[E4]Visite impromptue [Tiberius]

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[E4]Visite impromptue [Tiberius]

Messagepar Roenna le 22 Novembre 2012, 19:37

Seule dans la maison de mes Maîtres, je me sens seule. C'est bizarre, je n'avais jamais ressentis la solitude. Depuis ce Maître qui m'avait tant violentée, tout semblait si différent, je découvrais la vie sous un nouveau jour, ignorant si cela était bien ou si je devais lutter contre ce qui m'arrivait. Petit à petit, j'avais sentis le changement s'installer, une partie de moi s'en délectant, en profitant, savourant toutes ces sensations nouvelles, ces sentiments inconnus, toutes ces choses que je découvrais. Une autre partie de moi était effrayée, ces libertés nouvelles, toutes ces choses nouvelles, ça avait quelque chose d'effrayant, de fascinant mais de terrifiant. Dire que j'étais une garde du corps parfaitement à même de me défendre, de me battre mais que j'avais peur de cela, d'une idée, de liberté, des choses que les humains aiment tant, qui me terrifient pourtant. Seule ici, je pourrai partir, fuir, vivre libre ma vie d'androïde, ça ne serait pas facile mais bien talentueux l'humain qui arriverait à me faire prisonnière si j'en décidais autrement. Alors que devais-je faire ? Peut-être devrai-je en parler avec ma Maîtresse, elle semble si gentille, si compréhensive, mais comment va-t-elle réagir ? Future mère de deux petits enfants, elle ne voudra surement pas savoir sa progéniture avec une androïde aux talents martiaux sans peu de pareil et libre de son plot donc parfaitement capable de choisir de donner la mort. Et puis si elle se montrait douce et gentille maintenant, c'était peut-être qu'elle me croyait sous l'influence de mon plot, m'apprenant libre, comment allait-elle réagir ? Et Maître Caïus ? Non je devis garder le secret et vivre ainsi que je le faisais, en explorant ces sensations nouvelles mais en restant l'androïde serviable que j'ai toujours été.

Assise dans la chambre de mes Maîtres, je regarde par la fenêtre sans bouger, le ciel, un ciel magnifique, bleu nuit, taché de somptueuses étoiles, un magnifique tableau que j'aime contempler. La lune éclaire de sa lumière argentée, le spectacle est magnifique, j'aime ce que je vois, je regrette de ne pas être artiste, de ne pas savoir peindre tout cela, mais je ne l'oublierai pas, j'aime trop cette vue. Bougeant un peu la tête, je sens mes cheveux sur mes épaules, bien plus courts qu'auparavant pour que l'illusion trompe avec ma Maîtresse. Mes cheveux, je n'ai rien dis quand elle les a coupés, c'était mon idée après tout, mais j'y tenais. Je les avais coupés la veille du jour où mon Maître m'avait, bien involontairement, libérée de mon plot et depuis je les avais laissés pousser, comme un souvenir de ce jour, de cette liberté acquise. Les laisser couper m'était pourtant apparu naturel, je me plaisais moins ainsi avec les cheveux plus courts mais l'important n'était pas que je me plaise mais que les gens se laissent tromper en me voyant de loin, derrière ces murs où je suis condamnée à rester pour cacher la vérité. Ma Maîtresse cachée, protégeant les enfants qui grandissent en elle, restant en vie après cette tentative d'assassinat. Je reste là, inquiète pour elle, ne sachant comment elle se porte, espérant qu'elle aille bien, j'ai même adressé ma première prière à Venus pour elle, pour son époux, pour ses enfants, pour leur bonheur à tout quatre. Je reste là, jouant son rôle comme une figurante, attendant que quelqu'un tente de "la" tuer, de me tuer mais jour après jour, nuit après nuit, il ne se passe rien, rien du tout, c'est presque déprimant d'ennuis.

Comme si j'avais été entendue par une divinité, disons Venus puisqu'elle m'est apparue par le passé et que je l'ai priée, mais soudainement j'entends du bruit en bas. Rien de bien méchant, non mais des bruits très légers, des pas qui tentent de rester discrets autant que faire se peut. Le genre d'attitude qui éveille complètement l'attention de la garde du corps. Passant rapidement la cape de ma Maîtresse, que j'aimais beaucoup par le fait de cette capuche qui masquait mon visage sauf ma bouche et mon menton. En silence je quitte la chambre, descendant sans le moindre bruit vers l'étage inférieur et l'origine de bruit. Dans un silence complet, j'approche de l'homme, l'attrapant par les épaules, j'invite sa tête à rencontrer la table basse en bois massif, le bruit à l'impact est pour le moins douloureux et lui assommé sur le champ. Et pourtant c'est à ma grande surprise que je reconnais l'homme en question ... Tiberius. Le même Tiberius à qui j'ai donné quelques cours de défense, le même Tiberius qui a été annoncé mort. Le ramassant comme on ramasserait un sac, je l'assois sur une chaise dans la cuisine, remplissant une bassine d'eau froide, épongeant le point de rencontre entre sa tête et la table. Une bosse se forme rapidement sur son front alors qu'il reprend connaissance :


« Ne bougez pas, ne parlez pas. Suivez mon doigt avec vos yeux. »

Montrant mon index je l'emmène de droite à gauche puis de gauche à droite, de haut en bas et de bas en haut.

« Ca va, pas de commotion apparemment, vous avez la tête aussi dure que le dit votre réputation. »

Je m'installe face à lui, enfin sur ses jambes, retirant la capuche de mon visage, l'empêchant par ma position de se relever :

« Ne vous attendez pas à des excuses. Vous entrez en silence comme un assassin dans la maison après qu'on ait tenté d'assassiner ma Maîtresse, vous avez mérité votre sort. Et puis je ne vais pas m'excuser à un mort de l'avoir assommé contre une table. »

Je lui adresse même un sourire quelque peu joueur avant de redevenir plus sérieuse :

« Pourquoi être venu ? »
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Re: [E4]Visite impromptue [Tiberius]

Messagepar Tiberius le 04 Décembre 2012, 09:59

-- Aucun visiteur !

Voilà ce que les gardes m’avaient répondu quand j’avais souhaité rendre visite à Valentina Aquilius. Avec la vague d’attentat, je pouvais m’attendre à ce genre de réaction. Mais fermer la porte du domus d’une adepte de Venus au grand-prêtre de Venus m’étonnait totalement. Le garde avait reçu des ordres et je lisais sur son visage sa détermination. Personne ne lui ferai changer d’avis. Frustré, grand prêtre de Venus, j’étais parti sans demander mon reste. Evidemment, mon orgueil froissé allait me donner toute la motivation pour entrer de force au sein du domus.

