[E3] C'est une belle journée qui s'annonce // Terminé

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[E3] C'est une belle journée qui s'annonce // Terminé

Messagepar Laurane Papirius le 30 Septembre 2012, 15:49

C’est une belle journée qui s’annonce.
Il est encore tôt dans la matinée. Enfin, pas si tôt que cela car je rentre tout juste de quelques courses. Avec nos faibles moyens, j’évite d’en faire trop pour économiser un maximum. Sait-on jamais, si les temps deviennent durs, Cicero me remerciera de penser à tout.
Le repas du midi sera simple. Un bout de viande accompagné de salade. Vu les portions que mange mon créateur – quand il se rappelle qu’il faut manger – ce n’est pas ce qui nous ruine le plus. Bon, voyons ce qui m’attend en rentrant…

Juste au moment où je franchis la porte de l’atelier, le bruit habituel des outils m’accueillit. Comment s’empêcher de sourire lorsque même moi, il ne m’entend pas rentrer ? Sans bruit, j’apporte mes provisions dans la cuisine, sans me lasser pour autant de regarder mon créateur travailler. Il me tourne le dos, position pas vraiment pratique pour voir si quelqu’un rentre.
Après avoir rangé les affaires, je retourne dans l’atelier afin d’examiner sa nouvelle occupation. Une vieille dame a cassé son androïde en lui demandant de faire la poussière. Celui-ci, pas très puissant, avait avalé tellement de résidus que ses circuits grinçaient et ses mouvements en devenaient raides, voire impossible à se faire. Il fallait à tout prix réparé ce phénomène car elle en avait absolument besoin pour le lendemain. Donc, Cicero n’avait quasiment pas dormit de la nuit, et je passe mon temps à surveiller son remue-ménage depuis hier. La cliente reviendrait ce soir récupérer son bien, et vu l’attitude de mon maître, je me posais quelques questions quant à l’avancé de son nettoyage. Je devrais très certainement l’aider.

Il ne remarque toujours pas ma présence d’ailleurs. C’est rigolo, j’aurai pu être n’importe qui, n’importe quoi, il ne fait jamais attention à ce qui l’entoure tant qu’il ne peut pas le bidouiller. Sans bruit, je m’approche derrière son dos, et lui adresse la parole, en sachant parfaitement quel effet cela aurait de le prendre par surprise.

« Tu sais, tu ne verras pas les clients arriver si tu tournes constamment le dos à la porte.
Et on pourrait te voler tes créations.
»

Prions que non. Si, jusqu’à présent, nous devions beaucoup à la chance, nous espérons tout de même que la roue ne tournera pas trop vite. Enfin, sans vraiment savoir ce qu’il se passe dans le cerveau de mon génie, moi en tout cas je priais.
Je m’approchais doucement de l’établi afin de constater le carnage. L’androïde trônait en pièces détachées en plein centre. Apparemment, le nettoyage était terminé, mais Cicero rencontrait des difficultés à le remonter, comme si certaines pièces ne correspondaient pas, ou n’étaient pas du tout à leur place.

« Besoin d’aide ?
Nous n’allons pas tarder à passer à table, alors il va falloir que tu ailles te laver les mains. »

Recommandation inutile, car Cicero n’en faisait qu’à sa tête. Mais il avait besoin de douceur, et cette douceur, c’est moi qui le lui apportais. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en regardant son air affolé quand je prononçais le mot ‘’laver’’. Il existe encore des termes qu’il n’acceptait pas vraiment d’entendre, en tout cas, tant qu’ils ne concernaient pas les machines. Amusée, je levais les yeux au ciel pour montrer ma reddition à l’embêter, et me concentrais de nouveau sur l’établi.

« Aller, dis moi ce que je peux te faire. »

Même si je n’ai pas autant de talent que lui pour démonter et remonter tous ces systèmes, ces fils et ces bouts de métal, j’arrive cela dit à répondre à ses besoins. Il supervise mes moindres faits et gestes, en bon créateur qu’il est, mais il m’enseigne chaque jour son art que j’expérimente pour lui faire gagner du temps. S’il ne remarque jamais mes attentions, je mets un point d’honneur à lui rendre service dès que je le peux.
Dernière édition par Laurane Papirius le 10 Janvier 2013, 18:03, édité 1 fois.
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Re: [E3] C'est une belle journée qui s'annonce

Messagepar Cicero Papirius le 30 Septembre 2012, 17:06

Penché à raz la table, les globes oculaire à trois centimètres et quatre dixièmes de centimètre du fil, il tente tant bien que mal de faire rentrer le machin dans le zigouigoui. Les lutins savaient très bien le faire ça, mais on est en pleine journée et il ne peut pas les invoquer. Déjà qu'il a du les appeler en catastrophe la veille et qu'ils n'aimaient pas ça. Enfin bref, la dame veut son jouet pour tout à l'heure il faut se dépêcher. Mais il n'y arrive pas. Tellement absorbé par son travail, il n'entend pas la porte grincer, les pas de Laurane traverser la pièce et encore moins ses mêmes pas qui revenaient vers lui. Il attrape un de ses outils et le glisse dans le bidule pour...

