par Justina Helvius le 07 Octobre 2012, 16:26
Comment Maîtresse Thalie peut-elle être amie avec ce monstre ? Cette femme n’a aucun coeur, elle n’écoute même pas ce que je dis, elle est juste un monstre cruel et sans coeur qui veut me faire du mal. Je savais que ma maladresse et mes bêtises pouvaient me faire subir des punitions mais elle allait trop loin, j’étais complètement terrorisée, que voulait-elle de plus ? Je tremblais, je pleurais, je ovulais rentrer chez ma Maîtresse voilà toute la vérité, même sans la robe, peu importe je voulais aller dans ses bras et pleurer toute la peur que cette vilaine femme me fait ressentir. Mais je ne peux pas, les mains menottées dans le dos, nue et mon plot bien trop actif m’en empêchait. Je pleure, je suis ridicule mais surtout je suis terrorisée et cette femme, elle me fait de plus en plus peur. Elle n’a pas de coeur, on ne peut pas agir ainsi et avoir un coeur, c’est elle qui devrait se faire réinitialiser avec un programme de gentillesse ! Je reste là, je n’ose même plus parler et elle devient violente. Je hurle de douleur, je ne suis pas faite pour résister, tout mon corps ressent les choses avec une intensité atroce, je déteste ce qu’elle fait, pourquoi est-elle comme ça ? Les sanglots redoublent :
- Pitié ne me faites pas de mal. Je ferai tout ce que vous voulez !
Je l’aime pas ! C’est une vilaine, je l’aime mais alors pas du tout ! Comment ma si douce et si gentille maîtresse peut aimer cette femme ? Cette espèce de folle furieuse sadique et cruelle qui ne veut faire que du mal autour d’elle, je devais prévenir ma maîtresse au plus vite et faire en sorte que plus jamais elle se voit ! Elle me dit de m’allonger, en larmes, complètement effondrée je me laisse tomber sur le sol sans plus bouger sinon à cause de mes pleurs. Je ferme les yeux pour ne pas la voir comme si ça allait la faire disparaître et l’empêcher de me faire du mal. Soudainement j’ouvre les yeux, parce que plus rien n’arrive, elle ne parle plus, elle ne me frappe pas, mais quand je les ouvre, je suis dans le désert. Je m’assois tout en regardant partout autour de moi, de grands yeux ronds et la bouche grande ouverte :
- Mais … comment ? Où je su … Ahhhhhh !
Cri de douleur quand on me tire par les cheveux, un homme accompagné de beaucoup d’autres, ils sont sales, sentent mauvais et tout comme la femme que j’avais rencontré avant, ils font horriblement peur. Je me débats mais il est beaucoup trop fort pour moi et je n’arrive pas à m’échapper quand il me touche, profitant de pouvoir toucher tout mon corps alors que je tente de fuir sans parvenir à rien. Ses mots me font peur et je secoue la tête :
- Non ! Pitié, je vous ai rien fais ! Laissez-moi ! Espèce de … méchants !
Je n’étais pas plus conçue pour supporter la douleur que pour pouvoir insulter, ils m’entrainent ensemble dans une sorte de grotte qui sent au moins aussi mauvais qu’eux, ils approchent de moi et je pleure, je supplie qu’ils me laissent tranquille. Tout d’un coup, un d’eux me frappe, le premier coup d’une longue série, des coups de pieds, des coups de poings, partout sur mon corps, je me tords de douleur, je gémis, je hurle, je me roule en boule autant que je peux mais les choses ne font qu’empirer. J’ai mal partout et je gémis de douleur même quand ils arrêtent finalement de me faire du mal. Je n’arrive même plus à pleurer tellement j’ai mal, je ne bouge plus, je reste là sans réaction comme si, immobile, ils n’allaient pas me voir. Et puis un d’eux me porte, je ne suis pas bien lourde, même Thalie pourrait me soulever, on me jette sur une paillasse et je réalise ce qui va m’arriver :
- S’il vous plait, ne faites pas ça.
Rien n’y fait, je ne suis qu’une poupée entre leurs mains, ils font de moi ce qu’ils veulent. Ils boivent, abusent de mon corps, vont et viennent dans mes intimités, me pelotent, me frappent et me violent encore. Ils me forcent à ouvrir la bouche pour mieux enfourner leurs sexes et venir ensuite reprendre leurs horribles jeux. Au sol, complètement épuisée et endolorie sur tout le corps, je pleure sans plus pouvoir en finir quand je me rends compte qu’ils sont en train de faire exactement la même chose qu’ils m’ont fais à ma maîtresse. Je ne peux rien faire, je n’arrive pas à bouger, tout ça dure longtemps, si longtemps et soudain malgré mes cris et mes suppliques de prendre la place de la prêtresse, ils l’égorgent sous mes yeux. C’est là que soudainement la voix de la femme se fait à nouveau entendre, je me redresse, assise dans le bureau derrière la boutique, mes mains entravées dans mon dos, je ne comprends pas, je la regarde, mes yeux me brulent de toutes les larmes que j’ai versé :
- Maîtresse Thalie !!!
Je regarde l’humaine et ma détresse n’en devient que plus forte encore, je ne comprends pas ce qui est arrivé :
- Où est-elle ? Comment va-t-elle ? Que lui avez vous fait ? Elle vous faisait confiance, elle croyait que vous étiez son amie ! Espèce de monstre !
Je suis terrorisée, en larmes et complètement traumatisée par ce que j’ai vu, oubliant l’humaine et son ordre je me relève tout en murmurant comme un disque rayé dans un juke-box :
- Elle va bien. Je dois retourner chez elle. Elle va bien. Je dois retourner chez elle.
Titubant, maladroite sur mes jambes je tente de m’avancer mais je tombe sur mes genoux et je regarde l’horrible femme :
- Pourquoi vous faites tout ça ? Tout ce que je voulais c’est la robe de ma maîtresse et la lui ramener.
Je me roule en boule et j’éclate définitivement en sanglots bruyants.