun son tour me direz vous. Mais c'est surtout les propos qu'elle lui dit qui finirent d'amuser le jeune homme. Un sourire toujours aussi amusé se dessinait à la perfection sur son visage.


- Et bien prêtresse, on peut dire que vous avez des arguments très intéressants.

Avait il peur ? Pas le moins du monde. Devait il lui rire au visage? Cela ne serait pas courtois vis à vis de son interlocutrice qui avait finalement décidé, de façon forcée, à accepter une conversation avec lui. Posant alors sa canne précieusement, Atris fît quelque chose d'inattendu. Il retira son haut, laissant son torse à la vue de Melusine.

- Ma chère, si le coeur vous en dit, alors n'hésitez pas! Frappez et faites vous plaisir. Je ne crains pas la mort alors donnez vous en à coeur joie!

Tout en lui disant ces mots le jeune homme s'était approché. Il ne craignait pas ce petit poignard de poche, pour une raison, une seule. Vous voulez vraiment savoir ? Ah désolé, tout dépendra de ce que Melusine décidera de faire. Atris était désormais si près de la prêtresse qu'elle n'aurait eu qu'à tendre le bras pour enfoncer la lame.

- Non? Toujours pas envie? Peut être pour tout à l'heure alors!

Lui tournant alors le dos, le jeune homme finit par s'asseoir sur le canapé que lui avait montrée au préalable la jeune femme. Très confortable au passage. Reprenant délicatement sa canne entre ses mains, Atris replaça son haut sur ses épaules.

- Bref, trêve d'enfantillage. Vous voulez savoir pourquoi j'ai insisté pour obtenir ce rendez vous. Ma réponse est très simple: Jupiter.

Atris connaissait l'amour que Melusine portait à ce dieu. Il était le point fort mais également le point faible de la jeune femme, car parler du dieu des dieux attirait toujours l'attention de la prêtresse. A chacun son talon d'Achille.

- Il y a quelques nuits de cela, alors qu'une fête eut été donné dans le temple de Vénus, où vous étiez d'ailleurs et qui a été perturbé par deux créatures, dont je terrais le nom, une secousse a ébranlé toute la cité de Rome. Et certains en sont venu à bafouer le nom de Jupiter. Lui imputant ce phénomène. Pourtant mon maître ne pense pas qu'il s'agisse d'une expression divine. Jamais par le passé le roi des dieux ne s'était exprimé de la sorte. Cependant mon maître n'en reste pas moins un homme. Et l'erreur étant humaine, il ne peut être catégorique et prétendre tout connaître sur les dieux. Aussi m'a t il envoyé jusqu'à vous dans l'espoir de savoir si vous, la prêtresse de Jupiter savez si cette secousse et d'essence divine? Et surtout si Jupiter en est là cause? Car si ce n'est pas le cas alors cela voudrait dire que ce qui se passe dans le désert et plus inquiétant qu'il n'y paraît.

Atris fît une pause afin que Melusine puisse prendre en considération tout ce qu'il venait de lui dire. Il ne doutait pas de sa capacité à assimiler avec rapidité les informations, mais sait on jamais. Il n'y avait pas d'angoisse ou d'inquiétude dans la voix de ce dernier. Il se contentait d'exposé les fais qu'il connaissait et dont il avait parlé en partie la nuit dernière avec l'oracle de Cérès... Qui oses dires qu'Atris ne s'intéresse qu'aux femmes de pouvoirs ?

- Vous et moi sommes des enfants de Jupiter et bien que mon rôle soit d'obéir aux dieux sans exception, mon coeur reste dévoué au roi des dieux pour des raisons que ne regarde que moi. Cependant Jupiter n'est plus autant aimé des romains que jadis, l'une des principales conséquences étant un homme plein d'ambition et de folie dont je tairais le nom dans ce lieu afin de ne pas salir les murs de ce temple. Il est tout à fait naturel que Jupiter perde de sa superbe face aux peuples romain quand celui qui les gouverne ne montre en aucun cas les qualités et la sagesse d'un meneur. Au travers ce des actes, les citoyens se font une image erroné du roi des dieux. Et ce qui se passe dans le désert ne va en rien arranger l'avenir de Rome.

Cette fois ci, Atris fît réellement silence. Il en avait terminé pour le moment. Melusine avait forcément compris de qui il voulait parler. Quant à lui, prononcer ce nom ou vomir revenait à la même chose. L'homme en question n'était que la honte de la cité de Rome. Ses folles ambitions entachaient le nom de Jupiter. Comment pourrait on avoir confiance en un dieu dont l'un des représentants, et pas des moindres, se répandait que désolation sur son passage au nom de ses intérêts personnels et égoïstes?
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Re: [E4] Discussion sur l'avenir de Rome

Messagepar Melusine le 12 Janvier 2013, 09:35

Elle le regardait se donner en spectacle et elle ne disait rien. Elle se contentait de baisser les yeux sur son torse offert. Ainsi donc il était immortel ? C'était ce qu'il était entrain de lui dire ? Une information importante. Surtout pour un simple assistant non ? D'où lui venait son pouvoir ? De lui ? D'un Dieu ? Des Dieux ? Cet homme était intéressant a beaucoup de point de vu, mais Melusine ne voyait en lui que la menace qu'il était. Il ne faut jamais attirer son attention. Car après tout, elle le laissait bien vivre depuis toutes ses années ... IL avait ses secrets, elle avait les siens. Oui, elle pouvait sans doute encore le surprendre ou pas. Mais contrairement à lui, elle n'étalait pas toutes ses cartes d'entrées. De toute façon, il n'était pas là pour savoir qui avait le zizi le plus long. Non, ils étaient là pour savoir si il vivrait ou non après ses dix minutes. Et elle tiendrait parole.