« Tu sais, tu ne verras pas les clients arriver si tu tournes constamment le dos à la porte. Et on pourrait te voler tes créations. »

- AAAAaaaaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaah.

Sursaut de compétition. Même un kangourou ne sauterait pas autant. Du coup, il lâche son outil, se redresse, se cogne le genou contre la table, se retourne vivement, se recogne le genou dans le tabouret et devient tout rouge.

- Maaaaaaaaaaaiiiiiis.

A peine a-t-il terminé sa phrase qu'il fond devant Laurane. Comment être en colère contre elle. Il finit par lui faire un grand sourire et se met à quatre pattes pour récupérer son outil sous la table.

- Maiiis, la lumière est mieux si on se met comme ça. Et pis personne voudrait un androïde pas fini. Et pis, t'es ma seule création.

Techniquement, ce n'est pas faux. Laurane est la seule androïde qu'il a créé du point néant au point terminé. Le reste, il ne fait que réparer. Mais alors que ça commence à faire tilt dans sa tête, Cicero s'arrête brusquement, à mi-chemin entre l'outil et le tabouret. Mais oui, mais oui... Et si on venait à voler Laurane? Aaaaaah! NOOOOOOON! En moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, l'humain, toujours à quatre patte a traversé la table par en dessous, récupéré l'outil s'est redressé après s'être extirpé et a sauté dans les bras de sa création à proprement parlé.

- Va falloir que je te mette un truc qui fait "TUIIIIIIT TUIIIIIIIT" si on te touche, comme personne viendra te voler.

Et grand sourire espiègle en plus. Il se détache de Laurane et retourne s'asseoir en se frottant le genou parce que ça fait quand même mal de se le cogner à deux reprises. Il va reprendre son occupation principale, mais il se frigorifie sur un mot. Se laver? LAVER? Naaaaaan, mais... mais... mais il n'est pas saaaaale!

- Mais, mais... Il faut que j'termine... avant...

Tentative de retarder l'échéance du lavage de main.

« Aller, dis moi ce que je peux te faire. »

Gagné... Mais bon, il est obligé de céder quand même. Sinon elle va le forcer à se laver les mains. Mais peut-être que tout à l'heure, elle aura oublié. Héhéhé. Il regarde le travail qui lui reste. La table est un champ de bataille. Y'en a partout. Mais après tout, on ne dit pas qu'on reconnait un génie à son bordel? Cicero est un grand génie!

- Baaaah, faut mettre ce machin carré dans le bout rond. Y'a une pièce qui manque... Nan, toi, tu vas faire ça. Il lui donne alors des nerfs optiques et des câbles tout fins, tout fins. Fais des tresses. Petit silence. Bah quoi? Elle n'a pas compris? Si, il sait que Laurane a compris. Mais c'est très utile les tresses. C'est pour éviter de les mettre n'importe comment dedans, c'est bien rangé et c'est moins chiant pour le réparer après.
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Re: [E3] C'est une belle journée qui s'annonce

Messagepar Laurane Papirius le 30 Septembre 2012, 19:55

Des tresses.
Cicero remonte un androïde dans son intégralité (ou presque, seules les parties incrustées par la poussière étaient en pièces détachées) et il me demande de faire des tresses.
Bon, d’accord, ce n’est pas la première fois qu’il me demande de le faire, mais cela ne prend pas beaucoup de temps niveau exécution. Une minute passa avant que je termine et je repose mes œuvres sur l’établi. En jetant un coup d’œil autour de nous, je remarque l’étendu des dégâts. Ce génie a le don pour mettre des débris partout ! Amusée, je lève les yeux au ciel et m’éloigne en laissant mon créateur marmonner dans sa barbe afin d’attraper le balai et de nettoyer. Que penseraient les personnes entrant dans un atelier aussi désordonné ?
Cicero n’avait pas chômé de la matinée, toutes les étagères, tous les plans de travail, tout étant en désordre.

« Très bien Cicero, écoute-moi. »

Difficile de le tirer de ses expériences. Sauf quand j’emploie Ce ton. Calme certes, mais vous savez ce ton qu’une mère utilise pour se faire obéir de ses enfants ? Celui où on sent très bien l’amour transparaitre, mais aussi ferme que du roc. Eh bien c’est ce ton là que j’emploie parfois pour contrôler le débordement incessant de mon créateur. Je reste pourtant très douce dans mes termes, car mon objectif n’est pas de l’effrayer.

