par Roenna le 09 Novembre 2012, 14:33
Il y a des choses qui s’apprennent bien plus vites que d’autres par exemple je ne m’étais jamais faite à ce Maître violent qui pourtant m’avait libérée de mon plot. Jamais les coups ne m’avaient semblé agréables, probablement parce qu’ils ne visaient pas à l’être. Même avec le temps pourtant, ça restait toujours aussi douloureux et désagréable, on ne s’y faisait pas. Quand à la torture que réalisait à présent me belle Maîtresse et bien je crois qu’à celle-là, je ne voudrai jamais me faire pour la ressentir toujours avec autant d’intensité ! Elle est belle et attirante ma Maîtresse, une très belle femme qui attend de donner un jour la vie et qui sait à présent que ça arrivera. Ce secret qu’elle avait partagé avec moi, je le garderai bien entendu mais le fait qu’elle l’est partagée prouvait une confiance en moi qui se voulait particulièrement touchante et que je savais apprécier à sa juste valeur. Soumise aux bons vouloirs de ma Maîtresse, croyez-moi sur parole quand je vous dis qu’en cette seconde exactement rien ne saurait m’exciter plus que cela, je tâche de me souvenir des préceptes dont elle m’avait parlée, notamment celui de l’échange. J’aimais recevoir, j’adorais le plaisir qu’elle me donnait, mais je voulais lui rendre la pareille, pouvoir la caresser et être caressée en même temps. J’étais consciente de l’indécence complète et totale de ma demande mais je brulais d’envie de la sentir me caresser et de faire de même avec elle. Evidemment nous n’avions pas la même expérience, elle mènera le jeu, mais j’étais bonne apprentie et j’entendais de toute façon qu’elle laisse entendre à sa déesse que son androïde, celle à qui elle était apparue, avait à coeur de plaire à sa Maîtresse et prier la belle déesse Venus.
Evidemment, Valentina est ma Maîtresse, si cela lui plait d’avantage de me donner, je ne peux la contraindre à se laisser faire mais puisqu’elle parlait elle-même d’échange, comment ne pourrait-elle comprendre ma demande ? Mon corps complètement éveillé ne m’avait jamais semblé si vivant, mon intimité humide et brulante, mes seins aux tétons fièrement dressés et semblant supplier pour des attentions, chaque parcelle de peau semblant réactive d’une façon incomparable. Et la sentir au-dessus de moi, sa chaleur, sa peau nue, notre poitrines qui se caressent, nos lèvres qui se trouvent et nos langues qui s’aventurent à des danses érotiques. Je ne pourrai me sentir mieux. Ses mots me font sourire, elle comprend ce que je veux dire, elle comprend que recevoir est un plaisir et donner un autre. Je lui souris, l’embrasse, elle me parle avec tellement de douceur que je me sentirai presque humaine. Elle m’embrasse, un dernier baiser qui me laisse un peu sur ma fin, juste le temps de réaliser qu’en toute impudeur elle offre à ma vue et surtout à mes attentions, son intimité. Je savoure le spectacle délicieux de cette vue somptueuse et tellement indécente.
Déjà je la sens repartir à l’attaque de mon corps, et je réponds à ses caresses. Cette position est vraiment excitante, je ne l’avais jamais pratiquée avec une femme et pourtant elle était tellement agréable. Au plaisir de recevoir, et ma Maîtresse s’attelait très durement à ce labeur, se mêlait le plaisir de plonger sa langue entre les lèvres intimes de celle qui nous met à la torture. Ses doigts, sa bouche, sa langue me mettent au supplice, tant bien que mal je résiste, répliquant autant que je le peux comme si c’était un affrontement. Ma langue est maladroite, imprécise, peine à trouver ce bouton des plaisirs que Valentina trouve avec tellement d’aisance. Un doigt timide va et vient en elle tandis qu’elle m’offre deux doigts qui n’ont rien de timide. Je suis subjuguée, bien incapable de me défendre, mon inexpérience se laisser sentir, mais j’entends ma Maîtresse m’encourager par des gémissements qui me font frisonner. Bien rapidement, j’ondule sous son corps et ses attentions, intensifiant mes caresses dans une vaine tentative pour tenir bon, je finis par céder complètement. Enivrée de plaisir, mon doigt se fige en elle, mes lèvres se posent sur ses fesses, les embrassant, les mordillant, je ne bouge plus, figée par le plaisir sur le point d’éclater en moi. Encore deux caresses et mon corps m’échappe complètement, mon plaisir s’entend d’un cri, se sent par mon corps qui réagit à l’ondée violente qui l’irradie, mes joues rouges, figée contre les belles fesses de ma Maîtresse. Vaincue par ce plaisir, mon corps s’affaisse lourdement sur le lit alors que je murmure timidement à la jeune femme qui continue encore ses caresses :
« Maîtresse … »
Comme une supplique pour qu’elle arrête, qu’elle me laisse reprendre mes esprits, que j’ai une petite chance de me « défendre ». Je reprends un peu consistance et reprends mes caresses, en un sens cet orgasme m’a libérée, ma langue semble vouloir plonger toujours plus loin en elle, deux doigts désormais vont et viennent sans plus rien de timide. Ma bouche trouve désormais son bouton de plaisir avec beaucoup de précision, suçant et embrassant ce petit point si sensible. Tout est toujours horriblement maladroit, mais désireux comme jamais de la libérer à son tour d’un orgasme tout dédié à sa Déesse.