[E3]Bénéfices nets (Alexia)

Ce forum contient les archives de tous les RPs ouverts par les personnages durant les préparatifs et le départ du corps expéditionnaire.

[E3]Bénéfices nets (Alexia)

Messagepar Spurius Aebutius le 25 Octobre 2012, 18:34

Une chienne de lupanar, voilà ce qui doit m'être livré dans la journée. Vaut mieux que la marchandise ne soit pas trop abîmée ! Pas qu'elle m'ait coûté cher mais faut que je la revende à bon prix tout de même. Un bon décrassage, les vérifications d'usage et ça va rouler. Les femelles se vendent bien mais il faut savoir les apprêter. La bonne camelote se fait rare par contre. Pas une mauvaise vu le nombre potentiel d'acheteurs. Celle-là a été repérée par un de mes indics. Quelques verres plus tard, l'affaire était faite. Je ne l'ai pas vue encore par contre.

J'l'ai foutue dans la remise patron.

Tout de même ! J'ai failli attendre. Pas un regard, pas une parole. Ce pauvre type me sert de coursier pour quelques misérables pièces. Je verrai ça plus tard. De la paperasse à faire avant. Me titille quand même un peu ma dernière acquisition. Au diable la bureaucratie, je vais satisfaire ma curiosité. J'ouvre la porte de la remise du pied, on ne sait jamais avec ces machines. Des fois qu'elle me sauterait à la gorge. Ça explique le nerf de bœuf que je tiens en main. La vache, bien gaulée la mécanique. L'air d'une mendiante mais un bon potentiel de bénéfices. À croire qu'elle servait à rien au lupanar. Bien sur que si, ça je le sais bien mais vu sa tronche actuelle, va y avoir du boulot avant de pouvoir en faire quoi que ce soit.

--3 8 3 2 6 1 9 6 8 8 5 3-- Alexia, femelle. Deux mots sur un titre de propriété à mon nom. Le tatouage correspond. Bon, je vais la sortir de là pour l'étudier plus à mon aise. Quoi que non. La remise sera parfaite pour ça. D'un geste vif, j'arrache la pelure qu'elle porte. Pas mal du tout. Avantage, elle bouge pas, elle gueule pas. Enfin si mais pas pour le moment. Faut vraiment que je la décrasse par contre. Limite à me taper sur les nerfs avec son air vide. Mon poing rencontre son ventre. Elle se plie en deux et se redresse. Mouais, je vais me faire des couilles en or avec cette chose. Je sens ses choses-là.

--Ouvre la bouche !

Inspection habituelle. Tout doit être en état de marche avant la vente. Je compte les dents, je les recompte juste comme ça. Elles sont toutes là. J'examine, je palpe, je pince, j'étire. Seins réactifs, ça va plaire. Surtout qu'elle bouge pas d'un pouce en plus. Quelques coups dans le ventre pour tester sa résistance. Rien à redire de ce côté. Passons aux choses sérieuses. Ici c'est pas possible. Je la tire par les cheveux pour passer dans une autre pièce. Avant de l'allonger sur une table, ses jambes pendant de chaque côté. Je reprend. Mesures diverses, tests de fermeté : l'extérieur de son vagin est bien fait. Deux doigts à l'intérieur pour vérifier que c'est convenable. Chaude, humide à souhait, elle a du en faire bander plus d'un. Son cul subit la même inspection.

--Debout !

Et hop, elle s'exécute. Je trouverai de quoi la nipper demain. Retour dans la remise, faut que je finisse ses papiers et que je fixe son prix de départ. Élevé bien sur. Plus facile de marchander ainsi. Elle fera partie de la prochaine fournée de nouveautés. Alors, voyons cette fiche : femelle, présentable, docile, toutes pratiques sexuelles possibles, ménage, cuisine. Bon je l'ai pas testée sur tout ça mais ce n'est pas mon problème. La bureaucratie finie, je vais m'envoyer quelques verres à la taverne. Et c'est largement de « bonne humeur » que je rentre à mon échoppe. Histoire de m'assurer que tout est en ordre avant la nuit. Un détour par la remise où l'androïde attend sans bouger.

--Suis-moi, faut que je vérifie un truc.

Elle me suit jusqu'à mon bureau, docile, tête basse. Bien dressée en plus. Je vais bien m'amuser moi. Pour un peu, elle me filerait la trique cette catin de bas-étage ! Je la jette en travers d'une table, à plat ventre. Elle a un de ces culs ! Je le palpe, écartant les globes pour regarder son œillet. Bien serrée la machine ! Je la laisse là, allant chercher une large ceinture de cuir.