« Tu finis ton bras.
Non pas le tien, celui que tu répares là.
Pendant ce temps moi, je range par ici.
»

Après avoir levé les yeux au ciel en le voyant jeter un regard à son propre bras pendant que je lui parle, je ne pu retenir un sourire amusé, ce que ne m’empêche pas de poursuivre sérieusement. En évoquant mon rangement, je lui montre du doigt tout l’atelier, en omettant volontairement son coin de travail. Pluton sait combien il ne faut pas déranger un génie dans son art !

« Après avoir fini le bras, tu vas te laver les mains.
C’est une obligation, sinon tu n’auras pas de dessert !
»

Ne me reste plus qu’à prévoir un dessert… Bah en farfouillant bien la cuisine, je trouverai… Ne manque plus qu’un dernier argument pour le convaincre, sinon il n’acceptera jamais de m’écouter. C’est étrange, mais j’apprécie toujours sa façon maladroite de tout faire pour me désobéir, même s’il sait très bien qu’il n’a aucune chance face à moi.

« Je sais que tu n’aimes pas lorsque les fils sont encrassés. Tu n’arrives pas à distinguer leur couleur d’origine.
Eh bien moi c’est pareil, je n’aime pas quand tu as les mains sales. Je les préfère naturelles.
»

Le choix des allégories simples est toujours préférable avec Cicero. Plus l’image l’interpelle, plus il peut se montrer coopératif. Bon, après, rien ne certifie qu’il obéisse, mais c’est tout ce qui fait son charme à mon goût.

« Sommes-nous d’accord ? »

Un dernier petit point pour être sûre qu’il sait désormais à quoi s’en tenir. Il ne pourra pas me répondre plus tard qu’il n’était pas au courant, comme il essayait de me faire croire régulièrement. L’avantage d’être une machine, c’est que ma mémoire est infaillible. Il ne peut jamais me duper, même si son entêtement enfantin s’y acharne.
Maintenant à moi de travailler. Ranger les étagères et nettoyer le sol ne devraient pas me prendre beaucoup de temps, même si je dois surveiller constamment mon génie en cas de blessure. Ensuite il faut que je passe à la cuisine, maintenant que je me suis engagée sur un dessert…
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Re: [E3] C'est une belle journée qui s'annonce

Messagepar Cicero Papirius le 02 Octobre 2012, 22:34

Ah, quand il commence quelque chose tout seul, il aime bien finir tout seul aussi. Et puis faire des tresses, c'est bien non? Et puis ça l'aide vraiment. Elle ne semble pas du même avis, mais comme il a déjà le nez de retour dans les conduits métallique de l'androïde, il n'a pas vu. Elle travaille rapidement, car elle a des mains aux doigts fins et agiles. Il s'attaque, de son côté, au bras de l'androïde. Et ouai, la poussière, ça va partout. Donc il est en train de bidouiller le bras quand elle l'interpelle. C'est le genre d'interpellation qu'il ne peut pas dire qu'il n'a pas entendu. Il a très bien entendu. Il rentre même la tête dans les épaules en se retournant lentement.

« Tu finis ton bras. » Hein? Qu'est-ce qu'il avait son bras? Il baisse le regard sur son propre bras. « Non pas le tien, celui que tu répares là. Pendant ce temps moi, je range par ici. » Aaaah, celui-là. Ici? C'est où ici? Pas là où il travaille, sinon il ne va plus rien retrouver. Le rouge lui monte aux joues, mais rapidement Laurane, rien que par sa présence lui fait redevenir normal, parce qu'elle lui indique tout partout, sauf là où il travaille. Bah, c'est pas grave, demain, il rangerait à sa manière. Et puis, tout à coup, il entend un mot magique. "Dessert". Il se redresse, la bave aux lèvres, le pétillement dans le regard. Bon, bah puisqu'elle lui promet un dessert, il se lavera les mains... Mais il n'aime pas ça. Il les essuiera sur sa toge. Mais elle continue de lui faire la morale. Il acquiesce. Oui, il se les lavera... Promis... Sa tête s'incline lentement. Pourtant, elle ne décrit pas un trait vertical net, mais plutôt une sorte d'oval, comme si sa tête disait oui, mais il pensait bien non. Il reprend son travail. Cinq minutes, 59 secondes et 9 dixièmes plus tard...

- LAURAAAAAAAAAAAAAAANE!

L'outil tombe au sol dans un bruit métallique. Cicero se tient la main gauche avec sa main droite.

- Je me suis coupééééééééé.

Ce n'était pas une grande entaille, de quelques centimètres tout au plus sur la chair du pouce dans la main. Relativement superficiel. Pas grand chose en somme toute. Mais Cicero est un grand gamin. Et puis Laurane est si douce. Même quand il n'a pas vraiment mal, elle est toujours là et il aime bien se faire bichonner par Laurane. Il attend donc qu'elle vienne le sauver, comme à son habitude.

