Re: [Flashback - E3] Rencontres mélodieuses
Posté: 11 Décembre 2012, 12:53
« - C’est une androïde, regardez… Elle porte un code barre… Elle doit avoir une mal fonction. »
L'homme trapus avait finalement réussi à se faufiler derrière les lourds rideaux. Titus avait préféré reculer de quelques pas. Il était militaire, pas médecin et il n'avait pas la douceur d'une femme. Donc, quelque était le mal de la jeune femme voilée, il ne pouvait rien faire, mais son regard observateur resta posé sur les deux femmes ainsi que sur le crane de l'homme malsain. Quand ce dernier parla, il fit migrer son regard sur le fameux code barre. En effet... Mais cela ne pouvait être vrai... Le Centurion était observateur. Trop peut-être. L'éclat dans le regard de la femme, la rapidité de son pouls, sa fragilité... Si vraiment elle était une androïde, son créateur était un maître.
« - Vous savez ? Je crois que j’ai vu son maître en arrivant. Voulez vous m’accompagner pour le retrouver Dame Alestra ? Si j’y vais seul il pourrait croire que j’ai des vues sur cette pauvre petite… »
Et il ajouta au militaire qu'il était préférable qu'il reste là pour surveiller la soi-disante androïde. Certes, l'homme donnait une très mauvaise impression, mais on ne pouvait pas être très parfait, non? Titus hocha de la tête et fit un pas vers la "pauvre petite". Comme tout militaire, il réagissait par automatisme. Même s'il était centurion et que bien peu de gradés se trouvaient au dessus de lui, un ordre sagement donné, le faisait réagir de la sorte, avant même qu'il ne puisse y réfléchir. Mais si elle n'était pas un être synthétique, alors pourquoi... Bah, non, l'homme n'avait peut-être pas vu qu'elle était faite de chaire et d'os, mais...
« - Noooooooooon ne l’accompagnez pas ! Il veut vous tuer ! »
Le militaire se redressa subitement, sortant d'une légère léthargie. Bon sang de bon soir, où était sa foutue épée quand il en avait besoin. Ah, ah! Du coin de l’œil, il vit un vêtement de soldat, les armes ne devaient pas être très loin. D'instinct, il attrapa la garde de l'épée et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, il était déjà aux côtés de Cassiopea.
Lâchez moi ! Je n'irai nulle part avec vous.
- Je crois qu'il serait préférable de lâcher la dame.
La pointe de l'épée menaçait le goitre de l'homme. La voix du centurion avait été froide et franche. Sa posture de militaire indiquait la même chose. Instinctivement, il se rendit compte que l'épée était un accessoire de théâtre, mais elle était faite de métal tout de même, seul un homme avertit le devinerait. La balance était très mal répartie, mais qu'importe, elle suffirait pour cet affreux personnage.
- Je suis le Centurion Nero. Si je vous revois ici, j'appellerais la Garde Prétorienne.
Menace claire et nette. Il n'avait pas donné son patronyme. On ne savait jamais. Mais le "Centurion Nero" était suffisamment connu sur les remparts pour ses actes de défense de la Cité pour qu'un civil en connaisse ce surnom. En donnant son grade, il imposait également une distance. Il n'était pas un simple homme, il était un militaire, et haut gradé qui plus était. Que cet homme soit un sénateur, un consul ou un homme riche, il ne ferait pas le poids contre le grade d'un centurion, à moins qu'il ne soit préfet ou prélat. Mais Rome n'avait qu'un seul prélat et il n'avait pas du tout la carrure d'un préfet.
- Cassiopea, retournez auprès de l'androïde et assurez-vous de connaître son nom afin de retrouver son maître.
Voilà, la distance entre l'homme et la femme accomplit, il avança, l'arme toujours menaçante et força l'homme libidineux à reculer en direction des rideaux. Une fois que l'homme eut disparut, il insista auprès des serviteurs empêchant la foule de passer que cet homme ne devait jamais revenir. Puis il revint auprès des deux jeunes femmes. Il étudia celle qui avait fait un malaise. Etait-elle véritablement androïde? Elle en portait le tatouage, c'était certain. Mais ses réactions étaient loin d'être celles d'un être artificiel. Elle ne cachait pas non plus son tatouage. Quel humain voudrait se faire passer pour un esclave? Bah, il n'en savait rien.
- Savez-vous où se trouve votre maître? Voulez-vous qu'on vous raccompagne chez lui?