--Bouge pas !

On va voir si ce qui m'a été rapporté du lupanar est vrai. Je cingle son cul, ses cuisses, avec violence, chauffant cette peau artificielle sans obtenir la moindre réaction. Elle sait même pas simuler cette gourde ? Va pas être simple de la vendre bien qu'une telle aptitude peut plaire à quelques cinglés de ma connaissance.
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Re: [E3]Bénéfices nets (Alexia)

Messagepar Alexia Flavius le 26 Octobre 2012, 14:08

Une ritournelle trotte dans ma tête tandis que je contemple la pénombre qui demeure dans cette pièce petite et sordide. Elle me fait peur. Je déteste le noir, couleur du désespoir et des cauchemars. Bien que cette mélodie soit sombre, je me rends compte avec étonnement qu'elle me permet de supporter ce qui hante les ombres. Mon regard reste figé droit devant moi ou bien j'ose par un courage incertain observer autour de moi à la recherche d'un halo de lumière salvateur. Celui qui me permettrait de croire que je peux obtenir bonheur et rédemption. Mais rien ne se passe. La salue lumière que j'aperçois passe sous une porte et me plonge dans la dure et triste réalité.

Des voix, des rires et des paroles dures tournent en boucle dans mon esprit. J'entends encore le propriétaire du lupanar que ma présence n'était plus utile et que dorénavant je pouvais me préparer à aller au marché des esclaves présidé par Spurius. Celui dont le nom glace mes circuits et me fait trembler plus que de raison. Les sentiments me sont étrangers, mais pas la peur, je la côtoie depuis si longtemps, trop parfois.

Je sais que l'Enfer que redoutent les humains est encore présent dans ma triste existence. C'est le lot de tout androïde, même des rebelles. Mon passé. Je tente de l'éclaircir, mais rien n'y fait. Je ne me souviens d'absolument de rien. Pourquoi ne puis-je me souvenir des mois précédent mon arrivée au lupanar. Que s'est-il passé pendant mes 150 années de mise en marche.

L'on dit que le sommeil est un bon conseiller, mais moi, j'ai beau fermer les yeux pour recharger mes batteries, mais rien. Le vide. Toujours aussi profondément sombre. Parfois, il m'arrive de rêver que je sombre dans un abîme où les hurlements résonnent et que des mains sortant de nulle part m'agrippent et me serrent au point que j'en ressens la douleur. Je me demande si les humains font ce genre de rêve.

Des bruits de pas se font entendre au-delà de la porte. Je lève la tête et plisse les yeux, car la lumière bien trop vive pour moi m'éblouit et me fait mal. Instinctivement, je me lève et baisse la tête en signe de soumission, le bourreau est là. Il m'observe d'un air que je ne connais que trop bien. Il me frappe pour tester ma résistance. Le fait que je ne crie pas, ne veut pas forcément dire que je ne ressens rien. J'ai mal, mais je ne dis rien. J'ai trop hurlé pour encore sortir un son qui jamais ne sera entendu, j'ai trop pleuré pour verser encore une larme. De temps à autre cela m'arrive, mais elles semblent si sèches.

Il continue de me faire passer son examen auquel je me soumets sans protester. Je remarque que cela lui plaît que de pratiquer cela. Après tout, nous sommes la perfection niveau physique sortant tout droit des désirs enfouis des humains. Nous sommes créé pour plaire et pour réaliser un idéal que nous, androïde ne comprenons toujours pas. La quête de la perfection est si fade à mes yeux, inutile même. Elle n'apporte qu'un destin sombre et qui amène bien des fois à la mort.

Tirant mes cheveux, il me conduit à une autre salle pour me soumettre à un type d'examen. Il touche mes parties intimes pour voir s'ils peuvent satisfaire les clients potentiels. Il est satisfait de ce qu'ils touchent apparemment. Je le laisse faire et je sens malgré moi, une partie de mon anatomie réagir. Je suis programmé pour cela après tout.

A nouveau dans cette pièce sombre, je me recroqueville dans un coin et ferme les yeux malgré la terreur que je ressens. J'ai beau être tétanisé par ce qui se passe. Mais à quoi bon ! Personne ne viendra adoucir ce sentiment. Je le sens arriver et j'avais raison.

--Suis-moi, faut que je vérifie un truc.