- Tu veux que j'aille me laver les mains maintenant et qu'on mange le dessert tout de suite?

C'est de l'espièglerie qu'on peut lire dans son regard.

- Il faut que je termine avant que la dame revienne, j'ai pas le temps de manger le plat normal, juste le dessert.
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Re: [E3] C'est une belle journée qui s'annonce

Messagepar Laurane Papirius le 10 Octobre 2012, 17:00

Cinq minutes, 59 secondes et 9 dixièmes.

Il ne lui a fallu que cinq minutes, 59 secondes et 9 dixièmes pour se blesser. Je sais parfaitement qu’il n’aime pas la pression, même s’il ne travaille jamais aussi bien que grâce à elle. Mais à chaque fois, cela entraine toujours le même cinéma. Il ne fait jamais attention à ce qu’il fait, juste au résultat que cela produit, et les blessures sont courantes. Je ne sais jamais si je dois m’en réjouir ou non, car à chaque fois, cela me procure une proximité et une attention toute particulière de sa part, chose irréalisable le reste du temps. Et si, à chaque fois, c’est moi qui joue encore les chaperons, j’affectionne tout particulièrement cette situation.

Un grand sourire aux lèvres et un soupir résigné, je pose mon balai afin de m’approcher du blessé. Une fois à son côté je tends les mains afin de prendre le doigt coupé pour examiner la blessure.

« Montre-moi ça. »

Comment ne pas craquer devant cet air perdu ? Il ne doit pas vraiment avoir mal, je lis encore la malice dans ses yeux, et il a l’habitude de se tailler depuis le temps ; mais que je prenne soin de lui doit lui plaire, sinon il ne me ferait pas le coup à chaque fois. Je dis bien à chaque fois.
Les yeux rivés vers la blessure, je remarque que ce n’est pas grand-chose, mais j’hésite à le faire mariner un petit peu.

« Hum hum… »

S’il existe un grand avantage à être une machine, c’est bien la facilité de réfléchir à plusieurs choses en même temps. Tout en hésitant sur ma plaisanterie, je peux ainsi garder un visage de marbre, en sachant que Cicero a les yeux fixé sur mon expression faciale. Une petite inflexion soucieuse des sourcils, et je peux déjà le sentir paniquer.

« Oui je vois… »

Puis-je continuer ? Avec le travail qu’il doit produire aujourd’hui, ce n’est peut-être pas une bonne idée que de lui faire peur quant à l’état de sa coupure. L’envie est pourtant difficile à contraindre. Je me retiens, souffle un bon coup et dépose un léger bisou sur le doigt endolori.

« Ce n’est rien, il faut bien la nettoyer pour ne pas qu’elle s’infecte.
Alors oui, tu vas te laver les mains maintenant, et comme il faut, sinon c’est moi qui m’en charge.
Et si je dois te laver, je n’aurai pas le temps de te préparer un dessert.
A toi de voir…
»

Sur ces mots, je lui adresse un magnifique sourire angélique et je m’écarte en prenant la direction de la cuisine. Une idée de gâteau venait de germer dans mes rouages, et je dois vérifier que je possède tous les ingrédients afin de la mettre en œuvre.

« Et tu mangeras tout ce qu’il faut que tu manges.
Tu sais très bien que si tu ne fais pas attention à ton alimentation, tu n’es pas assez concentré pour travailler correctement.
»

Enfin, c’est surtout à moi de faire attention à ce qu’il mange, car il est tout à fait capable d’oublier cet élément essentiel dans une journée tant son génie lui accapare chaque pensée. S’il se nourrissait exclusivement de gâteaux et de cochonneries, il ne ferait que la sieste de la journée (même s’il rêverait de bidouiller).
Devant la cuisine, je me retourne alors pour lui faire face.

« Alors, tu as décidé ? »
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Re: [E3] C'est une belle journée qui s'annonce

Messagepar Cicero Papirius le 11 Octobre 2012, 09:14

« Montre-moi ça. »

Il lui tend la main. Il aime bien quand Laurane est présente. Ces parents n'étaient pas comme ça. Il ne l'aimait pas autant que Laurane, elle l'aime, lui. Elle s'occupe bien de lui et il aime bien quand elle le fait. C'est bête, c'est idiot, c'est gamin, mais c'est comme ça. Il se blesse, ce n'est pas de sa faute. Il faut aller vite, et puis, y'a la dame qui va revenir, et puis y'a l'androïde qui doit être remonté, et puis... et puis tout ça quoi. Il n'aime pas qu'on le pousse. Là, la dame n'avait pas l'air contente, hier. Elle ne voulait pas payer tout de suite. Mais il n'est pas sûr du coup, qu'elle va payer, finalement. Il espère bien que oui, parce que c'est tout un travail que de monter et démonter un androïde. Et puis, il y a passé beaucoup de temps. Il n'aime pas qu'on le pousse comme ça. Mais il ne sait pas quoi dire pour qu'on ne le fasse pas.