Elle écouta le mot qu'il prononça. Jupiter. C'était facile, trop facile. Elle resta cependant impassible. Si il voulait connaître ses émotions il allait devoir les deviner. Elle resta silencieuse quand il parla enfin de sa venue. Ainsi donc il l'avait dérangé pour le désert. Bien au moins elle savait pourquoi il était là. Mais sa question était toujours là : Et alors ? Il avait donc perturber son emploi du temps pour deviser d'un coup de cette fameuse secousse dans le désert et donner leurs théories sur ce qu'il s'était passé alors qu'une toute autre version leur serait donné quand ils rentreraient plus ou moins tous à Rome ? Il se moquait vraiment d'elle. Pour qui se prenait il ? Voilà à quoi elle pensait réellement. Il n'avait pas un passe droit pour qu'on lui ouvre sa porte à chaque fois. En tout les cas, pas dans le temple de Jupiter.

Il savait ! Elle était certaine qu'il savait ce qu'il se passait dans le désert. Il n'était pas ici pour avoir l'opinion de Melusine mais pour la mettre en garde. N'était ce pas plutôt ainsi que raisonner ses dernières paroles ? Elle resta de nouveau silencieuse et elle laissa le silence s'installa. Elle continuait de regarder le dénommer Atris, songeuse, rêveuse. Une minute de plus de la vie d'Atris venait de s'écouler de cette manière. Elle finit par se lever avec la dague bien en main.

Je vois.

Elle se positionna en face de lui et sans lui demander son accord, elle s'assit sur lui, face à lui, ses cuisses reposant contre ses cuisses, sur le canapé où il s'était assit. Il ne voyait rien de son corps, mais il pouvait sentir des cuisses fermes à la manière dont ils étaient tendus. Car elle n'était pas vraiment assise sur lui, mais elle était au dessus de lui. Elle glissa sa main sur son vêtement non fermé pour le rouvrir de nouveau. Et elle toucha cette peau lisse, fine et tendre. Elle libéra le coeur d'Atris et elle le regarda.

A cet endroit précis ? C'est bien cela ?

Et sans une once de remord, de doute. Dans un geste vif et précis, elle enfonça la dague dans son coeur.

Très bien, immortel, je vais laisser cette dague en place et nous allons donc voir ce qu'il se passe.

Et elle sortit une autre dague. Et sans attendre, elle coupa un doigt à Atris. Le morceau tomba sur le sol. Le couteau, le doigt, le canapé et la robe de Melusine était maintenant tâché de sang.

Mais nous allons surtout voir combien de temps vous mettez pour régénérer. Vous êtes immortel. Bien. Il ne vous reste donc plus que six minutes pour me convaincre de ne pas vous démembrer. J'enterrerais chacun de vos morceaux dans tout Rome et j'irais même dans le désert si il le faut. Je pense que votre corps mettre beaucoup de temps pour repousser au niveau de votre tête. Mais vous verrez toujours l'histoire des Dieux se dérouler sous vos yeux. Je n'entrave donc pas votre mission.

Il avait lui aussi maintenant une arme à sa portée, celle dans son coeur, mais Melusine avait toujours la dague ensanglantée dans son autre main.

Vous me parlez de Jupiter. Bien. Et qui me dit que vous ne faites pas de même chez les Vénusiens ? Les plutoniens ? Et bien d'autres encore ? Rien. Vous n'êtes pas honnête et je déteste les gens mal honnêtes. Maintenant, je vous repose cette fameuse question à vous et non plus au prêtre de Jupiter. Et alors ? Pourquoi dois je vous recevoir ? Pour deviser du désert ? Et bien prenez rendez vous, comme tout le monde Seigneur Atris. Vous n'êtes pas au dessus des lois, vous n'êtes pas au dessus des hommes. Vous voulez que nous spéculons sur ce qu'il se passe là bas ? Désolé, je ne suis pas intéressée. Je n'ai que faire de lancer de nouvelles rumeurs. Rome s'en charge parfaitement bien. Vous critiquez l'homme au pouvoir. Nous voyons surtout en lui en quoi le pouvoir peut corrompre un homme. Le pouvoir rend fou. Même la plus humble des personnes. N'y voyez vous pas plutôt une leçon à en tirer ? Car si vous jugez l'homme au pouvoir, vous jugez Jupiter ! Me comprenez vous bien ? Mais j'ai entendu vos dernières paroles. Alors dites moi réellement ce que vous êtes venu me dire. Car vous n'avez plus beaucoup de temps. Votre vie va bientôt se terminer et une nouvelle va commencer. Cinq minutes Seigneur Atris.