Je me lève et le suis sans me plaindre. Tête baissé je marche derrière lui, à peine sommes-nous arrivés qu'il me jette vers une table où je me retrouve à plat ventre. Il me touche encore, je ressens le dégoût monter à ma gorge, mais je subie sans rien dire.

Puis... Il me frappe à l'aide d'une ceinture sans mesurer sa force. Je subie sans crier ni pleurer. J'ai mal, je souffre même, mais je me taie. Un client du lupanar m'avait fait subir la même chose et il m'avait dit que subir dans le silence est ce qui le faisait bander. Alors, je me tais comme toujours depuis si longtemps. Le son de ma voix m'est devenu étrangère, car l'on me répétait sans cesse de me taire et que la seule fois où j'ouvrirais la bouche c'est pour satisfaire un client ni plus ni moins.

Combien de temps allait-il continuer ? Je me surprends à penser malgré moi que mon plus grand plaisir serait de le voir mort.
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Re: [E3]Bénéfices nets (Alexia)

Messagepar Spurius Aebutius le 28 Octobre 2012, 14:24

Une nouvelle acquisition à tester. J'adore mon métier. Les pigeons paient pour avoir ce que j'ai. Surtout que cette machine ne m'a presque rien coûtée. Inutile, elle partait à la ferraille. Achetée une bouchée de pain, le bénéfice sera énorme avec une telle pièce. Mais cette chienne semble muette. Ça pose souci ça. Bon, elle est résistante mais comme toutes ces choses. Rien de transcendant non plus. Bon, elle veut pas ouvrir la bouche et bien elle va apprendre.

--Debout ! Face à moi !

Comment ça il faut être poli ? Vous êtes malade ou quoi ? C'est rien qu'une machine tout juste bonne à soulager. Arrêtez donc de me prendre le chou avec la pseudo « âme' » de ces trucs ! Quand même, l'esclave est en position. Toujours aussi amorphe ! Même une vache en train de ruminer aurait plus de vie dans son regard ! C'est vous dire que j'ai récupéré un cas quand même. Bah, je ferai appel au colosse pour la réinitialiser si j'ai pas d'autre choix.

Elle est quand même bien foutue. Je mate sans vergogne la pute devant mes yeux. Je me servirai bien sur la bête. Faut bien que ça serve de fournir Rome en jouets ! Plus tard ! Je l'enferme à nouveau dans la remise pour la nuit. Il sera temps de la faire gueuler demain. Ce soir, j'ai besoin d'une machine dressée. En ouvrant la boutique au petit matin, je suis de bonne humeur. Je récupère la marionnette dans la remise. Direction mon bureau.

--Fais le ménage ! Que tu serves au moins à quelque chose !

La paperasse. Faudrait vraiment réfléchir à la supprimer. Qu'est-ce que je m'en fous moi que la marchandise qu'on me vend soit légale ! Bon, faut que je mette tout ça à jour. On ne sait jamais. Je parle que de la comptabilité officielle. L'autre, elle est bien à l'abri. En bossant, je reluque l'esclave qui s'active. J'avais oublié qu'il lui fallait des fringues à elle. Dans une semaine tout au plus, elle sera en vente. Donc pas trop de frais non plus. Toute façon, elle sera souvent à poil. Elle risque pas de servir à autre chose souvent. Faut se rendre à l'évidence.

Tatouages, prix, propriétaires. Je n'oublie rien. Pas même les petits plus réclamés par certains. Les hommes, ça va mais ces maudites femelles... Certaines ne sont bonnes qu'à finir comme les machines qu'elles achètent. Prenez l'autre arrogante de prêtresse. Même pas la correction de tenir sa langue. Une chance qu'elle a acheté une machine défaillante, ça va lui faire les pieds. Je te la foutrai bien dans un bordel pour lui apprendre à la fermer. Ou plutôt à l'ouvrir pour une bonne raison. Dommage que Mettius ne veuille plus de moi sinon je crois que je lui en aurai touché deux mots. Je hais ces chiennes bourrées de fric !

Ma dernière acquisition cesse de s'agiter. Elle me fait quoi là ? La vache ! Elle a tout nettoyé déjà. Sacrément efficace. Et maintenant, elle attend, toujours aussi molle. Je vais la faire réagir moi ! Deux pas pour la rejoindre et une bonne volée de gifles et de coups de poings. Me gonfle sérieusement à rester muette cette gourde ! Bon allez, au décrassage si je veux pouvoir m'en servir. Un collier et une laisse et direction la pièce d'eau. Je lui balance un seau d'eau froide.

