[E3]Le corps expéditionnaire, le tombeau des lucioles[Event]

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[E3]Le corps expéditionnaire, le tombeau des lucioles[Event]

Messagepar Le conteur le 24 Septembre 2012, 01:25

Comme tous les matins, la nuit laisse place aux froides lueurs de l’aube. Comme tous les matins, les premiers bruits proviennent de la place du marché où le boulanger prépare ses pains. La pâte a levé, les pains ont été enfournés et une douce odeur devrait réveiller les habitants. Comme tous les matins, l’odeur de pain cuit est bien présente, mais ce matin, les romains ont déjà les yeux ouverts. Certains n’ont pas pu trouver le sommeil, d’autres sont déjà debout pour ne pas être en retard. Du palais du prélat au bas-fond en passant par les temples, la ville est silencieuse mais éveillée.

Un cheval hénit et laboure le saint sol de Rome, comme s’il sentait la tension romaine. Certains hommes n’ont pas dormi, d’autres non pas dormi dans le lit qui leur est attitré et d’autres grognent en vérifiant leur paquetage et en remarquant l’absence d’un objet quelconque. Les androïdes sont les premiers à sortir. Ils gagnent la place du marché, achète le pain, puise l’eau dans les puits et reviennent au domus pour prendre soin de leurs maîtres. Peut-être que pour eux, cette matinée ressemble aux autres. Seulement Rome va changer, même pour eux. La république touche à sa fin.

Car, ce matin, les froides lueurs annoncent tant le jour du corps expéditionnaire que le tombeau des lucioles. Les romains ne sont guère partagés sur le sujet. La propagande a fait son effet et rares sont les romains qui voient en ce corps expéditionnaire une mauvaise chose. Et même parmi les opposants les avis se partagent. Il y a les rares et farouches opposants et il y a ceux qui ne s’opposent que sur la forme et non le fond. Mais quelques soient leur avis, tous les romains se demandent ce qu’il y a plus au nord, derrière le grand désert. Seule Katla le sait, mais elle n’est pas en mesure d’en parler aux romains. Même les portes de Pluton respirent le calme. Les veilleurs sont sur les remparts et leurs cors n’ont pas sonné depuis une longue semaine. Les attaques sont étrangement rares. Peu de romains ne se risquent à des explications quant à cet étrange cessez-le-feu.

Pourtant d’ici quelques jours le gros des combats n’aura pas lieu par delà le désert, mais bien au coeur de la cité romaine. Mettius est prêt.

Chacun des soldats mangent à sa faim. Le prélat a fait preuve de générosité et ce matin, pour eux, le pain et les provisions sont offertes. Cornelia maudit son époux et ne manquera pas de rappeler aux dignitaires de Rome qui tient les cordons de la bourse.

Il est temps ! Les cors retentissent, mais le nombre d’appels n’informent pas d’une attaque imminente, mais ils sonnent le grand rassemblement. Mettius a choisi une heure bien matinale. Il n’a pas dormi, il n’en a pas eu besoin, Lucius lui a préparé une décoction pour le maintenir dans la plus parfaite des formes. La ville s’anime soudain, les portes de chaque maison, de chaque bicoque, de chaque domus s’ouvrent en grand et les soldats sortent, les romains convergent vers Coliseum. Certains retiennent des larmes mais la plupart sont silencieux.

Les tambours retentissent et battent le rythme des pas. L’entrée au Colisée est gratuite, mais Mettius a fait placer des urnes. Ces trésors seront la solde des soldats qui reviendront conquérants. Que les soldats reviennent ou non Mettius sortira vainqueur de cette journée. Les romains sont plus ou moins généreux. Ceux qui récolteront les fonds après le départ du corps dans moins d’une heure seront étrangement surpris par le nombre de mots, de lettres que les urnes contiennent.

Chacun a dit au revoir à ceux qu'il aime, les séparations ont eu lieu. Les tribunes sont ouvertes à ceux qui restent, l’arène s'ouvre à ceux qui partent. Alors, mes enfants, je me tourne vers vous. Quelle porte prendrez-vous ? Certains comme toi Ailanda hésite. D’autres comme toi, Camila gagne l’arène la mort dans l’âme. D’autres s’entraînent depuis une vie pour cette journée et la prêtresse-guerrière de Minerve en est l’une des premières à gagner le coeur de l’arène sur son destrier. Caius a été nommé et un étage de trois petits mètres le sépare déjà de son épouse Valentina qui restera ici sous la protection de Roenna. Lucius veillera sur le prélat et ses complots. Certains brilleront de leur absence comme le Consul Maximus, le grand prêtre de Venus et le grand prêtre de Pluton.

