[E4] Flashback - Une bombe à retardement Part 2

Ce forum contient les archives de tous les RPs ouverts par les personnages durant les préparatifs et le départ du corps expéditionnaire.

[E4] Flashback - Une bombe à retardement Part 2

Messagepar Votum le 05 Novembre 2012, 19:30



Prometheus.

Il ne connaissait pas mon nom mais il s'amusait déjà le comparer à un volcan. Ou peut être qu'il se référait au terme "chérie". Peu m'importait au final. Mais je trouvais cela mignon. Mignon, dans le sens où j'en avais besoin. J'avais besoin que l'on soit mignon avec moi. Que l'on soit tendre, attentionné, à l'écoute. Mais lui, il m'amusait, il m'amusait vraiment beaucoup. Finalement, cette nuit pourrait être bien plus intéressante qu'elle n'avait vraiment commencé. Mais l'issue serait la même. La fin. Tout de chose à une fin. La mienne aurait du être depuis bien longtemps. Son franc parler devait en vexer plus d'un dans la haute société de Rome. Pourquoi ne l'avais je pas connu avant ? Peut être car cela faisait longtemps que je m'étais enfermée sur moi même sans même m'en rendre compte. Je continuais donc de sourire à demi face à ses réponses. Insolentes, divertissantes, affectueuses. Mais il savait aussi séduire. Un simple mot et la femme devait apprécier. Les femmes aimaient qu'on les trouve différentes, particulières, unique. Et aussi pas conne, comme il le disait si bien. J'appréciais ses mots, mais ils glissaient sur moi comme de l'eau. Car ce n'était que des mots. Je n'oubliais pas qu'il était un beau parleur. Avais je besoin dune personne de passage dans ma vie ? Combien en avais je vu passer et ne jamais rester ? Beaucoup trop, tellement trop. Il continuait ses mauvaises plaisanteries, pour que jamais on ne s'approche du vrai et je le laissais faire. Je reste contre lui et je penche ma tête quand il me parle enfin de ma nouvelle idée, ma merveilleuse idée. Ma réinitialisation. Je l'écoutais sans rien dire et je souris quand il me claqua les fesses. Je le suivis donc dans ses ruelles et je m'amusais à le mater à mon tour ouvertement. Après tout, il avait commencé !

La ville m'intéresse peu. Je le suis dans ses différentes couloirs, ses différentes pièces, ses différentes alcôves. J'attrape un verre et je le remplis pour lui. Je suppose que c'est du bon vin vu qu'il est chez lui. Je m'installe à ses côtés et je replis mes jambes vers moi. Mon coude est sur l'accoudoir et je le regarde. Mon autre main vint chercher la sienne et je finis par jouer avec en regardant ses deux mains entrelacés. Il ne connaît pas ma vérité. Il ne sait pas que j'ai une porte de sortie. Elle se nomme Leto. Il a le pouvoir de me rendre ma véritable identité. Si il le souhaite et me retrouve. Mais je doute de lui, je ne crois plus en lui. C'est ça la vérité. Est ce que tout est de sa faute ? Non, c'est la faute de personne. C'est juste la vie qui est ainsi.

N'aimerais tu pas avoir le choix de changer de vie ? N'aimerais tu pas te réveiller un jour Consul, le lendemain, père, le surlendemain, dans ton harem de demoiselle ?

Ma main prend la sienne entre ses doigts et je me penche un peu plus vers lui pour le faire s'allonger à moitié.

Et si je devenais ta femme ?

J'attendis de voir sa réaction pour éclater de rire. Un rire nerveux, un rire qui faisait du bien, un rire dont j'avais besoin. Je ma calais contre lui, posant ma joue contre son torse et je gardais sa main dans la mienne. Mon refuge, c'était elle. Il pouvait toujours boire avec son autre main.

