[E3]Révélations ou Trahisons... [Mettius]

Ce forum contient les archives de tous les RPs ouverts par les personnages durant les préparatifs et le départ du corps expéditionnaire.

[E3]Révélations ou Trahisons... [Mettius]

Messagepar Lucretia Albinus le 06 Octobre 2012, 22:10

Le monde est devenu fou ! Nous vivons des temps troublés. Entre le corps expéditionnaire, l'assassinat de Tiberius, la disparition de Valentina et ma nomination surprise en tant que nouvelle Grande Prêtresse, les jours se suivent et ne se ressemblent vraiment pas. Installée dans le bureau de mon prédécesseur, je jette un œil sur ses dossiers en attendant mon invité. Il est temps d'annoncer la mort du Grand Prêtre au reste de la Cité. Surtout que depuis plusieurs jours, les portes du Temple demeurent fermés, chose inhabituelle. Plus de nouvelles novices, plus de nouveaux androïdes, je l'ai ordonné. L'épisode « Justina » m'a rendue encore plus méfiante. Et ce n'est pas celui que j'attends qui va me mettre en confiance. J'imagine sa tête quand il a reçu ma convocation : « Vous êtes attendu au Temple de Venus pour une affaire de la plus haute importance. » Il fallait oser le faire, convoquer le Prélat Mettius Aurelius, l'homme le plus puissant de Rome.

Je reste persuadée qu'il est derrière les événements qui viennent de secouer la ville. Il va falloir que je songe à demander audience à sa femme, histoire de voir si il est possible de mettre à mal la position de l'homme. Après tout, c'est elle qui détient les cordons de la bourse et non lui. Je la sais vaniteuse, orgueilleuse et avide de pouvoir. Voilà qui pourrait se révéler utile dans l'avenir. Mais bon, pour l'heure, ce n'est pas encore à l'ordre du jour. J'ai donné des ordres précis concernant mon visiteur, le plus important étant de le faire attendre. Histoire de l'agacer un peu. Cela fait trop longtemps que je veux me trouver face à lui, face à ce vantard. Je me lève, passant dans la chambre, celle du meurtre. Ma toge tombe au sol rapidement. Je passe rapidement ma tenue de « guerrière », mon arme à la hanche. Une fois prête, je me poste à la fenêtre. D'ici, j'ai une vue parfaite sur ceux entrent dans le Temple.

**Mais à quoi pensais-tu Tiberius en me nommant à ton poste...**

Ce qui m'étonne le plus, c'est que cette décision n'a été contestée par personne. À moins que ce ne soit mon arme qui les ait tous convaincus. Qu'importe, la Déesse me demande de l'honorer après m'avoir arrachée enfant à ma famille. Tout ceci fait forcément partie d'un plan plus vaste dont je n'ai pas encore tous les renseignements. Je vais donc devoir me faire violence pour ne pas brûler les étapes. Un mouvement attire mon attention. Le Prélat ! L'homme que j'ai évité à tout prix depuis des années et que je me dois de rencontrer aujourd'hui. Je soupire, lasse de tout cela. Je retourne à mon bureau, optant pour ne pas m'asseoir. Qu'il voit que je suis armée, je m'en moque. Me trouver en lieu et place de Tiberius devrait suffire à le surprendre. Et si ce n'est pas le cas, cela me donnera des informations précieuses.

L'androïde de faction vient m'avertir que mon invité est arrivé. Je le congédie en lui ordonnant de le faire patienter dans le couloir. J'imagine facilement la tête que doit faire le Prélat, plus habitué aux courbettes qu'aux ordres. Cette idée me fait sourire. Le moment est venu. Je me dirige vers la porte du bureau, l'ouvrant pour me retrouver face à l'homme que je déteste le plus en ce moment, sans aucun doute possible. Pourtant, il est connu que je ne porte pas la gente masculine dans mon cœur. Cela vient sans doute des premières années de ma vie. Il m'a été enseigné qu'il ne faut jamais accorder sa confiance à un homme. Je m'efface tout en l'invitant à entrer de la main. Pas un mot de ma part. Je parlerai plus tard. En fait, je ne prend la parole qu'une fois la porte refermée. Nul ne doit entendre notre conversation.

Bonjour Prélat Mettius, certains faits récents doivent être portés à votre connaissance. Prenez donc un siège.

Sans attendre une réponse quelconque de sa part, je me positionne derrière le bureau, debout, me contenant de le fixer. Voyons voir ce qu'il a réellement dans le ventre notre « guide ». Il ne peut ignorer l'absence de Tiberius dans son propre bureau. Et encore moins mon arme. Il est connu de tous que les adeptes de mon culte ne sont pas des combattants et que nous ne sommes pas entraînés au maniement des armes. Des quatre Temples, le mien prône l'amour, non la violence. Enfin prônait...
Avatar du romain
Lucretia Albinus
Joueur absent
 
Messages: 253
Inscription: 25 Juillet 2012, 22:24
Prénom: Lucretia
Nom de famille: Albinus
Surnom: L'Enchanteresse
Compte principal: Oui

Re: [E3]Révélations ou Trahisons... [Mettius]

Messagepar Mettius Aurelius le 07 Octobre 2012, 02:58

Etre convoqué n’était jamais agréable, surtout quand on avait l’habitude de convoquer soi-même. Mais il comprenait un peu la situation ! Discrètement, il avait fait un gros coup, deux tentatives d’assassinat ! Bon courage pour remonter jusqu’à lui. Intérieurement il exultait. Valentina n’avait pas reparu, il avait parlé de ses inquiétudes au sénat et avait envoyé des prétoriens vérifier, elle n’y était pas. Et dans le même temps, les portes du temple de venus étaient restées fermées, cela faisait plusieurs jours maintenant. La panique commençait à monter, les ragots aussi… et certains étaient loin d’être plaisants. Loin de les prendre au sérieux, il les observait quand même, on parlait de meurtre, on parlait d’enlèvement, on parlait même d’épidémie ; mais la plus grotesque était peut être celle selon laquelle le corps expéditionnaire n’était jamais vraiment parti et qu’il avait simplement gagné les entrailles de la ville pour la dévaster de l’intérieur au moment propice…de sacrément belles âneries, ne trouvez vous pas.

