[E3] Ce sont des choses qu'on apprend, qaund on aime [MORTIS

Ce forum contient les archives de tous les RPs ouverts par les personnages durant les préparatifs et le départ du corps expéditionnaire.

[E3] Ce sont des choses qu'on apprend, qaund on aime [MORTIS

Messagepar Euterpe le 25 Octobre 2012, 20:01

Avatar du romain
Euterpe
Joueur absent
 
Messages: 68
Inscription: 02 Octobre 2012, 18:06
Prénom: Euterpe
Compte principal: Prometheus
Compte secondaire: Oui

Re: [E3] Ce sont des choses qu'on apprend, qaund on aime [MO

Messagepar Nero Horatius le 12 Novembre 2012, 23:47

La nuit fut silencieuse, paisible, agréable. Plongé dans le monde des rêves, je m’éveille qu’au petit matin. Le soleil n’est pas encore apparut à l’horizon, il se joue de celle-ci avec timidité, malice. Seuls quelques rayons chaleureux laissent poindre par-dessus les murailles, le désert, l’immensité du monde inconnu, inexploré. Le corps endormi s’étire, se cabre, se cambre, s’étire de nouveau accompagné d’un soupire d’aise. Le drap glisse sur la peau, révélant une nudité qui ne peut s’empêcher de s’exprimer ardemment à chaque nouveau jour. La nature de l’homme est ainsi faite. Nulle honte, gêne à avoir en cet instant. Lentement, à pas feutré, je quitte ma couche. J’ai constaté, depuis que je me suis éveillé, qu’Euterpe déjà s’était levée. Une androïde n’a pas le besoin vital de dormir, n’éprouve pas la nécessité de se reposer comme un humain. Et pourtant, si Euterpe n’aime pas dormir, faire semblant, je sais qu’elle est restée à me veiller toute la nuit durant, s’assurant de ma sécurité, de mon bien être. Pas besoin de la voir, de la toucher, sa présence me parvient jusque dans mes songes. J’aimerais qu’elle hante un peu plus mon quotidien, mais déjà elle occupe toutes mes pensées. Pluton saura t’il me pardonner pareil affront ? Je ne saurais dire ce qui a changé, depuis ce jour où le dieu me guida jusqu’à la belle endormie…

Le silence règne encore dans le Temple et dans mes appartements. Ils ne sont de toute façon pas bien grands, je ne veux aucunement jouir d’un luxe indécent. Je ne suis qu’un prêtre, un serviteur de Pluton. Si certains ici même en ce lieu, pensent que je possède un statut de privilégié, alors je leur dirais volontiers qu’ils sont peu nombreux, ceux à avoir une mission à remplir, confiée par Pluton en personne. Les faux prêtres meurent sans raison m’a-t-on dit un jour. Les blasphémateurs sont pourtant nombreux en ces murs. Pourquoi Pluton les laisse t’il se pavaner en son Temple, guider les fidèles sur une fausse route ? Je n’ai pas la prétention d’affirmer que je connais la volonté de Pluton, ni même la bonne manière de lui rendre hommage. Dès l’aube, mon esprit s’acharne à penser, réfléchir, s’interrogeant sur beaucoup trop de sujets en même temps. Le jardin est désert, hormis quelques oiseaux venus se poser sur le bras d’un homme au regard surpris, cristallisé dans l’éternité. Euterpe et son pouvoir angoissant, troublant, inquiétant, terrifiant. Je déteste quand elle se part de sa chevelure de serpents. J’ai toujours détesté les serpents. Je reste quelques minutes à respirer l’air frais, profitant de cet instant de répit avant que la journée ne se mette en branle…