Elle n'avait pas bouger d'où elle était. Elle ne lui faisait aucunement mal. A part bien sûr le couteau planter dans son coeur et son doigt qui n'était plus ou qui était déjà entrain de repousser. Mais est ce que la douleur existait ? C'était son tour de parole, à lui de bien choisir ses mots. Car pour l'instant, elle n'était toujours pas convaincu.
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Re: [E4] Discussion sur l'avenir de Rome

Messagepar Sapiens Inspectoris le 12 Janvier 2013, 14:51

La partie d'échec était en place. Chacun jouant de stratégies diverses et forte intéressante. Son temps de parole était terminé, Melusine a son tour pouvait laisser entendre sa voix. Mais elle restait silencieuse, le toisant du regard. Le silence, tel un serpent, rampa un moment dans la pièce. Jusqu'à ce que la dite demoiselle finisse par se lever. Sa dague fermement empoignée, elle s'approcha d'Atris. Le moment était venu, mais il lui souriait. Tranquille et posé. Les premiers propos qu'elle lui adressa n'avait pas réellement d'importance. Ni même la position dans laquelle Melusine s'était placée au dessus de lui. Il sentit sa main lui caressa la zone du coeur, le contacrt des cuisses de la prêtresse contre les siennes, sensation très agréable s'il en est. Puis vint la morsure du fer se logeant dans sa poitrine. Sans la moindre hésitation Melusine venait de le poignarder. Mais en même temps elle l'avait toujours voulu, ne cesserais ce pour lui faire payer son indiscrétion, alors maintenant ou plus tard qu'elle importance.

Atris se retrouvait donc la poitrine perforée, mais la surprise ne brillait pas sur son visage. Pas d'avantage lorsque la prêtresse de Jupiter sortie une nouvelle dague pour lui sectionner un doigt. Pour une prêtresse elle était étrangement bien armée. Ce dernier observa ce membre chuter sur le sol, éclaboussant un sol pourtant immaculé. Voilà qui ferait pas mal de ménage à faire. Les deux individus se retrouvaient donc dans une position comique. Oui j'ai bien dit comique. Melusine au dessus de lui, lui "blesser" en apparence, tout deux maculés de sang. Etrange spectacle pour celui qui serait rentré à ce moment là, enfin si la porte était ouverte. Mais Atris ne réagissait pas face à cet assaut. Qu'avait il donc a prouver à cette jeune personne. Non, ce dernier était simplement désolé de la tournure dans laquelle se présentait la rencontre.

Mais tranquillement son regard se leva en direction de son interlocutrice lorsqu'elle reprit la parole. Elle n'avait que de la haine à son égard. Une haine maquillée derrière un visage impassible. C'est du moins que ce le jeune homme supposait. Il l'a dégoûtait et ne désirait qu'une chose, mettre à exécution sa pulsion .Quelle impulsivité dans son comportement, quelle fougue. Décidément elle ne manquait pas de ressource. Mais elle ne lui laissa par le temps de répondre poursuivant de plus belle. Lui disant qu'il était malhonnête car il pouvait être volatile envers les dieux. Irrespectueux envers celui qu'il servait. J'en passe et des meilleurs qui firent littéralement bailler le jeune homme.


- Ca y est ? Vous avez terminé votre petite crise enfantine. Vous avez dit ce que vous aviez sur le coeur à mon égard et vis à vis de mes façons de faire? J'espère que ça vous a soulagé un peu?

Atris était désolé, Melusine lui offrant un spectacle auquel il ne s'était pas attendu. Son comportement, ses propos était digne du plus capricieux des enfants. Lui reprochant sa façon d'être et de vivre, etc... Pourtant chacun était libre de vivre comme il l'entendait. Mais c'était maintenant que les choses sérieuses allaient commencer. Chacun comme je l'ai dit précédemment avait avancé ses premiers pions. Mais déjà la jeune femme avait fait une erreur, croire qu'elle connaissait la capacité du scribe.

- Sachez avant tout que je ne suis pas immortel comme vous semblez le penser. Ce privilège n'appartient qu'aux dieux et il serait blasphème car prétendre être immortel c'est prétendre être une dieux chose que je ne suis pas, mais ça vous le savez parfaitement. Ensuite vous avez supposé ou plutôt spéculé, à tord, que j'étais immortel par mes précédents propos. Ne pas avoir peur de la mort ne veut pas dire que l'on soit immortel. Votre déduction était fausse et dans la précipitation vous avez commis une erreur qui vous sera, j'en suis désolé, fatale. Mais jugez donc par vous même et regardez votre robe.

L'invitation se termina pour un regard en direction de la poitrine de la jeune femme, et plus précisément la zone du coeur. Si, sur le moment le tissus était immaculé, une tache écarlate commença à se répandre dessous, se propageant à grande vitesse. Et si vous aviez écarté le morceau de tissus vous auriez alors constaté qu'une plaie béante, de la même dimension que celle d'Atris s'était créée à cette endroit.

- Et maintenant votre doigt.

Tranquillement il tourna la tête en direction du principal concerné autour duquel commença à se dessiner un cercle tracé dans la chair avant qu'il ne tombe à son tour sur le sol. Elle avait foncé tête baissé, elle qui pourtant devait faire preuve de sagesse. Elle en payait désormais le prix. Silencieusement, Atris se saisit du manche de la dague logée dans sa poitrine pour l'en retirer. Miraculeusement, plus la dague s'enlevait et plus la plaie se refermer pour ne laisser aucune trace de son passage. La regardant un instant il la lança un peu plus loin. Avant de poser son regard sur Melusine.

