[E4]Pour te remercier... [Caecilius] => Terminé

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Re: [E4]Pour te remercier... [Caecilius]

Messagepar Clio Manilius le 16 Janvier 2013, 16:09

Je sens mon cœur qui s'emballe alors qu'il me dit être heureux de ma présence. Je suis aux anges. Mais ce n'est rien en comparaison de ce que je ressens alors qu'il se trouve à quelques centimètres de moi. Je me sentirais étrangement attirée vers lui. Nos lèvres se touchaient presque. Et c'était bien la première fois que j'avais envie que cela se produise même si j'avais peur. Je n'avais jamais embrassé personne. Je me doutais plus ou moins de comment il fallait faire mais sans plus. Je n'avais jamais vraiment voulu savoir non plus. Jusqu'à aujourd'hui en tout cas.

Caecilius était si gentil avec moi. Mais je sentais bien que c'était bien plus que ça. Je me sentais attirée par lui, en confiance. J'étais heureuse juste en pensant à lui, à son sourire. Et quand j'étais à ses côtés, je me sentais comme au sommet de l'Olympe, merveilleusement bien et un peu étourdie. Était-ce cela l'amour ? Je ne savais pas bien mais j'étais sûre d'une chose, je n'avais pas envie que cela s'arrête. Je voudrais pouvoir le voir tous les jours. Être avec lui tout le temps. C'était pas possible, bien sûr mais j'aimais bien l'idée.

Sa main avait quitté mon visage mais elle revint pourtant se poser sur ma joue, toute douce. J'aimais bien son contact, cela me rassurait même si mon cœur battait vite, vite. Les doigts masculins descendirent sur mon cou me donnant pleins de frissons. Mais si je trouvais cela un peu étrange, c'était loin d'être désagréable. Son pouce caressait ma joue. Ma peau frémissait doucement. Il devait le sentir sous la pulpe de ses doigts si sensible. Je fermais les yeux pour mieux ressentir les choses. Allait-il franchir le pas ? Je l'espérais ardemment.

Et puis, enfin, je sentis ses lèvres se poser sur les miennes. C'était un contact à la fois inattendu et totalement désiré. Les frissons s'amplifièrent. Je me sentais presque voler. C'était vraiment très bon, très agréable. Je me sentais bien et toute bizarre sans vraiment comprendre ce qui m'arrivait. Mais le contact ne dura pas. Ses lèvres quittèrent les miennes et cela m'attrista. Mais pour peu de temps. De nouveau, elles revinrent trouver place contre les miennes. C'était toujours aussi bon. Alors c'était cela un baiser. Maintenant je savais ce que c'était et combien c'était agréable.

Le contact se rompit de nouveau. Peut-être qu'il n'avait pas aimé ? Je rouvrais les yeux. Le visage de Caecilius était toujours aussi proche du mien. Il ne semblait pas vouloir se reculer et il parla, hésitant. Il était troublé... comme moi. Ressentait-il la même chose que moi ? J'en avais l'impression. Son souffle était aussi court que le mien, aussi rapide. J'esquissais un sourire. J'étais aussi maladroite que lui. Oui, j'avais encore envie de sentir ses lèvres même si mes joues étaient redevenues rouges. Je me sentais maladroite mais je voulais lui montrer que je voulais bien. Que j'en avais envie.

Un peu tremblante, ma main remonta pour aller se poser sur sa joue chaude. De mon pouce, je la caressais légèrement. J'aimais bien aussi ce contact. J'aimais le toucher comme lui semblait apprécier faire de même avec moi. Je rapprochais mon visage encore jusqu'à ce que nos lèvres se touchent quasiment.


"Oui... encore... s'il te plait..."

J'avais dis ça dans un souffle. Je n'étais même pas certaine qu'il m'avait entendu. Le "s'il te plait" était un peu exagéré peut-être mais c'était venu comme ça. Je finissais par accomplir la chose laissant ma bouche entrer en contact avec celle de Caecilius. De nouveau nos peaux se touchèrent me donnant encore cette étrange sensation, ces frissons étranges mais agréables au possible. Un corps qui réagissaient un peu bizarrement. Mais je laissais mes lèvres sagement posées sur les siennes, appréciant ce simple contact, appréciant la bouche de Caecilius contre la mienne. Alors cela m’apparut comme une évidence. J'étais tombée amoureuse de lui.
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Re: [E4]Pour te remercier... [Caecilius]

Messagepar Caecilius le 16 Janvier 2013, 22:25

Ca n'a jamais été mon fort les filles. Enfin les femmes. Les jeunes femmes. Je n'ai jamais été un grand séducteur, en fait à part Vita je doute d'avoir un jour semblé attirer assez une femme pour qu'elle en vienne à me demander de la toucher dans sa nudité. Alors ces moments avec Clio, même si ce n'est que le second et j'espère déjà que ça ne sera pas le dernier, ils me sont étrangement intenses et plaisants. Bien sûr j'aurais voulu ne pas la rencontrer dans un tel moment de malheur pour elle, la rencontrer dans un moment plus heureux mais en fin de compte, si elle n'avait pas été ainsi triste, peut-être que jamais les choses n'auraient été ce qu'elles sont devenues entre elle et moi. Je ne l'aurai peut-être pas remarqué, je ne lui serai pas venue en aide, je ne l'aurais pas ramené chez moi, je ne l'aurais pas cajolé, en somme rien ne serait arrivé, nous serions restés deux inconnus et ça, ça aurait été vraiment triste. Enfin comme diraient certaines mauvaises langues, après coup c'est toujours facile de dire et de juger, oui c'est vrai mais le hasard pour une fois avait fait les choses d'une façon que j'aimais et que j'appréciais, il me faudrait être stupide de m'en plaindre, j'aimais ce hasard qui m'avait fait rencontrer la belle jeune femme. J'aimais aussi sa présence, sa douceur, et de sentir son amour des fleurs, nous nous ressemblions beaucoup, trop sans doute pour ne pas nous entendre et sa présence m'emballait complètement, au point qu'elle se voit offrir quelque chose d'unique, la première et sans doute seule qui aura jamais cette chance.

