par Justina Helvius le 16 Octobre 2012, 19:53
Pourquoi était-elle si cruelle et méchante ? Pourquoi ne pouvait-elle pas se montrer gentille ? Ou même rien qu’un tout petit peu méchante, pourquoi elle avait besoin d’être aussi humiliante et me de faire autant mal ? J’étais une gentille androïde moi, j’étais programmée comme une enfant c’est vrai, mais j’étais gentille, maladroite et catastrophique peut-être mais j’étais une gentille, une grande gentille. Alors pourquoi est-ce que je tombais sur une méchante comme ça qui s’amusait à me faire mal et me faire peur ? Qui me montrait ma maîtresse en train d’avoir mal et d’être tuée. Une méchante qui m’attache et me torture par plaisir, tout en jouant à m’exciter parce que mon corps d’androïde sexuel va réagir comme elle veut alors même qu’elle me fait mal. Je l’aime vraiment pas, c’est vraiment une vilaine, en fait je la déteste beaucoup, je crois que j’ai jamais détesté quelqu’un comme je la déteste elle. Normalement j’aime tout le monde, mais elle c’est pas le cas, je l’aime pas du tout et je l’aimerai jamais ! Elle arrête pas de me faire mal, j’ai cassé sa baguette et je crois qu’elle va me le faire payer. Elle va me poser une question parce que je ne peux pas mentir, j’ouvre de grands yeux, elle va me demander si je l’aime et comme je vais devoir dire « non » parce que c’est la vérité, elle va me punir encore plus. Elle est bien assez méchante pour le faire ! Docilement je hoche la tête, les yeux toujours trempés de larmes, prouvant que j’ai bien entendu et que j’écoute sa question.
Elle a l’air de vouloir encore un peu s’amuser avant de me libérer et me poser sa question, elle joue avec mes seins, mais ça fait moins mal, elle a relâché mes tétons et me caresse presque avec douceur. C’est presque agréable, si j’arrivais à oublier toutes les douleurs et les peurs qu’elle m’a fait ressentir, je pourrai peut-être même aimer seulement ce n’était pas le cas, alors c’était agréable pour ce traitre de corps qui réagit beaucoup trop, mais pas pour moi. Elle retourne derrière moi, un ordre pas trop difficile qu’elle me donne, regarder devant moi, de toute façon je préfère ça que de devoir la regarder elle ! Avec ses airs de vilaine sorcière prête à dévorer les petits enfants ! Enfin au moins ce qu’elle fait est devenu agréable, je me doute que c’est un piège mais mon corps aime beaucoup la soudaine douceur qu’elle me fait vivre. Je crains le pire et je le redoute, me laissant faire sans avoir le choix, les yeux bien devant moi jusqu’à ce que soudainement tout s’arrête. Plus de caresses, plus de menace, pas de question, pas de peur, pas de douleur, comme si elle s’était éteinte.
Je l’entends qui s’en va d’un pas qui ne semble pas du tout dire qu’elle va bien. Je ne bouge pas, je regarde devant moi, ça pourrait être un test, une façon de voir mon obéissance. Et puis dans le silence, après plusieurs minutes, j’entends du bruit, très léger, des gémissements, ceux qu’on a dans le sommeil quand on souffre, qu’on entend jamais, qu’on ignore avoir eu. C’est peut-être bien ma chance de m’enfuir et j’y pense sérieusement, je serai retournée chez ma Maîtresse comme une bonne androïde. Seulement je ne peux pas, ma programmation l’interdit, elle me fait m’inquiéter pour elle, un humain en danger, je dois le protéger, l’aider. Elle a été si méchante et pourtant alors que je bouge mes poignets sur la chaise pour qu’ils échappent au cuir qui les retient, c’est pour aller l’aider. Je pourrai m’enfuir une fois libre, combien de temps cela m’a-t-il pris ? Je ne sais pas, le temps d’avoir assez bougé pour avoir défais les lients. Je m’approche de l’endroit où se trouve l’humaine, allongée, elle semble vraiment avoir mal, ses oreilles saignent, son corps complètement crispé. Je ne sais même pas quoi faire, c’est complètement stupide ! Je cherche une bassine, un peu d’eau, un chiffon en espérant que ça ne soit pas une étoffe inestimable. J’éponge son front en sueur, ses oreilles qui ont arrêté de saigner et le pire ? Je suis vraiment inquiète. Elle a été méchante, violente, elle m’a fait peur mais c’est plus fort que moi, je suis vraiment inquiète. Ce n’est pas que ma programmation, c’est bien au-delà, une vraie inquiétude, je suis gentille je l’ai dis et répétée, la voir souffrir me fait mal, me fait peur pour elle, même si elle a été la plus méchante femme que j’ai rencontré. Elle semble s’apaiser, je sais qu’elle va revenir à elle, je range ce que j’avais pris pour essuyer sa sueur et le sang là où je l’avais pris, et sans rien casser ! Je retourne à ma place, nouant une cordelette et faisant aussi bien que je peux avec l’autre. Immobile sur la chaise, tremblante, je l’entends se lever et revenir, j’ai de nouveau peur d’elle et pourtant une petite part de moi reste inquiète.