Etant donné son poste, le prélat avait une bonne force disponible pour faire des recherches,, t encore plus de mouchards et d’indicateurs. Toutes les villes avaient des rebuts, clochards, et marginaux tout genre ; en général, la legio civitas avait aussi pour but de limiter leurs dégâts, quitte à les emprisonner temporairement ou à les utiliser pour les jeux du cirque, mais certains étaient laissés volontairement en liberté et étaient même payés pour répandre les bonnes rumeurs, et pour jouer les indics. Ils avaient besoin d’indics, mais comme par hasard personne ne savait rien… Mais il présumait des choses simple : Valentina se cachait, et concernant Tiberius, disons que c’était le chat de Schrödinger…ni vivant, ni mort, mais mort et vivant à la fois tant qu’il n’aurait pas vérifié.

Et voilà qu’il était convoqué, et s’il exultait, les résultats de la tentative d’assassinat sur le Grand Prêtre de Vénus le travaillaient, avait-il survécu était-il mort ? Bonne question, c’était sans doute la seule raison qui avait fait qu’il était venu lui-même, sinon, il aurait envoyé l’un de ses androïdes signaler que pour une rencontre il était conseillé de prendre rendez-vous auprès de son secrétariat et si possible une bonne quinzaine à l’avance, voir plus, là, il allait juste le dire en face, quoique non….il le dirait. Il ? Oui, il était simplement le seul prétorien que le suivait dans le bureau du grand prêtre. Il allait montrer au grand prêtre de Vénus son mécontentement… à sa manière…

Une fois sur place il se rendit directement à l’entrée, jetant un coup d’œil à la fenêtre donnant supposément sur le bureau du Grand Prêtre. On lui ouvrit et il se rendit directement dans l’antichambre, dédaignant toute proposition de le conduire, encadré par deux prétoriens, en silence, les seuls bruits produits étant les pas le cliquetis du métal. Au fur et à mesure, il stressait quelques peu, mais afficher une neutralité et une passivité imperturbable, ne jetant aucun coup d’œil nulle part, impatient plus qu’autre chose. Mais quelle ne fut pas sa surprise d’encore patienter. Là par conter c’était trop, beaucoup trop !

Il commença à faire les cent pas, il ne resterait pas éternellement, loin de là, il avait d’autres choses à faire, et il commença à partir quand une voix féminine, il se retourna et allait parler d’un ton peu recommandable quand elle l’invita à entrer…. soit… il entra… pas de Festus ! Avait-il réussi ? Son coeur fit un grand bon dans sa poitrine et il masqua sa joie, plut^$ot bien, car ce n’était peut être qu’un piège supplémentaire ! Bien évidemment, il n’entra pas sans garder avec lui les gardes prétoriens, à qui il fit signe de le suivre, pas de Festus à première vue, pas de raison de rester poli avec une malpolie.

Enfin elle parle, pour enfoncer les portes ouvertes…charmat et utile, il dédaigna le siège offerty et répondit, agaç du tac au tac.

« Oui, j‘ai noté des faits assez étonnant de votre part, d’abord que vous n’avez rien à faire ici, et encore moins dans cette tenue, et ensuite que le seul genre de faits récent qui puisse vous gêner serait le manque de contraceptif ou pire, avoir loupé les bases du cours de politesse ! Mais vous m’excuserez, ce n’est pas parce que l’on est au temple de Vénus que je resterai sans défense, seul, enfermé dans une pièce avec une personne armée, je ne suis pas un imbécile. »

Sous entendu clair et net que si Festus était mort, il était un abruti fini, si il pouvait s’exprimer en langage aussi fleuri… Il se tut alors et décida qu’il ne piperait mot avant qu’on ne l’eut éclairé, il se tourna vers l’un des prétoriens qui prit le relai.

« Le prélat Aurélius vous propose de prendre rendez vous auprès de son secrétariat une quinzaine en avance, pour les urgences, contactez le palais pour convenir d’une date le plus vite possible, vous recevrez une convocation sous peu. »

Par lassitude il avait décidé que désormais ce genre de choses il n’en parlerait plus mais on en parlerait à sa place, par contre il voulait ajouter quelque chose, rompant décidément son vœu d’attendre d’avoir plus d’informations pour cela, il avait quelque chose à ajouter.

« Si Festus avait quelque chose à me dire de si important il ne me ferait perdre mon temps ni en convocation inutile ni en attente prolongée que ce soit dans l’antichambre ou avec un sous-fifre. Il y en a qui ont dui travail, non, je ne parle pas du votre, ce n’est pas un travail, je parle d’un vrai travail, comme tenter de comprendre pourquoi il n’y a aucune trace d’une sénatrice du jour au lendemain. Bien le bon jour ! »

Il ne tint pas plus longtemps et se dirigea vers la sortie, serrant un peu les poings. L’un de ses gardes commença à ouvrir la porte. Il avait la ferme intention de s’en aller, mais il était presque sur d’une chose, une ânerie pareille ne pouvait être que l’oeuvre de Festus, que ce soit une farce post mortem ou pas…. Il n’avait aucune certitude, et son énervement avait balayé tout questionnement. Il s’arrêta au dernier moment pour se retourner et lancer :

« Ah et si le temple n’est pas vite à nouveau ouvert à tous, je préfèrerai faire sauter les portes à coup de bélier , plutôt que de laisser à Festus le plaisir excentrique de provoquer une panique… »
Image
Avatar du romain
Mettius Aurelius
Joueur absent
 
Messages: 292
Inscription: 21 Septembre 2012, 18:33
Prénom: Mettius
Nom de famille: Aurelius
Surnom: Aguila
Compte principal: Oui

Re: [E3]Révélations ou Trahisons... [Mettius]

Messagepar Lucretia Albinus le 07 Octobre 2012, 16:00

Mettius Aurelius... Mes pensées se tournent vers ma Déesse. Pour quoi m'imposer une telle chose ? Je n'ai accepté de devenir Grande Prêtresse que pour protéger Thalie. Bien que le Temple soit isolé, je reçois quelques nouvelles de l'extérieur. Et elles ne sont pas bonnes. Nous n'avons pas encore décidé du jour de l'enterrement. En même temps, ce sera une première vu que Tiberius était un androïde. J'inspire profondément avant d'ouvrir la porte. Sa garde le suit. Logique et rien de dérangeant en soi. Il ne veut pas s'asseoir, soit. Ses premiers mots sont pour me reprocher un certain nombre de choses. Je reste impassible, même quand son garde chiourme s'en mêle. Tellement prévisible de sa part.