Toujours d’un pas léger, souple, j’erre dans mes quartiers à la décoration sobre, mais bien particulière. Les murs sont sombres, de pierres apparentes, lisses. Les colonnades ne sont là que pour rappeler notre petitesse face aux royaumes des Dieux. Le marbre, d’un blanc immaculé au sol, contraste presque violement avec la teinte des pierres qui forment les murs. Le mobilier est simple, confortable certes mais utilitaire, fonctionnel avant tout. Pas de surplus ici. De retour dans la chambre, je me dirige alors vers celle d’Euterpe. C’est là son univers. Une pièce rien qu’à elle, où sa liberté d’expression peut s’affirmer sans limites, sans jugement. Personne hormis moi ne viendra jamais ici la déranger, voir où elle vit. Ses murs, ceux de mon appartement forment une barrière infranchissable, celle de notre jardin secret. D’ailleurs, l’épaisse porte qui donne sur le couloir du Temple pour nous ramener à la réalité du monde, est envoûtée par de puissants sorts. Bien malin sera celui qui s’essayera à la détruire, à la forcer. Je n’ai pas de facultés extraordinaire, du moins, mes sens sont ceux d’un humain ordinaire et pourtant, de là où je suis, je parviens à entendre un son étrange, que jamais ici auparavant je n’avais entendu. A pas de velours, tel un félin je m’approche de la porte ouverte de la chambre d’Euterpe…

Un spectacle d’une beauté saisissante, envoûtante s’offre à mon regard à la fois émerveillé, gêné, troublé, charmé. Elle est d’une élégance, d’une fraîcheur, d’une splendeur digne de Vénus elle-même. Délicate, fine, harmonieuse, sa silhouette se cambre, ondule avec souplesse, réagit aux stimulations de cette main perdue entre ses cuisses, découvrant cet antre de la féminité, ce trésor inviolé jusqu’ici. Absorbé par cette vision magnifique, majestueuse, je ne pense guère à me cacher, encore moins à l’interrompre. C’est une voix venue de l’Autre Monde qui se manifeste plutôt, avec véhémence, colère, rage. Le vieux et petit homme est là. Sa chevelure grisonnante se mêle à sa consistance vaporeuse, éphémère, semblable à un nuage de brume, légère et transparente. Son regard apparaît comme un avertissement ou plutôt un jugement…


"…Ne pas voir ça…non…qu’a-t-il fait ? Qu’a-t-il fait ! Ma fille, mon enfant…enfoiré…je ne lui ai pas montré Euterpe pour qu’il lui fasse éprouver ça…non…NON….NON !..."

Je suis excédé de voir les morts. Jamais ils ne sont reconnaissants, toujours ils se plaignent. Ils ne savent que condamner, juger, observer pour mieux se moquer. Tâchant de l’ignore pour mieux me concentrer sur ma belle Euterpe, je sens sa présence me traverser, de part en part. Je déteste quand ils s’amusent à ce petit jeu. Une sensation désagréable me fige sur place, faisant s’hérisser mes poils, un frisson glacial me parcourant l’échine. L’ancien s’essaie alors à m’envoyer son poing dans le visage, me faisant rire aussitôt intérieurement…

"Calme toi Icarus… ne comprends-tu pas ce qu’il se passe ? La chrysalide devient papillon… de sa torpeur, la belle nymphe cherche à déployer ses ailes afin de gagner cette liberté dont elle rêve depuis si longtemps…"

Il enrage, ne décolère pas et finit par foncer dans le mur derrière moi pour mieux disparaître à l’intérieur…

"C EST TA FAUTE ! TA FAUTE !"

Un courant d’air s’engouffre dans la maison, témoignage de ceux qui nous entourent parfois, invisibles mais bien présents, conscients mais certainement plus vivants. Euterpe croise mon regard soudainement, ses joues sont colorées de rouge, lui conférant un teint si touchant, attirant, délicieusement charmant. Je suis autant gêné qu’elle je crois. L’idée d’avoir joué au voyeur ne m’enchante guère, j’éprouve même de la honte en cet instant et pourtant, Euterpe n’est qu’une androïde, je n’ai pas à avoir pareille considération pour elle. Je ne suis pas ce genre d’homme, ne considère pas Euterpe comme une androïde. Elle est tellement plus. Je lui adresse un sourire complice, affectueux, mon cœur s’émeut de sa présence, de sa grâce, de sa nudité qui prend soudain une nouvelle identité, un nouveau visage. Quelque chose vient de changer, définitivement…

- "Je..je…je vais te faire ton petit déjeuner. Puis préparer le bain."