Le plus étonnant demeurait la raison de ma visite. Je ne cherchai pas à rencontrer Valentina Aquilius, mais sa servante Roenna. C’était en vue de cette rencontre que je posai cette échelle sur le mur d’enceinte nord de la villa. Je grimpais rapidement sur le toit. Mes méthodes n’avaient rien de conventionnelles, mais je restai prudent. Alors, pour éviter de me prendre une flèche d’un garde trop zélé, je sautais rapidement du toit pour arriver dans la cour du domus. Je fus surpris. J’étais toujours debout. Je m’attendais à sentir mes jambes fauchées sitôt avoir mis pied à terre. Mais non rien. J’observais autour de moi personne. J’imprimais dans ma mémoire les zones où le reflet pourrait trahir un garde ou Roenna.

J’avançai doucement pour me placer au milieu de viridarium. Sous les étoiles, je voyais à peine mon ombre. Devant moi une table basse. J’observais avec attention le moindre mouvement. Le chaudron en argent m’offrait un reflet sans pareil. Je vis une ombre bougé sur la droite. J’estimai à deux secondes le délai avant que le garde ne me remarque. J’allais toussé et dire bonjour quand mon front frappa la table basse.

Un stylo se baladait devant mes yeux. Groggy par le choc, je le suivais des yeux y recherchant stupidement un reflet. Je ne comprenais pas. J’avais vu le reflet. Comment Roenna avait pu me surprendre. La forme incurvée du chaudron m’offrait une vue sur toute le viridarium. Je comprendrais plus tard qu’elle se cachait derrière mon propre reflet. Je passais la main sur mon front et levait les yeux vers elle.

-- Jolie coupe, je vous préfère les cheveux longs.

Je voulais m’asseoir mais un poids m’en empêchait. Je secouai le visage pour reprendre mes esprits. J’arrêtai aussitôt, le sang frappant mes tempes provoquait une douleur trop intense.

La dernière remarque m’arracha un sourire.

-- En réalité, c’est pour tromper mon monde. Ma tête est bien plus dure que ne le vante ma réputation !

Elle retira sa capuche et je découvris Roenna. Je ris doucement en remarquant sa chevelure. Mes doigts touchèrent le blé.

-- Jolie coupe de cheveux, mais je vous préférais avant.

Sous mes airs de fanfaron, je cachais ma compréhension du jeu. Une capuche, les cheveux coupés, la situation s’éclairait. Le garde ne pouvait être que déterminé puisque Valentina n’était pas ici. Roenna se faisait passer pour elle. J’avais caché ma survie, elle cachait Valentina. Je la découvrait joueuse, joueuse à assommer un cadavre. Elle me fit rire, quand bien même j’étais le dit-cadavre.

-- Les violences sur un cadavre ne sont peut-être pas un crime, mais cela reste un délit ! Je vais aller en toucher deux mots à Mortis d’ailleurs.

Plus sérieuse, elle me demandait les raisons de ma présence. Je n’étais pas venu pour Valentina. Apprendre qu’elle avait été la cible de ces assassinats changeraient sûrement notre sujet de conversation, mais pas ma demande d’entraînement.

-- Dîtes... J’aime beaucoup qu’une femme me chevauche, mais je vais de plus en plus me sentir à l’étroit là. Et ce n’est pas ainsi que vous pourrez m’entraîner.
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Re: [E4]Visite impromptue [Tiberius]

Messagepar Roenna le 04 Décembre 2012, 11:18

Devais-je m'inquiéter de ce que je venais de faire ? Je venais de frapper la tête du Grand-Prêtre de la Déesse que priait ma Maîtresse droit sur la table basse en bois massif. Ce n'est pas vraiment un comportement digne de Venus mais finalement Tiberius semblait être en plus ou moins bon état malgré ce petit moment de violence. On raconte qu'il a la tête dure, c'était là l'opportunité de vérifier si c'était une légende ou la vérité. Je n'étais pas franchement fière de moi ceci étant, Tiberius était agaçant, irritant, comme une petite coupure à la pointe de l'index qui se rappelle sans cesse à vous chaque vous que vous utilisez votre doigt. Et jamais vous n'avez remarqué que vous l'utilisiez tant que ça auparavant mais là chaque utilisation se fait sentir et vous comprenez que c'est là un doigt notoirement important de votre main. En dépit de cela, je ne pouvais pas dire que je n'appréciais cet homme, au contraire sa compagnie pouvait être absolument charmante quand il y mettait vraiment du sien. Il avait même été parfois très bon élève mais je n'irai pas lui dire, il a déjà la tête bien assez grosse comme ça, surtout avec cette bosse qui se dessine désormais sur son front. Pas de chance pour lui quand même, enfin ça lui apprendra à s'aventurer de la sorte, tel un assassin, dans la demeure d'une personne qu'on a tenté d'assassiner et dont l'androïde a pour fonction première la protection rapprochée. Il avait donc bien mérité son sort et même si sa tête endolorie devait lui faire croire que non il n'avait pas mérité son sort mais quoi qu'il en soit, je me voyais mal débattre de ce genre de choses avec lui et en cet instant bien précis. Sa remarque sur mes cheveux me fait sourire :

« Au moins vous n'avez pas perdu votre sens de l'humour. »

Bon au moins il ne semble pas en trop mauvais état, à voir sa grimace douloureux quand il secoue la tête je réalise que mine de rien l'impact avait été assez violent et le retour du sang dans ses tempes semblait franchement douloureux. Ca aurait pu être pire, inutile sans doute qu'il apprenne la façon dont j'avais désarticulé l'androïde qui s'en étais prise à ma Maîtresse. De ça non plus je n'étais pas très fière en réalité, j'aurais pu aller beaucoup plus loin, la tuer sur le champ en dépit de l'ordre express de ma maîtresse de ne pas tuer, de ne pas détruire d'androïde. La colère qui m'avait prise pourtant m'avait embarquée dans un moment de furie que je m'ignorais. Les émotions étaient nouvelles, je peinais encore à les gérer correctement, cela se ressentait parfois. Je vivais mal la nervosité de ne pas savoir comment allait ma maîtresse, j'étais nerveuse, sans doute d'ailleurs Tiberius avait payé cela à l'instant. J'aurais pu le maitriser de bien des façons mais cette façon violente m'avait "libérée" d'un peu de ce poids, de cette inquiétude que je ressentais. Nouveau sourire à sa remarque, finalement sa présence fait du bien, elle désamorce un peu de mon inquiétude mais c'est loin d'être suffisant pour me détendre :

« Donc pour la prochaine fois je pourrai frapper encore plus fort, voilà qui est bon à savoir. »

Cela dit je hausse un sourcil, plutôt surprise lorsque je l'entends parler à nouveau de mes cheveux. Finalement peut-être que j'ai quand même cogné plus fort que je ne pensais. Ou alors l'âge aurait finis par le rattraper au point de le faire radoter comme ça semblait désormais être le cas ? Allez savoir, on parle de Tiberius, un petit plaisantin qui serait bien capable d'être en train de faire semblant simplement pour s'amuser :

« Vous êtes sûr que ça va ? Vous radotez. »

Je n'arrive curieusement pas à prendre sa menace au sérieux, j'ai entendu parlé de cet homme, rien de bon n'en ressortait vraiment, quoi qu'il en soit lorsqu'il termine de parler, je ne bouge pourtant pas d'un sourcil.