Je respecte presque toujours une série de règle concernant ma cécité, ne pas en abuser, ni m'en servir comme d'un argument en sont, tout comme le fait de ne découvrir les gens que s'ils insistent vraiment ou règle toute aussi importante, ne pas profiter de pouvoir entendre et sentir le trouble chez une personne. Avec Clio, j'ai fais l'intégrale ou du moins c'est l'impression que j'en ai, d'avoir profité de sa gentillesse pour la découvrir et donc d'avoir abusé de ma cécité pour qu'elle accepte que je vois son visage. Et maintenant que j'étais face à elle, si proche que je sentais son souffle et que j'hésitais à l'embrasser, je trichais en me laissant sentir son coeur à pleine vitesse et son souffle rapide pour savoir qu'elle est troublée par ma proximité. Pas sûr que ça soit en bien, que ça soit pour la même raison que moi, l'envie de l'embrasser mais ça je n'ai aucun truc d'aveugle pour m'en assurer sauf de l'embrasser et tester sa réaction. Est-ce une idée brillante ? Pas facile à dire mais lorsque je me la pose c'est déjà trop tard, nos lèvres sont scellées, le baiser échangé et puisqu'elle ne se recule pas pour m'insulter ou me gifler cela semble donc que j'ai été bien inspiré. Du moins pas trop mal. Ce bref baiser semble en appeler un second qui ne tarde guère à venir, tout aussi chaud et bon, tout aussi agréable. Puis, parce qu'il ne faut pas abuser des bonnes choses mais aussi parce que je m'inquiétais un peu de sa réaction et du silence dans lequel nous étions en cet instant, je décide de prendre la parole. Troublé par le plaisir de ces baisers si chastes, inquiet de savoir ce qu'elle allait me répondre, curieusement plus intimidé que jamais en face d'une femme et pendu à ses lèvres faute de pouvoir voir sur son visage un sourire ou l'expression de la colère.

Je sens sa main se poser avec douceur sur ma joue, une main tellement douce et chaude, je savoure le contact, pestant contre moi et ma mauvaise habitude de ne pas me raser impeccablement tous les jours. Je me laisse faire bien sagement alors qu'elle me rend mon contact, mes caresses, c'est tellement agréable à sentir et quand je devine qu'elle se rapproche encore, de savoir qu'elle va m'embrasser embrase mon coeur sauf que ... elle s'arrête avant d'être arrivée à mes lèvres. Un bref instant de crainte et puis un sourire énorme quand elle parle et demande encore un baiser dans une formule qui se veut même beaucoup trop polie pour être vraie. Ou même pour avoir sa place ici d’ailleurs parce que je me voyais mal lui refuser alors que je proposais. Et finalement il semble qu'elle prenne son courage à deux mains et vienne à son tour m'embrasser de cette même façon douce et chaste. C'est toujours aussi agréable, ça me fait sourire bêtement, bienheureux, le coeur en fête et incapable de penser à autre chose qu'à cette envie brulante de recommencer. Je me recule à peine, parlant presque contre ses lèvres :


- Tu n'as pas à dire "s'il te plait". Ni a demander.

Je ponctue mes mots d'un autre baiser et puis m'allongeant dans l'herbe, je guide Clio pour qu'elle s'installe à côté de moi, tout contre moi, légèrement au-dessus de moi pour que nos visages restent proches. Timidement mes mains osent descendre le long de ses épaules vers ses hanches avant de se glisser dans son dos pour l'inviter à se blottir tout contre moi, à rester ainsi, dans mes bras, comme lors de notre première rencontre mais cette fois plus pour le plaisir que pour oublier la douleur et la tristesse. Je souris, heureux de partager un moment comme celui-là même si je ne comprends pas encore trop ce que c'est. Enfin j'ai bien une petite idée mais elle semble si ... surprenante et ... inattendue que j'ai du mal à l'accepter, même si pourtant l'évidence semble s'imposer à moi.
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Re: [E4]Pour te remercier... [Caecilius]

Messagepar Clio Manilius le 24 Janvier 2013, 11:17

Mon cœur bat de manière totalement anarchique et à une vitesse dont je ne croyais pas capable. Mais je ne pensais pas non plus être capable de prendre mon courage à deux mains pour aller embrasser quelqu'un. Elle qui était toujours si lointaine de tout ça. Avant la mort des siens, elle trouvait le bonheur dans ses plantes et ses fleurs. Éprouver une attirance pour un être humain lui semblait si étrange. Pourtant c'était bien ce qui se passait en ce moment. Elle se sentait attirée par ce jeune homme. Et ce n'était pas juste une simple attirance physique ou autre. c'était de l'amour, elle en était certaine même si elle ne l'avait jamais éprouvé auparavant.

