par Lara Numicius le 14 Janvier 2013, 13:50
Je pourrai l'étrangler, la frapper, lui hurler dessus, la tuer ! Ah non pas la tuer, j'avais prouvé que même si je l'avais déjà fais par le passé, une seule et unique fois par ce que je considère de la légitime défense, je serai bien incapable de recommencer visiblement. C'est dommage, ça m'aurait arrangé de me débarrasser d'elle même si je savais désormais que ça serait beaucoup moins facile que ce que j'avais imaginé. Pas évident d'imaginer la force qu'elle peut avoir quand on la voit, frêle et fragile en apparence, mais visiblement elle était également très forte, et ça je ne pouvais bien entendu pas le savoir. Quand à savoir ce qu'il adviendrait maintenant, je ne pouvais qu'attendre, de toute évidence je ne risquais pas de gagner contre elle en me battant au corps à corps, je ne sais même pas me battre. Un petit peu, me défendre mais de là à dire que je sais me battre il y a un monde, en plus de ça, elle est trop forte pour moi, elle me maitriserait en quelques secondes et j'aurais l'air d'une idiote. Je veux dire plus que c'est déjà le cas en ce moment, ce qui ne ferait pas mes affaires et définitivement ne me plairait pas. Donc patience, on finit tous par faire une erreur, même les sales pestes comme elle finissent par commettre un impair qu'on peut utiliser, seulement si cela pouvait arriver dans les prochaines semaines, ça pouvait attendre des années et cette perspective ne me plaisait pas beaucoup pour être sincère. Mieux valait donc attendre pour l'heure, qui sait si je ne parviendrai pas à trouver une solution à mon problème ? C'était peu probable dans l'immédiat, attachée comme je l'étais, mais si je désespérais de suite, je ne trouverai aucune solution :
- Etrangement quand on m'attache de la sorte je parviens toujours à tenir une conversation normale et même à être attentive à ce qu'on me dit.
Evitant de croiser mon reflet dans le miroir, je me laisse faire par Fausta, de toute façon je n'ai pas vraiment la position pour dire quoi que ce soit, donc autant faire comme je faisais avec mon père, comme j'avais juré de ne plus jamais faire. Je laisse faire, je subis et je me tais, elle me fait me retourner, face au mur, mes fesses livrées à ses envies, elle les dévêt et s'en empare comme si elles lui appartenaient, un sentiment que je hais, plus encore quand je me rends compte que face à l'autorité dont elle fait preuve j'ai envie de simplement me laisser aller à un gémissement. En d'autres circonstances ça pourrait être extrêmement agréable, la situation pourrait être terriblement excitante mais curieusement elle a du mal à l'être dans ma situation et les mots qu'elle vient murmurer ne m'aide pas vraiment. Je déteste ne pas savoir où je vais, avancer à l'aveugle, ça rendrait fou n'importe qui, moi la première, j'aime savoir où je vais, ce que je fais, ce que je vais faire et là je suis dans le flou.
- Très bien, mais je déteste naviguer à l'aveugle, quoi que ce soit que tu veuilles, je dois le savoir si tu veux que je sois vraiment efficace cela dit j'imagine que tu es assez intelligente pour le comprendre et le savoir.
Je ne disais pas ça pour avoir une vue d'ensemble et tout comprendre, mais j'espérais qu'elle comprenne mon point de vue, je veux bien mentir, improviser, être sa marionnette, mais je ne pourrai vraiment être efficace que si elle me laisse savoir à quels fins elle me destine. Mentir est une chose mais le faire bien nécessite de savoir précisément où on va sinon un mensonge risque de ne pas être cohérent, de ne pas guider dans le bonne direction et rattraper cela parait suspect, mentir est tout un art. Cela dit je n'ai aucun doute que cette jeune femme le sache parfaitement, elle semble avoir du talent pour mentir et jouer l'actrice, donc nous nous en sortirons sans doute bien, ça va faire étrange de travailler avec quelqu'un de professionnel. Enfin pour quelqu'un.
- Compris.
Je me laisse donc faire sous ses mains et ainsi qu'elle l'a demandée, je fais en sorte d'être arrangeante dans son exploration. Je déteste de devoir jouer son jeu de la sorte mais je le fais, tendant le cou pour qu'elle puisse le caresser et le prendre entre ses mains. Elle referme ses doigts et je n'ai pas besoin de plus pour comprendre de quoi il retourne précisément avec ce geste, elle s'assure de pouvoir le tordre en cas d'urgence. Perspective peu réjouissante, avec sa force elle en serait capable. Je me laisse faire quand elle découvre ma poitrine de ses doigts, pourquoi faut-il que ça soit si agréable malgré ma position ? Non en effet je ne mentirai pas en disant que je hais ce qu'elle fait, au contraire, à m'y laisser aller comme je le fais, n'offrant aucune résistance, je me sens apprécier, mes paupière se ferment, je ne suis pas adepte de Venus pour rien, ma libido est active et elle est en train de l'enflammer complètement par son attitude. Ventre plat et musclé hein ? Oui je l'entretiens et dans les temps à venir ça sera fait avec plus de soin encore, je ne prétends pas que je réussirai à rivaliser de force avec elle, mais d'astuce et d'entrainement, ça pourra se vérifier. Elle termine par mon intimité et je me laisse faire, mes yeux clos, je retiens un petit soupir d'aise, elle est si douce ces dernières instants que je pourrai presque oublier qu'elle est ma tortionnaire mais pas question de lui faire l'honneur d'un gémissement ou d'un quelconque son. Puis finalement elle me libère, je masse un peu mes poignets, entendant son ordre j'y résiste quelques petite secondes et puis j'obéis, m'agenouillant devant elle, écoutant sa remarque sur le fait de lui obéir comme il se doit.
- D'accord.
Finalement me voilà à nouveau attachée, mains dans le dos cette fois, apparemment elle craint vraiment mon pouvoir, voilà qui est bon à savoir, je n'oublierai pas mais rien ne me prouve que ce n'est pas un ménage car elle se sait immunisée à ma capacité. Difficile de savoir, ça s'étudiera dans l'avenir, pour l'heure, je m'installe à genoux sur le coussin, écoutant ce qu'elle me dit en hochant la tête :
- Comme si de rien n'était, cela veut dire comme si nous ne nous connaissions absolument pas ou comme si nous nous connaissions juste à peine ? Les détails et les précisions font les meilleurs mensonges.
Je réfléchis quelques instants :
- Je n'ai pas d'autres questions pour le moment.