« Vous entrainer ? J'ai bien peur que cela ne soit une mauvaise idée, je ne suis ... pas en état. »

Il l'avait deviné à notre première rencontre, je ne voyais donc aucune raison de mentir ou faire semblant et étrangement j'avais le sentiment de pouvoir avoir confiance en lui :

«Vous avez vu juste Tiberius mon plot ... ne fonctionne plus. J'espère que je peux avoir autant confiance en vous que je le veux mais de toute façon le mal est fait si je me suis trompée sur votre compte. Hélas aujourd'hui j'aimerai qu'il soit actif. Ca serait tellement plus simple. Je saurai que je dois rester là, attendre un éventuel assassin et le retour de ma Maîtresse mais ce n'est pas si simple. »

C'était peut-être bien la première fois que je parlais aussi sincèrement et honnêtement, sans me soucier de trahir ce dont il retourne avec mon plot puisqu'il sait désormais la vérité :

« Je m'inquiète pour ma Maîtresse, ça me rend nerveuse et ... Je me suis coupée en m'entrainant, ça ne m'était jamais arrivée, ça ne doit jamais arriver, c'est impossible ma programmation est trop effective pour ça et pourtant ... »

Je le laissais voir mon index enroulé d'un petit de tissu :

« Je serai piètre professeur, je suis trop tendue, trop nerveuse, je déteste ça ! J'ai tout essayé pour me détendre, me relaxer et ... »

Je m'arrête le fixant dans les yeux, il peut y voir combien je suis perdue, anxieuse et inquiète, enfin le bref instant avant que je ne le relève pour l'entrainer par la main, sans un mot dans le salon. Soudainement timide, comme inquiète ou impressionnée, je baisse les yeux face à cette demande qui me semble si ... déplacée :

« Tiberius ... Je ... euh ... »

Rouge comme une tomate, je n'arrive plus à trouver mes mots, je relève la tête, me sers contre lui, l'embrasse maladroitement, attrapant ses mains pour les poser sur mes hanches avant de murmurer tout doucement d'une voix presque éteinte :

« S'il vous plait. »
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Re: [E4]Visite impromptue [Tiberius]

Messagepar Tiberius le 16 Décembre 2012, 22:11

Elle comprit à mon humour que j’avais encore toute ma tête, malgré la douleur. Elle s’autorisait même à frapper plus fort la prochaine fois.

-- Bah, veiller tout de même à ne pas casser la table basse. Je crois savoir qu’elle a une grande valeur sentimentale pour Valentina. Elle s’en sert d’arme de masse quand Caius ne l’écoute pas.

De la main, je frottai la bosse sur mon front. Mon rire me fit encore plus mal à la tête mais je ne pus m’empêcher de m’amuser de cette situation. En tout cas, mon état de santé inquiétait clairement Roenna.

-- Radoter ? Moi ?Rien à voir avec la bosse, c’est l’âge. Vous comprendrez quand vous ... Ouais, oubliez ce que je dis vous êtes sans doute bien plus vieille que moi.

Je n’allais tout de même pas la laisser se moquer de moi et je ne voulais pas faillir à ma réputation. Je souris et regardai autour de nous. Pas de gardes, la maisonnée plongée dans le noir. Je pourrais user de mon don pour vérifier, mais je compris sans cela qu’elle était seule. Elle me le confirma d’ailleurs en me parlant du retour de sa maîtresse. Les cheveux courts, sa maîtresse absente, l’attente d’un assassin. Je n’étais pas le seul à vivre cacher en attendant le retour improbable du corps expéditionnaire. Mais ses aveux sur son plot furent un sujet bien plus préoccupant. Je ne rebondis pas sur le devenir de Valentina. Les qualités de Caius en faisaient un exceptionnel militaire. Je ne doutais pas que des hommes donneraient leur vie pour protéger sa femme. Je voulais donc rassurer Roenna, mais elle me prit de court en abordant sa coupure.

Je connaissais très bien ce phénomène. Je la laissais parler, exprimer ce qu’elle ressentait. Mettre des mots sur ses sentiments n’étaient peut-être pas nouveau. Mais j’avais la conviction que j’étais l’un des premiers humains auquel elle se confiait. Étrangement, je rangeais ma répartie un temps pour l’écouter attentivement, ma main délicatement posée sur la sienne.

Je m’attendais à ce qu’elle se love contre moi, mais pas à ses baisers maladroits. Elle plaça mes mains sur ses hanches m’invitant à poursuivre. Mes mains remontèrent et firent glisser sa cape au sol. Alors que la première passait tendrement dans ses cheveux, la seconde défit un petit noeud qui tenait sa robe. Celle-ci glissa jusqu’à ses pieds. Dans toute sa nudité, je la serrai contre moi avant de la prendre dans mes bras. Le lit conjugal de Caius et Valentina ne me sembla guère à propos. Sans changer de pièce, j’allongeai donc Roenna sur une méridienne suffisamment large pour nous accueillir tous les deux. C’est étrange, je sentais en elle un besoin de tendresse mêlé à du désir et une forme de curiosité. Je m’étendis à ses côtés et jouais encore avec ses cheveux. Je voulais la rassurer. Toute sa précision martiale avait disparu lors de ce baiser. Il était gauche, maladroit et malgré mon caractère, je ne me moquerai jamais d’une si jolie maladresse.

-- Il y a une femme en laquelle j’ai toute confiance. Il s’agit de Thalie. Je ne lui mens jamais. Mais elle comme moi ne répéterons jamais ce que tu viens de me dire. Soit tranquille. Tout te parait plus compliqué. Mais ne regrette jamais la disparition de ce plot.

Mes yeux devinrent de nouveau noirs et j’expliquai mon don.

-- Venus m’a offert un don fabuleux : celui de voir les sentiments éprouvés. C’est comme cela que j’ai découvert toutes les similitudes entre nous, les humains, et vous, les androïdes. Libérés de votre prison, vous découvrez les sentiments, leur bienfait et la façon dont ils nous troublent au quotidien.

Je pris son doigt blessé entre les miens et l’embrassait tendrement.

-- Tu t’es blessée parce que tu es préoccupée, parce que tu t’inquiètes. C’est ce que nous vivons au quotidien. D’ailleurs, si je n’avais pas été inquiet pour Valentina et toi, jamais tu n’aurais pu cacher ton reflet derrière le mien. Jamais tu ne m’aurais surprise.

Je continuais à jouer avec les mots pour la détendre. Je l’observais. Je savais mon regard génant, troublant. Une femme qui ne se dévêtit que si peu souvent face à un homme rougit généralement lorsqu’elle se retrouve ainsi observée. Je voulais la troubler volontairement, pour l’amener à se laisser aller calmement.