Je reste impassible. L'homme le plus influent de Rome ne détient donc pas toutes les cartes. Intéressant de constater qu'il ignore que nul ne peut se tenir dans se bureau sans la présence du Grand Prêtre. Je l'écoute s'agacer, me retenant d'afficher un air ravi. Il sait pour Valentina, intéressant. Nous la cherchons aussi. Mais hors de question qu'il en soit informé. Après tout, c'est tout de même à lui de faire en sorte que la Cité ne sombre pas dans la violence. Même si je suis persuadée qu'il est à l'origine de ce chaos. Je trouverai bien de quoi le prouver mais en attendant, il est temps de remettre les choses à leur place.

Les portes du Temple resteront fermées et quiconque cherchera à les franchir sans autorisation sera abattu.

Ma voix est calme et posée. Je ne fais qu'énoncer l'un des ordres que j'ai donné en prenant mon poste. Et s'il pense que je plaisante, qu'il envoie un de ses sbires et il comprendra.

Poursuivons... Vous n'avez aucune autorité pour juger du bien fondé de ma présence dans cette pièce, ni même de ma tenue. Quant à mon travail... Je ne juge pas le votre, ne jugez pas le mien.

Visiblement, il déteste être contrarié. Et bien, ce n'est pas fini.

Le Grand Prêtre Tiberius n'est plus plus. Il a été assassiné par une androïde dont le plot s'est déréglé. Et tant que toutes les machines présentes n'auront pas été contrôlées, je ne peux prendre le risque de les laisser sortir en ville et agresser des humains. La date de ses funérailles n'est pas encore fixée mais vous en serez averti dès qu'elle aura été arrêtée.

Son étonnement semble réel quand il apprend la mort de celui qu'il nomme Festus. Il va certainement nous gratifier d'un discours le jour des funérailles. Sauf si je me paie le luxe de le lui interdire. Je tais volontairement mes soupçons concernant un complot extérieur, optant pour l'explication officielle de simple défaillance d'une machine.

Vous êtes ici pour prendre connaissance de l'identité de la nouvelle autorité du Temple. Venir vous l'apprendre au Sénat aurait, sans nul doute, déclenché un vent de panique en ville. Ce qui est déjà le cas d'après ce que je sais. Ces événements ne sont pas de notre fait mais il vous appartient de maintenir l'ordre en l'absence des soldats.

Je ne dissimule pas mon mépris. Bien que sachant que je joue avec ma vie ainsi, je ne ferai pas de courbettes à cet homme. Ni à aucun autre d'ailleurs. Je quitte ma place pour venir me mettre face à lui, à distance raisonnable malgré tout.

Je ne nomme Lucretia Albinus et vous avez devant vous la nouvelle Grande Prêtresse du Temple de Venus.

Voilà qui est dit. Qu'il me haïsse ou non, il ne peut faire autrement que me supporter maintenant. Cet homme est bien plus rompu que moi à la diplomatie. Il ne peux donc ignorer ouvertement mon nouveau statut. Surtout que j'ai bien l'intention de devenir un obstacle sur sa route dès qu'il m'en sera donné l'occasion.

Alors, nous nous asseyons ou vous préférez continuer cette discussion dans l'encadrement d'une porte...

Sans attendre sa réponse, je retourne derrière mon bureau, m'asseyant cette fois puisque le Prélat sait qui je suis en ces lieux.
Avatar du romain
Lucretia Albinus
Joueur absent
 
Messages: 253
Inscription: 25 Juillet 2012, 22:24
Prénom: Lucretia
Nom de famille: Albinus
Surnom: L'Enchanteresse
Compte principal: Oui

Re: [E3]Révélations ou Trahisons... [Mettius]

Messagepar Mettius Aurelius le 08 Octobre 2012, 17:19

Abattu, rien que cela ? Il voulait bien voir ça, mais bon, il fit mine de paraitre effrayé par cette idée, puisqu’elle ne resterait pas là bien longtemps de toute manière, inutile de lui faire comprendre à quel point le culte de la Grande Putain tomberait en désuétude puis dans l’oubli avec de telles idées, de toute manière, elle ne le ferait pas, trop mauvais coup de presse, ça donnerait l’impression que le temple cherchait à aller au-delà du rôle qui lui était dévolu et tenu comme un fauteur de panique, il serait vite décidé que le temple devait être ouvert et ses têtes pensantes, traduites en justice ! ce serait une décision logique à moins qu’il ne fasse recourir d’abord au conseil des Grands Prêtres…. Oui, ce serait le cas.

Il ne l’écouta même pas et sortit, ou du moins, ouvrit les portes et fit un pas en dehors de la pièce quand il entendit que Festus était décédé….chouette ! Oui, il avait réussi, mais il fut interloqué, officiellement. Il semblait vraiment surpris. Il avait stoppé son mouvement et illico presto refermé les portes pour les isoler. Elle et lui, seul à seul, qu’elle frappe, on parlerait d’un homme qui avait son travail à cœur et qui a été lâchement as assassiné par une putain ayant pris à cœur de faire crois à tous en son rôle de Grande Prêtresse. Les gardes eux, sortirent pour laisser le prélat seul avec la Grande Prêtresse.