« Hum hum… »

Hein? Quoi? Qu'est-ce qu'il y a? C'est grave? Une moue douloureuse passe sur ses traits. Non, il a du travail à faire. Il ne veut pas que ça soit sérieux. Il sourit à Laurane, l'encourageant, à sa manière puérile pour qu'elle fasse tout son possible pour le soigner. Il souffle, vidant ses poumons. Aaaah, elle voit. Mais elle voit quoi? Pas l'os tout de même! Ascenseur émotionnel. Cicero est fortiche pour ça. Elle voyait comment elle pouvait le soigner, ou bien elle voyait que ça ne va pas du tout?

« Ce n’est rien, il faut bien la nettoyer pour ne pas qu’elle s’infecte. Alors oui, tu vas te laver les mains maintenant, et comme il faut, sinon c’est moi qui m’en charge. Et si je dois te laver, je n’aurai pas le temps de te préparer un dessert. A toi de voir...»

Aaah? Le début de la phrase lui plait bien, il aime bien quand Laurane s'occupe de lui. Mais il se rend compte, et surtout par les paroles de sa création que si elle l'aide, elle ne peut pas cuisiner. Et ça, ça veut dire pas de dessert. Il ne faut pas bien longtemps pour se décider. Il baisse les bras et jette l'éponge. Elle a gagné pour cette fois. Il gambade dans la chambre où il s'aide du broc et d'un savon pour se frotter les mains. Oui, Laurane lui a montré qu'on ne pouvait se laver les mains qu'avec un savon, alors il utilise le savon et verse de l'eau claire pour se les rincer. Et il revient s'asseoir à sa table poussant à pleines mains et en tas, tout ce qui se trouvait sur cette portion de table. Et voilà, la table était mise pour un. Ah bah nan, pour deux, voilà qu'il se met à repousser encore plus de place, pour faire deux petites place à un bout de la table, pour elle et lui.

« Et tu mangeras tout ce qu’il faut que tu manges. Tu sais très bien que si tu ne fais pas attention à ton alimentation, tu n’es pas assez concentré pour travailler correctement. »

- Ouiiii.

Hmm, c'est un oui, pas très énergique et dit à contre-coeur. Il n'a pas le temps de manger. Il tapote déjà sur la table en attendant que ça arrive, il veut se remettre au travail lui. Viiiiiite.

« Alors, tu as décidé ? »

- J'ai finiiiiiiiiii.

Il trépigne sur son tabouret alors qu'il continue de tapoter sur le bord de la table. Il ne pense même plus à la minuscule entaille d'il y a à peine 5 minutes.

- Lauraaaaaaaaane? En t'attendant, j'peux dessiner?

Il devine, vu le temps qu'elle met en cuisine que ça va mettre un peu de temps. Donc il patiente, mais il n'est pas du genre à patienter sans faire quelque chose. Il a besoin de faire quelque chose. Alors, plus ou moins sans l'accord de Laurane, il attrape un petit bout de feuille qui trainait dans le capharnaüm et se met à gribouiller avec un crayon trouvé dans un autre tas chaotique et chancelant. Le derrière sur le tabouret, ledit tabouret à trois kilomètres de la taille, tout son poids répartit entre le derrière et les avant-bras, Cicero est lamentablement avachi sur le bord de la table, le crayon qui dessine des entrelacs, des voltes, des cercles, des droites, des losanges et des rouages. Au bout d'un moment, pourtant, il finit par se redresser.

- Lauraaaaaaane. J'ai faim.

J'ai faim est synonyme de j'm'ennuie.
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Re: [E3] C'est une belle journée qui s'annonce

Messagepar Laurane Papirius le 16 Octobre 2012, 20:00

Tout vient à point à qui sait attendre.
Malheureusement, Cicero ne sait pas attendre.
Je le connais beaucoup trop bien pour savoir que s’il suit mes consignes, le résultat ne correspond jamais à ce que j’attends, moi. Notre relation est vraiment étrange. Je dirige tout, car il en est incapable, esprit d’enfant coincé dans un corps d’homme. Lui m’écoute, m’obéit même, mais à sa manière. Pourtant, c’est lui le maître, il est mon créateur. Même en le contrôlant, je lui dédie tout mon amour et mes efforts.