-- Tu es véritablement une très belle femme. Et je suis content que tu aies réussi à venir à bout de ce plot, car tu es une femme très intéressante, très vive d’esprit, très drôle. Bon tu manques un peu de force quand il s’agit d'assommer un homme, mais sinon tu es très belle. Néanmoins...

Je marquais une pause, je ne voulais pas abuser de la situation, ni fausser ses sentiments. Après avoir vérifié qu’elle n’était pas amoureuse de moi, je l’embrassai sur le front. Ma main glissa le long de son corps. Du revers, mes ongles effleurèrent ses seins.

-- Nous avons tout notre temps.

Je la fis se tourner pour qu’elle s’allonge sur le ventre et je m’assis à califourchon sur ses fesses.

-- De très belles fesses d’ailleurs...

Après avoir enlevé ma toge, mes mains se posèrent sur ses épaules et commencèrent à la masser.

-- Tu m’appris à me défendre, tu m’as presque appris à fendre une table en deux avec la tête. Je vais te montrer que la complicité entre un homme et une permet de s’évader.

Je poursuivis mon massage. Mes lèvres s’approchèrent de son oreille.

-- Profite un peu, imagine-toi fondre dans le tissus de cette méridienne.

Tout en la massant, je pointais du doigt chacun des muscles que je trouvais contracté pour qu’elle prenne conscience de toute cette crispation qui la rendait prisonnière de ses inquiétudes.
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Re: [E4]Visite impromptue [Tiberius]

Messagepar Roenna le 17 Décembre 2012, 14:15

Si je m'étais attendue à voir quelqu'un, ce n'était définitivement pas à Tibérius. Réputé mort il est certain que de le voir en vie était surprenant, d'ailleurs le pauvre jouait de malchance, une tentative d'assassinat qui avait visiblement échoué et moi qui désormais frappait sa tête contre la table basse d'une façon particulièrement violente. Une chance que la table ait résisté à l'impact. Une chance que la tête ait survécu à l'impact :

« Je crois que vous devez confondre, Maîtresse Valentina est la gentillesse incarnée, elle serait incapable de faire du mal à quiconque. Pas surtout à son époux. Mais je prendrai garde à la table basse. »

C'est l'âge qui le fait radoter ? Quel âge il pense avoir ? Et quel âge pense-t-il donc que je puisse avoir ? Je ne suis pas si vieille que cela !

« Je ne suis pas si vieille que cela, et puis mes connectiques se portent parfaitement bien. »

Si j'avais pu songer à des présences agréables, je dois avouer que Tibérius n'en faisait pas forcément partie, il était si imprévisible, si énigmatique, il semblait toujours en train de réfléchir, de penser, de calculer, alors sa présence je n'avais jamais pu l'envisager comme rassurante. Et pourtant malgré sa légèreté, malgré sa nonchalance si caractéristique, je trouvais quelque chose en lui qui m'apaisait, me mettait à l'aise, alors qu'il semblait le dernier à qui confier un secret pouvait être une idée brillante, j'avais étrangement confiance, par naïveté peut-être. Non, j'avais confiance en lui, inexplicablement, paradoxalement, sans que je n'y comprenne rien, je voulais lui faire confiance parce qu'en dépit de ces airs qu'il se donnait et montrait je lui jugeais un fond honnête et droit, la confiance ne régnait pas mais je n'en étais pas dépourvue à son égard, bien bizarrement d'ailleurs. Je ne pouvais dire que je le connaissais bien mais pour ce que j'en avais vu, tant de son attitude envers moi avant et après les entrainements à être si plaisantin et léger mais aussi de ce que j'avais vu pendant les entrainements, je devinais un peu mieux l'homme, je le cernais d'avantage, le vrai Tibérius était celui des entrainements sérieux et appliqué, celui que Rome voyait c'était une image. Pourquoi je l'ignore mais c'était ainsi.

Aussi pour la première fois depuis ma libération, je me surprenais à me confier à l'homme que j'aurais pu trouver le plus imprévisible de Rome mais je me livrais en toute confiance, le mal de toute façon était fait une fois les mots prononcés. Par quelques mots j'avais peut-être complètement changé mon destin, il aurait pu me dénoncer, me faire réinitialiser, le dire à mes Maîtres mais étrangement il ne le fera pas, je le savais, je le devinais, j'avais confiance en lui pour ne pas en venir à cela. Et la suite me surprend encore d'avantage, j'ignore ce qui m'arrive, l'attirance, l'envie, le besoin de réconfort, mon inquiétude, tout semble me pousser dans les bras de cet homme à la réputation de tombeur. Je me fichais de n'être qu'une victime du séducteur, Tibérius est un bel homme séduisant avec un côté sombre que j'apprécie vraiment et j'ai envie de rajouter que c'est le premier pour qui j'ai une attirance comme celle-là, une attirance qui me pousse vers lui. Tandis que mes baisers sont d'une horrible maladresse il ne s'en moque pas, quand je disais qu'il est différent de ce qu'il veut montrer à tout le monde, faites-moi confiance. Il me dénude et je ne ressens aucune gêne, au contraire j'aime être dévoilée devant lui, je n'en oublie pas de l'écouter me parler de quelqu'un que je connais déjà. Celle qui m'a initiée aux jeux entre femmes avec l'assistance agréable de la désormais Grande-Prêtresse Lucretia.


« Thalie est quelqu'un de bien, j'ai eu la chance de faire sa rencontre déjà. »

Très intime rencontre faudrait-il rajouter d'ailleurs. J'écoute l'humain me parler de son don, un pouvoir surprenant, un don de voir les émotions, de voir les androïdes libres de leurs plots et ceux qui y demeurent soumis, ainsi donc il savait sans doute depuis notre première rencontre avec une certitude absolue la déficience de mon plot. Dire que j'avais cru qu'il se lançait hasardeusement à ses allocutions :

« Sommes-nous nombreux ? »

Sa douceur me fait beaucoup de bien, sa tendresse est parfaitement délicieuse :

« Peut-être pas, mais même sans vous avoir surpris, je vous aurais quand même battu. Vous êtes bon élève mais vous n'êtes pas encore de mon niveau, très jeune apprenti. »

Je le laisse me regarder, un peu gênée toutefois mais en confiance je me laisse faire docilement, écoutant les compliments qui me sont fais sur ma beauté et mon esprit, cela me surprend un peu mais ce n'est pas désagréable à écouter, loin de là d'ailleurs. Je lui tire la langue quand il me fait remarquer que je manque de force pour assommer un homme :

« Oui enfin ... C'est surtout qu'on m'a frappée assez fort par le passé pour venir à bout du plot. Longue histoire, désolée. »

Et voilà que le plus grand séducteur de cette ville qui couchait avec toutes les plus belles qui semblait ne pas vouloir profiter de la situation, mais c'est pas possible, il le fait exprès ! Tout notre temps ? Ca oui nous l'avions, ça ne veut pas dire que je voulais forcément le prendre ! Pourtant je hoche docilement la tête, me laissant faire quand il me faire allonger sur le ventre :