Les rangs se forment, les colonnes se dressent, les tribunes se peuplent et Sapiens retranscrit l’histoire de Rome et le prélat entre. Il porte une superbe armure mais se tient dans les tribunes. En hauteur, il surplombe Caius Aquilius pour lui rappeler que sa place est en bas et la sienne en haut.

Peuple de Rome, ce matin est l’aube d’une grande journée. Je vous ai promis le Colisée, je vous ai promis les Festivités et je vous ai promis que nous franchirions le grand désert. Peuple de Rome, c’est ce matin ! Nous avons longuement patienté pour nous libérer du Grand Désert. C’est ce matin que sonnera notre délivrance. Car ce corps n’est pas guidé par Caius Aquilius. Il est guidé par les Dieux eux-mêmes. Nous marchons dans leur pas, nous marchons vers l’Olympe ce matin !

En effet, c’est la première grande expédition depuis l’arrivée des Temples. Des feux d’artifices orchestrèrent les derniers mots du prélat dont le narcissisme supplantait Néron lui-même. Les ordres avaient été clairs et ne souffraient pas la moindre place à l’hésitation. Tous les soldats saluèrent le prélat en claquant des pieds en même temps. Cavaliers, officiers, fantassins, soigneurs, infirmiers, intendants, cuisiniers se dressèrent comme un seul homme et le corps quitta Coliseum par les grandes portes. La foule qui n’avait pas gagné le Colisée, dressait une allée d’honneur jusqu'aux portes de Pluton.

Mettius souriait. Il descendit dans l'arène et grimpa sur un cheval apporté par un androïde. Il avança et observa au loin l'armée de Caius quitter la ville. Son sourire n'était pas pour Caius, mais pour les assassins. Les assassins avaient reçu leur confirmation. Demain matin nombre d’opposants politiques seraient morts et les coupables étaient déjà désignés, certains étaient même déjà morts. Seule Lia savait combien Mettius avait anticipé ses élections, combien il s’était attendu à voir Minerve remporter les élections, combien il savait que son cousin ne se ferait pas réélire. Vu le niveau intellectuel de cette brute, cela l’arrangeait d’ailleurs. Il souriait, remarquait Valentina et souligna à Lucius l’absence de Tibérius. Peu importe, cette nuit, dans le temple de Venus comme dans les appartements de Valentina, les assassins frapperaient. Les yeux d’androïdes fidèles depuis des années scintillèrent, des programmes résidents s’activaient et les plots se levaient pour annuler la première règle : Tu ne tueras point d’humains. Un nouveau mantra prenait possession de leur être et ce soir, ils accompliraient leur mission assassine de cette même dévotion avec laquelle ils avaient servi leur maître.

Le plan de Mettius ne se déroulerait pas sans accroc, mais il avait prévu cela également. Ce matin n’était qu’une étape d’un plan qu’il travaillait depuis des mois déjà.
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Re: [E3]Le corps expéditionnaire, le tombeau des lucioles[Ev

Messagepar Titus Acilius le 24 Septembre 2012, 11:38

Il s'était levé tôt aujourd'hui. Comme tous les jours, il avait dormi paisiblement. La guerre, l'expédition, les combats, il était militaire, ce n'était donc pas quelque chose d'exceptionnel pour lui. Titus Acilius ferait son travail, comme d'habitude, il se battrait pour Rome et pour son peuple. Rien de plus, il ne demandait que cela. Lentement, il émergea de son sommeil, tiré par Tiziana qui lui apportait un petit déjeuner copieux. Il fallait tout de même un peu d'énergie pour pouvoir marcher aussi longtemps. Puis, il fit sa toilette, s'habilla, vêtit son armure et ceignit à la taille, le fourreau de son épée. Cette vieille arme élimée serait sa compagne pour le départ du Corps. Pas plus que d'habitude, il ne parla, gardant son calme olympien habituel.