- Effectivement, il reste bien cinq minutes prêtresse de Jupiter, cependant à la fin de ce décompte celui qui sortira vivant de cette pièce n'est pas celui auquel on aurait pu s'attendre.

Leur position n'avait pas changé, elle toujours au dessus le lui, dague en main, lui tranquillement assit. Oh il savait qu'elle n'avait pas peur, elle était assez forte de caractère pour ça. Et Atris devinait aisément que jusqu'au bout, avant que la dernière goûte du sang de la jeune femme ne s'échappe de sa blessure à la poitrine, elle resterait fière. Il respectait cela.

- Sachez que si j'avais voulu vous tuez je l'aurais fais depuis bien longtemps. Mais vous êtes quelqu'un de valeur aussi je n'en vois pas l'intérêt. Vous me critique, c'est votre droit. Vous ne m'aimez pas, je ne suis pas là pour ça. Cependant je vous interdit de mettre en doute ma fidélité envers Jupiter. Ce n'est pas parce que vous en êtes la prêtresse que cela vous permet de juger qui est digne du roi des dieux ou nous. Vous employé le "nous" lorsque l'on parle de Mettius, mais qui est ce "nous"? Vous faites de votre subjectivité une généralité. En quoi mettre en doute l'homme au pouvoir est ce critiquer Jupiter? Mettius a été choisi par des hommes pour gouverner Rome et non par Jupiter lui même. Révisez un peu votre histoire très chère. Aussi je me répète, associer Jupiter à Mettius est une offense au roi des dieux.

Les lois de Rome? Il était présent lorsqu'elles furent créées. L'élection de Mettius? Il était aussi là lorsqu'elle eut lui. Et Jupiter n'avait été qu'un prétexte pour Mettius supplémentaire afin de favoriser son élection. Si un autre dieu avait été le roi des divinités vous aurez pu être sur que Mettius l'aurait "prié" pour arriver à ses fins. Alors osez sous entendre que cet homme fou avait été choisi par Jupiter pour gouverner cette ville était un affront aux oreilles du scribe.

- Mais cette joute ne sert à rien car chacun tanquera sur ses positions, persuadé qu'il a raison et que l'autre à tord. Alors pour vous montrer ma bonne foi, vous prouvez que je ne suis pas cet être volatile que vous imaginez je vous écoute. Spéculez sur ce qui se passe dans le désert ne servirait à rien puisque je sais exactement ce qui si passe. Dites moi ce que vous voulez savoir et je vous répondrais. Mais faites le vite car à la vitesse ou vous perdez du sang l'inconscience ne devrait plus trop tarder.

Il n'avait rien à cacher, sauf certaines parties bien précise. Pour le reste, elle pouvait lui demander ce qu'elle voulait. Mais lui aussi voulait les réponses. Cependant Atris se devait de faire le premier pas pour prouver qu'il était honnête.

- Dans le désert deux nouvelles divinités se sont éveillée. Sortie des eaux, Vesta déesse du foyer et Neptune dieux des mers sont revenus dans notre monde. Mais avant de poursuivre, répondez à ma précédente question car si vous ne l'avez pas prise au sérieux je suppose que c'est parce que vous avez pensé qu'il ne s'agissait que d'un prétexte pour vous approcher. Or cela pourrait avoir un rôle déterminant avec la suite de mon récit. Alors je vous pose une nouvelle fois la question prêtresse de Jupiter. Notre dieu est il le créateur de cette secousse ayant ébranlé la ville de Rome dernièrement?

Cette fois ci le ton n'était enjoué ou malicieux, mais sérieux et d'une profonde gravité. Son regard n'était plus cabotin ou espiègle, mais concentré et mature. Le jeune homme aurait très bien pu passer outre la prêtresse de Jupiter et adresser directement ses prières à ce dernier. Cependant pour un évènement de cette importance, il avait voulu faire cela de façon discrète, dans les règles, en allant voir celle qui représentait le plus Jupiter. Il avait bousculé le protocole, mais maintenant vous en connaissez les raisons. Le sang de la blessure de la prêtresse de Jupiter se répandait trop rapidement sur sa tenue, des gouttes perlant sur les cuisses de ce dernier. Et Atris voulait des réponses avant que la vie ne quitte le corps de celle qui avait cherché à le tuer.
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Re: [E4] Discussion sur l'avenir de Rome