« Rien ne presse, oui. »

Sa remarque sur mes fesses me fait sourire :

« Je savais qu'elles vous plairaient. »

Finalement je me sentais libérée, qu'il sache pour mon plot m'offrait une telle liberté de parole que j'en étais soulagée et heureuse, ça me faisait énormément de bien. Sous son massage et ses mots je m'exécute avec un peu de mal :

« Tibérius, je suis androïde, un massage ne pourra jamais me détendre. »

Je me laisse faire cependant et rapidement mes yeux se ferment, je savoure ses mains chaudes et fermes qui me massent avec précision, un gémissement de contentement s'échappe entre mes lèvres :

« C'est si bon. Vous le faites si bien. »

Je me détends petit à petit entre les mains de Tibérius et d'une voix détendue et un peu endormie je demande :

« Comment on fait pour vivre sereinement avec toutes ces émotions ? Quand j'ai vu l'androïde s'en prendre à ma Maîtresse j'ai été tellement en colère, je n'avais jamais ressentis ça, c'était si fort comme si ça m'avait complètement submergé. Et quand Dame Valentina a coupé mes cheveux, je ne les avais plus coupés depuis ma libération c'était comme un symbole de ma liberté, ça m'a touchée bizarrement je me suis sentie étrange, je repensais au jour où le plot à cesser d'agir et c'était bizarre comme émotion chaud et agréable mais aussi ... pas douloureux mais ça faisait un peu de peine. »

Puis je repense à mon Maître précédent, celui qui avait voulu d'une androïde pour avoir une présence qui l'accompagnerait sereinement dans la mort :

« Comment on peut vivre avec la tristesse de la mort des autres ? Mon dernier Maître était mourant quand il m'a acquise, il voulait quelqu'un pour tenir son chevet et l'aider à partir sereinement, ça fait si peur l'idée de mourir, pas de mourir mais l'idée de mourir, de souffrir avant ça, de ne pas pouvoir résister. Il était si serein et si calme et moi j'étais si triste, pourquoi était-il comme ça ? Comment il pouvait attendre avec tant d'impassibilité, je ne comprends pas. Est-ce que c'est toujours aussi compliqué de vivre avec tout ce qu'on ressent ? »
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Re: [E4]Visite impromptue [Tiberius]

Messagepar Tiberius le 04 Janvier 2013, 13:35

Je ne répondis pas à sa question sur le nombre d’androïdes sans plot. Je ne manquais pas de confiance envers Roenna, je ne doutais pas d’elle, je ne voulais pas cacher la vérité. En réalité, je n’en savais rien. Je m’étais contenté de hausser les épaules. J’en connaissais quelques-uns. Mais étaient-ils une minorité, une demi-douzaine, une centaine ou des milliers, je l’ignorais totalement. Certains devaient vouloir vivre cacher aux yeux des romains. Mais je doutais qu’on puisse longtemps échapper à la Legio Civilas.

Nous nous étions ensuite retrouvés nus, elle allongée, et moi à califourchon pour lui masser le dos. Elle semblait convaincu que je ne pourrais pas la détendre en raison de sa nature androïde. Je souris, amusé par la remarque. Je doutais fortement qu’un androïde ne puisse trouver la quiétude au point de se relâcher musculairement. Le terme “musculaire” n’était pas approprié, mais je ne connaissais rien à cette science et je ne savais pas comment le décrire autrement.

Mais force était de constater qu’elle se détendait. J’ignorais si cela résultait de mon massage ou de cette liberté de parler à coeur ouvert. Elle m’avoua finalement apprécié mes gestes. Il se faisait doux mais également sensuels. Je m’approchais doucement de ses courbes. Sur les côtés, mes mains caressaient la naissance de ses seins. Dans son dos, mes mains effleuraient le haut de ses fesses avant de filer vers ses hanches. Je m’attardais également sur les zones sensibles chez les humains, comme la nuque, le creux des coudes que mes ongles griffaient doucement.

Mais modestement, j’attribuais son bien-être à nos paroles.

-- Parler à coeur ouvert à quelqu’un fait toujours le plus grand bien. Une psychologue écrivait que les femmes avaient besoin de dialogues pour commencer à résoudre leur problème et que les hommes nécessitaient des actions bien claires. Je ne sais pas si elle a raison ou tort concernant les hommes et les femmes. Mais parler fait du bien. Et pour répondre à ta question...

Je marquai une pause alors que je me soulevais légèrement et m’asseyais plus bas, pour pouvoir masser également ses fesses.

-- …il faut parler à quelqu’un de confiance pour accepter et supporter ses émotions. Les garder au fond de soin, ne fait que nourrir frustration et rancoeur. Et tes amis te diront quand tu déconnes ou non.

J’avais bien entendu qu’elle me parlait de l’agression de Valentina. Je mourrais d’envie d’en savoir plus. Mais je ne voulais pas non plus la brusquer. A son ton, je comprenais qu’elle avait survécu et je doutais qu’un assassin puisse atteindre une cible que Roenna protégeait. J’aurais mes réponses dans la soirée, nul besoin de me précipiter. J’écoutai ses descriptions et constatais grâce à ma seconde vue les couleurs s’emparer de son corps quand elle me décrivait.

-- Comment vivre avec la tristesse des disparus ? Mais on n’a pas le choix, Roenna. La tristesse est là. Mais peu à peu, ce sont les bons souvenirs qui nous reviennent. Il a souffert puisque tu le dis. Mais il a également eu des sourires. Tu dois te souvenir de ses blagues, te souvenir de son sens de l’humour, de sa répartie. N’oublie pas non plus la paix intérieure qui l’habitait. La tristesse est un sentiment assez égoïste. J’ai perdu des êtres chers. Alors, j’en parle avec passion et je fais vivre leur plus belles images dans mes discours.

Mes mains passaient de ses hanches à ses fesses. Je me relevai encore une fois et glissai mes genoux entre les siens. Jambes écartées, elle m’offrait une vue délicieuse sur son corps. Elle avait raison d’être certain de ce que je ressentirais en les voyant. La douceur de sa peau m’étonnait. Alors que mes doigts flirtaient avec son intimité, je poursuivais.

-- Il était comme ça parce que tu étais là. Il se sentait bien et n’avait plus peur grâce à toi. Tu as peut-être connu des Domini ayant des enfants. Ils ont parfois du mal à s’endormir. Et pour qu’ils trouvent le sommeil, on leur raconte une histoire, on les calme, on les berce, on les rassure. La mort n’est qu’un long sommeil après tout. Je connaissais pas le maître dont tu parles, mais il était peut-être fatigué et las de vivre. Tu lui as apporté ce qui lui manquait. Le calme, la sérénité et la paix. Je comprends qu’il te manque, mais n’oublie ni ses qualités, ni ce qu’il t’a apporté, ni ce que tu lui as apporté.

Je l’invitai ensuite à se retourner, mais je gardais la même position pour ma part. Mes mains passèrent alors sur son ventre, caressèrent ses seins avant de redescendre sur ses cuisses.