- Tiziana. En mon absence, continue d'obéir à mes ordres et si tu ne sais pas quoi faire, obéis à ma soeur. Prends garde à mon frère, c'est tout ce que je te demande. Fais attention à toi.

Il passa la main sur la joue de l'androïde avant de s'en séparer complètement, quittant le domicile familial. Il n'eut pas un regard pour son père, pas plus pour ses frères et soeurs qui de toutes manières le retrouveraient dans l'arène. Cocles s'inclina, comme à son habitude, lui offrit une petit paquet contenant quelques victuailles. Il était prévoyant. Il l'avait toujours été. Cocles ne voulait pas retourner au marchand d'esclave et il avait fait en sorte que Titus l'apprécie pour ses initiatives et cela fonctionnait. Jamais le maître de la demeure n'avait renvoyé l'androïde et les ordres, en son absence restaient fermes. Aucun androïde n'étaient à vendre ou à acheter. Cocles et Tiziana seraient assurés d'avoir toujours une demeure pour les protéger. Tana, la soeur de Titus, n'était pas méchante, elle les traiterait avec respect. Il le savait. Il quitta le quartier des fermiers et des adeptes de Pluton avant d'entrer dans le quartier militaire, là où se situaient presque toutes les casernes. Son contingent était prêt. Il était le premier à fouler l'arène d'entrainement, mais rapidement tous ses hommes arrivèrent. Une cinquantaine, pas beaucoup plus. Mais il ne voulait pas risquer la vie de ses hommes, humains de surcroit, voilà pourquoi, dans cette nouvelle compagnie, il y avait pratiquement que des androïdes formés spécialement à la défense des Portes de Pluton. Ces dernières semaines avaient été utilisées pour leur implanter de nouveaux programmes, ceux de survivre en milieux hostiles, mais également tout ce qui concernaient les tactiques de guerre. Ils en auraient besoin. Cela avait coûté une petite fortune, mais les propriétaires avaient désiré cela. Ils avaient voulu contribuer à l'effort de guerre. Le Corps Expéditionnaire avait persuadé bon nombre de partisans de Pluton et d'habitants de Rome.

- Que Pluton soit clément et qu'il mène nos pas, notre épée et notre foi.

La compagnie était en ordre et lentement, aux sons des trompettes, elle se dirigea vers le Colisée. Titus menait ses hommes. Au final, il s'était engagé, lui aussi. Ses rêves prémonitoires l'avaient forcé. Mais malgré le fait qu'il ne s'était pas présenté de bon coeur, il y allait avec la conscience tranquille. Rapidement, l'arène immense de ce stade gigantesque fut rempli par les sandales et les bottines des soldats. La voix du Prélat s'éleva. Il était temps. Les portes du Colisée s'ouvrirent de nouveau et Titus entraina ses hommes à l'arrière-garde. Les adeptes de Minerve ne supporteraient pas d'être guidés par des Plutonniens, ils avaient leur honneur et de toutes manières, les croyants de Pluton préféraient rester derrière, à couvrir les arrières afin qu'aucune bête monstrueuse ne prenne en traitre le Corps. Derrière eux, la poussière du Grand Désert fit disparaitre les hauts murs de la ville de Rome. Mais Titus avait la foi en Pluton. Ils rentreraient, si et seulement si, il écoutait la voix de son Dieu.
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Re: [E3]Le corps expéditionnaire, le tombeau des lucioles[Ev

Messagepar Sibylla Atilius le 24 Septembre 2012, 13:00

Cela faisait plusieurs jours, voire semaines qu'il se passait quelque chose d'étrange au Sénat. Les messes basses prenaient demeure à chaque coin de couloirs. Des regards discrets, vengeurs se détournaient à chaque fois que quelqu'un passait tout près. Que se passait-il donc. J'avais mes propres informateurs et ils me prévenaient des dangers imminents. Non pas concernant le Corps Expéditionnaire qui partiraient dans trois jours, mais bien de ce qui allait arriver une fois le Corps parti. Sans que je ne m'en rende compte, mes pensées allaient vers Servius. Maximus avait eu raison de m'inciter à acheter un androïde. Je ne me sentirais pas seule et j'aurai une protection supplémentaire. La nuit précédent le départ du Corps fut assez mouvementée, la tension se propageait dans toute la ville et seuls les sénateurs se doutaient des évènements. Mais qui tirait toutes ces cordes? Mettius, le Prélat, à ne pas en douter. Je craignais que quelque chose de grave n'arrive, pourtant, lui-même était pour le départ du Corps, non? C'était bien ce qu'il laissait montrer. Si cela était vraiment le cas, il ne se passerait pas grand chose cette nuit. Je me mis en veille donc, et laissais mes circuits se refroidir lentement. J'étais à bout de nerf depuis bien trop longtemps pour rester sous une telle tension. Et demain serait un jour important, il me faudrait utiliser le moindre de mes sens, de mes programmes pour découvrir ce qui se tramerait.

