[E3] Nuit de cauchemars [Justina]

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Re: [E3] Nuit de cauchemars [Justina]

Messagepar Justina Helvius le 09 Novembre 2012, 14:08

Je me sentais perdue au milieu des deux humains. Difficile de savoir exactement quoi faire, d’autant qu’il y avait fort à parier que quoi que je fasse, ça soit bien parti pour être une véritable bêtise ! Alors je me contentais de me taire, ne rien dire et chercher un moyen de disparaître parce que visiblement ces deux-là avaient des choses à faire ! Des choses de grandes personnes pour lesquelles j’étais terriblement douée malgré l’enfance évidente de ma programmation. En tous les cas, je cherchais comment réussir à disparaître parce que je me sentais complètement mal à l’aise dans cette situation, les envies du Grand-Prêtre mort-vivant étaient parfaitement claires, et ne consistaient apparemment pas à manger le cerveau de ma Maîtresse … ouf … Quand à ma Maîtresse et bien j’étais prête à parier, qu’elle n’attendait que le moment où l’humain déciderait finalement de devenir beaucoup plus intime avec elle. Donc ma présence semblait décalée et inadaptée, même pour moi qui ne remarque pas toujours ces choses-là, l’évidence s’imposait trop violemment pour passer à côté ! Alors que je dis que je devrai partir, le Grand-Prêtre fait une remarque très intelligente, on en attendait pas moins de lui de toute façon, puisque je ne peux pas mentir et que donc si on me demande ce que fait Thalie dans sa chambre je vais devoir dire la vérité et du coup, dire qu’elle est avec le Grand-Prêtre qui n’est pas mort mais bien vivant et ça posera un gros problème parce qu’il est sensé être mort et à cause de moi, c’est tout le continuum-espace temps qui pourrait être bouleversé à tout jamais ! Ca créerait une réaction en chaine qui pourrait mener le monde à l’apocalypse !

- JE RESTE !!!

Comme une violente révélation, cette affirmation était sortie, les deux humains me regardaient bizarrement, je secoue la tête tout en rougissant puis en la baissant, honteuse :

- Pardon, je suis désolée mais je veux pas attirer des ennuis à cause de moi, je le fais déjà trop souvent.

Bon d’accord, ce n’est pas tous les jours non plus qu’on me confie un aussi lourd secret, je suis pas capable de garder un secret moi, je peux pas mentir, sont fous ces humains, ils sont brelots ! En tous les cas, je n’ose plus les regarder enfin euh … Un petit oeil discret parce que bon ben je suis une esclave sexuelle et puis euh ce qu’ils vont faire, ou veulent faire, c’est carrément mon domaine d’expérience et je pourrai bien participer mais je suis pas trop invitée et puis … Est-ce que je dois plus prendre soin de ma Maîtresse ou de son invité ? Je secoue la tête à la question de ma Maîtresse, non je ne veux pas la laisser. Je souris à ses mots rassurants, touchée par ce qu’elle vient de dire :

- Merci, Maîtresse.

Les voir faire, parce que détacher mon regard devient difficile, d’autant que je suis nue hein ! Finalement, timidement parce qu’on ne m’a pas autorisé, j’approche des deux humains, me glissant dans le dos du Grand-Prêtre qui m’a déjà engueulé tellement de fois et que je n’avais jamais osé imaginer toucher un jour comme je le fais. Avec douceur, agenouillée derrière lui, mes mains passent sous son haut, découvrant son torse avec beaucoup de douceur et ce qui surprend toujours venant de moi dans les moments intimes, une assurance à l’opposée complète de la gamine qu’on connait d’habitude. La tête sur son épaule, tout contre lui, je le caresse avec tendresse, observant ma Maîtresse qui elle aussi s’affaire à son plaisir, la situation doucement m’excite et mes seins le font savoir au Grand-Prêtre qui ne peut que sentir mes tétons durcir.
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Re: [E3] Nuit de cauchemars [Justina]

Messagepar Tiberius le 26 Novembre 2012, 15:46

Nous nous retrouvâmes rapidement nus dans le lit. La précision des gestes de Justina me troubla. Habituellement si maladroite, elle se montrait d’une rare assurance dans chacun de ses gestes. Je dévoilai le peu du corps de Thalie encore caché par le satin. J’avais souvent vu les courbes de mon amie, mais je ne me lassais pas de les admirer.

-- Je reste !