-- Tu pries les dieux ?

Drôle de question d’un homme envers une androïde, mais je voyais en elle une femme, une très belle femme avec une bien belle âme. Je voulais en savoir plus, lesquels et pourquoi ? On en apprend beaucoup sur les romains en fonction de leur penchant religieux.
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Re: [E4]Visite impromptue [Tiberius]

Messagepar Roenna le 08 Janvier 2013, 20:51

J’ignore si tout cela est bien normal, qu’une androïde puisse se détendre sous les massages d’un humain, mais en tout cas je sais que ça me fait énormément de bien. Sentir les mains chaudes et fermes de Tibérius sur ma peau est un vrai régal, même si j’ai du mal au début à me laisser faire et savourer pleinement, j’y parviens rapidement, j’oublie un peu tout sauf bien entendu ce qu’il fait, sa présence et cela va de soi notre discussion. J’avais massé par le passé, je ne me crois pas très douée, de loin pas autant que l’est l’adepte de Venus pour me faire détendre. Je finis par fermer les yeux, me laissant docilement faire, interrogeant toutefois par curiosité sur le nombre d’androïdes libérés de leur plot. Aucune réponse ne vient, je ne dis rien, je me contente donc d’imaginer que soit nous ne sommes pas très nombreux, soit nous sommes plus nombreux qu’il ne veut l’admettre, soit il n’en a aucune idée. Honnêtement avec lui j’ignore quoi croire, je sais juste que ses mains sont un vrai délice. J’ignore si c’est vraiment le massage qui me détend, le fait qu’il soulage des points de tensions ou si je suis simplement en train de me laisser complètement aller et que pour la première fois depuis longtemps, j’arrive à mettre en paix et en harmonie tous mes ressentis intérieurs. Quel que soit l’explication, et je m’en moque complètement d’ailleurs, je me laisse faire. J’apprécie le traitement et le lui fais savoir, ne ressentant aucune gêne à le sentir venir flirter avec mes seins, ce n’est pas le premier homme qui le fait, sans doute pas le dernier car si j’ai eu de la chance d’avoir Maîtresse Valentina et Maître Caïus qui sait qui sera mon prochain Maître et ce qu’il voudra de moi ? Et puis se laisse faire par Tibérius n’a rien de désagréable, nous nous étions souvent entrainés ensemble, moins que je l’aurais souhaité cela dit, moins qu’il en aurait eu besoin pour devenir un combattant talentueux, mais pendant ces entrainements je passais toujours un moment agréable.

J’ouvre grand mes oreilles lorsqu’il parle de psychologie, est-ce que ce terme peut vraiment s’appliquer dans le cas d’une androïde ? Encore une fois je n’en sais rien et une part de moi ne veut même pas savoir, mais je crois bien que je ne veux pas discuter, juste profiter, savourer, me détendre. Quelque chose d’inconnu pour moi, quelque chose qui me fait envie. J’ai donc un petit rire, n’attendant pas qu’il se soit replacé pour pouvoir masser ses fesses pour rétorquer :


« Je crois alors avoir été conçue comme un androïde et non une androïde car aux mots, je préfère mille fois ce que vous me faites. »

Continuant de me laisser faire je me surprends même à frissonner lorsqu’il masse finalement mes fesses, c’est tellement agréable, tout le reste devient soudainement tellement … secondaire. Je n’oublie pas ma Maîtresse, sa grossesse, non je n’oublie rien mais soudain, rien que par quelques gestes il a renvoyé ça dans un coin fermé de mon esprit et ça ne m’inquiète plus c’est presque … magique. Soudain pourtant dans ses mots, un d’eux me fait ouvrir les yeux, je le connais oui, j’en ai entendu parler, je connais sa définition mais :

« Qu’est-ce qu’un ami ? Je sais ce que ça veut dire, la définition du dictionnaire mais … comment est-ce qu’on le ressent ? Comment sait-on que quelqu’un est un ami ? »

Je me faisais l’effet d’une idiote perdue dans quelque chose qu’elle ne comprend pas. Pour la première fois je parlais ouvertement de mes émotions, de mes sentiments, pour la première fois je pouvais apprendre, comprendre, évoluer dans ce monde inconnu et j’en avais envie. Quand il parle de mon Maître précédent, je retrouve beaucoup de ce que disait mon Maître mais je ne comprends toujours pas, c’est si étrange, si incompréhensible, mourir ça fait peur non ? Je ne sais pas trop quoi dire, je repense à lui avec un sourire nostalgique, il a été si bon et protecteur envers moi, je ne pourrai jamais oublier ses agissements envers moi, sa tendresse, son affection. Jamais un mot plus haut que l’autre et toujours jusqu’à son dernier souffle, il a souris même quand je savais qu’il souffrait horriblement et que moi je pleurais intérieurement de ne rien pouvoir faire. Je hochais donc bêtement la tête, me laissant faire lorsque Tiberius m’installe un peu différemment.

Quand en revanche il vient à parler il me donne un rôle si important pour lui, les larmes coulent, c’est plus fort que moi, que le crétin qui donne aux androïdes la faculté de pleurer soit damné ! Je suis ridicule à larmoyer de la sorte alors que je passe un si bon moment.


« Jamais je ne pourrai l’oublier, il a été si bon et gentil avec moi. J’ai toujours eu de la chance, plus ou moins, avec mes Maîtres mais lui … Entre nous il y avait quelque chose de … différent. Je crois qu’il a toujours su pour mon plot, que je pleurais seule dans ma chambre mais il n’a jamais rien dit et parfois … parfois je crois qu’il me prenait dans ses bras parce qu’il savait que je souffrais.J’aimerai tant revoir son sourire, juste une fois. »

Lorsque Tiberius me retourne pour que je m’allonge sur le ventre, je chasse les larmes de mes mains, maladroitement soit, je n’ai pas l’habitude de pleurer devant quelqu’un mais par tous les dieux ça fait du bien.

« Est-ce que pleurer fait toujours autant de bien ? »

Nouvelle question de sa part, est-ce que je prie les dieux ? Je hoche la tête :

« Oui je pris … enfin j’essaye. Je prie Venus pour qu’elle protège ma Maîtresse et qu’elle veille sur Maître Caïus. Elle incarne la vie et ce qu’il y a de bon et heureux dans ce monde, je ne vois pas d’autres dieux à prier après ce que j’ai ressentis avec feu mon Maître. »

Je me redresse pour me retrouver assise sans gêner son travail. Très timidement j’approche de lui, mes mains trouvent son torse, le parcourant, le découvrant, mon regard se fait un peu gourmand, intimidé également. J’ai l’impression d’être une jeune fille à l’aube de sa première fois.

« Tiberius je … j’ai envie … avec vous. »

Je cherche un baiser furtif sur ses lèvres, un bref instant, une seconde sinon moins mais je me recule à peine, prête à me laisser embrasser.