"Avec plaisir Euterpe…"

Mes mots sont prononcés avec une certaine forme d’émotion. De toute façon, je ne peux guère cacher là en cet instant, l’émotion, l’excitation qui m’a gagné, face à cette vision enchanteresse. Je ne suis qu’un homme, ou du moins, je suis bel et bien toujours un homme. Je me pousse sur le côté, m’écartant du passage pour lui libérer l’accès au couloir, effleurant son corps, sa nudité de mon regard tendre, conquis, amoureux. Elle est d’une beauté saisissante à n’en plus douter. Mais mes yeux ne me revoient plus la même image d’Euterpe. L’androïde n’est définitivement plus. Je la suis enfin, pour m’installer sur une banquette, de côté, grappillant quelques fruits en guise de petit déjeuner. Un silence s’est installé entre nous depuis. Je ne sais pas trop comment procéder, je ne suis pas préparé à tout ceci. Jamais je crois je n’ai aimé auparavant. Naturellement, j’ai connu des femmes, la couche de celles-ci, je fus initié aux actes charnels mais pas à cette forme d’amour tellement plus compliqué, profond, déroutant. Dois-je aborder le sujet ? Se pose-t-elle des questions comme bien souvent ? A-t-elle besoin de moi, de mon savoir bien que je n’en sache aussi peu qu’elle finalement ? Ou alors, faut-il plutôt garder le silence là-dessus. Se découvrant, Euterpe a peut-être besoin de solitude, de temps. Je ne cesse pourtant de la contempler. Elle n’a pas enfilé sa toge, je ne me suis pas habillé non plus, pas encore. A quoi bon avant de prendre le bain toute façon…

"La nuit ne fut pas trop longue ?"

Une banalité, simple, ennuyeusement simple. J’aimerais parler avec elle plus sincèrement, lui dire ce que j’éprouve, ce que je ressens et pourtant, je me l’interdis. A vrai dire, je crois que je suis perdu. J’ai besoin de voir clair et surtout de comprendre. Je la vois se lever, elle va certainement préparer le bain. De nouveau je la rejoins, lui adressant un sourire tendre, pour enfin glisser dans le bain chaud. Une agréable sensation s’empare de moi tandis que je me mets à mon aise, profitant comme il se doit de cet instant de repos, de volupté, de calme avant la journée qui m’attend. Euterpe est toujours là. J’attrape sensuellement sa main de la mienne, elle semble si frêle, fragile sous mes doigts. Mon regard remonte sur son corps, contemplant son ventre plat et sensuel, sa poitrine délicieuse et ravissante, son visage doux aux traits si fins. Puis, je plonge mes yeux dans les siens, retrouvant aussitôt toute cette sincérité qui nous unit. Je la tire lentement, souplement vers moi pour qu’elle se rapproche…

"Tu partages ce bain avec moi Euterpe ? Aujourd’hui, c’est moi qui prends soin de toi."

L’androïde me rejoint, s’installe entre mes jambes, assise là, contre moi. Je n’attends guère plus longtemps pour venir la blottir contre moi, au chaud, collant son dos contre mon torse. Ainsi placée, je peux humer le parfum de sa chevelure, de sa peau tandis que mon nez glisse de ses cheveux à son oreille, avant que mon visage ne s’enfouisse dans le creux de son cou. Elle frissonne. Euterpe chatouilleuse, l’idée me fait sourire. Je dépose un tendre baiser sur cette peau délicate, douce et satinée, telle la plus précieuse des étoffes, me plaisant à la goûter, la sentir vibrer sous mes lèvres à la fois affectueuses mais aussi gourmandes. La fleur de bain dans ma main se dépose sur son bras, pour le laver lentement, retournant dans l’eau à intervalles réguliers pour toujours mieux l’humidifier et ainsi ne jamais abîmer cette peau si précieuse. Mon corps de nouveau se réveil, réagit à ce contact électrisant, stimulant, envoûtant. Je ne suis qu’un homme. Ma virilité se dresse, se gorge de désir, d’une envie qui me fait rougir, qui me fait me sentir honteux. Euterpe doit la sentir maintenant, il est trop tard. Je parcours avec souplesse, sensualité son ventre, remontant lentement entre ses seins avant de passer sur son épaule. Mon nez frotte la peau de son cou, sa joue avant d’y déposer un baiser plus amoureux, plus libre, plus expressif…
Avatar du romain
Nero Horatius
Joueur absent
 