Alors que l’androïde se serrait contre moi, cette phrase tournait dans ma tête en boucle. Votum que Voldius nommait Proserpine avait prononcé cette même phrase lors de notre déjeuner commun. Mon esprit divaguait ailleurs ce qui n’échappa pas à Thalie. Je souris et elle comprit que quelque chose me tracassait mais que je ne souhaitais pas encore en parler. Nous partagions un lien très ténu, parfois plus proche que celui de deux époux. Mais les sentiments que nous éprouvions l’un envers l’autre était différent de l’Amour conjugal. Assis dans le lit à ses côtés, mes lèvres trouvèrent les siennes, puis son cou.

-- Je reste !

Je n’arrivais pas à chasser ni cette phrase ni Votum de mes pensées. Proserpine, femme de Pluton... J’avais découvert quelques informations importantes grâce à Voldius sur cette androïde. Il n’avais pu me cacher ses sentiments pour elle. Je ne lui en avais pas parlé, mais il s’empêtra dans de nombreux mensonges pour expliquer le caractère de son androïde sans plot. J’avais également appris pour la réinitialisation de Votum par le Consul Maximus. La main de Thalie se refermait sur mon sexe. Mais était-ce lieu pour penser à Votum, là délicieusement prisonnier des corps de Thalie et Justina. Je tournais la tête et entendis à nouveau la voix de Venus.

-- Proserpine est la femme de Pluton. Mais Votum est la réincarnation de leur fille.

-- Élémentaire ma chère Thalie !

Ca y est ! Je savais enfin pourquoi je faisais le lien entre Votum, Thalie et Justina. Thalie serait la réincarnation d’Éoce. Enfin, j’avais plaisir à le croire. Votum serait la réincarnation de leur fille.

-- Thalie, embrasse-moi, exactement comme la fois où nous l’avons fait dans les jardins suspendus

Thalie et moi ne nous étions jamais embrassés dans les jardins suspendus. J’y avais embrassé Éoce par contre. Intriguée, elle m’embrassa en me mordant la lèvre avec la même passion qu’Éoce. Comment était-ce possible ? Mes yeux s’écarquillèrent, je me reculais en arrière à la grande surprise de Thalie. Mais en me reculant de stupéfaction, je venais de repousser Justina qui tomba du lit.

-- Merde ! Enfin je veux dire... pardon Justina, ça va bien ?

Cela ne me ressemblait pas du tout. Je perdais mes moyens, trop de choses se chamboulaient en moi. Ma main se tendit vers Justina pour l’aider à se relever.

-- Excuse-moi Justina... Je... Éoce, il faut que tu demandes audience au prêtre Mortis. Demande l’audience et je m’y rendrais à ta place, plus tard, quand je serais officiellement revenu “à la vie”...

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Désolé, je pensais avoir posté cette réponse, mais je l'avais stocké dans mes brouillons. Je devais demander à Thalie si je pouvais prendre la main sur son personnage quand Tiberius lui demande de l'embrasser. Mais compte-tenu de l'attente, je l'ai posté directement en me disant que Thalie ne refuserait pas d'embrasser Tiberius ;) . Si jamais je dois éditer ma réponse, Thalie dit le moi. :cote:
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Re: [E3] Nuit de cauchemars [Justina]

Messagepar Thalie Helvius le 01 Décembre 2012, 16:02

Le baiser échangé avec Tiberius est fougueux, passionné. Il exprime un flot de sentiments, d’émotions pour certaines cachées au plus profond de mon être, en des recoins insoupçonnés, inconnus. Je soupire de plaisir, d’aise, semble éprouver un bien être qui me vient d’ailleurs, tandis que je me plais à venir mordiller sa lèvre pour clore ce baiser. Une habitude que je ne m’explique pas, que je ne pratique, échange qu’avec le Grand Prêtre. Un lien qui nous unit par delà l’entendement, l’histoire de nos vies. Je suis jeune, j’ai grandit au Temple. J’ai connu Tiberius d’abord en tant que novice, j’ai beaucoup apprit grâce à lui. Et puis, ce lien, cette attirance réciproque l’un pour l’autre, cette complicité qui nous rassemble et que je ne m’explique pas. Ces choses là sont de toute façon souvent bien trop compliquées pour être analysées, éclairées, expliquées. Je sais que je suis heureuse avec Tiberius, qu’il me rend heureuse, qu’il prend soin de moi et j’aime ça, j’aime l’homme. Je suis heureuse et c’est bien cela qui compte le plus après tout. Un grand boum soudain et une Justina les fesses à terre. Décidément, ce n’est pas vraiment sa soirée à cette malheureuse androïde. Il n’empêche que cela me fait rire sur le coup. Je prendrais soin de ses délicieuses fesses plus tard. Tiberius semble soudainement paniquer. Il me regarde étrangement et j’ai du mal à suivre le fil de ses pensées…

-- Excuse-moi Justina... Je... Éoce, il faut que tu demandes audience au prêtre Mortis. Demande l’audience et je m’y rendrais à ta place, plus tard, quand je serais officiellement revenu “à la vie”...