Messagepar Melusine le 12 Janvier 2013, 17:48

Elle n'était pas surprise du comportement du dénommé Atris. Elle s'y était attendue. Car après tout, s'il était immortel, il ne réagirait tout simplement pas à une quelconque dague ou doigt coupé. Il aurait sûrement mal, mais ce serait tout. Elle l'écouta tranquillement, sans réagir au début. Mais quand elle du baisser ses yeux sur son propre coeur, ses yeux s'écarquillèrent. Elle saignait. Comment était ce possible ? Et d'un coup, la douleur se répercuta dans tout son être. Elle hurla. Comment pouvait elle faire autrement ? Elle leva sa main et elle vit son doigt disparaître, puis de nouveau une douleur qui la fit se pencher sur lui. Cette fois ci, ses fesses se posèrent sur ses genoux. Sa main coupé partit sur son torse pour se soutenir. Elle baissa la tête et elle essaya de reprendre son souffle. Mais les faits était là. Elle allait mourir. Par sa propre b^tise, ses propres croyances. Il l'avait pris au dépourvu quand clairement il lui avait fait comprendre qui l'espionnait. d'une manière que personne ne le faisait. Il était donc un ennemi à abattre. Car Melusine finirait par avoir les mains ensanglantées. Et elle ne devait laisser aucune trace de ces actes. Et lui était une trace. Mais son pouvoir était bien plus sournois qu'il n'y paraissait ! Elle avait usé de ses connaissances et au final cela s'était retourné contre elle car elle n'était pas assez prête. Elle s'était cru prêtre et elle ne l'était pas du tout. Elle avait mal, horriblement mal, mais elle finit par se calmer. Elle avait subit un entraînement pour cela. Et de nouveau son esprit fut claire, sa douleur diffuse et son corps en miette. Elle releva la tête pour le regarder.

Le constat était là. Elle n'était pas digne de Jupiter. Elle avait fauté et elle méritait le sort qui était entrain de lui arriver. Elle s'en voulait tellement de ne pas avoir mené à bien sa mission. Elle avait lancé quelques graines par ci par là. Peut être que qu'elles grandiraient ou peut être qu'elles faneraient. Elle n'en avait pas la moindre idée. Pluton allait l'accueillir en son royaume. Elle savait que les portes menant à Jupiter resterait fermé. C'était logique. Elle n'en était pas digne. Et elle n'obtiendrait aucune clémence de la part de Pluton. Car il savait parfaitement qui elle était. Un être qui ferait tout pour son Dieu. De toute façon, elle n'attendrait rien de sa part. Elle baissa sa main, et elle ramena ses mains devant elle, jointes sur son coeur meurtrit à bien des égards. Elle se leva alors qu'il parlait de Mettius. Elle ne l'écoutait que d'une oreille distraite. Elle alla s'asseoir sur le fauteuil en face de lui. Elle posa ses mains sur les accoudoirs et l'autre dague tomba au sol. Elle était déjà entrain de partir. On a beau s’entraîner on n'est jamais vraiment préparer face à la mort véritable. Il était toujours une énigme et il semblait impossible de pouvoir le tuer de manière directe. Elle ne perdrait pas de temps à lui répondre sur le jugement. C'était une discussion stérile. Les gens pensaient toujours qu'on l'est jugé quand on leur répondrait. C'était toujours amusant de voir les donneurs de leçon. car depuis le début le dénommé Atris agissait ainsi. mais après tout, il était très âgé Les vieillards agissaient toujours ainsi. Qu'ils le veuillent ou non, c'était un don chez eux de voir toujours un enfant devant eux. Peu lui importait. Elle allait être jugé par Jupiter et elle ne méritait même pas son jugement !

Elle repris le cours de la conversation quand il parla du désert. Mais elle se moquait de ce qu'il avait à lui dire ou à lui proposer. Elle ne pourrait donner ses informations à qui que ce soit. Alors à quoi cela lui servirait ? Elle baissa ses yeux un peu et elle finit par parler. Sa voix était bien plus basse qu'avant, plus difficile et plus douloureuse. Elle avait bien sûr perdu de sa superbe et elle ne s'intéressait clairement plus à lui.

Je ne comprends toujours pas pourquoi je devrais vous répondre ? Pourquoi ? La question est simple ? Pourquoi devrais je vous répondre ? Non, je ne comprends pas. Je ne voulais pas vous recevoir car c'est un manque de respect de ne pas demander audience. je e voulais pas vous recevoir car je ne veux pas être cité dans vos écrits. Je ne le mérite pas. Je ne suis rien, je ne suis personne. Je suis juste un instrument. Du moins, je l'étais. Nous aurions pu en rester là. Vous auriez pu continuer de vivre. Et moi, je ne serais pas morte. Mais vous avez finit par m'avouer que vous avez assisté à toutes mes conversations privées. Et cela fait de nouveau un ennemi à abattre. Car on en doit jamais laissé de trace derrière nous. Je vous plains vous savez. Car si je comprends votre rôle, c'est de ne jamais intervenir dans la vie des humains. C'est pour cette raison que vous avez ce pouvoir. On ne pourra jamais vous faire du mal, car on se fait du mal à soit même. C'est ce que nous sommes, nous les humains. Des êtres qui nous faisons perpétuellement mal.

Le soupir fut long et extrêmement violent. Elle n'aurait jamais penser périr de sa propre main. C'était ironique. Mais elle n'avait aucun humour. Elle reprit alors la parole avec de la tristesse dans la voix.

Ne les nommez pas Dieux. Ils ne sont pas des Dieux. Ils se sont tous parjurés ! Ils ont oubliés qui ils priaient. Grisaient par leurs nouveaux pouvoirs. Le pouvoir détruit chaque âme. Ils ont oubliés qui était présent dans leurs coeurs. Jupiter.

Quand elle prononça son nom, une larme coula sur sa joue.

Pardonnez moi mon père car j'ai péché. Je ne suis pas digne de vous.

Elle cligna plusieurs fois des yeux. Les prêtres de Jupiter avait peut être le pouvoir de la guérir, mais elle n’appellerait pas à l'aide. Elle ne ferait pas appel à eux. Elle avait fauté, elle en subissait la conséquence. Elle espérait juste que quelqu'un d'autre reprendrait le flambeau.