Messages: 69
Inscription: 28 Septembre 2012, 17:10
Prénom: Nero
Nom de famille: Horatius
Surnom: Mortis
Compte principal: Thalie
Compte secondaire: Oui

Re: [E3] Ce sont des choses qu'on apprend, qaund on aime [MO

Messagepar Euterpe le 17 Novembre 2012, 12:17

Avatar du romain
Euterpe
Joueur absent
 
Messages: 68
Inscription: 02 Octobre 2012, 18:06
Prénom: Euterpe
Compte principal: Prometheus
Compte secondaire: Oui

Re: [E3] Ce sont des choses qu'on apprend, qaund on aime [MO

Messagepar Nero Horatius le 10 Décembre 2012, 21:15

Sa candeur me trouble, sa beauté m’envoûte, sa douceur m’enivre. Euterpe, petite androïde cassée, oubliée dans une demeure de ruines, devenue aujourd’hui cette femme en devenir. L’avenir seul pourrait définir ce qu’il nous réserve. Je sais que mes jours prochains se feront à ses côtés, en sa compagnie. Elle est perdue, cherche ma présence, place sa confiance en moi, comme toujours. Demoiselle qui ne saurait affronter le monde seule, je ne peux m’imaginer vivre sans celle. Son corps épouse le miens, il réagit d’instinct au contact de mes mains sur sa peau, de mes doigts glissant sur ses courbes, ses traits. Je découvre dessous la perfection, rien de moins, rien de plus. Mon cœur bat une mélodie, non une symphonie. Ma bouche se pose sur le haut de son épaule, dans le creux de son cou. L’androïde aspire à goûter ses sensations nouvelles. L’enfant se sent prête à devenir femme. Je pourrais intérieurement exulter de vivre cet instant, pourtant, c’est bien l’émotion qui me gagne. On me connait en tant qu’homme sombre, mystérieux, voir même malsain quelque part. Je suis celui qui parle aux morts, qui les voit. Son visage se tourne, je me perds dans l’abîme de son regard troublant. Il exprime toujours plus son émotion, sa gêne, sa timidité, son incompréhension face à cet instant qu’elle envie et pourtant redoute aussi d’un certain côté. Telle une toile immaculée, encore vierge de la marque du maître qui révélera l’œuvre d’art, sublimée, qui s’y cache, Euterpe reste offerte à mes attentions, prête à être guidée sur les chemins de l’amour. Je ne peux que sourire à ses mots, douces paroles qui résonnent comme une confidence…

"Euterpe… laisse parler ton corps, écoute ton cœur… profite de cet instant… les réponses, tu les trouveras toute seule."

Je ne veux pas que son esprit se torture en tâchant d’analyser les émotions qu’elle ressent. La logique n’a pas toujours de sens, surtout en des instants pareils. Avais-je décidé moi-même d’offrir, partager un moment comme celui-ci avec mon androïde en me levant ce matin ? Non. Spontanéité, voilà bien quelque chose d’intriguant, d’enivrant. Ce qui fait l’excitation du moment ? Le semblant d’interdit que l’on s’est forcé d’imaginer entre nous. Les animaux ne ressentent pas cette excitation due à la transgression d’un interdit. Ils copulent, simplement, par plaisir, par nécessité de procréation. Nous, humains, sommes différents. Car oui, je considère bien Euterpe comme une humaine. Qui pourrait aujourd’hui me dire ce qui qualifie un humain d’un androïde ? Mes lèvres se déposent sur les siennes lentement, avec douceur, pour lui offrir un baiser emplit d’amour, d’affection, de tendresse. Je soupire de bonheur, la presse contre moi, une de mes mains parcourt sa poitrine, l’autre glisse très délicatement sur son bas ventre, pour disparaître entre ses cuisses. Je sens l’androïde se cambrer, s’affoler et s’offrir à moi un peu plus, à chaque instant…