Bah, si elle voulait qu'on la prenne pour une androïde alors soit. Ce n'était pas son problème, à lui.
L'homme trapus avait finalement réussi à se faufiler derrière les lourds rideaux. Titus avait préféré reculer de quelques pas. Il était militaire, pas médecin et il n'avait pas la douceur d'une femme. Donc, quelque était le mal de la jeune femme voilée, il ne pouvait rien faire, mais son regard observateur resta posé sur les deux femmes ainsi que sur le crane de l'homme malsain. Quand ce dernier parla, il fit migrer son regard sur le fameux code barre. En effet... Mais cela ne pouvait être vrai... Le Centurion était observateur. Trop peut-être. L'éclat dans le regard de la femme, la rapidité de son pouls, sa fragilité... Si vraiment elle était une androïde, son créateur était un maître.
« - Vous savez ? Je crois que j’ai vu son maître en arrivant. Voulez vous m’accompagner pour le retrouver Dame Alestra ? Si j’y vais seul il pourrait croire que j’ai des vues sur cette pauvre petite… »
Et il ajouta au militaire qu'il était préférable qu'il reste là pour surveiller la soi-disante androïde. Certes, l'homme donnait une très mauvaise impression, mais on ne pouvait pas être très parfait, non? Titus hocha de la tête et fit un pas vers la "pauvre petite". Comme tout militaire, il réagissait par automatisme. Même s'il était centurion et que bien peu de gradés se trouvaient au dessus de lui, un ordre sagement donné, le faisait réagir de la sorte, avant même qu'il ne puisse y réfléchir. Mais si elle n'était pas un être synthétique, alors pourquoi... Bah, non, l'homme n'avait peut-être pas vu qu'elle était faite de chaire et d'os, mais...
« - Noooooooooon ne l’accompagnez pas ! Il veut vous tuer ! »
Le militaire se redressa subitement, sortant d'une légère léthargie. Bon sang de bon soir, où était sa foutue épée quand il en avait besoin. Ah, ah! Du coin de l’œil, il vit un vêtement de soldat, les armes ne devaient pas être très loin. D'instinct, il attrapa la garde de l'épée et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, il était déjà aux côtés de Cassiopea.
Lâchez moi ! Je n'irai nulle part avec vous.
- Je crois qu'il serait préférable de lâcher la dame.
La pointe de l'épée menaçait le goitre de l'homme. La voix du centurion avait été froide et franche. Sa posture de militaire indiquait la même chose. Instinctivement, il se rendit compte que l'épée était un accessoire de théâtre, mais elle était faite de métal tout de même, seul un homme avertit le devinerait. La balance était très mal répartie, mais qu'importe, elle suffirait pour cet affreux personnage.
- Je suis le Centurion Nero. Si je vous revois ici, j'appellerais la Garde Prétorienne.
Menace claire et nette. Il n'avait pas donné son patronyme. On ne savait jamais. Mais le "Centurion Nero" était suffisamment connu sur les remparts pour ses actes de défense de la Cité pour qu'un civil en connaisse ce surnom. En donnant son grade, il imposait également une distance. Il n'était pas un simple homme, il était un militaire, et haut gradé qui plus était. Que cet homme soit un sénateur, un consul ou un homme riche, il ne ferait pas le poids contre le grade d'un centurion, à moins qu'il ne soit préfet ou prélat. Mais Rome n'avait qu'un seul prélat et il n'avait pas du tout la carrure d'un préfet.
- Cassiopea, retournez auprès de l'androïde et assurez-vous de connaître son nom afin de retrouver son maître.
Voilà, la distance entre l'homme et la femme accomplit, il avança, l'arme toujours menaçante et força l'homme libidineux à reculer en direction des rideaux. Une fois que l'homme eut disparut, il insista auprès des serviteurs empêchant la foule de passer que cet homme ne devait jamais revenir. Puis il revint auprès des deux jeunes femmes. Il étudia celle qui avait fait un malaise. Etait-elle véritablement androïde? Elle en portait le tatouage, c'était certain. Mais ses réactions étaient loin d'être celles d'un être artificiel. Elle ne cachait pas non plus son tatouage. Quel humain voudrait se faire passer pour un esclave? Bah, il n'en savait rien.
- Savez-vous où se trouve votre maître? Voulez-vous qu'on vous raccompagne chez lui?
Bah, si elle voulait qu'on la prenne pour une androïde alors soit. Ce n'était pas son problème, à lui.