Ses lèvres sont si chaudes, si douces, si agréables. J'aimais de plus en plus cela. Cela me semblait si extraordinaire et si simple à la fois. Je ne savais plus trop où j'étais, à quel moment je me trouvais. Je me sentais happée par un maelström de sensations et de sentiments. Je ne savais plus rien si ce n'est mes sentiments pour Caecilius. C'était seulement ça qui me maintenait encore un peu les pieds au sol même si je n'étais pas certaine que l'expression soit juste vu que j'avais une impression de légèreté si importante que je me voyais presque voler. C'était si idiot !

Je rougissais quand il me dit ne pas avoir à demander. Je me sentais soudain un peu stupide d'avoir dit ça. Pourtant Caecilius ne semblait pas en prendre ombrage. D'ailleurs, il m'embrassa de nouveau, chassant ma crainte d'avoir mal fait. Je me sentais soudain basculer en avant. Mon compagnon se rallongeait et m'entrainait avec lui. Pourtant, je n'éprouvais nulle crainte et m'allongeais avec lui, légèrement sur lui. Nos visages toujours si proches. Nos lèvres prêtent de nouveau à se toucher comme si elles n'attendaient, ne voulaient que cela.

Ses mains passent sur moi, me faisant frissonner de nouveau. Des frissons étranges que j'avais du mal à comprendre, à interpréter. Je déposais un énième baiser sur ses lèvres avant de me blottir tout contre lui, bien au chaud, dans ses bras. Ma tête reposait dans son cou. Mon souffle caressait sa peau. Les yeux fermés, je profitais de cet instant bénit des dieux. Je me sentais si bien, si heureuse. Je n'osais rien dire. Je l'entourais aussi de mes bras, le gardant tout contre moi. Je serais restée ainsi des années, des siècles si je pouvais. J'étais juste heureuse, pleinement heureuse, si bien.
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Re: [E4]Pour te remercier... [Caecilius]

Messagepar Caecilius le 25 Janvier 2013, 19:15

Je ne comprenais pas vraiment tout, je connaissais à peine cette jeune femme, je l'avais rencontrée un soir pour l'aider à apaiser sa détresse et ses larmes et maintenant qu'elle était là ce soir, je me sentais attiré, irrésistiblement attiré. Je ne dis pas que ça me déplait, Clio est une belle jeune femme, tant ce beau visage qu'elle m'a laissé découvrir orné d'un sourire si grand qu'il me fit rougir, que la jeune femme qu'elle est. Douce, amoureuse des fleurs, semant derrière elle une odeur enivrante de toutes ces fleurs dont elle prend soin, la peau chaude agréable au toucher et puis je me sens étrangement bien en sa présence. Nous sommes sur la même longueur d'ondes elle et moi, nous partagions notre amour des fleurs, notre façon un peu folle de nous comporter avec les plantes, de leurs parler, de les aimer, de prendre soin d'elles. Alors nous nous ressemblons et cela nous rapproche quand à ce qui arrive dans ce petit coin de paix, je ne sais pas comment le nommer mais je ne sais pas non plus comment le qualifier. Beaucoup d'adjectifs me viennent mais aucun ne semble assez fort ou précis pour parler de ce chaud sentiment de bonheur qui m'envahit et se répand en moi comme une ondée agréable. Et je dois avouer que la douceur des lèvres de Clio et la chaleur de ses baisers ne m'aident pas à remettre un semblant d'ordre dans mes pensées devenues désormais très chaotiques. Faute d'être cohérentes elles s'accordent au moins sur le sentiment bienheureux que je ressens précisément à cette seconde.

Ce moment était étrangement agréable, je savourais pleinement l'intensité de tout cela, la chaleur de son corps, la douceur de ses lèvres et la tendresse qui semble se dégager d'elle. C'est inexplicable mais en cet instant je me sens complètement apaisé, détendu, parfaitement à mon aise, en fait pour rien au monde je ne changerai cet instant pour un autre. C'est bizarre, je n'ai pas souvenir d'avoir un jour été aussi vite attaché à quelqu'un, en fait c'est même plutôt la croix et la bannière pour que je finisse par embrasser une femme, Vita pourra confirmer d'ailleurs et pourtant elle n'avait attendu que ça. Cela dit pour une raison que j'ignore, avec Clio, cela venait tout seul, l'envie de l'embrasser, la serrer contre moi, sentir son odeur mais surtout sa chaleur, toutes ces choses peu habituelles que je ne faisais qu'en de rares occasions, avec elle c'était comme un réflexe et ça me donnait envie de sourire, ça me faisait sentir léger, sur un petit nuage. Pourquoi elle ? Quelle différence cela fait-il ? Comment était-ce arrivé ? Ca ne faisait aucune différence pour être sincère, c'était ainsi et j'aimais cela, je ne voudrai pas qu'il en soit autrement car j'aime ce qui arrive, quoi que ce soit, quel que soit le nom qu'on puisse lui donner. Je m'inquiétais quand même de la douce petite Clio, est-ce que tout ça ne la gênait pas au moins ? Ca ne semblait pas, elle trouvait même le courage de venir chercher mes lèvres, timidement, très timidement mais si je n'ai pas l'habitude d'embrasser une jeune femme je crois qu'elle a encore moins l'habitude d'embrasser un jeune homme.