En l’attendant m’appeler (encore), je jette un coup d’œil dans l’atelier, un bol empli de préparation dans une main, l’autre remuant la dite préparation. Voilà qu’il veut dessiner maintenant ! Il a déjà dû se laver les mains, mais en remarquant les instruments et tous les autres ustensiles de travail entassés sur le sol, je devine qu’il n’y ait pas allé de main morte. Bien sûr…

« Vas-y Cicero, amuse toi.
Je n’en ai pas pour longtemps.
»

Je retourne à ma tambouille en souriant. Il est tellement craquant !
Je sais qu’il aime particulièrement mes desserts, aussi je m’applique à préparer quelque chose de simple, et de rapide afin qu’il puisse se remettre au travail le plus vite possible. Les crêpes, c’est facile à préparer. Le temps que le feu s’allume et que les braises prennent, je prépare les légumes. Une simple salade aux herbes, accompagnée d’un morceau de viande. Je le gâte aujourd’hui, il ne m’arrive pas souvent d’avoir les moyens d’acheter de la viande. Mais il s’agit d’un petit plaisir que je nous accorde de temps en temps.

Le temps que le feu finisse de se consumer, j’apporte la salade et les couverts à table, juste au moment où Cicero se plaint. Tout sourire, je dépose le tout devant lui.

« Voilà, ça arrive. »

Je retourne en suivant à la cuisine, bien consciente qu’il ne m’attendra pas pour commencer. En général, lorsqu’il est pressé dans son travail, je finis mon repas seule, à le regarder bidouiller des êtres qui, comme moi, reviendront à la vie grâce à ses doigts de fée.
La viande est prête, alors je retourne à l’atelier. Evidemment, mon créateur n’a pas prit de gant pour manger, et je lève les yeux au ciel en constatant les dégâts sur ses vêtements. Bon d’accord, ceux-ci sont déjà en piteux état avec le travail qu’il accumule chaque jour, mais ce n’est pas une raison pour les ruiner lors des repas. Cela dit je m’estime heureuse, il m’a laissé un peu de verdure. Je dépose le bout de viande devant lui, me réservant le plus petit. Je n’ai physiquement pas besoin de me nourrir, mais je n’aime pas voir mon Cicero déjeuner seul. Alors, je l’accompagne. Pourtant, quand les fonts viennent à manquer, je jeûne. Bref, aujourd’hui nous avons des moyens, et je prends le temps de savourer ma viande en admirant la rapidité avec laquelle mon génie engloutit la sienne.

« Doucement, tu vas finir par t’étouffer. »

Sans prendre le temps de finir mon assiette, je retourne à la cuisine afin de préparer les crêpes. Piqué par la curiosité, je m’attends à tout moment à ce que mon créateur me rejoigne. Et comme à chaque fois qu’il le fait, il retournera dans l’atelier pour attendre. Bien que l’odeur me trahis toujours, j’aime lui faire la surprise des plats que je lui prépare. Bon, il est vrai qu’en général, lorsqu’il est pressé de se remettre au travail, il se fiche complètement de mes efforts culinaires, et bidouille certainement en cachette le temps que je revienne à mon tour.
Au bout de quelques minutes, le dessert est prêt et je reviens avec un pot de miel dans une main, et l’assiette dans l’autre.

« Voilà ! »

Déposant le tout devant Cicero, je retourne à mon bout de viande froid pour le contempler en train de saliver devant l’assiette.

« Attention, c’est chaud ! »
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Re: [E3] C'est une belle journée qui s'annonce

Messagepar Cicero Papirius le 22 Octobre 2012, 14:11

- Tiens, c'est pour toi.

C'est peut-être le 150 000ème qu'il donne à Laurane, toujours le même dessin, mais comme à chaque fois, il répète toujours les mêmes explications.

- C'est tes circuits, je les connais touuuuuuuus par coeur.

C'est pas faux. C'est lui qui a réussi en un temps record à construire Laurane, sans l'aide des petits bonshommes de la nuit et qui sortent du pentacle. Non, pour Laurane, il était tout seul, alors c'est certain, il connait le moindre de ses rouages par coeur, sur le bout des doigts. Les yeux bandés, il pourrait la démonter et la remonter sans le moindre soucis et ceux, peut-être même en moins de quelques jours. Mais il n'a aucune envie de démonter et de remonter Laurane, sauf si celle-ci lui dit que ça va pas et qu'elle a un problème de mobilité. Oooh, repas! Il oublie le dessin et se jette sur la nourriture posée juste devant lui. C'est bon, et même s'il oublie que quelques fois, il faut manger, quand il mange et qu'il trouve ça bon, il mange de bon coeur. Sinon, c'est frugal et il peut aller jusqu'à en laisser dans l'assiette, ça, c'est pour quand il s'ennuie et qu'il n'y a pas de travail. Quand il a du travail, il mange comme un ogre, ce qui, généralement l’empêche de travailler, aussi, correctement. Laurane retourne dans la cuisine pour aller chercher le dessert. C'est ce qui a poussé Cicero a venir manger, alors il la suit du regard, mais cela s'arrête à la cuisine. Il a une sainte horreur de cet endroit, il n'ose jamais y entrer, c'est comme s'il en avait peur. Il ne veut pas entendre raison. La cuisine, ce n'est pas pour lui. Il va pour se jeter dessus quand elle le prévient de la température brulante. Mais tant pis s'il se brule au 38ème degré, c'est tellement bon, surtout avec une bonne couche de miel. Il se bâfre, engloutissant, crêpe sur crêpe, allant quelques fois, jusqu'à laisser couler une larme tellement il se brûle la langue et le palais. Il s'envoie derrière la cravate un verre rempli d'eau fraiche pour calmer le tout, fait un large sourire à Laurane.