Je ne suis pas triste. Je ne crois pas. Je suis ... Fatiguée de cette vie. Je vis cette vie depuis si longtemps. Toujours la même. Je dois toujours faire attention à ce que je dis de peur que l'on remarque mon plot inactif. Je dois toujours me protéger, protéger les miens. C'est fatiguant. Et puis, est ce vraiment ma personnalité celle que j'ai ? Car après tout, je ne suis que la conception d'un humain. C'est lui qui a dit que je serais comme ci ou comme ça. C'est lui qui m'a façonné. Mon créateur. Je deviens un fardeau au fur et à mesure que les années passent et que les humains ont peur de nous.

Ma jambe remonte, glissant sur sa cuisse ouverte et je bouge ma tête pour l'embrasser tendrement sur son torse. Un baiser du bout des lèvres, puis un autre, et le troisième s'attarde, devient plus long, plus appuyé, plus explorateur. Je finis par soupirer et par reposer ma joue contre lui.

Peut être que je suis la mémoire de sa fille disparu. Peut être que tout a commencé ainsi, qui sait ?

Je remonte nos deux mains et j'embrasse la sienne. Je prolonge mes contacts, mais je ne le laisserais pas me posséder. Nous ne sommes pas là pour cela, même si cela devient plus que clair que nous passerons la nuit ensemble ...

Tu peux créer qui tu veux, je ne veux pas le savoir. Peu m'importe ce que tu feras de moi. Me donner à Spurius, m'offrir à un de tes contacts pour raffermir ta position, me transformer en table basse. De toute façon, cela n'aura aucune importance car je ne me souviendrais de rien. Evite juste Proserpine. C'est une blague amusante, mais une lubie vraiment étrange. Je me demande si il ne voulait pas offenser Pluton en me nommant ainsi.

Je me tourne, collant mon dos contre son torse, mes fesses collant son intimité. Je lève nos deux mains liées et je continue de les admirer.

Pourquoi avez vous décidé de croire en vos Dieux ? Pourquoi ne pas croire en vous ? Je préfère croire en nos capacités. Je préfère croire en nos erreurs, je préfère croire en nos folies, je préfère croire en nous.

Mon rire retentit mais il est triste. Je me retourne de nouveau, cette fois-ci je suis bien en face de lui. Mes lèvres à quelques centimètres des siennes. Ma poitrine collait à son torse. mon corps épouse ses formes et inversement. J'ai finit par lâcher sa main et elle est terriblement froide.

Nous. Je parle comme si j'étais humaine ... Mais dis Prometheus et si tu m'expliquais pourquoi tu es celui que tu es actuellement ? Pourquoi tu es devenu ainsi ? Un beau parleur. Demain, j'aurais tout oublié. Demain nous ne serons plus rien l'un pour l'autre. Juste un instant de vie que nous allons partager. Je ferais partie d'un de tes souvenirs. Et toi, d'aucun des miens. Pour une fois dans ta vie, tu peux baisser ta garde. Juste une fois ...

Le dernier mot est prononcé contre sa bouche et mes lèvres se posent contre les siennes. Mes yeux le regardent et ma langue, timide, cherche sa jumelle contre ses lèvres fermées. Ma main cherche de nouveau la sienne. J'ai besoin d'un contact. J'ai besoin de sentir que l'on me soutient. Car la vérité, c'est que je ne veux pas mourir.
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Re: [E4] Flashback - Une bombe à retardement Part 2

Messagepar Prometheus le 15 Novembre 2012, 15:27

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Re: [E4] Flashback - Une bombe à retardement Part 2