A nous retrouver ainsi l'un contre l'autre, je l'enlace chaleureusement, partageant avec elle ma chaleur, la gardant contre moi comme si je souhaitais la protéger, l'abriter de quelque chose, de tout, du monde. Je la sens frissonnante mais surtout à son aise, sa tête dans mon cou et l'odeur de ses cheveux, délicieuse composition florale à me faire perdre la tête. D'une voix douce et chaleureuse, murmurée doucement juste assez fort pour qu'elle entende, je me permets de briser le silence après plusieurs longues et agréables minutes :


- Le Sénat m'a demandé de m'occuper des jardins suspendus et du fleurissement de la ville. Je peux m'entourer des personnes de mon choix et je me demandais si tu accepterais ? Tu auras sans doute compris que j'ai parfois du mal avec les couleurs, assez souvent d'ailleurs, alors je me disais qu'une amoureuse des fleurs comme toi saura m'aider à marier les couleurs en plus de marier les odeurs. Et ... j'aimerai beaucoup faire ça avec toi.

Je lui souris, déposant un baiser dans ses cheveux avant de rajouter comme une précision indispensable :

- En fait j'aimerai simplement pouvoir passer du temps avec toi. Main dans la main. Dans la ville ou les jardins. Ou simplement ici comme en ce moment. Ou chez toi ... enfin ... être avec toi. A tes côtés.
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Re: [E4]Pour te remercier... [Caecilius]

Messagepar Clio Manilius le 04 Février 2013, 11:44

J'étais si bien serrée dans ses bras, bien au chaud tout contre Caecilius. Je ne m'étais jamais senti aussi bien de ma vie sauf avec mes fleurs peut-être. Mais c'était très différent. La sensation était très différente mais tout aussi agréable. Je me sentais étrangement flottée dans les airs en étant auprès de mon compagnon. Je ne m'étais jamais senti aussi à l'aise avec un autre être vivant, exit ma famille bien bien-sûr. Nous nous connaissions si peu lui et moi, pourtant c'était comme si je le connaissais depuis toujours. Serait-ce que certains appelaient une âme sœur ? On disait qu'il existait pour chaque être humain, celui ou celle qui lui correspondait parfaitement. Une personne qui le complétait parfaitement comme les deux pièces d'un puzzle qui s'imbriquaient à la perfection et ne se séparaient plus jamais. Caecilius serait-il cela pour moi ? Mon âme sœur ? L'autre partie de moi-même, celle qui me manque pour être complète ? Je ne savais pas si toutes ces choses étaient vrai mais en cet instant, lovée toute le jeune homme, je le croyais. Mon cœur me le disait. Et je voulais le croire. Naïve, oui je l'étais peut-être mais je ressentais un tel bonheur que je ne voulais me poser aucune question qui pouvait le ternir. Je me serrais un peu plus contre lui, déposant un tendre baiser sur sa joue.

Je me sentais tellement à l'abri dans ses bras comme si jamais personne ne pourrait jamais plus me faire du mal. Bien sûr c'était faux. Si quelqu'un voulait me faire souffrir, il y arriverait. Il y arriverait d'autant plus s'il s'attaquait à Caecilius. Mais je n'hésiterais pas à la défendre bec et ongles. Je me sentais protégée mais je n'hésiterais pas à le protégée si besoin. Je ne voulais pas qu'on lui fasse du mal de quelques manières que ce soit. J’aimais voir son sourire sur son visage. Je voulais toujours le voir sourire ainsi. Soudain sa douce voix perça le silence. La proposition était inattendue mais j'étais emballée. Travaillée dans les jardins et avec lui, c'était le paradis pour moi. Je rougis quand il ajouta vouloir être simplement avec moi quelque soit le lieu.


"Oh Caecilius, j'accepte avec joie. Je serais si heureuse de t'aider et de travailler avec toi. Comme toi, les fleurs sont toutes ma vie. Je serais ravie de les offrir aux autres, leurs couleurs, leurs senteurs, leurs formes, leurs textures. Les faire découvrir aux gens seraient un vrai bonheur. Surtout si je peux le faire avec toi, en ta compagnie. Ma joie sera alors total."

Je souriais avec une joie à peine contenue. Je déposais un nouveau baiser sur sa joue. J’appréciais son côté un peu mal rasé et piquant. Je m’amusais à frotter ma joue contre la sienne. Je continuais de serrer sa main dans la mienne. Je n'avais nul envie de le quitter, de m'en aller. Je voulais rester avec lui pour toujours.

"J'aime bien ta barbe naissante, tu sais. C'est amusant. Et j'aime bien le côté piquant - j'émis un léger rire - Moi aussi je voudrais rester tout le temps près de toi. Je me sens si bien avec toi. c'est comme avec mes fleurs... Non, c'est encore mieux qu'avec mes fleurs."

Pour n'importe qui cela aurait pu paraître une phrase anodine mais dans ma bouche ce n'était pas le cas. En connaissant, l'importance qu'avait les fleurs pour moi, dire à quelqu'un qu'il comptait plus pour moi que mes fleurs adorées était un aveu très important. Sachant combien Caecilius aimait les fleurs, qu'il les aimait comme moi, je savais qu'il comprendrait l'importance que revêtait mes mots.
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Re: [E4]Pour te remercier... [Caecilius]