- J'ai finiiiiiiii.

Et hop, il saute de son tabouret et court se remettre sur l'androïde à remonter. Il a déjà presque tout terminé, il n'y a plus qu'à tout rassembler les bras. C'est le plus facile et il espère qu'il aura tout fini avant la fin de la journée. Mais on ne sait jamais. Quand sonne six heures, il pose son tournevis et se frotte les yeux. Il se lève et va retrouver Laurane.

- Laurane, j'ai tout fini.

La voix groguie, comme un gamin en demande de gros calin, il se laisse tomber dans ses bras et ferme les yeux, juste un petit peu, oui, il est fatigué. Mais finalement, il se redresse après cinq minutes et 18 secondes et retourne aurpès de la machine qui lui a causé tant de soucis.

- Albertus, réveille-toi.

L'androïde répond après un reboostage rapide et cligne des yeux.

- Ca va mieux les mouvements?

Visiblement en tout cas, car il s'essaie à tous les gestes quotidiens. Ca fonctionne.
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Re: [E3] C'est une belle journée qui s'annonce

Messagepar Laurane Papirius le 09 Novembre 2012, 15:47

Le dessin de ma vie.
Comme à chaque fois que Cicero me réalise un schéma complet de ma construction, je ne peux m’empêcher de sourire. Cela doit être le cinquantième qu’il me donne, et la simplicité de cette action me transit de tendresse. En fait, quoi qu’il fasse, cela me fait sourire. Il ne peut jamais s’empêcher de me faire revenir tout ce qu’il crée, comme si j’étais le point central de sa vie. Et c’est vrai, en quelque sorte. Que ferait-il si je venais à disparaitre ?
Réaliserait-il un nouvel androïde ? Si c’était le cas, cette machine l’aimerait-elle autant que je l’aime ?

Le laissant manger, j’admire l’impatience qui le manipule lorsqu’il fait autre chose que travailler. Il a beau aimer mes plats (surtout les desserts), rien ne passe avant les manipulations mécaniques. Il se brûle souvent la langue, mais je ne dis rien parce que je sais que je n’ai absolument aucune autorité sur ce côté-là de sa personnalité. Impatient…
Je n’ai même pas le temps d’entamer ma propre crêpe qu’il a déjà terminé les siennes. Tant pis, je ne ressens aucune faim de toute manière, il en profitera pour son goûter s’il y pense, ou pour le soir, en guise de trophée.
Je débarrasse ce qui nous a servi de table, et m’apprête à faire la vaisselle dans le bac à la cuisine. Je l’entends remonter l’androïde dans l’atelier. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais cette étape me mets toujours mal à l’aise. A chaque fois que je vois un être comme moi en pièce détachées ou en mauvais état, je ne peux m’empêcher de m’imaginer à sa place. Je l’ai été, ça, je le sais très bien, même si Cicero ne prête absolument aucune attention à ce détail. Une machine peut-elle sentir ce genre de sensation ? La compassion, le besoin d’être rassurée ? Comment un enfant aussi génie soit-il puisse réaliser de toute pièce un être capable de sentiment ? D’une manière plus générale, comment un être de métal puisse comporter une fonction de ressenti ? La douleur peut répondre à des capteurs physiquement implantés, mais comment puis-je être jalouse lorsque mon créateur s’approche trop près d’une femme, lorsque qu’il répare une de mes sœurs ?
Il ne se rend pas compte, et je ne peux lui en vouloir. Car malgré l’affection qu’il me porte et dont il n’en a absolument pas conscience – il le témoigne par son besoin – il ne peut comprendre mon amour maladif que je lui dédie.

Toutes ces pensées me taraudent alors que je termine ma vaisselle. Celle-ci finie, je retourne dans l’atelier vérifier les avancées de mon maître. Il grogne beaucoup, signe qu’il arrive à la fin, et qu’il pressent le manque de travail à venir.
Dans le coin que je me réserve comme bureau, je vérifie les notes prises lors de la demande de la vieille dame, les recommandations que je dois lui donner afin d’entretenir au mieux son androïde, le prix approximatif que je lui ai fourni. Celui-ci ne va pas beaucoup varier étant donné le temps qu’à mit Cicero pour faire son travail.