« Priez Venus avec moi. »
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Re: [E4]Visite impromptue [Tiberius]

Messagepar Tiberius le 02 Février 2013, 19:10

²éae’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’Flatté, je souris à sa remarque, finalement mes massages la détendaient. Mais ma réaction fut de courte durée quand elle me posa sa question sur l’amitié. Comment reconnaître un ami est difficile. La confiance, les sentiments évoluaient. Ils pouvaient perdurer, mener vers l’amour ou la trahison. Comment expliquer cela avec des mots ?

-- Un ami, c’est compliqué... Quand tu fais une connerie, celui qui ne se préoccupe pas de toi se contentera de hausser les épaules. On pense parfois que ce sont nos amis qui nous mettent en garde pour ne pas commettre cette erreur. Je ne partage pas ce point de vue... Tu sais Roenna, je pense qu’un ami ce n’est pas cela. Un ami, c’est celui qui sait que tu fais une erreur, qui te le dit, certes. Mais c’est surtout celui qui ne tentera pas de te retenir. Il t’accompagnera tout au long de cette erreur, marchera à tes côtés, te soutiendra quand tu en auras besoin. Mais en aucun cas, il t’empêchera d’avancer.

Je marquai une pause dans mes paroles, pas dans mes gestes. Je continuai de penser à cet homme qu’elle avait accompagné dans la mort.

-- Cet homme qui se sentait trop vieux pour guérir. En un sens, je suis convaincu que les prêtres de Jupiter pouvaient le soigner. Il devait même le savoir. Mais lui, son désir, c’était de partir en paix. Tu as eu le comportement d’une véritable amie. Tu l’as accompagnée, quand bien même cela t’a faite souffrir. C’est cela pour moi un ami. Ce n’est pas celui qui me met des bâtons dans les roues, encore moins celui qui me retient “pour mon bien”. C’est celui qui m’accompagne toujours.

Elle m’interrogea sur les pleurs. Et je ne pus que sourire en coin à cette remarque. Avait-elle oublier qu’elle s’adressait à un homme ?

-- Roenna, je suis un homme ! Un homme ne pleure jamais, il est trop orgueilleux pour laisser ses larmes couler...

Je me tus avant de trahir mon orgueil

-- Mais oui, pleurer fait du bien. Pleurer libère l’esprit de sa douleur...

Mes larmes, je les avais vu rouler sur mes joues à la mort d’Éoce, à l’apparition de Thalie, sa réincarnation, lors du départ de Camila(1).

Ensuite, Roenna décrit Venus avec des mots me réconfortant énormément. Selon l’androïde, elle représentait la vie. Et si j’étais pas orgueilleux, je verserai volontiers une larme par le réconfort que m’offraient ses mots. Néanmoins, je la laisse à peine m’embrasser sur les lèvres. Ce baiser est extrêmement furtif. Un baiser sur les lèvres à quelque chose de trop fort pour moi. Il symbolise l’Amour et n’en déplaise à mon orgueil, celui-ci se tourne pour Camila. Je ne le reconnais pas évidemment. Pour ne pas laisser Roenna hésiter, je l’embrasse dans le cou à la place. Mes lèvres descendent sur sa gorge, s’emparent de ses seins, alors qu’elle me demande de prier Venus.

Venus... Elle m’a donné le don de voir l’Orgone, de lire les sentiments. L’Orgone n’est pas qu’énergie sexuelle, cette énergie se teinte avec les sentiments. J’ai beaucoup de compassion pour Roenna, je l’apprécie beaucoup. Évidemment sa beauté compte, son corps attise le mien, son désir éveille le mien. Mais je suis également sensible à son innocence, à sa franchise, à la fragilité de cette femme toute en contraste. Je suis certain qu’elle pourrait me briser en deux sur la table, mais sentimentalement, elle était fragile comme ses statues de sucre fin. Je souhaitais la préserver, la cajoler. Mes gestes se firent tout en douceur, tant en caresses et je me consacrai tout entier à son unique désir. Mes ongles glissaient au creux de ses coudes, le long de ses bras, mes lèvres déposaient de tendres baisers sur sa peau nue.

De l’Orgone commençait à se libérer de nos corps dans cette étreinte. Nu, peau contre sa peau, j’admirai sa beauté. Je l’embrassai de nouveau dans le cou et doucement j’ouvris les yeux. Je ne comprenais plus rien. Quelques secondes plus tôt, j’allais coucher avec elle et me voilà en train d’ouvrir les yeux. Les lumières fraîches de l’aube tombaient dans l’enceinte du domus. La lumière du jour révélait la peau de Roenna. Elle semblait se réveiller. Vu l’état des draps et de la pièce, nous nous étions amusés toute la nuit. Quelques images me revenaient : des positions savoureuses, d’autres moins avouables, mais toutes délicieuses. Je clignais des yeux. Mon front me faisait drôlement mal. Était-ce là une conséquence de ma rencontre précipitée avec la table basse ? L’Orgone envahissait la pièce, je le ressentais. Quelque part, je pouvais le comparer à l’oeil de Venus.

J’observai Roenna, passait ma main dans ses cheveux et l’embrassai tendrement sur le front.

-- Tu veux boire quelque chose ?

Je me relevai et enfilai ma toge en attendant sa réponse.

Spoiler: Afficher
1 : HRP : Ce rp se déroule avant mon altercation avec Caecilius
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Re: [E4]Visite impromptue [Tiberius]

Messagepar Roenna le 05 Février 2013, 19:16

Sans doute, si ma place n'avait pas été mienne et que j'avais simplement observé la scène, j'aurais dis de Tiberius qu'il profitait de la situation. Toutefois j'étais entre ses mains expertes qui savaient parfaitement me détendre en cette seconde et je ne trouvais rien à redire à ce traitement agréable. C'est qu'il était un homme visiblement aussi adroit pour jouer de sa langue dans des joutes verbales que de ses doigts sur le corps mis à nu d'une femme, quand bien même la-dite femme se veut une androïde. Je savoure donc avec délectation le traitement tout en profitant pour écouter ses paroles, il sait pour mon plot alors je parle à coeur ouvert si l'on peut dire pour une androïde. J'écoute avec attention, j'apprends, je me détends, c'est tellement plus facile avec lui qui sait la vérité que ça ne l'est avec ceux qui ignorent pour mon plot. De toute façon je sais que désormais je me suis trahie et livrée, je pourrai me défendre mais pas face à une armée, s'il me dénonçait ... J'aimais mieux ne pas y penser, je ne me défendrai même pas car je ne suis peut-être plus soumise à mon plot mais je n'ai contre les humains aucun grief, ni aucune volonté gratuite de leurs nuire. Et j'ai en cette heure mieux à faire que de penser à des violences tandis que le disciple de Venus me parle d'amitié.