Messagepar Votum le 23 Novembre 2012, 20:48

Direct. Certaines diraient froid sans doute. Est ce que les couples s'emmerdent ? Dire que je m’ennuierais est une manière élégante de dire non. Dire que lui s’ennuierait, cela relève de la goujaterie ... Mais personnellement cela m'amuse. Je n'attends rien de lui, enfin si, une chose, bien sûr. Mais même si il ne me réinitialise pas, je n'attends rien de lui. Nous ne faisons que partager un moment, un instant de vie qui finira. Et quand il sera finit, nous reprendrons chacun notre route. Nous n'avons pas à nous en vouloir, à en espérer plus, juste à la savourer tel qui se présente. ceux sont les meilleurs moments dans une vie de toute façon. Ceux qui ne sont pas prévus et qui deviennent des moments magiques. Des moments inoubliables. Cela me plaît de me dire que si je dois perdre ma mémoire et un jour la retrouver, Prometheus en fera partit. Je le regarde d'une manière un peu brûlante. Ces boucles, son air, sa manière de parler. Oui, cet homme est plus qu'intéressant. Dommage qu'il ne souhaite que la frivolité. Et je pense que la raison est simple. Il a déjà trouvé celle qui fait battre son coeur, mais il ne le sait pas encore. Ou plutôt, il préfère faire comme si il ne l'avait pas trouvé. C'est plus facile ainsi. Mais pour l'instant mes lèvres restent closes. J'ai beaucoup parlé et je préfère l'écouter maintenant. Je détaille chacune de ses mimiques, ses yeux, sa façon de bouger sa bouche ou de tiquer à certaines paroles. Il est doux et je savoure, car j'ai besoin de cette douceur, de cette tendresse. J'ai envie de m'y perdre. Juste quelques secondes, quelques minutes, quelques heures. Couper du monde et de sa triste réalité.

Je ne crois pas en vos Dieux. Je refusent d'y croire. Il serait facile de me laisser berner par Minerve. Il est facile de faire un âne avec une carotte ... Et la carotte paraît bien trop belle et juteuse. Même si je suis persuadée au fond de moi que ce lieu existe. Mais ce n'est pas parce que je refuse de croire en vos Dieux que pour moi, ils n'existent pas. Il serait difficile pour moi de ne pas reconnaître le don de Pluton, étant moi même une androïde et ayant déjà aperçu ses petits êtres. Mais je veux croire en un Dieu endormi, notre Dieu, le Dieu des androïdes. Et quand il se réveillera, il nous guidera. Oui, c'est une douce utopie, mais si je devais prier un Dieu, ce ne serait que lui. Si seulement les androïdes pouvaient prier ce Dieu, ils se réveilleraient sûrement ... Sûrement ...

Mon regard se fait lointain, mes paroles de fin se chuchotent, et mes caresses continuent d'une manière rêveuse. Je finis pas revenir à ce moment et j'éclate de nouveau de rire. Cela me fait du bien. Ce n'est plus un rire nerveux, mais un rire doux, simple. Je l'embrasse sur son torse et je pose mon menton sur celui-ci.

Proserpine n'est autre que la femme du Dieu Pluton. Et personnellement, je préfère ne pas trop ébruiter cela. Je n'ai pas très envie de me retrouver face à Pluton pour lui expliquer le pourquoi du comment ... C'est ...

Je deviens ennuyer d'aborder le sujet, alors je repose ma joue contre lui, pour qu'il ne me voit pas.

C'est la nouvelle lubie de mon créateur. C'est un homme bon, simple, et totalement dans son monde. Je ne voudrais pour rien au monde qu'il change. Mais les années passent et son comportement s'accentue, tout comme ses lubies. On me reconnaît maintenant dans le quartier comme étant Proserpine, la réincarnation de la femme de Pluton. Ou un truc dans le style. Et j'ai peur que mon créateur ne joue avec le feu. Il a tendance à délaisser Pluton pour Proserpine. Et les Dieux sont capricieux, ils risquent de ne pas beaucoup apprécier et de lui retirer ses faveurs. Il en dépérira sans doute. Ou bien il se lancera dans une nouvelle croisade.

Il peut sentir mon tendre sourire sur son torse. J'aime mon créateur. J'aime Leto. De quelle manière ? Je n'en sais rien et je m'en moque. Nous sommes complices, vraiment. Et c'est tout ce qui m'importe. Mais cela devient folie pour Proserpine. N'est ce pas une bonne chose dans ce cas que je ne sois plus moi ? J'en tremble un peu. Comment vous, vous réagiriez en vous tirant une balle dans la tête ? Car c'était bien de cela qu'il s'agissait. On parlait de ma mort imminente ... Je l'écoute me parler de Jupiter et je m'appui sur lui. Je suis attentive, mais je fais tout de même une petite moue.