Elle est divine, pleine de douceur, d’innocence. Pourtant, je ne sais que trop bien ce dont elle peut être capable aussi. Euterpe, l’histoire d’une androïde liée à ma personne à tout jamais. Jamais elle ne me trahira, jamais elle ne cherchera à me faire souffrir. Mes doigts, agiles, souples, redoublant de prudence, de douceur, glissent le long de sa fente délicate, effleurant au passage sa petite toison finement taillée. J’apprécie ce contact électrique, qui ne fait que renforcer ma propre excitation. Mon membre durcit, gonflé sous la passion, ne peut que profiter du contact avec ses fesses pour se frotter contre, dans un geste délicat, mesuré, visant plus à troubler l’androïde plutôt qu’à l’inquiéter. Mais en ces instants de partage, de découverte, le corps sait exprimer ce qu’il souhaite, ce qui lui fait envie, ce qu’il désir. Nul besoin de manuel, d’explication, l’instinct prévaut. Mon autre main, perdue sur sa poitrine menue, effleure les pointes sensibles, dressées ostensiblement. Malicieux comme je suis, je me plais alors à les taquiner, jouer avec. Je sens les frissons d’Euterpe s’intensifier, en réponse à chacune de mes caresses. J’en souris amusé, tandis que je l’embrasse dans le cou avec amour, fougue, passion. J’aime sa peau, son côté satiné…


"Viens Euterpe… je veux pouvoir me perdre dans ton regard sublime…"

Ma voix se perd à son oreille, que je viens embrasser, suçotant son lobe de manière taquine, alors que je délaisse à grand regret son intimité, pour la faire bouger de sa place. Avec une infime douceur, tendresse, je l’accompagne en lui gardant sa main dans la mienne, pour que l’androïde se retourne, me fasse face. Je veux l’observer, la contempler. Sa nudité m’apparaît comme une vision enchanteresse, alors qu’elle se lève pour se mouvoir, se réinstallant agilement, élégamment face à moi. Avec précaution, je l’installe assise sur mes cuisses, venant la plaquer contre moi en lui caressant les fesses affectueusement, l’embrassant dans le cou, puis, soudainement viens goûter ses lèvres. Ma langue maline se glisse hors de mes lèvres, viennent effleurer les siennes. Je cherche le contact de la sienne, je veux échanger avec elle un vrai baiser, un qui exprimera tout mon amour pour elle. La position adoptée nous permet d’unir nos corps. Mes mains s’emparent de ses fesses, l’obligent à glisser toute contre moi. Je sens sa poitrine effleurer mon torse, ma verge caresser son intimité. Il nous suffirait d’un mouvement de bassin pour nous unir enfin. Mais la précipitation n’est pas de mise, pas avec Euterpe. Je veux la couvrir de tendresse, d’amour, d’affection, je veux que cet instant demeure en son esprit tel un délicieux souvenir qui la fera rougir lorsqu’elle y repensera. Pour moi, ce n’est qu’un rêve qui tend à se réaliser. Un souvenir qui comblera mes pensées, mes rêves même dans les instants les plus sombres…
Avatar du romain
Nero Horatius
Joueur absent
 
Messages: 69
Inscription: 28 Septembre 2012, 17:10
Prénom: Nero
Nom de famille: Horatius
Surnom: Mortis
Compte principal: Thalie
Compte secondaire: Oui

Re: [E3] Ce sont des choses qu'on apprend, qaund on aime [MO

Messagepar Euterpe le 21 Décembre 2012, 11:15

Avatar du romain
Euterpe
Joueur absent
 
Messages: 68
Inscription: 02 Octobre 2012, 18:06
Prénom: Euterpe
Compte principal: Prometheus
Compte secondaire: Oui