Ouais, là c’était la mauvaise excuse pour forcer la main au Prélat où il ne s’y connaissait pas, il avait déjà vu des changements de Grand Prêtre, et un mot à son secrétariat pour la notification et une invitation à la cérémonie officielle pouvaient très largement suffire ! Il n’y avait nul besoin d’être devin pour savoir qu’(elle voulait juste montrer au prélat qu’elle ne se laisserait pas faire…Festus aussi ne se laissait pas faire, mais lui, il sacvait y mettre un minimum les formes, elle, elle semblait carrément n’avoir rien à faire ici.

Lucretia Albinus, ouais, bah okay, Catin en chef ; c’était noté ! Enfin, c’était noté temporairement, le temps que les Grands Prêtres avalisent ce choix, tout simplement, choses qui ne serait pas faite sitôt qu’il aurait parlé avec les bonnes personnes…

Finalement, fébrile (toujours en apparence, intérieurement, il jubilait, il préféra s’asseoir, pour continuer à jouer le jeu quand même. Il resta quelques instants à sembler boire des paroles dont il n’avait cure et qui ne respectait aucune logique, comme si il ne savait opas quoi faire d’autre, il était de notoriété publique qu’ils ne s’appréciaient guère tous les deux, mais la mort d’une telle personne ébranlerait n’importe qui. Elle sans doute plus que quiconque.

Enfin, il se permit de s’exprimer, reprenant un ton posé, presque un peu tremblotant, comme si ça lui avait fait un choc.

« Je ne vais pas mentir en disant que j’appréciais Festus, mais je ne m’attendais pas à ça, plutôt à une autre entourloupe de sa part, une blague de très mauvais gout comme il en a le secret. Toutes plus sincères condoléances.C’est regrettable…Quand est-ce arrivé ? »

Il souffla un grand coup avant de continuer sur un ton posé, comme s’il reprenait du poil de la bestiole.

« Si vous le permettez, et même si non, je vais vous envoyer quelques prétoriens pour vous prêter main forte, ça ne sera pas de trop, loin de là, je pense ! Quant aux androïdes, je comprends mieux votre choix. Mais si ils se sont infiltrés comme ça ici, qu’est-ce qui nous empêche de penser qu’ils sont aussi ailleurs, je ne vais pas ordonner un couvre-feu permanent sous prétexte qu’il pourrait y en avoir d’autre partout dans la ville. Vous n’imaginez pas la panique ça donnerait ! »

Ça y est, officiellement, il était à nouveau d’aplomb. Il regarda autour avant de planter son regard dans celui de la Grande Prêtresse. Il avit deux requêtes qui deviendrai bientôt deux ordres, ainsi qu’une question à poser à la Reine des Putains.

« A part l’intégralité des personnes du temple, y compris je suis prêt à parier, les livreurs de denrées qui l’auront transmis dehors, qui avez-vous mis au courant ? Les autres gran,d prêtres ? Et combien de temps avez-vous attendu au lieu de me le dire le jour même ? Que j’agisse en conséquence ! Vous me compliquez la tâche plus qu’autre chose ! J’aurai du être prévnu de suite ! Sinon, je ne peux pas faire mon travail comme il faut, alors, vous ne voulez pas que je vous juge, mais pour le moment, à part viotrre inepte manière de fonctionner qu’ai-je à remarquer ? »

Il fit un geste de négation de la tête.

« Bon passons, de toute manière ce qui est fait est fait. J’aimerai voir le corps de Festus, et l’androïde aussi… c’est la procédure, je dois les voir, c’est la loi, alors j’aimerai que vous me meniez à eux, déjà que je puisse examiner le corps, et ensuite, que je ûisse mettre l’androïde ailleurs que dans un placard à balais fermé à clef, en détention avec de vrais soldats our surveiller , et ^pas deux courtisanes et trois de ses semblables potentiels… »
Image
Avatar du romain
Mettius Aurelius
Joueur absent
 
Messages: 292
Inscription: 21 Septembre 2012, 18:33
Prénom: Mettius
Nom de famille: Aurelius
Surnom: Aguila
Compte principal: Oui

Re: [E3]Révélations ou Trahisons... [Mettius]

Messagepar Lucretia Albinus le 08 Octobre 2012, 20:42

Le Prélat dans toute sa splendeur. Il a l'habitude des courbettes et des faux-semblants, de ceux qui pensent qu'il vaut mieux s'écraser devant lui pour mieux le maudire ensuite. Je ne suis pas comme ça et que ça lui plaise ou non, il fera avec. Il préfère les pions qu'il peut manipuler. Tiberius ne l'appréciait pas mais était comme les autres, un lâche agissant par derrière. Les choses ont changé. C'est mieux ainsi. Nous voilà enfin seuls dans le bureau, sans ces crétins qui le suivent partout. Je ne suis pas stupide au point de le tuer séance tenante. De toute façon, avec lui, on sait au moins qu'il est fourbe. On pourrait récupérer pire que lui en l'éliminant.

Je l'écoute me présenter ses condoléances, se donner en spectacle. Au moins, il a l'honnêteté de dire qu'il appréciait peu l'ancien Grand Prêtre. J'affiche un air de circonstance, rien de plus. Je note qu'une fois qu'il a commencé à parler, l'interrompre semble impossible. Bah, quand il en aura marre de s'écouter, il s'arrêtera peut-être. Bien que ce ne soit pas certain non plus. Les exigences, nous y voilà. Et bien, ça n'a pas traîné. Ordonne donc mon cher, je ne suis pas à tes ordres. Même si tu penses le contraire. Et tu vas vite comprendre que tu ne peux rien contre moi, ni même contre les décisions qui ont été prises. Il finit par s'arrêter non sans m'avoir fait savoir qu'il est le chef et que je ne peux que lui obéir.