Messagepar Caecilius le 05 Février 2013, 19:15

Je n'avais pas plus de mots pour décrire ce que je ressentais en la présence de Clio que pour décrire ce moment unique que je connaissais avec elle. Je n'avais jamais été ainsi avec une jeune femme, à la sentir collée tout contre moi, tenant ma main et se lovant contre mon corps mais c'était très agréable. Pourtant une partie de moi savait que si ce n'était pas la jeune femme aux fleurs qui était là, ça ne serait pas aussi bien, ça ne serait pas pareil, pas aussi agréable, elle rendait ce moment magique et unique et je ne voudrai troquer contre rien au monde ma place car elle était divine. Je pouvais sentir la chaleur de son corps et la douce odeur de ses cheveux, je pouvais sentir son coeur qui battait si vite et si fort, c'était si bon d'être ainsi simplement allongé avec elle contre moi. Je n'aurai jamais cru que cela m'arriverait, que je partagerai mon havre de paix avec quelqu'un, que j'embrasserai cette personne avec tant de tendresse et d'affection et encore moins que lorsque cela arriverait, je me surprendrai à imaginer un futur avec cette personne. Pourtant je l'imagine ce futur, proche pour l'heure, elle et moi main dans la main dans les rues de Rome, s'affichant comme un couple naissant et puis dans quelques années, toujours main dans la main, se souriant. Je n'avais jamais rêvé d'un futur avec quiconque depuis la mort de mon frère mais elle me faisait rêver et me donnait envie d'un futur à deux, à nous deux, juste elle et moi, ensemble. Sa douceur, sa tendresse et ses baisers ne m'aident d'ailleurs pas à démordre de cette idée, elle est un vrai petit ange tombé par hasard dans ma vie et quelle chance m'avait souris ce jour-là !

Je sais que ma proposition va enflammer l'amoureuse des fleurs en elle, si moi-même j'avais rêvé de prendre soin des jardins suspendus de la ville, je pouvais imaginer que ce fut aussi le cas de la jeune femme, après tout c'est un vrai rêve devenu réalité. A croire qu'en ce moment les astres s'alignaient pour mon plus grand bonheur, je trouvais une jeune femme incroyablement belle et sympathique que je pouvais embrasser et cajoler, on me confiait la responsabilité des jardins de la ville et du fleurissement de Rome. Trop d'honneurs pour moi, si j'étais paranoïque je pourrai penser que cela couvait une tempête à venir mais je ne parvenais à y penser, trop heureux d'être là avec la belle Clio pour pouvoir m'inquiéter de quoi que ce soit, pour pouvoir me paniquer de quelque chose. Toutefois à mes mots, je ne peux m'empêcher de rajouter que je veux surtout être avec elle, le reste est bien secondaire pour tout dire face à mon envie brulante de passer du temps avec elle, d'être à ses côtés, de lui sourire et l'enlacer, de l'embrasser. Sa réponse ne tarde pas et fait apparaitre sur mon visage un grand sourire et lorsqu'elle termine je pose mes lèvres sur les siennes avec beaucoup de douceur et de tendresse :


- Tu ne peux pas savoir combien je suis heureux que tu acceptes.

Je la sens se frotter contre ma joue, visiblement amusée de faire cela d'ailleurs, moi qui avait regretté de ne pas avoir eu la chance d'un coup de rasoir, finalement peut-être que encore une fois c'était là un coup de chance qui me souriait, allez savoir. En tout cas elle a le don de me faire sourire et quand elle laisse entendre qu'elle est mieux avec moi qu'avec ses fleurs, la surprise efface même mon sourire alors que je bégaie :

- Clio ce ... c'est ... ce que tu dis ... Merci.

Si quelqu'un comprenait vraiment ce que venait de dire la jeune femme c'était moi, mieux qu'avec ses fleurs c'était un compliment sans pareil, c'était un compliment qui impliquait une certaine responsabilité ou en tout cas je le vivais comme ça, comme une nécessité de la rendre heureuse. Alors je me penche vers elle et l'embrasse, le baiser d'abord chaste se fait un tout petit peu moins chaste alors qu'il se prolonge pour se clore finalement sur un sourire :

- Je dois avouer que cet endroit n'a jamais été aussi magnifique qu'en ta présence.

Nouveau baiser très léger sur ses lèvres :

-Est-ce que je peux t'inviter à rester diner avec moi ? Tu verras que je suis un super cuisinier ! Enfin personne n'a jamais osé se plaindre ...

Je prends un air très pensif, trop pour être pris au sérieux :

- Mais je crois que personne n'a jamais souffert de ma cuisine. Si tu es prête à prendre le risque, je cuisinerai pour toi avec plaisir !
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Re: [E4]Pour te remercier... [Caecilius]

Messagepar Clio Manilius le 11 Février 2013, 15:12

Je me réjouissais de travailler avec Caecilius. Je devrais pouvoir m'organiser avec Tétris pour qu'elle puisse gérer une partie de ma boutique durant mon absence. Au pire, je fermerais une partie de la journée et je n'ouvrirais que durant le temps où je ne serais pas là. Mais il était hors de question de refuser une telle offre. Pouvoir offrir aux yeux de tous les Romains les beautés de la nature, je m'en réjouissais d'avance. J'avais déjà plusieurs idées en tête. Mais plus que tout, c'était le plaisir de travailler avec Caecilius qui me plaisait. Nous aimions tant les fleurs tous les deux et avec une certaine folie. Nous nous entendrions sans peine lui et moi pour parer ses jardins non seulement de magnifiques couleurs mais aussi de senteurs délectables qui seraient en parfait accord. Surtout je serais tout le temps auprès de lui, je pourrais voir son visage, sentir sa personne, toucher sa main. Ce n'était que du bonheur tout cela.

"J'en suis si heureuse aussi. Si heureuse que tu m'ais proposé un tel travail et surtout un travail en ta compagnie. C'est ça le plus important."