--Lave-toi !

Un client arrive. Je le rejoins. Il viens prendre en compte un androïde première génération, prévu pour des tâches agricoles. La transaction est rapide, me rapporte bien plus que prévue en plus. Encore un crétin de dépouiller. Ah oui, l'autre. Retour dans la pièce, elle est propre. Joli grain de peau, un teint peu courant. Mise en valeur, je peux facilement en tirer un bon prix. Mais une remise à plat de ses capacités s'impose. Déjà, va falloir qu'elle parle et bien si possible. Un bon coup sur la laisse et retour à mon bureau. J'en profite pour malaxer son cul au passage.

--On va voir ce que tu sais faire et dire. Pour commencer, donne-moi ton nom.

Ces machines sont tellement stupides qu'elles répondent à n'importe quel nom.
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Re: [E3]Bénéfices nets (Alexia)

Messagepar Alexia Flavius le 31 Octobre 2012, 13:50

La nuit dans la remise me fut insupportable. Seule, prostrée dans un coin à attendre que le sommeil me capture ou bien que le marchand revient pour quémander une chose que seul lui considère comme normal. Mais qu'est-ce qui est normal dans cette vie ? Parfois, je me surprends à rêver de ne plus jamais me réveiller. J'envie les humains et leur possibilité de mourir. Une vie de souffrance qui peut se terminer avec la libération de leur âme vers un monde qu'il disait meilleur. Peut-être auprès des Dieux qui sait. Mais moi, je ne pouvais espérer cela de part ma constitution. Je ne suis qu'un robot aux traits humains avec une certaine attitude, mais au fond de moi. La douleur et les souffrances subies, on fait de moi un être sans véritable émotion. Je ne parvenais même plus à simuler. Ma non-réaction donnait une raison suffisante à Spurius de me frapper pour m'entendre crier.

Mais à force. Je me rends compte que les humains de son espèce ne savent rien faire d'autre que frapper pour imposer leur supériorité et leur désapprobation. Chaque chose donnait lieu à la violence. N'est-ce pas stupide pour une utopie dont rêve certain ? Quel est ce monde que le mortel désire ? Quelle est la valeur qu'il lui apporte alors, qu'il ne fait aucun effort pour le construire.

Finalement, il revient et m'ordonne de le suivre à son bureau et de le nettoyer tandis que lui s'occupe des papiers qui s'étaient amoncelés. Je me mets à ma tâche rangeant, nettoyant dépoussiérant rapidement, mais avec efficacité. Ces gestes me sont normal, car j'ai été crée pour cela. Servir celui à qui j'appartenais. Je sens la présence oppressante de Spurius sur sa chaise, installé confortablement avec une vue parfaite sur mon corps totalement nue. Ma peau était froide, mais je ne sentais pas le changement de température, tout du moins pas comme les humains. Je pouvais dire que j'avais froid parce que ma peau l'était.

Finalement, je m'arrête dès que tout est fini. Néanmoins, je regarde encore pour voir si je n'avais rien oublié, mais tout est parfait. Je me retournais et regardait Spurius prit dans ces documents jusqu'à ce qu'il lève la tête et constate que j'ai terminé ma tâche. Il vient vers moi et me frappe. Je me laisse faire, prenant les coups sans crier. Inerte et lassé par ce comportement qui ne mérite aucune réaction, malgré la douleur que je sentais sur mon corps et en moi.

Il m'emmène dans un autre endroit afin que je me lave et retire la crasse du lupanar. Je me demande comment il a pu supporter l'odeur des excréments. Peut-être que cela ne lui faisait rien, après son âme à la même odeur. Je me lave et une fois seule, je me laisse aller. Des larmes coulent le long de mes joues, mais aucun soupir ne passe la frontière de mes lèvres. J'aimerais tant qu'on vienne me sortir d'ici ou bien me libérer de cette existence inutile et empli de souffrance. J'espère même que l'on me désactive complètement pour ne plus à vivre cette servitude, ces coups, ces insultes et ces humiliations quotidiennes.

Avant même qu'il ne revienne, j'étais fin prête et propre. Debout, je l'attendais patiemment et espérant stupidement qu'il m'oublie. Mais à chaque fois que je pense de cette manière, le bourreau finit toujours par revenir vers moi. Au lupanar, je semblais exercer un certain charme malgré mon corps sale.

--On va voir ce que tu sais faire et dire. Pour commencer, donne-moi ton nom.

- Mon créateur m'a baptisé Alexia maître Spurius.