Festus ou l’art de tuer le désir, l’envie en un seul mot. Le voici qu’il me parle de Mortis, le prêtre de Pluton, le mec qui se promène sans cesse avec un masque de fer sur le visage, pour mieux le cacher. Je ne l’ai croisé que de rares fois mais à chaque fois, il m’a glacé le sang. A s’habiller toujours en noir, à s’entourer de mystère, on en vient à penser que cet homme n’a rien de normal. D’ailleurs, je serais curieuse de savoir ce qu’il peut faire enfermer toute la journée dans le Temple de Pluton. Moi ce n’est pas pareil, il est aisé et facile de deviner à quoi j’occupe mes journées. En plus c’est hyper saint pour la santé, très bon, donc en réalité, je prends soin de moi et de celles et ceux qui viennent me voir. Alors que lui, c’est clairement pas bon de rester cloitrer chez soit à broyer du noir, habillé tout en noir, et peut-être enfermé dans une pièce toute noire. Ca ne l’aide surement pas à voir la vie en couleur…

"Festus ! Ca va pas la tête ! Qu’est ce que tu veux aller faire chez ce prêtre ? T’as déjà pas assez d’ennui comme ça ? En plus il me fait peur… il est pas saint cet homme."

J’ai envie de le bouder méchamment. Quelques minutes auparavant, je tenais en ma main souple, délicate, l’expression de sa passion pour moi, sa virilité tant désirée, je me retrouvais désormais à parler d’un type que tout le monde fuit comme la peste. Justina de nouveau assise sur le lit peut bien me regarder, elle saura lire dans mon regard ma colère bien présente…

"Tu sais bien que je ferais toujours ce que tu me demandes… mais des fois j’te jure toi !"
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Re: [E3] Nuit de cauchemars [Justina]

Messagepar Justina Helvius le 01 Décembre 2012, 19:03

Bah oui hein je reste parce que je suis gaffeuse et que moi les secrets, faut pas trop m’en confier je peux pas mentir ! Essayez de protéger un secret quand vous pouvez pas mentir, on va quand même pas dire que « c’est encore la faute à Justina » si on sait qu’elle peut pas mentir et qu’on lui dit un truc qui la force à mentir alors qu’elle peut pas. Et voilà qu’on me confie le secret que le Grand-Prêtre Tiberius et ben il est pas mort ! Je comprendrai jamais les humains, jamais de la vie je me confierai un truc pareil à moi je suis pas capable de tenir ma langue, je suis une super bavarde, une ultra gaffeuse et une tête en l’air et en plus, je radote mais il faut bien le dire encore je ne peux pas mentir !

Alors du coup bon ben j’ai pas trop le choix, il faut que je reste ici bien sagement avec ma Maîtresse et le Grand-Prêtre, enfin celui qui était Grand-Prêtre parce que comme tout le monde croit qu’il est mort, ben il peut plus être Grand-Prêtre ! Et puis sagement, c’est tout relatif parce que ils semblent vouloir faire des choses que je connais bien, même que pour ça je suis la plus douée de toutes les androïdes de Rome … Enfin peut-être pas, amis à côté de toutes mes gaffes, mes maladresses et autres, je dois être super douée quand même, ça compense un petit peu je pense. Je crois que ça doit être pour ça que Maîtresse Thalie me garde à ses côtés parce que autrement … Je renverse la tisane que je lui apporte, je fais du bruit quand je viens « discrètement » la rejoindre la nuit, en somme tout sauf l’androïde parfaite, jusqu’au moment où je dois la caresser et me laisser faire. A partir de là, je suis la meilleure !