Ne les citez pas comme des Dieux, aucun ne le mérite. Tous jouent un rôle. Seul Dieu mérite nos prières.


Ses mains vinrent sous son menton et elle ferma les yeux.

Peut être ai je vos réponses. Peut être pas. Mais pardonnez moi. Vous devrez vous débrouillez d'une autre manière pour les obtenir. Je vous aurais bien dit de repasser demain ou dans quelques jours, mais je ne serais déjà plus là.

Et bien plus bas, elle commença une Lituanie.

Notre Père, qui êtes aux cieux ;
Que votre nom soit sanctifié ;
Que votre règne arrive ;
Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien (ou : de ce jour).
(Et) pardonnez-nous nos offenses,
comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
(Et) ne nous laissez pas succomber à la tentation.
Mais délivrez-nous du mal.
Ainsi soit-il.
Amen.


Elle se détacha de son corps qui n'était qu'une enveloppe. Elle allait se voir mourir et c'était sans doute tragique mais elle était sereine. Elle avait toujours su qu'elle allait mourir. La vie était ainsi. On naissait, on vivait et on mourait. Alors elle était en paix avec sa mort. Mais pas de la manière dont elle était morte. Tout ceci était de sa faute ! Elle tourna son corps et sa tête vers le dénommé Atris. Sous cette forme, il ne pouvait la voir. Enfin, normalement. Elle n'avait jamais tenté ce qu'elle allait faire. Mais elle se disait qu'il devrait sans doute la rejoindre dans sa mort car après tout, elle le lui avait promis. Elle s'approcha donc de lui dans son canapé, elle se pencha vers lui et elle glissa sa main dans son corps à la recherche de son coeur. Pourrait elle l'arrêter sous sa forme astrale ? Combien de temps lui restait il à vivre ? A peine deux minutes sans doute.

Pardonnez moi mon Dieu ...
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Re: [E4] Discussion sur l'avenir de Rome

Messagepar Sapiens Inspectoris le 13 Janvier 2013, 04:15

Les évènements étaient hors de contrôle. Lorsque la jeune femme constata les plaies sur son corps et la douleur qu'elle occasionnait elle ne pu masquer sa surprise. Pour la première fois depuis leur rencontre elle exprimait quelque chose sur son visage. Mais la surprise laissa rapidement la place à l'horreur et la douleur. Douleur se matérialisa par le hurlement de souffrance causé par ces blessures. Melusine pensait avoir la main mise sur la situation, mais s'était laissé emportée par son assurance. Elle en payait désormais le prix en subissant les douleurs et les blessures qu'elle avait elle même infligé à Atris. Ce dernier posait sur elle un regard tristesse et désolé. Si seulement elle avait fait preuve d'ouverture d'esprit. Cependant il n'était pas dure de comprendre la façon de penser de la jeune femme. Elle aimait avoir le contrôle sur ce qui l'entourait, maîtriser son entourage. Recevoir les gens aux moments ou elle l'avait décidé et si elle le désirait. Elle n'aimait pas qu'on lui force la main. En clair, elle voulait être la marionnettiste et non la marionnette.

Par ses actions, ses manoeuvres, la prêtresse pensait qu'elle aurait le dessus sur Atris. Que cette dague enfoncée précédemment dans son coeur l'inquièterait. Elle avait décidé du temps qu'il lui restait à vivre et si elle le laisserait en vie. Elle avait surestimé ses forces en pensant qu'elle n'avait affaire qu'à un vulgaire Romain bouffie de prétention avec une égo et une assurance surdimensionné. Elle était persuadé de savoir qui était le jeune homme en face d'elle. Pourtant, au final, c'était elle la marionnette. C'était elle qui désormais baignait dans son sang à cause de sa trop grande assurance. Elle qui au final s'était fait manipulée par Atris. Car depuis le début ce dernier savait la tournure qu'aurait pris les évènements. Il savait que Melusine chercherait à l'intimider par ce genre de menace. Car après tout, qui aime savoir que l'on connait tout de ses conversation privées et que l'on peut les retourner contre soit? Désormais quoi qu'il puisse faire, Atris serait toujours un espion, un traître aux yeux de la jeune femme, quoi qu'il puisse faire pour lui prouver le contraire.

Melusine lui en donnait la confirmation. Haletante, souffrant et transpirant, la jeune femme quitta les cuisses d'Atris pour se déplacer temps bien que mal sur son fauteuil. La dague qu'elle avait gardée dans sa main tomba sur le sol dans un bruit métallique. Elle n'en avait plus pour très longtemps. Le sol maculé était le témoin de la souffrance de la jeune femme. Il la regardait, mais ne l'écoutait qu'à moitié. Jusqu'au bout elle contenait sur ses positions. Sa fierté l'empêchait donc de lui parler clairement. C'était admirable et d'une grande bêtise en même temps. Mais Atris supposait qu'elle devait aimer ce petit jeu. Mais le plus incroyable dans tout cela, ce fût la phrase sur la prise d'audience. Uniquement à cause de ce petit point de détail, Melusine s'était fermée comme une huître sans possibilité de dialogue montrant une fois de plus qu'elle n'aimait pas qu'on lui force la main. Son silence était donc la punition qu'elle donnait en retour à Atris pour cela ? Des gens pouvaient ils être aussi borné?