Je crois en nous. Pas en tes Dieux, ni même le mien, si il existe. Je crois que nous sommes capables de beaucoup de choses. Et je crois que ses Dieux se servent de nous. Regarde Minerve. Jamais dans toute ma longue vie elle ne m'a parlé. Et d'un coup, car je rêve de découvrir notre cité, elle se dévoile à moi et m'offre cette vision ? N'est ce pas un peu trop facile ? Je ne te dirais pas comment agir envers ton propre Dieu ou tes propres croyances, mais je ne les partage pas. Je trouve cela dangereux de trop s'en remettre aux Dieux. Mais c'est sans doute car je subis aussi le joug des humains depuis le début. Pourquoi crois tu que vous nous avez créer ? Parce que vous pensez être des Dieux ? Vous vénérez des Dieux et les androïdes sont vos marionnettes ? Pourquoi ?

Et je sentis ma colère vibrait de nouveau en moi. Elle n'était pas dirigé contre Prometheus, mais il était en face de moi, alors il pouvait le prendre pour lui. Je posais ma bouche contre son torse et je l'embrassais, pensive. Ma bouche ne décolla qu'au bout d'un moment seulement.

Nous subissons quotidiennement vos envies. Nous nous devons de cacher qui nous sommes réellement car vous avez peur de nous et je ne sais pas du tout pourquoi. De ce que tu m'as dit, tu ne fais pas partie de ce nous, donc ne le prends pas pour toi, mais je ne comprends vraiment pas. Vraiment pas. J'ai beau essayer, je ne vois pas pourquoi. Et ce pourquoi m'obsède. Personne n'arrive à me répondre à ce simple pourquoi. Vous ne savez même plus pourquoi ... C'est si triste ...

Mais l'instant continue d'être plus intime, confidence pour confidence. Je le laisse se lever, je luis laisse son espace et je le regarde. Je regarde cette main et j'admire ce feu. Ainsi donc ce pouvoir est le feu. Je note les mots qui en découlent de ce pouvoir. Dois je donc m'inquiéter d'être l'ombre ? Est ce mal d'être une noirceur ? Suis je mauvaise au fond de moi ? Je laisse derrière moi ces pensées futiles et je l'écoute encore et toujours. Il finit par être sûr moi et je lui souris. Je glisse ma main sur sa tempe pour déplacer quelques mèches et lui mettre derrière son oreille. Il est beau, envoûtant et si triste.

Votum.

Ma main s'attarde sur son cou et je lève doucement ma tête pour venir frôler ses lèvres. Je dépose les miennes sur les siennes tendrement. Je ne cherche qu'un doux baiser. Ma main revient à la base de son cou et mon pouce caresse sa joue. Puis je reprends mes distances en le regardant dans les yeux.

L'homme a peur. C'est dans sa nature. Pourquoi nous avoir créer à votre image ? Car l'homme avait trop peur du métal. Mais j'ai surtout retenu une chose. Tu es le feu, tu es le foyer ... Et que tu le veuilles ou non, tu es un foyer.

Peu importait le connard qu'il représentait. J'avais parfaitement entendu ce mot. Et ce mot, il le représentait. Cela se sentait. Il débordait ...
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Re: [E4] Flashback - Une bombe à retardement Part 2

Messagepar Prometheus le 07 Décembre 2012, 00:15

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Re: [E4] Flashback - Une bombe à retardement Part 2

Messagepar Votum le 12 Décembre 2012, 09:40

Je le regarde, je l'écoute et je lui souris. J'ai envie de lui dire tout un tas de choses. Mais yeux lui prouvent sans doute, mais ma bouche reste close. Je me contente de lui frôler la joue de mes doigts pour lui pousser une mèche de cheveux derrière son oreille.