Re: [E3] Ce sont des choses qu'on apprend, qaund on aime [MO

Messagepar Nero Horatius le 13 Février 2013, 15:54

C’est un instant de complicité, de plaisirs nouveaux, partagés, un moment de découverte, faite dans un silence bienveillant, sous les regards curieux, gênés, mais aussi attirés l’un à l’autre, attraction mystérieux, magique, amoureuse. Les gestes sont doux, hésitants, tendres et sensuels, alors que les corps se font fébriles. Les frissons témoignent des sentiments, émotions, appréhensions qui se bousculent en chacun, en une tempête sourde qui ne cherche qu’à gagner en intensité, pour finalement exploser et libérer toute cette incroyable force, énergie. D’un regard doux, emplit d’amour, de tendresse, je contemple mon androïde, en cet instant de découverte pour elle, franchissant dès lors, le seuil d’un nouveau monde. De ma main, agile et souple, j’effleure sa joue si douce, délicate. Les traits de son visage m’ont toujours attiré. Euterpe possède cette fraîcheur, tendresse, innocence toute droite venue de l’adolescence, alors qu’il serait bien impossible de lui donner un âge exact, véritable. Elle est la plus belle des créations, un présent envoyé des dieux eux-mêmes. Ses caresses sont enivrantes, déroutantes, me transportent vers une félicité délicieuse. Nos regards se croisent, se figent, se cristallisent, se perdent l’un en l’autre dans une torpeur qui semble immortaliser pour toujours cet instant. Ses joues sont rouges, lui donnant cet air si adorable. Je lui souris alors, puis, avec souplesse, dépose mes lèvres sur les siennes, afin de les goûter, effleurer, caresser des miennes, lentement, longuement. Le temps n’a plus d’importance désormais, il n’en a jamais lorsque nous sommes ensemble…

"Je t’aime aussi Euterpe… tu es la plus belle chose qui soit arrivée dans toutes mes vies."

Je lui souris de nouveau, amusé par ce que je viens de dire. Non pas que je l’aime, mais bien qu’elle est unique, malgré mes deux vies. Présager du futur serait présomptueux, mais croire qu’il y a toujours mieux ailleurs serait ridicule, avec Euterpe déjà à mes côtés. Mes yeux sont toujours plongés dans les siens, sans aucune retenue. Il n’y a pas de limite entre elle et moi, pas de frontière, de barrière, d’interdit, de tabou non. Je la considère comme une part de moi, une composante essentielle de ma vie. C’est un sentiment étrange et complexe à la fois, que je serais bien incapable d’expliquer avec des mots, à retranscrire. Ses caresses me comblent de bonheur. C’est une toute nouvelle étape entre nous qui est en train d’être franchit, rendant cet instant, d’avantage excitant, troublant…

"As-tu rêvé de cet instant auparavant ?"

Ma question peut sembler hors de propos, voir même choquante, déroutante, qui sait. Je sais depuis longtemps qu’il ne s’agissait pas d’une affection ordinaire qui nous unit, tous les deux. C’est beaucoup plus fort que cela. Et si je me suis efforcée de considérer Euterpe comme une fille, une amie, une confidente, j’ai toujours su je crois, au fond de moi, que nous étions plus proche encore. Le nier aurait été stupide, en prendre conscience aujourd’hui, le vivre, franchir le pas est angoissant presque, malgré le désir, le plaisir. La peur de perdre quelque chose, de casser un lien qui semblait nous convenir m’obsède l’esprit, même si j’essais de chasser cette crainte. De nouveau, comme pour exorciser cette crainte, je viens embrasser ma belle compagne, effleurant lentement ses lèvres des miennes, puis de ma langue sensuellement, souplement, soupirant discrètement sous ses caresses délicieuse, alors que je viens parcourir sa poitrine sous mes mains, soulignant les contours de ses seins lentement, délicatement du bout de mes doigts, revenant taquiner amoureusement, ses pointes sensibles, délicates, déjà dressées sous le plaisir…

"Tu es quelqu’un d’exceptionnel pour moi Euterpe."

Je pense qu’elle le sait, mais je crois aussi qu’elle a besoin de le savoir. J’aime à lui dire combien elle compte pour moi, c’est important. Mon père ne m’a jamais dit qu’il m’aimait et aujourd’hui encore, je souffre de ce manque. On pourrait croire que ce ne sont que des mots, mais ils ont leur importance, à n’en pas douter. Ma main glisse sur son ventre toujours très lentement, ne voulant la brusquer, la gêner, la bloquer, lui laissant le temps de se préparer, appréhender la suite, destination de mes caresses, pour venir effleurer avec souplesse, légèreté, délicatesse son intimité, mes doigts venant découvrir cet zone intime, secrète, pour la première fois…
Avatar du romain
Nero Horatius
Joueur absent
 
Messages: 69
Inscription: 28 Septembre 2012, 17:10
Prénom: Nero
Nom de famille: Horatius
Surnom: Mortis
Compte principal: Thalie
Compte secondaire: Oui