Bien... Reprenons les choses dans l'ordre. Vos prétoriens ne rentreront pas dans l'enceinte du Temple. Libre à vous de les mettre en faction devant les portes mais ce sera tout. Je n'ai pas besoin de vous rappeler que les armes ne sont pas tolérées en ces lieux. Enfin si, une seule, la mienne. Et cela restera ainsi. Si j'honore Venus maintenant, cela n'a pas toujours été le cas. Croyez-le ou non, je n'ai nul besoin que quiconque m'explique comment me défendre.

Je marque un temps d'arrêt volontaire. Trouve donc qui j'honore en réalité, tu vas avoir une surprise.

Comme je vous l'ai indiqué, nos androïdes sont tous en cours de vérification. Les portes ne s'ouvriront qu'à l'issue de ces dernières. Il nous sera aisé d'expliquer à la population que nous avons eu besoin d'un moment de recueillement privé. Si tout se déroule comme prévu, ce sera le cas dans la soirée ou dans la journée de demain.

J'affiche un air détaché, comme si cette situation me laisse indifférente.

Continuons. Seuls les prêtres et les prêtresses décisionnaires sont au courant. Six personnes en tout, moi comprise. La mort du Grand Prêtre sera annoncé demain. Il ne sera pas fait mention de son assassinat afin de ne pas créer de psychose chez nos adeptes, ou en ville.

Je fixe le Prélat, soutenant son regard.

Concernant l'androïde incriminée, cette machine est déjà entre les mains du Tribunal et j'attends le rapport du Consul qui s'est chargé de sa réinitialisation. L'androïde reprendra son service ici ensuite afin de maintenir le secret quant aux raisons de la mort de Tiberius. Et pour clore ce sujet, le contrôle de tous nos androïdes a été justifié selon les volontés de Tiberius qui avait programmé cette action depuis plusieurs semaines déjà. Tout comme il avait pris certaines dispositions s'il venait à disparaître. Ma nomination en faisant partie, tout comme l'isolement du Temple. Donc si vous avez des commentaires à faire concernant ces actions, adressez-vous à lui.

Je ne peux m'empêcher de sourire en prononçant mes derniers mots. Et oui mon cher, Tiberius est à l'origine de beaucoup de choses qui se déroulent en ce moment. Alors qu'il me reproche ce qu'il veut, je ne fais que suivre les ordres pour l'heure.

Vu le peu de monde au courant de ce décès, vous comprendrez que voir son corps pose un souci. Je vais cependant faire en sorte que vous puissiez satisfaire votre curiosité avant votre départ. À ce propos, et en dépit des différents que vous aviez avec Tiberius, je suppose que vous ferez un discours durant la cérémonie. Afin de l'organiser selon ses dernières volontés, je dois en connaître la longueur afin de l'inclure au mieux durant ce moment de recueillement.

Je me cale au fond de mon siège, attendant de voir les nouvelles exigences du Prélat. Que je ne suivrai pas de toute façon.
Avatar du romain
Lucretia Albinus
Joueur absent
 
Messages: 253
Inscription: 25 Juillet 2012, 22:24
Prénom: Lucretia
Nom de famille: Albinus
Surnom: L'Enchanteresse
Compte principal: Oui

Re: [E3]Révélations ou Trahisons... [Mettius]

Messagepar Mettius Aurelius le 09 Octobre 2012, 10:26

Bon, une entente était donc impossible…elle n’avait lu les textes de loi sans doute, il lui offrirait à l’occasion un exemplaire relié, elle apprécierait sans doute. Les temples étaient indépendants, en effet, sauf dans le cas où cela pourrait menacer Rome, ce qui était le cas dans ces conditions précises. Il n’avait pas le droit de passer à côté à cause d’une prêtresse un peu capricieuse… Il hésita sur la voie à suivre, apparemment elle souhaitait tout contrôler, mais on n’avait pas tout ce que l’on voulait dans la vie ! Enfin, il fallait faire des concessions sans doute… il soupira, elle était trop bornée, il fallait savoir être souple un minimum, est-ce qu’il lui expliquait comment prier ? Alors qu’on lui laisse la sécurité, toutefois, il lui montrerait que ce qu’était la souplesse.

Par contre, elle ne devait pas savoir compter….elle avait intérêt à avoir un excellent service comptable. Mais bon, elle n’avait pas prévu grand-chose apparemment ! Il fallait mieux qu’il lui donne un coup de main ou qu’on lui trouve un conseiller en communication ! Le coup de la prière en douce et de la mort de Tibérius en même temps, n’importe quel péquenot se douterait qu’il y avait une autre histoire dessous et les rumeurs étant ce qu’elles sont, ce serait trop tard.

« J’espère que vous savez que personne n’est au-dessus des lois, et certainement pas la Putain en chef du culte de Vénus ! »

Voilà, c’était dit, bon sang que cela faisait du bien… mais il regretterait sans doute cette phrase par la suite. Il se tut et réfléchit davantage à la situation…en gros il était le dernier au courant…ouais, utile… du coup il était forcé de composer avec.

« Je gère la sécurité de la ville, incluant ce lupanar de luxe ! Donc en cas de problème de sécurité, il est normal que je ne sois pas dans les derniers au courant, vous rendez vous compte qu’à cause de cela, peut être que je n’ai pas pris à temps des mesures concernant l’intégralité de la ville à cause de votre inconséquence ! Vous avez des responsabilités, prenez les ! De plus, avant de faire réintitialisé, j’aurai bien aimé essayer de dégoter une information à la manière forte, mais bon…du coup, une copie du rapport doit m’être adressé, c’est la loi… »

Comme coupé dans son élan ? Il se reprit.