Parce qu'elle n'était pas la maîtresse du jeu, la prêtresse de Jupiter n'avait pas voulu participer. Et donc était prête à rendre l'âme. Et parce qu'il savait des choses sur la vie de Melusine, il était donc devenu obligatoirement un ennemi? Voilà une raisonnement bien restrictif. Enfin chacun son truc...

Une partie attira cependant l'attention du scribe. Melusine avait mis le doigt sur une chose. Effectivement de part son rôle, Atris ne pouvait intervenir dans la vie des humains. Observateur éternel, il devait regarder l'histoire se créer sous ses yeux et l'écrire de sa plume. Maintenant et à jamais. La suite il n'y prêta pas réellement attention. Sa vision des "parias" divin ou encore son ultime prière laissèrent le scribe de glace.Mais pour le reste, Atris ressentie de la pitié pour elle, une sincère pitié. Aussi se leva t il de son siège pour s'approche du fauteuil de Melusine. Faisant fît de son désagréable ectoplasme qui tentait même avant de succomber de le tuer, de l'emporter dans la mort. Il s'était alors contenté de la traverser. S'accroupissant au côté de celle qui ne serait bientôt plus.


- Tu as raison Melusine, je suis l'Observateur du monde, j'écris l'histoire de ce monde et j'irais même jusqu'à dire que je suis l'Histoire. Tu ne seras bientôt plus de ce monde, alors inutile de te dire tout ce que je sais. Toi par contre tu m'en as appris plus que tu ne peux l'imaginer. Par ailleurs, tu ne veux pas être cité dans mes écrits. Cependant tu oublies une chose, ce n'est pas à toi de décider de ça. Si Jupiter à fait de toi sa prêtresse c'est que tu as une part à jouer dans l'histoire de Rome. Ou plutôt tu aurais du en avoir une. Mais ton étroitesse d'esprit et ton arrogance ont causé ta perte. D'ailleurs je ne suis même pas sur que tu puisses encore m'entendre. N'est ce pas?

La question qu'il posa, il le fît en regardant cette ombre restée près de son fauteuil. C'est alors qu'il eut une idée. Une idée diabolique vis à vis de la jeune femme. Il aura très bien pu sceller son âme avec l'un de ses parchemins, l'empêchant de trouver le repos éternel, la condamnant à errer pour l'éternité sur les rives du fleuve Styx. Quelle meilleure punition pour n'avoir pas servis comme il se devait le roi des dieux. J'admet que l'idée lui trotta dans la tête quelques secondes mais il ne l'a mit à a exécution. Non il avait trouvé autre chose, une alternative qui semblait plus humaine. Elle vivrait. Melusine vivrait mais ne se souviendrait pas de leur première rencontre. Souriant, il se redressa, se tournant vers la "projection astrale" de Melusine.

- Il serait trop facile pour toi de partir maintenant sans expier la faute que tu as commise en se servant par Jupiter comme il se doit. Tu es en train de chercher la facilité et pour cela tu dois être punie Melusine. La mort serait trop douce pour toi. Aussi tu ne mourras pas, tu vas vivre. Vivre avec la honte de ne pas être morte à ce moment précis. Vivre avec le déshonneur d'avoir été sauvé par une personne que tu détestes. Tu vivras avec ce fardeau pour le reste de ta vie. Cependant tu ne t'en souviendras pas. Tu ne te rappelleras pas cette rencontre, ni que tu m'as croisé, tu oublieras jusqu'à mon nom. Mais désormais tu ne pourras plus regarder une représentation de Jupiter en face sans ressentir cette honte qui te rongera. Tu ne seras jamais pourquoi.

Aussitôt Atris frappa le sol du bout de sa canne. L'écho de son geste gagna en intensité puis une lumière aveuglante se répandit dans toute la pièce. Une lumière immaculée...

***

Vous me voyez navré, mais je ne peux vous recevoir ce soir, ni dans les jours à venir. J'ai des obligations que je ne peux remettre à plus tard. Pouvons nous nous revoir dans ce cas disons dans quatre jours, à cette même heure si cela vous convient ? Je suppose que vous êtes vous même très pris.

Atris venait de remonter le temps. De ce fait, la mémoire de Melusine avait été comme rembobinée. Les évènements funestes n'ayant ainsi jamais eu lieu. Au moment ou Melusine lui adressait ces paroles. Juste avant que le prêtre ne s'évanouisse pour la seconde fois. Enfin la première mais vous savez pourquoi j'ai écris cela. Comment avait il fait cela ? Désolé c'est un secret! Il attendit cette fois que Melusine demande aux autres prêtres et prêtresses de s'occuper de l'inconscient et ce n'est qu'ensuite, que le scribe souriant, s'adressa à elle avec le plus grand des respects.

- Je comprend votre situation et je vous pris de m'avoir vouloir excuser mon impertinence. Vous avez parfaitement raison, j'ai moi même quelques affaires à traiter de mon côté. Aussi j'accepte votre proposition. Nous disons donc dans quatre jours, à cette même heure.