M’enfin quand même on m’ôtera pas de la tête que le comportement de Tiberius est bizarre, faire semblant d’être mort et puis venir comme ça nous voir. Et puis même maintenant que ma Maîtresse et moi on commence à prendre un peu de bon temps, il dit des choses bizarres que je comprends pas trop, il s’agite bizarrement et poum, je me retrouve par terre sur les fesses ! Et cette fois, j’ai même rien fais hein, c’est sa faute à lui, à bouger dans tous les sens hop il me jette en arrière et je me retrouve comme une idiote avec les fesses par terre et la tête de la petite enfant qui comprend pas ce qui est arrivée. Je prends la main de Tiberius pour me relever et remonter sur le lit :

- Oui ça va, à force de tomber dessus, elles ont l’habitude.

Je regarde ma Maîtresse brièvement avant de rajouter tout doucement d’une petite voix qui n’a pas grand chose d’anodine :

- Et puis ma Maîtresse saura me faire oublier qu’elles font mal. Elle sait faire avec mes petites fesses.

Assise sur le lit, un peu à distance de Tiberius des fois qu’il soit repris d’une crise de me jeter hors du lit, je les regarde. Je ne sais pas qui est Mortis mais clairement ça ne plait pas à ma Maîtresse qu’il veuille le voir. Elle est toute en colère ma Maîtresse, comme quand je fais une bêtise … Non en fait c’est encore pire que ça ! J’approche d’elle tout doucement pour venir me blottir contre elle, dans son dos pour pas être au milieu de leur discussion. Je pose ma tête sur son épaule, mon souffle chaud dans sa nuque, mes mains qui caressent doucement ses hanches et son ventre pour l’apaiser autant que je peux le faire. Un petit bisou dans son cou et je dois dire que je suis bien là parce que je n’ai aucune idée où me mettre autrement ! Je sens ma Maîtresse pas contente du tout, je tourne un peu la tête vers Tiberius avant de prendre la parole, défendant, en un sens, ma belle Maîtresse :

- Vous avez pas intérêt à partir maintenant sans lui avoir au moins fais un bisou ! Moi on me dit toujours que je dois réparer mes bêtises, et ben vous faites des bêtises comme mettre ma Maîtresse en colère, alors vous devez réparer et la calmer.

Si je n’avais pas mes airs d’enfant, peut-être que ça pourrait sembler … impressionnant ? Menaçant ? J’en sais rien, mais ça ne semblerait sans doute pas aussi … vain.
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Re: [E3] Nuit de cauchemars [Justina]

Messagepar Tiberius le 15 Décembre 2012, 20:01

Dans mon esprit, je découvrais que les deux pans de puzzle s’emboîtaient pour former un tout. Mais il me manquaient encore quelques pièces. Et je pensais que Mortis pourrait me les apporter. Peut-être me trompais-je, mais je ne le découvrirai qu’en l’interrogeant. Je remerciais Thalie pour sa réaction. Parfois, je pouvais passer du coq à l’âne. Et en de telles circonstances, je devinais sans peine la frustration provoquée par mes actes. La colère de Thalie transparaît sur les traits de son visage et je la devinais sans même la regarder. Néanmoins, fidèle à notre amitié, elle acceptait de faire ce que je lui demandais.

Parfois, elle me boudait quand je la provoquais. D’autres fois, elle s’évertuait à faire le contraire même de ce que je demandais. Tout était orchestré pour me contrarier et me rendre la monnaie de ma pièce. Mais lorsque la situation devenait sérieuse, je pouvais compter sur mon amie, cette femme qui m’accompagnait plus fidèlement qu’une soeur.

Je voulais partir, je faillis le faire. Je fus retenu par l’émotion de Justina. Je penchai la tête sur le côté et l’observai de pied en cap. Je m’approchai de Thalie et l’embrassa doucement, beaucoup trop doucement.

-- Thalie... Nous ne nous sommes jamais embrassés dans les jardins suspendus. Jamais...

Je la laissai réfléchir sur ce point. Elle m’avait embrassé comme Éoce l’avait fait. Comment pouvait-elle avoir les souvenirs d’une autre, quand bien même elle se ressemblait comme deux gouttes d’eau. J’avais soudain comme une preuve qu’elle était sa réincarnation. Jusqu’à maintenant certains prêtres me laissaient croire cela pour ne pas me blesser. Mais j’avais maintenant une preuve de cela. Et cette conclusion m’aida à résoudre une énigme quant à mon agresseur.

-- Celui qui a fait cela voulait jeter le discrédit sur les androïdes et que tout le monde perde confiance en eux. De plus, je ne pense pas que ses victimes ont été choisies au hasard.