Je me serrais tout contre lui et le sentis troublé par mes mots. Il est vrai que pour nous deux qui avions une passion particulière pour les fleurs, il avait compris combien cette phrase si anodine pour d'autres, était si lourde de sens pour nous, pour moi, pour lui.

Il se rapproche de nouveau. Je sais qu'il va m'embrasser mais j'en ai envie. Je rougis de nouveau alors qu'il pose ses lèvres sur les miennes. J'ai de nouveau l'impression de flotter dans les airs. Ses lèvres sont toujours aussi douces, aussi agréables. Je sais qu'il m'a embrassé il y a juste quelques minutes pourtant je retrouve sa bouche avec autant de plaisir. Le baiser est un peu moins chaste qu'avant ce qui ne fait qu’accentuer le rouge des mes joues mais je n'essaie nullement de me soustraire. J'apprécie trop ce moment.

Le baiser prend fin, malheureusement. Mais ce n'est que pour entendre le plus charmant des compliments. L'endroit était si magnifique. Je n'imaginais pas pouvoir l'embellir. J'étais très banale comme fille. Et puis l'invitation tombe. Invitation à dîner. C'était la première fois que cela m'arrivait qu'un jeune homme m'invite à dîner. Je ne pouvais qu'accepter. Je lui répondais avec humour.


"Je prends le risque sans soucis. Je pourrais t'aider si tu veux. Cuisiner à deux, ce sera amusant et c'est plus agréable - je me mettais debout, l’entraînant avec moi, en tenant délicatement sa main - J'ai très envie de goûter tes plats."

J'avoue que j'étais étonnée et admirative qu'il sache cuisiner malgré sa cécité. Si je voulais l'aider c'était nullement parce que je ne le croyais pas capable mais juste parce que je me voyais mal rester à rien faire et lui laisser tout le travail. Je le gratifiais d'une petit baiser. Cela devenait presque naturel entre nous. En tout cas, c'est ainsi que je le ressentais.
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Re: [E4]Pour te remercier... [Caecilius]

Messagepar Caecilius le 12 Février 2013, 19:31

On m'avait donné liberté de m'entourer de qui je voulais et j'avais dis que je m'entourerai de gens de confiance. Clio faisait parti de ces gens-là, comment pourrait-il en être autrement après tout ? Elle aimait les fleurs et je sentais son amour envers elles, elle était donc logiquement une partenaire parfaitement idéale pour moi puisque son amour des fleurs et sa capacité à mélanger les couleurs pourraient venir s'ajouter à mon propre amour des fleurs et ma faculté à mélanger les odeurs. Oh ça ne se fera peut-être pas sans mal, après tout j'ignorais si les couleurs se mélangeaient bien dans mes parterres mais pour le nez au moins c'était un délice rare dont j'étais plutôt fier. Alors peut-être bien que la belle jeune femme et moi viendrions à trouver un désaccord sur ce qu'il fallait planter et voir pousser mais je doutais que nous ne puissions le résoudre, étrangement en présence de la douce jeune femme j'avais le sentiment que rien n'était impossible et que nous pourrions tout accomplir même en désaccord de parvenir à nous entendre finalement. C'était bien la première fois que je connaissais une telle assurance avec quelqu'un mais Clio rendait tout tellement magique et tellement facile que c'était presque affolant. Visiblement elle est aussi emballée par ma proposition que je le suis de son acceptation et alors que je serre doucement sa main en lui souriant, je caresse avec tendresse sa joue de ma main libre avant de murmurer doucement sur le ton de la confidence :

- Je ne pourrai rêver meilleure compagnie que la tienne et je ne me fais aucun doute que tes conseils seront les meilleurs que je pourrai avoir.

D'honnêtes compliments pour la jeune femme, sa présence embellissait ce lieu mais aussi et surtout ma journée. Je me sentais horriblement bien en sa compagnie, c'était même étrange, comment disait donc cette chanson dont j'avais lu les paroles ? Quelque chose comme "je n'ai pas grand chose à te dire et pas grand chose pour te faire car j'imagine toujours le pire, et le meilleur me fait souffrir." C'était assez vrai, tout ça semblait presque trop beau pour être vrai, je me demandais même si ça ne pouvait pas être un rêve d'être si bien avec elle, tellement à l'aise à ses côtés, d'apprécier autant ses baisers et sa douceur. Je m'attendais à m'éveiller à n'importe quelle seconde mais une partie de moi avait le sentiment que tout ça était vraiment réel. Je ne savais pas comment un tel bonheur m'était possible ou même permis mais c'était visiblement le cas et j'entendais le vivre vraiment, le vivre pleinement. Ce genre de bonheur c'était comme ceux qui étaient "pour les autres", ceux qu'on croyait qu'on ne vivrait jamais, je me rendais compte qu'aujourd'hui grâce à Clio j'étais un de ces autres qui était vraiment heureux et j'ignorais comment la remercier pour cela, alors je tâchais de lui rendre ce moment agréable pour que jamais elle ne l'oublie et pour qu'elle ait l'envie d'en connaitre un autre ... enfin beaucoup d'autres. En ma compagnie de préférence.

Je me laisse entrainer par la jeune femme qui semble avoir, en plus d'une douceur à fleur de peau et d'une beauté évidente, une énergie débordante, un peu à l'inverse de moi, disons qu'avec ma cécité faire les choses "vite" ou avec un entrain tonitruant était compliqué, il me fallait prendre mon temps. Et quelque part cette joie qui débordait de Clio, cet entrain qu'elle avait, ça me donnait l'impression d'être un peu plus vivant, comme ce baiser plus si chaste que nous partageons. Je lui adresse un beau sourire quand elle dit prête à prendre le risque de ma cuisine :


- Belle, souriante, la peau douce, les lèvres chaudes, une délicieuse odeur de fleurs et en plus tu aimes vivre dangereusement ? Je crois que j'ai trouvé la femme de mes rêves.