« Ah, en parlant de loi, je ne puis que vous invitez à consulter les registres de loi à la bibliothèque du Sénat vous devriez y trouvez votre compte ! C’est très instructif ! Et concernant les prétoriens, je ne voulais que vous aidez, ce n’était qu’une proposition ! Mais ne penseriez-vous pas qu’(on est en train de foutre en l’air toute tentative de cohésion ? Regardez, depuis le début vous êtes là à ordonner, le meilleur moyen serait de faire tous deux des concessions dans les limites de notre devoir, nous sommes adultes et raisonnables ! Nous pouvons, j’en suis certain, trouver un compromis ! Excusez mon emportement, c’est que j’ai un travail montre et je n’ai pas dormi plus de deux heures depuis la disparition de la sénatrice Aquilius… »

Et ce n’était pas faux… bon, il exagérait, peut-être un peu. Mais la priorité numéro une du prélat état officiellement bien de la retrouver.

« D’ailleurs, pendant que j’y pense, peut être que l’une de vos prêtresses, l’un de vos prêtres a reçu une information de sa part à ce sujet. Je me doute que cette personne ne puisse me parler directement, question de silence forcé, mais peut être disons que si vous, vous acceptiez de me tenir informé… oui, je sais, cela semble beaucoup demandé, mais comprenez-moi, je fais mon travail et si tout le monde refuse de se comporter en honnête citoyen romain, en se pliant à la justice telle que je l’exerce avec l’accord du Sénat, comment voulez-vous que l’on avance, ce sont les gens réagissant comme vous qui font qu’un vent de panique souffle, la rumeur a déjà bien trop enflée… Je vais revoir faire quelque chose… ce que je ferai dépendra aussi de la manière dont nous arrivons à nous accommoder l’un de l’autre… »

Enfin il acheva en ajoutant :

« Ah et concernant l’enterrement…je vous ferai savoir la durée quand il sera écrit…ou mieux à la limite dites-moi combien de temps vous pouvez m’accorder et je m’occuperai de meubler ce temps….quoique sinon, je peux aussi le faire à un autre moment pour ne pas vous gêner ! »
Image
Avatar du romain
Mettius Aurelius
Joueur absent
 
Messages: 292
Inscription: 21 Septembre 2012, 18:33
Prénom: Mettius
Nom de famille: Aurelius
Surnom: Aguila
Compte principal: Oui

Re: [E3]Révélations ou Trahisons... [Mettius]

Messagepar Lucretia Albinus le 10 Octobre 2012, 20:16

Notre discussion n'a rien de courtoise, loin de là même. En même temps, je me serais volontiers passer de cet entretien avec le Prélat. Qu'avait donc en tête Tiberius pour m’imposer une telle chose... Je reste de marbre en dépit du comportement outrageant du Mettius. Il ose insulter Venus dans sa demeure. La Déesse se chargera de lui en faire payer le prix au bon moment. Cela ne me concerne en rien. Je l'écoute se plaindre d'être pris de court, de ne pas avoir eu le temps de se retourner pour agir en conséquence. Pour un peu, je le plaindrais presque.

Rassurez-vous Prélat, je compte bien mettre un terme à ma présence à ce poste une fois la cérémonie passée. Je ne l'ai jamais voulu et je ne compte pas le garder.

J'ai surtout autre chose à faire qui va me prendre beaucoup de temps et d'énergie. Sans compter le fait que je vais me mettre en danger pour cela. Il me faut donc trouver le moyen de rester loin du Temple durant de longues semaines.

Quant au fait que vous preniez l'endroit pour un Lupanar, je ne peux que vous inciter à venir lors de l'une de nos soirées. Vous verrez par vous-même que nous sommes bien plus que cela.

Je me garde bien de lui dire qu'il ne risque pas de me croiser à cette occasion. Je laisse ces divertissements aux autres adeptes. Et puis, à ma connaissance, le Prélat ne les fréquente pas non plus. Pour le moment, il semble décidé à me faire la morale, à me donner un cours de diplomatie. Que tout cela m'ennuie.

Une copie du rapport concernant l'androïde vous sera envoyée, c'est prévu. Je me suis assurée que tous les moyens pour lui soutirer des informations soient pris avant toute action. Si c'est le cas, vous en serez forcément averti.

Sauf que cela ne sera pas le cas. Le Prélat ne recevra qu'un rapport tronqué. Surtout qu'il ignore encore que la réinitialisation s'est faite chez moi et non au tribunal. Reste que sous couvert de compromis, il exige beaucoup je trouve. Il ne veut pas non plus que je me prosterne devant lui en prime. Le voilà qui se met à me parler de Valentina... Je suppose qu'elle a eu l'intelligence de se mettre hors portée de toute nouvelle attaque, mais je ne sais rien de plus pour le moment.

Concernant, la sénatrice, il ne m'est même pas venu à l'idée de vous cacher quelque information que ce soit. Je vais m'assurer que nul au Temple ne sache quelque chose à ce sujet. Et si besoin, je vous ferai parvenir ce qui me sera rapporté dans les délais les plus brefs. Tout comme vous, sa disparition m'inquiète et j'ose espérer qu'elle s'est juste isolée, le temps de se remettre de la douleur causée par le départ de son époux avec le corps expéditionnaire. La connaissant, je la sais capable d'avoir voulu le rejoindre. Que voulez-vous, l'amour rend le plus souvent stupide.

Mon regard s'assombrit. Dire qu'il faut que nous organisions des funérailles pour un androïde... Ne pas le faire alerterait forcément les autorités sur la nature réelle de feu Tiberius mais tout de même. Cette mascarade me déplaît. Je soupire avant de me lever, me dirigeant vers la fenêtre, histoire de vérifier que tout est calme à l'intérieur du Temple. Je finis par me retourner vers Mettius, mon regard ayant repris sa neutralité.

Pour votre discours, il n'y a aucune limite de temps. Faites-moi juste savoir sa durée une fois celui-ci écrit et j'en informerai le responsable de la cérémonie.

Et oui, encore une idée de cette foutue machine ! Si cela n'avait tenu qu'à moi, il aurait été détruit sans autre forme de procès mais voilà, je ne peux pas faire cela à ma douce Thalie.

