Une chienne de lupanar, voilà ce qui doit m'être livré dans la journée. Vaut mieux que la marchandise ne soit pas trop abîmée ! Pas qu'elle m'ait coûté cher mais faut que je la revende à bon prix tout de même. Un bon décrassage, les vérifications d'usage et ça va rouler. Les femelles se vendent bien mais il faut savoir les apprêter. La bonne camelote se fait rare par contre. Pas une mauvaise vu le nombre potentiel d'acheteurs. Celle-là a été repérée par un de mes indics. Quelques verres plus tard, l'affaire était faite. Je ne l'ai pas vue encore par contre.
J'l'ai foutue dans la remise patron.
Tout de même ! J'ai failli attendre. Pas un regard, pas une parole. Ce pauvre type me sert de coursier pour quelques misérables pièces. Je verrai ça plus tard. De la paperasse à faire avant. Me titille quand même un peu ma dernière acquisition. Au diable la bureaucratie, je vais satisfaire ma curiosité. J'ouvre la porte de la remise du pied, on ne sait jamais avec ces machines. Des fois qu'elle me sauterait à la gorge. Ça explique le nerf de bœuf que je tiens en main. La vache, bien gaulée la mécanique. L'air d'une mendiante mais un bon potentiel de bénéfices. À croire qu'elle servait à rien au lupanar. Bien sur que si, ça je le sais bien mais vu sa tronche actuelle, va y avoir du boulot avant de pouvoir en faire quoi que ce soit.
--3 8 3 2 6 1 9 6 8 8 5 3-- Alexia, femelle. Deux mots sur un titre de propriété à mon nom. Le tatouage correspond. Bon, je vais la sortir de là pour l'étudier plus à mon aise. Quoi que non. La remise sera parfaite pour ça. D'un geste vif, j'arrache la pelure qu'elle porte. Pas mal du tout. Avantage, elle bouge pas, elle gueule pas. Enfin si mais pas pour le moment. Faut vraiment que je la décrasse par contre. Limite à me taper sur les nerfs avec son air vide. Mon poing rencontre son ventre. Elle se plie en deux et se redresse. Mouais, je vais me faire des couilles en or avec cette chose. Je sens ses choses-là.
--Ouvre la bouche !
Inspection habituelle. Tout doit être en état de marche avant la vente. Je compte les dents, je les recompte juste comme ça. Elles sont toutes là. J'examine, je palpe, je pince, j'étire. Seins réactifs, ça va plaire. Surtout qu'elle bouge pas d'un pouce en plus. Quelques coups dans le ventre pour tester sa résistance. Rien à redire de ce côté. Passons aux choses sérieuses. Ici c'est pas possible. Je la tire par les cheveux pour passer dans une autre pièce. Avant de l'allonger sur une table, ses jambes pendant de chaque côté. Je reprend. Mesures diverses, tests de fermeté : l'extérieur de son vagin est bien fait. Deux doigts à l'intérieur pour vérifier que c'est convenable. Chaude, humide à souhait, elle a du en faire bander plus d'un. Son cul subit la même inspection.
--Debout !
Et hop, elle s'exécute. Je trouverai de quoi la nipper demain. Retour dans la remise, faut que je finisse ses papiers et que je fixe son prix de départ. Élevé bien sur. Plus facile de marchander ainsi. Elle fera partie de la prochaine fournée de nouveautés. Alors, voyons cette fiche : femelle, présentable, docile, toutes pratiques sexuelles possibles, ménage, cuisine. Bon je l'ai pas testée sur tout ça mais ce n'est pas mon problème. La bureaucratie finie, je vais m'envoyer quelques verres à la taverne. Et c'est largement de « bonne humeur » que je rentre à mon échoppe. Histoire de m'assurer que tout est en ordre avant la nuit. Un détour par la remise où l'androïde attend sans bouger.
--Suis-moi, faut que je vérifie un truc.
Elle me suit jusqu'à mon bureau, docile, tête basse. Bien dressée en plus. Je vais bien m'amuser moi. Pour un peu, elle me filerait la trique cette catin de bas-étage ! Je la jette en travers d'une table, à plat ventre. Elle a un de ces culs ! Je le palpe, écartant les globes pour regarder son œillet. Bien serrée la machine ! Je la laisse là, allant chercher une large ceinture de cuir.
--Bouge pas !
On va voir si ce qui m'a été rapporté du lupanar est vrai. Je cingle son cul, ses cuisses, avec violence, chauffant cette peau artificielle sans obtenir la moindre réaction. Elle sait même pas simuler cette gourde ? Va pas être simple de la vendre bien qu'une telle aptitude peut plaire à quelques cinglés de ma connaissance.