Un rapide baiser avant qu'elle ne réponde et tenant sa main je la guide jusqu'à la cuisine. Lâchant sa main, à contre-coeur pour être honnête, je cherche rapidement un poivron rouge, un poivron vert et un poivron jaune ainsi que des champignons, deux planches en bois et finalement deux couteaux que je dépose sur le plan de travail. Je récupère encore des oeufs et le lait, les déposant à côté de ce que j'ai déjà posé sur la table avant de me tourner vers la demoiselle :

- Omelette aux poivrons et aux champignons, j'espère que ça te convient ?

Attrapant un couteau je le lui tends par le manche :

- Tu veux bien t'occuper des champignons ?

Prenant l'autre couteau, je commençais à couper les poivrons avec une certaine habileté plus due à l'habitude qu'autre chose :

- Attention à tes doigts quand même.

N'était-ce pourtant pas un peu un comble d'entendre un aveugle dire à une voyante de ne pas se couper ?
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Re: [E4]Pour te remercier... [Caecilius]

Messagepar Clio Manilius le 18 Février 2013, 11:48

Je n'avais jamais eu un travail d'une telle ampleur. Le plus grand travail que j'avais eu a effectué c'était de refaire les parterres de la demeure du consul Ignis. J'avais planté les fleurs en accord avec son frère Proteus. J'avais beaucoup aimé ce travail. Mais là, j'allais me retrouver à travailler pour les jardins de la cité. Si j'avais été seule pour tout organiser, je n'aurais pas accepté je pense. J'aurai eu trop peur devant une telle responsabilité. Mais avec Caecilius c'était différent. Je me sentais presque pousser des ailes et je me sentais capable de tout. Je n'avais jamais travaillé avec quelqu'un mais je ne doutais pas que nous nous entendrions sans peine. Nous comprenions si bien les fleurs et nous les voyions de la même manière. Dés lors comment ne pas arriver à s'entendre ? L'idée que nous puissions être en désaccord ne me venait même pas à l'esprit. J'avais l'impression qu'on se complétait parfaitement comme les deux parties d'un puzzle.

Alors que nous nous relevions, échangeant un énième baiser, je rougissais de nouveau sous ses compliments. C'était terrible. A force, j'allais passer mon temps à virer au rouge homard quand j'étais avec lui. Dans les jardins suspendus, si ça continuait comme ça, on finirait par me confondre avec les coquelicots. Enfin dans la mesure où il y en aurait bien sûr. D'ailleurs j'avais hâte de savoir quelle fleur Caecilius comptait planter. Je me doutais qu'il se basait sur l'odeur. Je l'aiderais avec mes yeux. Ainsi nous parviendrions à rendre les jardins plus beaux que ceux des dieux.

La femme de ses rêves ? Je ne savais plus où me mettre ou même quoi dire. La femme de ses rêves. J'aurai jamais imaginé qu'on puisse un jour me dire ça. Moi, la banale petite vendeuse de fleurs. Celle qui était un peu étrangère à ce monde. Les gens me trouvaient si différente. Caecilius pouvait-il vraiment vouloir de moi à ce point ou disait-il juste ça par politesse ou juste à cause du moment ? J'essayais de redescendre de mon nuage. J'avais peur que tout s'effondre. Tout cela semblait trop beau comme dans un rêve et j'avais très peu de me réveiller.

Cependant, je ne voulais pas gâcher ce moment, notre moment. Je prenais sa main et le suivais jusqu'à la cuisine. C'était amusant de se dire que que c'était l'aveugle qui conduisait la voyante. J'étais étonnée pour ne pas dire éblouie par sa dextérité à prendre et choisir les légumes. Je le regardais faire et devinais ce qu'il comptait préparer.


"Oui, j'aime beaucoup ça. Pas de soucis, je gère les champignons - je riais à sa remarque - Oui, je ferais attention. au pire tu joueras les docteurs et tu me soigneras."

Je prenais couteau et champignons. J'enlevais les pieds et pelais la peau. Celle-ci n'était pas très bonne en général. Ensuite, j'éminçais finement les champignons en lamelles avant de les placer dans un bol.

"Opération champignons terminée. Tu veux que je fasse autre chose Caecilius ?"

J'étais tout sourire et terriblement enthousiaste. Je n'avais jamais été une grande fan de cuisine mais avec lui c'était si différent. J'avais envie de tout faire avec lui et même les tâches ingrates, je sentais que je saurais y rendre du plaisir avec lui. Mais n'était-ce pas ainsi quand on aimait quelqu'un ? On trouvait tout plus beau en sa compagnie.
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Re: [E4]Pour te remercier... [Caecilius]