Après un bref nettoyage du lieu, je retourne à ce bureau, et j’entends mon créateur venir vers moi. Il est six heures passé et Cicero est fatigué. Un coup d’œil vers son travail me rassure. L’androïde semble comme neuf, même désactivé. Je me lève, prends mon homme contre moi et lui fournis la seule chose qui l’apaise à ce moment de la journée, surtout après un boulot clôturé. Les secondes défilent dans mon crâne, et je m’amuse de la rapidité d’action de mon humain adoré. Impatient…
Il retourne vers la machine et la réactive.
La première chose que l’androïde fit est de regarder tout autour de lui d’un air perdu. La brèche temporelle qu’il a subie doit le déboussoler, mais il ne manifeste aucune sensation tandis qu’il se réinitialise tranquillement. Après quelques secondes, Cicero lui adresse la parole pour vérifier le travail fourni. Albertus mis un instant pour répondre, manipulant chacun de ses membres afin de tester ses capacités de mouvement. Puis, ne me demandez pas pourquoi, il tourne son visage dans ma direction et un sourire serein se peint sur ses lèvres. Tout va bien dit-il, et je baisse les yeux sur mon manuscrit, gênée par tant de reconnaissance en un seul regard.

« Votre propriétaire ne devrait pas tarder je pense.
Tout va bien Cicero ?
»

La facture est prête, ne reste plus qu’à la cliente d’arriver récupérer son bien.
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Re: [E3] C'est une belle journée qui s'annonce

Messagepar Cicero Papirius le 21 Novembre 2012, 13:06

L'androïde réparé semble fonctionner normalement. Cicero l'observer sous toutes ses coutures, mais tout est bien en place et il a bien remonté la machine. Cela fait deux jours qu'elle s'est déconnectée, normale qu'elle ait un peu du mal pour tout remettre en place. En tout cas, il ne grince plus et il a 100% de ses capacités motrices. Tant mieux. Un large sourire se peint sur le visage de l'homme. Il aime bien quand les androïdes qu'il répare fonctionne dès la première fois. C'est rare quand il a encore des réglages à faire. Mais Albertus semble n'avoir aucun problème. Cicero ne fait pas attention quand l'androïde parle à Laurane. C'est généralement le cas, parce qu'entre androïde, il y a comme une compréhension qui n'existe pas chez les humains. Bah, si ça va bien, alors lui, il est content. Laurane ajoute que la dame ne va pas tarder, parce qu'il est l'heure. Cicero aime bien terminer à l'heure, pile poil à l'heure, comme ça, il n'a pas à attendre et mieux, il n'a pas à s'ennuyer en attendant une autre commande ou bien le propriétaire de la machine. En plus, c'est Laurane qui s'occupe de la négociation du prix, il n'écoute jamais à ce moment-là, parce qu'il n'aime pas avoir affaire à l'argent. Il reste à côté de Laurane comme pour prouver que les ordres viennent de lui, mais c'est Laurane, en fait qui fait tout le travail à ce niveau. Les humains qui demandent l'aide de Cicero n'aiment pas trop traiter avec une androïde, peut-être pensent-ils qu'ils doivent se rabaisser. L'homme ne sait pas, il s'en fiche. Laurane, c'est plus qu'une machine. Laurane, c'est... Laurane. Voilà, c'est tout dit. Albertus s'essaie à tous les mouvements, comme une personne devant un cours de fitness. Cicero imagine la scène futuriste. Une petite boite qui montre un petit bonhomme aux vêtements colorés, brillants et moulant qui fait des mouvements bizarres et qui crie "UN, DEUX... Et DIX" en faisant dix fois le même mouvement. Ca pourrait être drôle à construire, il imagine déjà les plans, mais finalement, il est dérangé par le bruit de la porte qui s'ouvre. Pour une fois il a entendu. C'est la grosse dame. Elle a l'air maussade. Surement après deux jours sans androïde, ça doit pas sentir très bon chez elle. Cicero fait un grand sourire et s'approche de Laurane, il n'aime pas le visage de la grosse dame, mais il doit montrer qu'il a été content de travailler sur Albertus.

- Il est tout propre et tout neuf.

Voilà, il a parlé, il a montré l'androïde qui s'approche de sa propriétaire. Maintenant, Cicero tourne son regard sur Laurane. C'est elle qui doit parler maintenant. Et comme ça, la journée sera terminée. Il est fatigué, il veut un calin de Laurane, mais il va attendre sagement que Laurane termine avec la grosse dame.
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