Mais que m'arrive-t'il aujourd'hui ? Mon corps a décidé de n'en faire qu'à sa tête. Je peine à maîtriser mes réactions alors que mon maître semble avoir décidé de commencer une nouvelle séance d'entraînement. La cire chaude coule sur mon ventre, enflammant mes sens autant que ma peau. Je ne comprends pas. Cela ne correspond à rien qui me soit familier. Le pied de mon maître se pose sur mon sternum, rendant ma respiration difficile. Je l'écoute sans comprendre. Je veux bien lui montrer mais encore faut-il que je sache quoi lui montrer. Mes poumons se vident, la sensation d'étouffement se fait sentir. C'st le moment que choisit mon maître pour retirer son pied, non sans écraser l'un de mes seins au passage, me faisant serrer les dents sur la bougie.
La cire coule de nouveau. Je cherche la finalité de son utilisation sans pour autant la trouver. Je préférais de loin le premier exercice. Et puis, comment parler avec cette bougie dans ma bouche. Mon maître semble se lasser et dépose la bougie allumée sur mon ventre. Je me tortille sous l'effet de la brûlure. Je LE vois revenir avec une caisse pleine de bougies. Je fronce les sourcils. Je ne pense pas que je puisse me reconstruire après avoir brûlée. Mon maître me fait ouvrir encore plus les cuisses. Je me laisse faire, attendant de voir ce qui va se passer, espérant pourvoir reprendre la maîtrise de mon corps rapidement. Je hais cette sensation nouvelle qui me prive de mon contrôle habituel et qui me prend en défaut sous les yeux de mon maître.
Mes hanches creusent brutalement le sol. Une bougie vient d'être insérée en moi, profondément. Mon clitoris se retrouve sollicité de différentes manières, m'arrachant des gémissements que je ne cherche pas à dissimuler, ordre étant donné de ne rien cacher. Mes doigts griffent le sol, preuve de mon agitation. Je ferme les yeux, tentant en vain de me concentrer. Impossible vu qu'une seconde bougie rejoint la première fichée en moi, écartant mes lèvres intimes tandis que mon bassin va au-devant de cette intrusion. À ce rythme-là, je vais couper en deux la bougie que je tiens en bouche. Une partie de moi souhaite qu'il cesse cette torture, une autre hurle de continuer. Impuissante, je sens mes cuisses s'ouvrir encore plus.
Mon maître se saisit d'une autre bougie qu'il allume à celle qui se consume sur mon ventre. Je sens la flamme qui vient lécher mon clitoris et mes lèvres intimes. Mon ventre se contracte bien que la douleur reste supportable. Du moins pour qui est entraîné comme moi depuis de nombreuses années. Les premières larmes ne sont pas loin, larmes d'impuissance face au spectacle qu'offre mon corps. Une fois encore, la bougie s’immisce en moi, rejoignant les deux autres. L'une de mes mains se détache du sol, prenant la direction de mon bas-ventre. J'arrête mon geste, enfonçant à nouveau mes ongles dans la terre. Mon corps ne m'appartient pas, je ne peux envisager de me soulager de mon trouble sans accord préalable.
Maître... Je suis désolée... Je suis indigne de vous... Mon corps... Je ne peux plus le contrôler... Ce que vous faites... C'est... Je ne sais pas... Je n'ai jamais ressenti ça...
Ma voix est à peine audible. J'ai du me faire violence pour oser retirer la bougie de ma bouche et m'adresser ainsi à LUI. Surtout que la première envie qui me vient à l'esprit est de lui faire rejoindre celles introduites dans mon sexe. Je me hâte de la reprendre en bouche pour ne pas céder à cette envie. J'ai déjà vu des femmes se comporter ainsi au Lupanar. Le propriétaire des lieux m'avait expliqué qu'elles étaient tout juste bonnes à satisfaire les hommes. Je ne suis pas comme cela moi ! J'ai appris à me battre, à tuer, à satisfaire mon maître, et un certain nombre d'autres choses. J'ai honte de mon comportement actuel. Je n'ose même pas imaginer à quel point mon maître doit être déçu de me voir ainsi.