Les rêveurs imbéciles sont ceux qui changent le monde. Pourquoi prier un Dieu ? Pourquoi ne pas croire en nous plutôt ? N'est ce pas être une âme ? Pourquoi se reposer sur un hypothétique Dieu qui a lui aussi d'autres chats à fouetter ? Pourquoi croire en ce Dieu qui peut être un jour daignera baisser les yeux vers nous ? Pourquoi croire que nous, nous sommes unique à ses yeux, alors que nous sommes des milliers ? Non, nous ne sommes rien pour eux. Alors, je préfère cent fois les combattre que de les prier !

Mon poing s'était serré et je finis par exploser de rire en secouant la tête.

Il faut vraiment que tu me réinitialises Prometheus ...

J'enfoui mon visage dans son cou en souriant. Chasser le naturel et il revient au galop. J'aurais bien le temps de combattre les Dieux dans une autre vie. J'écoutais vaguement sa réponse sur Proserpine et je lui réponds d'un ton très bas, triste.

Moi aussi, c'est ainsi que j'aurais aimé que cela soit.

Je caressais sa main, bercé dans ses bras. Je me sentais bien ici, mais je commençais à fatiguer. Je commençais à divaguer. Et cette chaleur me manquait. Je me pensais forte, mais cela faisait plus de quatre cent que je l'étais, seule. Le temps me rattrapait. Je ferme les yeux et je ne réponds pas à ses paroles sur les humains et les Dieux.

Un jour, nous nous rencontrerons de nouveau. Et ce jour là, je te donnerais un coup de poing droit dans ton estomac. Et je te dirais : "Regarde mon doux imbécile rêveur, ouvre les yeux et vie".

Je me redresse et je le regarde dans les yeux en souriant. Je suis bien ici. Je pose mes lèvres sur les siennes, une nouvelle fois avec tendresse et je lui souris toujours. Je suis un être en colère. J'ai toujours été ainsi et je le serais toujours. Ma colère me maintiens en vie. Elle fait partie intégrante de ma vie. Peu importe qui je suis, elle sera toujours ma compagne. Je ris doucement quand il me parle de romantisme. Cela lui va bien, mais je préfère ne rien lui dire. Il va croire que je le drague après ! Non, la véritable raison, c'est qu'il sait que cela lui va bien, mais il a peur. Peut être qu'un jour il se laissera aller. Peut être. Je me réinstalle contre lui et je regarde dans la direction du feu.

http://www.youtube.com/watch?v=i2ASFuRG48Q

Mais je me redresse vivement. La surprise se lit sur mes traits et ma main se lève vers ma bouche pour cacher mon oh de surprise. Mon autre main se ferme, se cramponnant à ma robe. Je sens ce qu'il va se passer et mes larmes coulent sans que je ne puisse les retenir. Il ne pouvait pas me faire plus mal. Il ne pouvait pas me faire plus plaisir. Je laisse l'émotion me submerger, la laisse m'envahir, s'écouler et je finis par respirer de nouveau. Ma main se baisse et se pose sur la sienne. Mes défenses sont complètements baissés. Je ne devrais pas, mais je suis las de cette vie. Je connais ce goût dans ma bouche, je l'ai toujours connu. Mon sourire arrive à ma bouche puis à mes yeux et l'ombre en dessous du feu se met en mouvement.

Ma mère, puis mon père, ont beaucoup usé de ce moyen pour me raconter des histoires. J'étais si petite et je vivais dans un monde magique. Je savais comment l'histoire se finirait, mais j'avais le secret espoir que cette histoire se termine bien.

Les ombres se formaient et se déformaient. Le feu les empêchant de prendre de l'ampleur. Il y eu des chevaux en pleine course, ils formèrent un cercle et au milieu deux personnes s'enlaçaient. Puis une arène, des combats, mais les personnes à l'intérieur semblaient différentes. Leurs armes peut être. Mais tout allait trop vite. Puis il y eut une immense tour et le haut explosa. Des hommes tombèrent et des ailes difformes les empêchèrent de tomber. Un monstre effrayant grandit pour avoir la taille de la tour, et un autre monstre avec plusieurs têtes de drakes apparut aussi. Ils ne se battaient pas entre eux, non, ils semblaient combattre d'autres choses. Et tout s'arrêta. Une boule était formé et quatre petites ailes apparurent. Puis une petite fée se mit à virevolter pour se pencher sur une autre forme emmitouflée dans une couverture. Et les ombres redevinrent des ombres.