Ma voix était calme, fluide et claire. L'un des clients du lupanar l'avait comparé à un chant d'oiseau. Durant une nuit, il m'avait demandé simplement de parler pour l'entendre, on me disait que j'avais une certaine capacité pour apaiser de par ma voix. Mais j'ignore d'où me vient cela.

A vrai dire, je ne me souviens de rien avant le lupanar et ce que je ne sais pas me fait peur.
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Re: [E3]Bénéfices nets (Alexia)

Messagepar Spurius Aebutius le 05 Novembre 2012, 22:42

La chose est propre maintenant et le changement est une réussite. Ce crétin de patron au lupanar n'a visiblement pas réalisé le potentiel de cette petite. Pour le ménage, elle est efficace, rapide et silencieuse. Un bon point. Une question, une réponse. Parfait, joli brin de voix. Ça va plaire aux clients. Pas métallique, imitation parfaite de celle d'une humaine. Reste plus qu'à la faire gueuler correctement pour en tirer le meilleur prix possible. Je lui envoie une gifle magistrale. Juste comme ça.

--Parce que tu crois que tu as un nom !

Ben quoi, c'est qu'une machine ! Je lui balance un morceau d'étoffe de bonne facture.

--Habille-toi !

Au moins, elle sera couverte. À peu près. La toge que je viens de lui balancer est très courte et ne cache rien de son anatomie. Même en la portant, on peut voir ses seins, sa chatte et son cul ! Ainsi, moins de temps perdu lors de la présentation à un éventuel pigeon. De quoi me rincer l’œil aussi ! Retour dans mon bureau que je teste un peu, beaucoup, cette chose. Allez hop, en travers du bureau, à plat ventre. On va voir si elle est élastique.

--Mains dans le dos et écarte les jambes !


Je vais la dresser moi ! Mais avant, une corde pour liée ses poignets. Je suis pas fou ! Ces maudites machines sont dotées d'une sacrée force. Une tresse rapide avec ses cheveux et je tire dessus pour la faire redresser la tête avant de nouer le tout avec ses poignets. Elle peut plus bouger maintenant. Enfin si mais pas pour longtemps. J'ouvre un tiroir, déposant un composant non loin d'elle. Une véritable aubaine ce truc, escroquer à un idiot, que j'entends bien tester. Une corde sous ses bras pour qu'elle ne glisse pas. Reste les chevilles, une à chaque pied de mon bureau. Je finalise en lui relevant les jambes. Superbe grand écart !

--Toujours aussi muette ! Va falloir que t'apprenne à gueuler correctement !

Le composant en main, je fouille la chatte de la chose à la recherche des points d'ancrage. Trouvé ! La mise en place me prend à peine cinq minutes. Une claque sur son cul et je m’assoie face à elle. Quelques claques bien senties histoire de passer le temps et pour voir sa tête partir d'un côté à l'autre. Efficace aussi pour tirer sur sa chevelure par procuration.

--Je te conseille de bien écouter, je déteste me répéter. Les putains comme toi, ça gueule quand on les baise et ça gueule correctement. Ton maître te touche, tu couines, tu gémis, tu fais savoir que ça te plaît ! Certains aiment peut-être les muettes mais pas mes clients !

J’attrape une petite amphore remplie de vin. Je bois à même le goulot. Les verres, ça me gonfle déjà assez en société. Chez moi, j'en ai rien à foutre. La chose ne bouge pas. Je pose mon vin avant de contourner le bureau. Bien ouverte la chienne, je devrai la présenter comme ça... Aucun homme ne peut résister à ça ! Parce l'excuse « j'ai besoin d'une androïde pour les tâches ménagères », c'est bidon. Il me suffit de les voir baver devant la marchandise pour le savoir. Et ma dernière trouvaille va me rendre encore plus riche que je ne le suis déjà.

--Vois-tu, les hommes préfèrent les catins comme toi. Moins de temps perdu à dresser. Mais ils raffolent encore plus de leur virginité.

Je me défroque rapidement, me branlant avant de saisir la chose par les hanches. Il est temps de tester son nouveau composant. Je la prends sauvagement, m'enfonçant entièrement en elle, déclenchant le mécanisme sur j'ai posé. Je ne sens rien mais elle oui. Un courant électrique parcourt la chose alors qu'un liquide rouge et gluant s'échappe d'elle quand je me retire. Et oui, ce composant me permettra de rendre toutes les femelles vierges si c'est la volonté du client.
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