Sachez déjà que je n'assisterai pas aux funérailles, contrairement à ce que veut la tradition. Vous n'aurez donc pas besoin de me supporter une nouvelle fois après votre visite d'aujourd'hui. Si vous n'avez pas d'autres réflexions à me faire, je vous propose de vous mener au corps de Tiberius. À moins que la leçon ne soit pas finie...

Debout, à côté de mon bureau, je fixe le Prélat, sourire aux lèvres. Je m'attends à tout avec lui. Avec un peu de chance, il voudra partir vite, ma présence lui étant insupportable. Au pire, il va s'incruster et me faire enrager le plus longtemps possible.
Avatar du romain
Lucretia Albinus
Joueur absent
 
Messages: 253
Inscription: 25 Juillet 2012, 22:24
Prénom: Lucretia
Nom de famille: Albinus
Surnom: L'Enchanteresse
Compte principal: Oui

Re: [E3]Révélations ou Trahisons... [Mettius]

Messagepar Mettius Aurelius le 14 Octobre 2012, 21:18

Oui, il voyait ce qu’elle voulait dire, le rapport il l’aurait… quand il l’aurait donc au plus tard, les informations sur Valentina, il ne les verrait jamais, ses autres remarques, il pouvait toujours les oublier, elles étaient sans réel intérêt. Non, sans intérêt tout court ! Non seulement ça l’agaçait, mais en plus lassitude et exaspération le gagnait, quoiqu’elle dise, quoiqu’elle fasse elle semblait en permanence l’envoyer paître et il commençait en avoir raz la toge !

Enfin elle lui proposa non sans une phrase à la tournure laissant sous entendre tout le bien qu’elle pensait de lui… des réflexions à lui faire… et bien justement parlons en ! Il en avait ! Et elle allait les sentir passer. Oui, pourquoi se retenir, elle-même ne semblait pas se gêner…

« Non, à vrai dire j’ai encore quelques paroles à vous adresser. Primo, si vous osez abattre le moindre de mes soldats qui tente de faire ouvrir les portes, vous finirez au trou et croyez moi, si pour calmer votre fichu caractère il faut que toute la garde prétorienne vous passe sur le corps, alors je ne les en empêcherai pas ! »

Il savoura les paroles qu’il avait lancées. Oui, il les pensait vraiment.

« Secundo, si vous faites cela, je peux vous assurer d’une chose, non seulement je ferai en sorte que l’on détruise votre existence, mais pour le simple fait de m’avoir menacé, je ferai en sorte de détruire tout ce qui vous est cher, vous regretterez même d’avoir existé, on ne me menace pas sans risque, et les complots sont légions, de sorte qu’il ne sera jamais difficile d’en trouver correspondant à vos idéaux… »

Oui, chacun son tour pour les menaces et le truc avec les menaces c’était qu’il ne fallait pas en faire si l’on n’était pas en mesure de les exécuter, et lui n’hésiterai pas un seul instant à les mettre en application, il avait les moyens nécessaires pour cela… et il ferait tout le tintouin, pilori et peut être une exécution dans l’arène, le feu ou les monstres... le public adorerait !

« Tertio, vous gérez peut être ce temple, mais je dois penser à Rome avant de penser à vos miches de frigide, si il faut que le temple ouvre dans l’instant pour éviter la panique, il sera ouvert dans l’instant au prix des béliers s’il le faut ! S’il en va de la sécurité de Rome, alors je ferai ce que j’ai à faire, tout simplement, même si cela ne vous plait pas ! »

Et peut être même surtout si ça ne lui plaisait pas en fait ! En y réfléchissant il n’avait pas du tout envie de lui offrir le moindre répit, loin de là ! Elle n’avait rien fait pour faciliter la discussion, il était temps de lui rappeler qui était celui qui s’occupait le plus de Rome. En fait, il était l’homme de main de Rome, il se chargeait d’appliquer toutes les décisions du sénat, et bien plus encore !

« Et pour finir, rappelez vous une chose, quoiqu’il en soit je cherche le réel responsable, ou la réelle responsable, qui a commandité l’androïde, voilà ce que je voulais terminé par vous dire : en tant que successeur, et vu à quel point vous tranchez avec les façons de faire du culte, vous êtes en haut de la liste de mes supsects. Je joue franc jeu, je n’ai pas de preuves, mais j’exploiterai chaque détail, chaque information vous concernant pour savoir si oui ou non vous êtes responsable… »

Il se leva en se tapant sur les cuisses pour lancer finalement :

« Bon et si on allait voir le cadavre de Festus ? »
Image
Avatar du romain
Mettius Aurelius
Joueur absent
 
Messages: 292
Inscription: 21 Septembre 2012, 18:33
Prénom: Mettius
Nom de famille: Aurelius
Surnom: Aguila
Compte principal: Oui

Re: [E3]Révélations ou Trahisons... [Mettius]

Messagepar Lucretia Albinus le 15 Octobre 2012, 21:33

Enfin ! Le prélat se dévoile enfin. Je le sais l'homme dangereux mais il ne m'effraie pas le moins du monde. Je l'écoute, amusée. Visiblement, je suis parvenue à l'agacer suffisamment pour qu'il ne mâche pas ses mots. Ses menaces n'ont aucune prise sur moi. Pour un homme soi-disant bien informé, il est évident qu'il n'a pas la moindre idée de ce dont je suis capable. Il va vite le savoir. Abattre ses soldats... Pourquoi pas mais il ne me sera pas utile d'en arriver là. J'ai tout prévu. Jusque dans le moindre détail. Quant à mon fichu caractère, il va devoir apprendre à faire avec. Je trouve presque dommage, et j'ai bien dit presque, qu'il nous soit impossible de nous entendre. Entre ses relations et mes capacités, nous formerions un duo redoutable. Enfin passons.