Re: [E3] Ce sont des choses qu'on apprend, qaund on aime [MO

Messagepar Euterpe le 25 Février 2013, 21:34

Avatar du romain
Euterpe
Joueur absent
 
Messages: 68
Inscription: 02 Octobre 2012, 18:06
Prénom: Euterpe
Compte principal: Prometheus
Compte secondaire: Oui

Re: [E3] Ce sont des choses qu'on apprend, qaund on aime [MO

Messagepar Nero Horatius le 04 Mars 2013, 15:22

"Oui je t’apprendrais"

Les corps s’unissent un peu plus, mes mains glissent sur sa peau douce, satinée, délicate, venant effleurer ses hanches, sa chute de rein, puis ses fesses que je saisis avec tendresse, pour la soulever légèrement, au dessus de mes jambes glissées sous les siennes. Le désir nous envahit désormais, tous les deux, alors que nos corps semblent prêts à fusionner. Je lis sur le visage d’Euterpe son trouble, son plaisir, son envie, ses craintes aussi surement, ses appréhensions. Cet instant est celui de la découverte, d’une plongée dans l’inconnu pour elle. Je me dois de redoubler de prudence, de douceur, d’amour et de tendresse. Mes lèvres viennent se sceller aux siennes, afin de lui offrir un baiser emplit d’amour, d’affection, d’émotion et de sentiments pour elle. Voilà bien des années que je n’ai pas connu l’amour, l’attirance pour une femme. Quelque part, je crois que j’ai cherché à m’en préserver, lorsque je suis revenu parmi les vivants. Avant cela, dans mon autre vie, je n’étais qu’un jeune soldat, qui déjà se distinguait des autres pour sa quête de l’amour véritable, unique, celui d’une compagne fidèle et éternelle. Le sexe n’était qu’un loisir, comme il se doit d’être pour un soldat. Pas le temps de s’attacher véritablement à quelqu’un, de fonder une famille, je suis mort avant…

Avec souplesse, mes mains soulèvent se corps léger, gracieux, aux courbes et à la nudité enivrantes, à la beauté certaine, presque divine. Divine, disons le mot clairement, les androïdes sont l’œuvre des dieux après tout ! Guidant la belle androïde, je l’approche de moi toujours plus, sentant déjà les pointes sensibles, tendues de ses seins effleurer mon torse, ma peau chaude. Elle se cambre, se tend sous chaque mouvement, s’attendant certainement à une escalade de sensations nouvelles. Son trouble la rend encore plus désirable. D’un tendre sourire, je lâche un instant ses fesses pour placer ses bras autour de mon cou, lui indiquant ainsi, tendrement, une position et une attitude plus simple pour elle. Il me faut la guider avec douceur. Je suis là pour prendre soin d’elle, veiller sur elle, lui témoigner mon amour également. Un doux baiser sur ses lèvres, affectueux, bienveillant et je plonge mon regard dans le sien, avant de venir frotter mon membre contre son intimité délicate, pleine d’envie. Puis, dans une infinie démonstration de douceur, je laisse se placer mon membre gorgé de désir contre son intimité, ondulant du bassin lentement pour mieux préparer à ce qui va suivre, laissant le soin à Euterpe de choisir ou non de venir fusionner totalement avec moi…

"Tu es vraiment très belle Euterpe."

Mes mots sont doux, chauds, cherchant à être réconfortants, complices surtout en ce moment intime. Mes mains se sont de nouveau glissées sur ses fesses, que je caresse avec affection, gardant l’androïde plaquée contre moi bien au chaud, venant voler de doux baisers à ses lèvres, avant de venir taquiner sensuellement le bout de sa langue de la mienne, dans un baiser qui se voudrait beaucoup plus fougueux, passionnés, non retenu dans sa forme la plus expressive, sauvage presque, libération d’une passion, d’un amour qui ne demande qu’à toujours plus se déclarer, s’affirmer, se partager…
Avatar du romain
Nero Horatius
Joueur absent
 
Messages: 69
Inscription: 28 Septembre 2012, 17:10
Prénom: Nero
Nom de famille: Horatius
Surnom: Mortis
Compte principal: Thalie
Compte secondaire: Oui