Je pris Thalie dans mes bras et la serra fort.

-- Je vais filer, je vais profiter de ma “mort” pour enquêter librement. Gardez-bien le secret ! Il faut que je trouve des rebelles. Ils seront les premiers pointés du doigt.

J’embrassai une nouvelle fois Thalie sur le front.

-- Je viendrais te voir de temps en temps bien sûr. Et promis, quand je révélerai que je ne suis pas mort, nous passerons un week-end, juste toi et moi.

Je souris, ignorant encore que le jour de cette annonce, le Temple serait saccagé par des bagarres et que Thalie repartirait dans une noire colère dans sa chambre.

Je repris ma toge et l’enfila avant de poser ma main sur l’épaule de Justina.

-- Prend soin de Thalie.

Je ne savais pas si elle saurait prendre soin de sa maîtresse, mais si personne ne lui accordait sa confiance, elle ne progresserait jamais. Je fis donc le choix de lui faire confiance. Je sentis ses doutes et conclus :

-- Si, Justina. J’ai sincèrement confiance en toi.
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Re: [E3] Nuit de cauchemars [Justina]

Messagepar Thalie Helvius le 24 Janvier 2013, 14:52

L’intervention de Justina me fait sourire, voir même rire. Elle est d’une franchise époustouflante, d’une sincérité touchante. Une androïde qui n’a pas la langue dans sa poche mais qui fait d’elle celle qu’elle est, cette servante unique que j’ai appris à apprécier, malgré ses nombreux défauts, néanmoins bien rapidement compensé par ses qualités délicieuses. Ce que me troubla le plus fut néanmoins le baiser échangé avec Festus. Ses lèvres, le goût de celles-ci et surtout, sa révélation qui me laissa perplexe pour la nuit à venir. Comment se pouvait-il ? Je suis une religieuse, une prêtresse et pourtant, il m’arrive encore de demeurer sans réponse à mes nombreuses questions. Des doutes sur ma foi ? Aucunement, jamais. Néanmoins, je suis forcée de constater que les dieux sont bien plus mystérieux encore que j’ai imaginé jusqu’ici. Mes doigts effleurent mes lèvres lentement, à la suite de ce baiser échangé…

"Par les dieux, fais attention à toi Festus… le danger est omniprésent désormais."

Je ne pouvais que rendre son étreinte à Tiberius, affectueuse et tendre, le contemplant avant qu’il ne me quitte pour de nouveau, repartir dans l’ombre de la nuit. J’ignore ses projets, la façon avec laquelle il va procéder et je le crois assez intelligent pour anticiper d’autres agressions. Mais quelque part, au fond de moi, je reste anxieuse, terrifiée à l’idée qu’un jour, l’on vienne m’apprendre un malheur, un vrai cette fois-ci…

"Festus ?"

Ma voix est presque implorante, souhaitant le retenir une dernière seconde. Agilement, avec élégance, je me lève alors de ma couche, entièrement nue, pour venir me blottir à lui, l’embrassant avec une passion, un désir non feint, comme-ci pour commémorer un adieu que nous ne voulons certainement pas, l’un comme l’autre. C’est un au revoir silencieux mais exprimé avec tout le panel de sentiments que nous éprouvons l’un pour l’autre. J’en oublie Justina, le danger, le mal nécessaire que Tiberius m’a fait subir avec son stratagème de fausse mort. Un dernier baiser pour le laisser partir, continuer son enquête. Je l’observe quitter ma chambre, revenant m’installer assise sur le lit, face à Justina. L’humeur, la joie de vivre n’est plus vraiment au rendez-vous. Je sais que Festus fera attention à lui, pourtant, je reste inquiète pour lui…

"Justina ? J’ai besoin d’un câlin."

Sans plus attendre, je profite de l’occasion pour venir m’allonger à moitié sur Justina, blottissant ma tête sur son épaule avec douceur et délicatesse, la contemplant en me serrant contre elle d’avantage, tout en jouant avec une mèche de ses cheveux entre mes doigts. Un doux ronronnement se fait entendre, musique régulière en fond sonore, alors que je demeure silencieuse, pensive, là, blottis dans les bras de mon androïde que je contemple toujours avec sensualité. Mon index effleure ses lèvres si fines, sensuelles, tandis que j’attend que le sommeil ne veuille bien m’emporter…
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