L'erreur a ne pas commettre. Oser me suspecter du meurtre de Tiberius ! Mon regard se durcit brutalement. Ainsi donc, je suis dans sa ligne de mire. Soit. Je vais lui donner de quoi penser à autre chose. Qu'il cherche donc. Mais il va avoir quelques surprises selon moi qui risquent fort de le contraindre à la réflexion avant de mettre ses menaces à exécution. Je retrouve lentement mon calme. Il m'est nécessaire pour la suite du programme. Je me garde bien d’interrompre durant son laïus. Plus vite il aura fini et plus vite je pourrai poursuivre mes recherches. Il finit par se lever. Miracle, il est capable de cesser de s'arrêter de parler et de vociférer. Je me lève à mon tour.

Je vous précède dans ce cas.

Aucune allusion à ce qu'il vient de dire. Nous sortons du bureau avant de longer un long couloir. Mentalement, mon œuvre se met en place. Un sourire énigmatique vient se poser sur mes lèvres. Je guide le Prélat sans me presser. Nous arrivons devant une lourde porte fermée à clé. Je l'ouvre avec la clé dissimulée dans ma ceinture. Que le spectacle commence ! Il est temps de donner une leçon à cet arrogant. Et je ne vais pas bouder mon plaisir. Je m'efface, mon regard croisant de nouveau celui de Mettius. Je m'incline légèrement, uniquement pour respecter les convenances, rien de plus.

Je vous en prie.

Je le laisse entrer, restant derrière lui. La pièce est maintenue dans la pénombre. En son centre, allongé sur un lit, repose le cadavre de Tiberius. Seule la trace de son égorgement est visible. Mon illusion est parfaite. Je vois le Prélat s'avancer vers le corps. Du moins, c'est ce qu'il pense car à présent, il est sous mon contrôle. Rien de ce qu'il voit n'est réel. Je m'approche avant de m'agenouiller auprès du Grand Prêtre. Tout cela semble tellement réel. Même moi, je dois faire attention à ne pas me perdre dans ma propre illusion.

Repose en paix mon ami.

Au moins, Mettius a la décence de ne pas faire de remarque déplacée. Il faut dire qu'il connaît mieux que moi les usages en politique. Je le laisse agir à sa guise. Il ne voit que ce que je lui montre de toute façon. Même si il examine le corps, il verra celui d'un humain mort égorgé, uniquement cela. Je me relève avant de reculer pour le laisser seul. Les illusions que je créé sont de plus en plus complexes, preuve que mon don est arrivé à maturité. Isolés de tous, je peux laisser libre cours à mes capacités mentales et l'envie de jouer avec le Prélat me tente énormément. Je vais lui jouer un tour à ma façon et le rendre aussi doux qu'un agneau. Il se rendra compte que quelque chose s'est passé, pourra même certainement le lier à moi, mais le prouver lui sera impossible. Par contre, cela lui donnera un aperçu de mes capacités, tout comme le fait que se débarrasser de moi ne sera pas si aisé qu'il n'y paraît.

Il est temps pour nous de le laisser. Et pour vous de me voir comme celle en qui vous croyez, à laquelle vous ne pouvez rien refuser.

Ma voix a changé. Je la module sans effort pour maintenir le Prélat sous ma domination. L'ordre est implanté sans aucune difficulté. Il a eu tord de me menacer. Je saisis son bras pour l'entraîner à ma suite. Amusée de constater qu'il se laisse faire. J'ai enfin l'assurance de pouvoir le manipuler à ma guise. Une fois sortis, je plonge mon regard dans celui de Mettius. Hypnotisé, il l'est assurément. Mes doigts se posent sur sa joue gauche, histoire d'assurer mon emprise. Je ne parle pas, me contentant de le fixer en lui souriant.

Mon cher ami, je constate que nous avons enfin trouvé un terrain d'entente. Je suis ravie de constater que vous renoncez à envoyer vos hommes pour forcer les portes du Temple. Il va de soi que votre demande de compensation pour ce geste sera honorée. Je loue votre sagesse d'esprit de me laisser agir à ma guise afin d'éviter d'aggraver la situation.

Comment ça, je me moque du Prélat ? Mais non voyons, vous vous fourvoyez ! J'ai bien une vague idée de ce qu'il va pouvoir faire de sa compensation mais ce n'est vraiment pas le moment de le faire savoir. Je me contente de renforcer ma domination mentale sur l'homme. Dommage que je ne puisse voir sa tête quand il retrouva sa liberté de raisonner par lui-même. Je ne me fais aucune illusion, il ne va pas apprécier mais je le vois mal attaquer de front après ça. J'ai plutôt envie de profiter de sa « gentillesse » à mon égard pour le moment. Il est rare que je combine mes deux dons et je sais qu'il va me falloir me reposer par la suite, dans un endroit sûr de préférence. Mais pour l'heure, cet arrogant de Prélat ne voit que moi et par moi uniquement. Il va de soi que j'aurais aisément pu pousser la plaisanterie plus loin et faire en sorte de hanter ses pensées les plus secrètes mais l'homme me laisse indifférente de ce côté-là. Mais dans ce cas, il me faudrait renforcer l'ordre pour qu'il tienne quelques jours. Et pourquoi pas après tout...

Je suis celle en qui vous croyez, à laquelle vous ne pouvez rien refuser. Mais je suis aussi celle qui hante vos pensées, qui stimule vos désirs les plus secrets.

Je me retiens de rire. Transformer le Prélat en amoureux transi est jouissif cela dit. En même temps, je joue avec le feu car sa haine envers moi est réelle et je vais devoir trouver un moyen de pallier au retour de bâton qui ne manquera pas quand Mettius aura de nouveau l'esprit libre. Laisser libre cours à ce que je suis réellement me fait un bien fou. Jamais je n'aurais du m'en priver aussi longtemps.
Avatar du romain
Lucretia Albinus
Joueur absent
 
Messages: 253
Inscription: 25 Juillet 2012, 22:24
Prénom: Lucretia
Nom de famille: Albinus
Surnom: L'Enchanteresse
Compte principal: Oui


Retourner vers Épisode Trois : Le corps expéditionnaire



Qui est à Rome ?

Romains parcourant ce forum: Aucun romain en ville et 1 touriste

cron