Si c'était le fait qu'il n'ait pas prit de rendez vous qui avait déclencher l'hostilité de la demoiselle à son égard, alors il fallait se la mettre dans la poche et accepter ses conditions. D'ailleurs ne dit on pas, ce que femme veut, Dieu le veut ? Bon il faut dire aussi que le fait qu'il récite des phrase qu'elle avait dite lors d'autres conversations n'avait pas arranger les choses, mais nous n'allons pas chipoter pour si peu. Ayant terminé sa phrase, Atris inclina respectueusement la tête en direction de Melusine avant de reprendre.

-Je vous souhaite donc une bonne journée et vous présente de nouveau mes sincères excuses pour le dérangement.


Puisque leur première rencontre s'était terminé en bain de sang et en tragédie, peut être que la seconde fois serait moins chaotique. Cependant cette première rencontre avait quand même apportée des réponses à Atris. Melusine ne devait rien savoir sur cette secousse, aussi irait il directement adresser une prière à Jupiter pour obtenir la réponse.
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Re: [E4] Discussion sur l'avenir de Rome

Messagepar Melusine le 13 Janvier 2013, 09:03

Elle ne fut même pas surprise quand il s'adressa à sa forme astrale. Plus rien ne la surprenait vis à vis de cet être. Il ne jouait pas franc jeu avec elle et il continuait de la jugeait. Trop arrogante. Tout le monde disait cela d'elle. Il s'arrêtait à son physique et à ce qu'elle renvoyait sur les autres. Elle ne s'excuserait pas de cette façon d'agir. Peu lui importait comment les autres la percevait. Peu lui importait les mots qu'ils lui disaient à son égard. Elle savait qui elle était et ce qu'elle faisait. Et surtout pourquoi elle le faisait. Il n'avait cependant toujours pas répondu à sa réponse la plus importante. Pourquoi ? Pourquoi devait elle lui répondre ? Qui était il ? Mais ce qu'elle comprenait, trop tard maintenant, c'est qu'il était une personne hors du commun. Il avait énormément de pouvoir. Bien trop pour un mortel. A qui avait il vendu son âme pour jouer ce rôle dans cette trame de l'histoire ? Jupiter ? Ce n'était pas son style. Pluton ? Cela lui ressemblait plus. Tous les Dieux ? Ils étaient bien assez vaniteux pour avoir envie que l'on vente leurs mérites. Elle n'avait toujours pas ses réponses et lui non plus. Tant que l'on ne jouait pas franc jeu avec elle, personne n'obtiendrait d'elle. C'était pourtant si simple. Mais il fallait avoir le courage d'être honnête et ce n'était pas chose aisé de mettre son coeur à nu. C'était la chose la plus difficile pour tous ses mortels.

Elle écouta sa punition et la seule émotion qu'il vit sur son visage fut son masque passif. Elle était elle même dans le plan astral. Droite, fière et arrogante. Ainsi donc il la jugeait comme un Dieu. Peut être que la réponse était plutôt ici. Ses yeux s'écarquillèrent avant qu'il ne la fasse tout oublier.

Elohim ?

Mais il était trop tard. Jamais elle n'aurait sa réponse. Mais il se pouvait qu'elle ait comprit trop tard qui il était. Oui, si il était un ange, il était normal que Jupiter soit dans son coeur. Pourquoi ? Pourquoi ne pas lui avoir dit ? Car il s'était méfié d'elle comme elle de lui. Mais après tout, peut être que ce n'était pas cela du tout.

***

Veuillez m'excuser pour Yvan. Il n'a pas beaucoup dormit ces temps-ci.

Elle regarda les prêtres s'éloignaient avec un certain intérêt. Elle s'inquiétait réellement mais elle ne le montrait pas. Il y avait tant de travail à faire dans le temple de Jupiter et si peu de bras amis sur lesquels se reposer.

Je vous remercie Seigneur Atris. Dans quatre jours. Une bonne journée à vous aussi.

Elle le regarda partir et quand il fut bien loin des marches du temple, elle savait qu'elle irait le retrouver sur le plan astral. Il n'aurait pas du se présenter à elle. Il venait de faire une erreur et d'attirer son attention. Ce soir et les autres soirs elle tenterait de trouver sa maison et de découvrir qui il était vraiment. Oh non, je vous rassure, elle n'avait aucun souvenir dans leur rencontre passée. C'était autre chose ...

Elle se tourna vers le désert et elle adressa une prière muette à Jupiter. Elle n'arrivait plus vraiment à dormir elle aussi ces temps-ci. Mais cela ne regardait qu'elle. Elle se tourna pour se diriger vers son bureau et elle sourit en voyant une magnifique statue de Jupiter. Mais son sourire se flétrit et elle sentit son coeur se serrer. Elle baissa aussitôt les yeux et elle sentit des larmes lui envahir les yeux. Que se passait-il ? Pourquoi ressentait elle cette émotion si vive ? Elle n'avait pas été élevé ainsi. Elle ferma la porte et elle se laissa glisser contre elle. Elle mit ses mains sur ses yeux et elle pleura des chaudes larmes. Elle avait fauté. Elle le savait. Mais quand ? Elle n'était pas digne de lui ! Elle finit par s'allonger par terre et elle ne s'arrêta de pleurer que quand elle finit par s'endormir.

Elle n'était pas digne de lui, alors comment le servir ?
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Melusine
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