Messagepar Caecilius le 18 Février 2013, 14:03

Je n’avais même pas encore commencé à réfléchir à l’agencement que je voulais donner aux Jardins de la ville. Pour l’heure j’allais laisser la saison se terminer tranquillement et puis ensuite je verrai déjà ce que je ferai, la période n’était pas encore aux plantations et les fleurs encore magnifiques, mieux valait faire preuve de patience. Et puis ça me laissera le temps d’en discuter avec ma sublime collaboratrice, la belle petite Clio qui venait d’accepter mon offre comme je m’y attendais. Je me doutais qu’elle accepterait même si nous ne nous étions pas embrassés, même sans ce sentiment si doux, chaud et agréable entre nous, elle aurait dit oui, je le sais parce qu’à sa place j’aurais également dit oui. Avoir l’honneur des jardins de Rome c’est quelque chose de fabuleux, j’aurais d’ailleurs été vraiment désolé qu’elle refuse ma proposition, j’avais envie de vivre ce projet avec elle, j’avais toute confiance dans ses dons de fleuriste, dans son amour des fleurs et je crois aussi qu’elle était la seule en qui j’ai assez confiance. Nous nous connaissons à peine mais qui pourrait le croire à nous voir nous embrasser si tendrement, allongés l’un contre l’autre au milieu de ce petit coin de paradis que je me suis crée ? Le petit ange à mes côtés est la première personne à venir et je ne regrette pas mon choix de l’y inviter, je sais qu’elle aime cet endroit comme il se doit, et je sais aussi que ce moment que nous partageons, nous nous en souviendrons toute notre vie. Ca n’aurait pas été plus agréable d’être dans un canapé, plus confortable peut-être que le sol dans notre dos mais définitivement pas plus agréable. Ce cadre somptueux ajoutait sans nul doute une touche de romantisme à tout cela et j’imagine que sous la voute céleste que Clio m’avait « montrée », cela devait être vraiment magique. Je l’espérais car je voulais lui faire plaisir, je voulais lui plaire et son cadeau m’avait fait chaud au coeur, j’espérais donc que cet endroit qu’elle découvrait lui plaisait vraiment, autant que j’avais été heureux de ce cadeau si inattendu.

Je n’ai jamais été particulièrement courageux avec les femmes, je dois même dire que d’avoir osé embrasser Clio était un acte que je qualifierai de complètement fou par rapport à mes habitudes. Non que je regrettais de l’avoir fais, très loin de moi cette idée, j’avais eu un geste parfait en faisant cela, mais ça me ressemblait si peu. Moi j’étais plutôt le jeune homme qui était touché et attiré mais qui se contentait de la présence de cette personne, de passer devant sa boutique sans oser y entrer, de sentir son odeur et la savoir si proche mais sans venir l’aborder jamais à aucun prix. J’étais passé devant sa boutique cette dernière semaine, trois fois, et sans jamais trouver le courage d’y entrer, je craignais de ne pas savoir quoi dire, d’être tout simplement ridicule, après tout je n’étais pour elle pas grand-chose. Celui qui avait séché ses larmes quand elle pleurait un être cher, cela ne voulait pas dire qu’elle allait se souvenir de moi. Apparemment pourtant elle se souvenait de moi, d’une façon tendre que j’aimais partager avec elle. Tous ces baisers, ses mains si douces et son odeur si enivrante, je me sens étrangement bien en sa présence, comme quand mon frère parlait de son mariage « tout pourrait s’écrouler autour de nous, je m’en moquerai ». J’avais trouvé ces mots si niais et stupides, « des phrases toutes faites mon frère ». Peut-être que c’en est une, mais elle est tellement vraiment.

Dans la cuisine, nous nous retrouvons finalement à cuisiner ensemble, une bête omelette aux champignons et aux poivrons. Je lui confiais les champignons non sans lui dire de faire attention à ses doigts, conscient que venant d’un aveugle qui lui coupait en lamelles des poivrons cela devait sembler très étranges. Etre aveugle voulait dire développer des techniques pour faire les choses, un doigt sur le rebord d’un verre pour sentir quand ne plus verser, laisser le plat de la lame contre ses doigts pour ne pas les couper. Et c’est aussi un apprentissage douloureux, aussi quand elle parle de jouer au docteur si elle se coupe, j’ai un petit rire amusé avant de répondre :


- Ah ça tu peux me faire confiance. Tu n’as pas idée combien j’ai l’habitude et du talent pour soigner les coupures. Mais ! Ce n’est pas une raison pour couper tes doigts !

Je prenais le ton de la plaisanterie bien sûr et je me concentrais sur ce que je faisais, entendant la jeune femme faire de même. Je souris quand je l’entends me dire qu’elle a terminé et me demande si elle peut faire autre chose.

- Et bien tu peux casser les oeufs et ajouter un peu de lait si tu veux. Il y a aussi des fines herbes et des épices dans le deuxième placard en bas. Ca me laissera le temps d’en finir avec les poivrons. Oui je suis un peu lent avec un couteau en main.

Je souris, continuant de m’occuper des poivrons et ayant terminé, rajoutant un peu de bois dans le poêle de la cuisine destinée à la cuisson des aliments et chauffer de l’eau. Rinçage des doigts pour enlever l’odeur de poivrons et un peu de sciure de bois avant de revenir près de Clio et de m’arrêter juste à côté d’elle :

- Tes cheveux sentent vraiment très bons et ça me rend très facile de te trouver.

Je me mords la langue, mais qu’est-ce que je raconte ?! Je reprends donc, tachant de redevenir un peu sérieux :

- Tu euh … tu veux bien t’occuper de la cuisson ? Je vais sortir assiettes et couverts en attendant et euh … attend … avant …

M’approchant un peu encore je dépose un baiser sur sa joue, mes lèvres glissent doucement sur sa peau pour trouver les siennes. Posant ma joue contre la sienne après ce doux baiser je murmure doucement à son oreille :

- Je m’en lasserai jamais. J’espère que tu vas réussir à t’habituer.
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