Ses explications me demeurent vagues et flous, je comprends chaque mot et le sens de chaque phrase mais je n'ai pas l'impression de ressentir ce qu'il dit, de comprendre l'émotion qu'il faut vivre, ce qu'est vraiment l'amitié. Ca sera à moi sans doute de l'expérimenter, de le découvrir mais quand il parle de mon maître, je me prends d'une certaine fierté mais surtout de beaucoup de modestie en rougissant et en fermant les yeux. J'ai été son amie. Pour l'androïde que je suis, cela a une force toute particulière de me l'entendre dire, une chaleur étrange m'envahit, comme un sentiment bienheureux et puis l'image de l'homme étendu sur son lit, s'éteignant lentement, me vient à l'esprit, la chaleur disparait, il me manque. Alors qu'il termine de parler, je ne peux que tourner la tête vers lui pour dire, sans doute un peu bêtement d'ailleurs ce qui me vient à l'esprit et me semble si parfaitement logique et implacable :


« Alors je crois que ça fait de vous mon ami. »

Quand bien même cela pouvait sembler une folie il m'avait encouragée à dire la vérité sur mon plot et maintenant que c'était fait, plutôt que de courir à la garde pour l'alerter, il était là à tenter de m'aider à comprendre ce que je ressentais et appréhender ce que j'allais sans doute un jour ressentir. Je ne dis rien à ses mots sur les larmes mais ne le crois guère, j'avais eu des maîtres dans le passé, des hommes que rien ne semblait atteindre mais j'avais deviné les pleurs qu'ils avaient eu, sans jamais rien dire évidemment car comme il le faisait comprendre un homme ne pouvait avouer ses larmes dans cette société et ce monde. Il concéda quand même que pleurer faisait du bien et libérait l'esprit de la douleur, je ne dis plus rien, me contentant d'un discret sourire, il était homme d'expérience je savais donc que s'il parlait de ce soulagement ainsi c'est qu'il l'avait connu. Mais il était un homme et je respectais son orgueil comme son égo car sans doute l'avais-je déjà blessé à le battre pendant nos entrainements. J'avoue même avoir pris un certain plaisir à le maitriser parfois et plus honteusement à m'être laissée maitriser par ses soins en certaines occasions.

La suite de la soirée fut vraiment délicieuse, si je n'avais pu me douter que cela arriverait je crois qu'une partie de moi en avait toujours plus ou moins eu l'envie. Je ne lui ferai pas l'honneur de le lui faire savoir, de lui laisser comprendre que d'entrainement en entrainement il m'était arrivée d'y songer dans mes moments d'égarement. Pas de sentiment d'attachement réel, pas d'amour d'ailleurs quand bien même comment le saurai-je ? En suis-je seulement capable au milieu de cet entrelacs de fils, de matériaux conducteurs et de systèmes électroniques qui composent mon être et ma personne ? Pourtant l'envie, le désir, quelque chose de luxurieux, peut-être aussi un parfum d'interdit, je ne sais pas trop, je crois aussi qu'il me plaisait tout simplement. Je n'étais pas une idiote, cela resterait une histoire de cette nuit, peut-être y en aura-t-il d'autres mais nous ne serons jamais main dans la main dans les rues de la ville, nous ne serons jamais à nous embrasser dans les jardins au risque d'être découverts. Ne serait-ce que parce que je suis androïde cela n'arrivera pas et puis il y avait bien sûr qu'il était humain et peut-être bien amoureux déjà d'une autre. Je n'en ressentais aucune jalousie, il était un ami, un réconfort, un soutien et ce soir un amant. Demain il serait à nouveau un ami, cette nuit serait un bon souvenir dont nous ne parlerons peut-être jamais plus mais nous nous en souviendrons l'un et l'autre et ça sera le principal sans doute aucun.

La nuit passe et le matin vient presque trop vite. Tandis que je m'éveille, je le surprends à me regarder, le drap me couvre à peine, pour ne pas dire presque pas, la nuit a été trop chaude pour s'encombrer d'une couverture et son corps avait été toute la chaleur qui me fut nécessaire pour dormir à poings fermés. Non je n'oublierai pas cette nuit et j'envierai ses amantes à n'en pas douter. L'imitant alors qu'il se lève je fais du drap une petite robe de fortune avant de lui sourire :


« Un thé me fera le plus grand bien, mais vous êtes mon hôte en l'absence de mes maîtres, que diriez-vous d'un café ? »
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Re: [E4]Visite impromptue [Tiberius]

Messagepar Tiberius le 19 Février 2013, 23:31

-- Volontiers ! Mais s’il-te-plait, tutoie-moi ! Au moins, en privé.

Je n'appréciai pas le vouvoiement avec ceux que je considérai comme proche. Évidemment, elle ne pouvait pas me tutoyer publiquement. J'espérais qu'elle le fasse en privé et le lui demandais.

Quoi qu'elle décide, j’acceptai avec plaisir le café proposé, mais je continuais néanmoins à préparer son thé. Un court silence régna entre nous tandis que nous préparions chacun la boisson de l’autre. Ces minutes me semblèrent durer une douce éternité. Je me souvins alors d’un homme qui m’avait donné une jolie leçon sur le bonheur. Le bonheur n'arrivait pas quand on atteignait un de ses objectifs. Le bonheur nous accompagnait tout le chemin nous menant à ces objectifs. Et en cet instant, le bonheur était palpable. D’égal à égal, un humain préparait quelques boissons chaudes avec une androïde. Je ne ressentais une forme de légèreté et une bonne humeur matinale. J’avais presque honte de briser cet instant rare. Je ne prononçai donc aucun mot jusqu’au service. Mais je prenais la mesure du combat de Camila. Le thé prêt, je déposai sa tasse dehors, sur une petite terrasse intérieure. Le vent apportait avec lui une fraîcheur matinale. Je m’adossai à une table et regardait le ciel. Le vent avait soufflé tous les nuages comme si aucun mauvais présage ne surplombait Rome.

Ramenant les yeux sur le visage de Roenna, j’entamai un tout autre sujet.

-- À propos de l’absence de Valentina, j’imagine que suite à la vague d’assassinat, Valentina s’est recluse dans un lieu tenu secret.

Je levai l’index pour qu’elle ne réponde pas

-- Surtout ne me dit pas où elle se cache, je ne souhaite pas le savoir, c’est plus prudent pour elle. Celui qui a monter ce plan veut sans doute faire accuser Mettius. Il s’en prend uniquement aux ennemis de Mettius. Et il est bien possible qu’il s’en prenne à Valentina également. Mais ça me parait un peu trop gros. Si Mettius avait orchestré cette vague d’assassinat, il aurait fait assassiner un ou deux de ses alliés pour détourner l’attention.

J’étais loin de m’imaginer que Valentina avait été victime d’une tentative de meurtre. Ce genre d’incident ne pouvait que difficilement passer inaperçu. Caius avait méticuleusement choisi les gardes en charge de la protection de Valentina, car rien n’avait filtré, pas un mot. J’avais les oreilles pourtant bien tendues, mais je n’avais même pas soupçonné une once de cette capitale information.
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