Re: [E3] Ce sont des choses qu'on apprend, qaund on aime [MO

Messagepar Euterpe le 23 Mars 2013, 17:24

Avatar du romain
Euterpe
Joueur absent
 
Messages: 68
Inscription: 02 Octobre 2012, 18:06
Prénom: Euterpe
Compte principal: Prometheus
Compte secondaire: Oui

Re: [E3] Ce sont des choses qu'on apprend, quand on aime [Cl

Messagepar Nero Horatius le 13 Mai 2013, 13:14

L’instant fut solennel, plus précieux encore que tous les plus fabuleux trésors cachés en cette ville. D’un geste tendre, je contemple celle que je n’ai jamais considéré comme une androïde, qui, malgré sa part, poussé par un amour sans limite pour moi, n’a pas hésité à s’offrir à moi, corps et âme. Ses paroles résonnent dans mon esprit, tandis que je me sens comme projeté dans un autre monde, une autre dimension. Mon cœur bat à tout rompre, la jouissance fut envoûtant, grisante. Elle me sourit, assise là sans bouger, exprimant sa faim, cette sensation de froid. L’eau du bain s’est considérablement rafraîchit oui, c’est un fait. Je ne peux que rigoler d’amusement, sans pour autant me moquer d’Euterpe non, jamais. Si je le fais parfois, c’est gentiment, car j’aime la voir bouder, faire sa moue contrariée. Mais ce n’est pas le moment non. Je veux profiter de sa présence, de son amour, l’émotion qui vient de naître en elle. J’en ai conscience, elle ne sera plus jamais pareille. Ensemble, elle et moi, nous venons de franchir une étape, une évolution, comme un véritable couple. Un doux baiser échangé, emplit de tendresse, de sensualité et je glisse mes mains sous elle, pour attraper affectueusement ses fesses si délicieuses. Blottit contre moi, au chaud contre mon torse, je me relève du bain en la portant, l’emmenant avec moi comme une dulcinée arrachée à sa prison dorée…

"Tu as raison… il fait froid maintenant… allons manger un morceau."

Je nous extirpe de l’eau, l’emportant avec moi comme un butin dont je ne veux me séparer. Une fois en dehors du bain, je la dépose au sol, attrape une serviette, et vient l’entourer avec, tout en la plaquant contre moi, pour pouvoir ainsi lui frotter le dos, sa chute de rein, ses fesses. Une fois ce côté essuyé, je me place dans son dos, recommence l’opération pour l’autre face. Poitrine, cou, ventre, entrejambe. Mes caresses la font trembler, frissonner, je me plais à sentir son corps vibrer, tandis que je reste coller à elle, bien au chaud. Mon membre au repos désormais, plaqué contre ses fesses accentue cette gêne qui viendra s’en aller avec le temps. Tout est différent maintenant entre nous. J’embrasse amoureusement son cou, goûte sa peau satinée, avant de lui passer une toge sur son corps, puis une autre sur la mienne. Sa main dans la mienne, comme l’amant réclamant celle de sa bien-aimée, je l’emmène dans le salon, pour prendre un repas bienvenu…

"Euterpe, je t’aime aussi."

Je l’embrasse avec tout mon amour en lui effleurant la joue. J’aime la sentir venir blottir cette même joue lorsque je la caresse ainsi, prolongeant ainsi cet instant de tendresse, d’harmonie entre nous. Je ne suis pourtant pas homme à m’émouvoir aisément, ni même à laisser parler mes sentiments de la sorte. Mais Euterpe n’est pas n’importe qui, pas à mes yeux en tout cas. Et tant mieux si elle passe inaperçu au Temple, si on la considère comme originale, qu’on endorme ses soupçons à son égard. Seul moi connais véritablement son potentiel. Allongés sur la banquette, je la garde de nouveau contre moi et ainsi, nous prenons ce repas attendu par nos estomacs. La journée sera définitivement belle aujourd’hui oui…
Avatar du romain
Nero Horatius
Joueur absent
 
Messages: 69
Inscription: 28 Septembre 2012, 17:10
Prénom: Nero
Nom de famille: Horatius
Surnom: Mortis
Compte principal: Thalie
Compte secondaire: Oui


Retourner vers Épisode Trois : Le corps expéditionnaire



Qui est à Rome ?

Romains parcourant ce forum: Aucun romain en ville et 3 touristes

cron