Prometheus, tu te trompes sur beaucoup de choses. Ne fait confiance qu'en toi même. Ton destin est grand. Le destin des Romains est grand. Je vous envie. Je ne pourrais pas voir tout cela de mes propres yeux.

J'avais envie de le presser de me réinitialiser, mais si je continuais, il ne le ferait pas. Et je savais que j'allais exploser. Il me resterait qu'une seule solution et je la redoutais. Et puis, je faisais toujours les mauvais choix ! Toujours ceux qui mettaient les autres dans une merde noire. Je souris de nouveau.

Montre moi ton rêve Prometheus.
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Re: [E4] Flashback - Une bombe à retardement Part 2

Messagepar Prometheus le 26 Décembre 2012, 12:59

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Re: [E4] Flashback - Une bombe à retardement Part 2

Messagepar Votum le 26 Décembre 2012, 17:14

J'ouvre les yeux et je regarde Prometheus. Je cligne des yeux plus d'une fois et je finis par lui sourire. Je tends ma main vers sa joue et je glisse mon nez dans son cou, derrière son oreille et je l'embrasse à cet endroit, derrière sa tête. Mon rire finit par résonner à ses oreilles.

PROMETHEUS ! Je suis si contente de te voir ! Tu viens de rentrer ? Je suis désolée, je me suis assoupie. Je t'attendais.

Je lui fis un grand sourire et je me mis assise pour prendre ses mains dans les miennes. Puis je fis une petite moue.

Proteus n'est pas gentil avec moi. Il m'a encore punit ! Je n'ai pourtant rien fait de mal ! Enfin ... Pas beaucoup ...

Je plonge dans ses bras, glissant mes bras sous les siens et je l'enlace tendrement.

Dis lui que je suis désolée Prometheus. Je ne lui voulais pas de mal. Mais le bain était trop chaud. Et ensuite la nourriture trop salée et ... Je suis si désolée. Je ne voulais pas le vexé. J'ai été stupide aujourd'hui ...

Je finis par baisser les yeux. J'avais fait énormément de bourde depuis que j'étais levée ce matin. J'espérais que Proteus me pardonnerait. Ce n'était pas un mauvais bougre, mais je n'aimais quand il était en colère contre moi. Tout comme je n'aimais pas que Prometheus me fasse la tête trop longtemps. Je regardais nos mains enlacés et je jouais un instant avec, perdu dans mes pensées. Puis je relevais la tête et je regardais longuement les yeux du consul. Je finis par passer un doigt sous son oeil.

Ca ne va pas ? On dirait ... On dirait que tu as pleuré ? Viens donc te coucher Prometheus, il se fait tard.

Je me levais, l’entraînant un peu avec moi et je me mis à courir devant lui pour lui laisser de l'espace. Je passais rapidement près d'un miroir et je fis quelques pas en arrière pour regarder mon reflet. Je touchais mes cheveux et je regardais de nouveau Prometheus, plus loin.

Dis, tu crois que je devrais me laisser pousser les cheveux ?

Nul sourire, un regard assez froid, un regard emplit de haine et de rage. Et l'instant suivant, un magnifique sourire et je m'ébourrifais les cheveux.

Oui, les cheveux longs ! Allez au dodo !

Je lui fis une petite révérence et je disparu pour rejoindre un lit un m'endormir du sommeil du juste. Demain, je passerais la journée avec Proteus et Sophia. Je serais au petite soin avec lui pour qu'il me pardonne des bêtises que je n'avais jamais faite. Mon sommeil parlerait de prince, de princesse, de fée et de dragon. Mais le monde était ....

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