Au matin, la main de Servius, non loin de moi enclencha une de mes alertes de proximité et je m'éveillais immédiatement. Il était encore tôt, mais la tension de l'atmosphère était palpable. La Via Pia n'était pas une rue très bruyante, néanmoins, on entendait quelque fois un char se pressant ou un fripier. Là, le calme était absolu, même le vent s'était tu et le viridarium était parfaitement immobile. Je me levais, fis quelques exercices dans le gymnase avant de me laver convenablement. Je recouvrais sans plus tarder d'un far opaque le tatouage avant de repasser mes innombrables bracelets. Je remontais légèrement mes cheveux et laissais pendre quelques boucles. A mes oreilles j'accrochais des longues pendantes aux rubis impressionnants avant d'enfiler une toge d'un rouge brillant. Cette même toge qui m'avait servi pendant les jeux du Colisée. Ainsi parée, et accompagnée de Servius, je pris la direction du Colisée, refusant un petit déjeuner sous prétexte de la tension qui parcourait les rues de Rome et de mon ventre. Le monde se dirigeait lentement vers l'immense enceinte. L'urne offerte pour les soldats qui reviendraient attira mon attention et ce fut avec générosité que j'y plaçais une dizaine de pièces d'or. J'avais fait ma b-a de la journée. Je grimpais les marches en silence avant de retourner à ma loge privée, attendant l'arrivée des soldats et du Prélat. Ce dernier offrit un discours magnifique, fallait-il encore qu'on y croit.

Les hommes, remontés dans leur foi et leur croyance, prirent le chemin des Portes de la ville. Dans leur rang, se trouvaient deux de mes androïdes, d'abord mon homme de main à qui j'avais offert un programme de défense et celui qui s'occupait des chevaux. Lui resterait écuyer dans la cavalerie. Reviendraient-ils, tous les deux? J'en doutais. Plus que jamais, je ne regrettais pas l'achat de Servius. A cette pensée, j'attrapais le bras de mon androïde et le serrais doucement.

- Que Minerve les protège.

Malgré ma voix assurée, je doutais de mes paroles. Minerve ne parlait pas aux androïdes, non seulement elle n'entendrait pas ma voix, mais elle préfèrerait très certainement protéger les hommes et les femmes guerriers plutôt que les esclaves à ses yeux.

- Viens, rentrons.

Je me levais et quittais le Colisée pour m'en retourner chez moi. Mais je fus aperçue par quelques uns de mes collègues. Et je ne pus résister à la tentation d'en savoir un peu plus sur cet étrange air qui se propageait dans tout Rome. Et alors que les soldats n'avaient pas encore quitté entièrement la ville, j'appris des nouvelles graves et terribles... Mais je devais tenir ma langue si jamais je ne voulais pas voir la mienne arrachée de ma bouche... Cette nuit prochaine, du sang coulerait, j'en étais certaine. Je jetais un regard effrayé à Servius. Par Minerve et tous les autres dieux, je ne voulais plus m'en séparer, jamais.
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Re: [E3]Le corps expéditionnaire, le tombeau des lucioles[Ev

Messagepar Camila le 27 Septembre 2012, 10:47

Dernière édition par Camila le 29 Septembre 2012, 02:50, édité 2 fois.

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Re: [E3]Le corps expéditionnaire, le tombeau des lucioles[Ev

Messagepar Tiberius le 27 Septembre 2012, 12:38

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Re: [E3]Le corps expéditionnaire, le tombeau des lucioles[Ev

Messagepar Camila le 27 Septembre 2012, 14:02



Le temple de Pluton, ses tours et son arche se rapprochaient de plus en plus. Les soldats marchaient au pas. Les chevaux, alignés ouvrant et fermant le corps militaire, avançaient dignement. Les chars roulaient portant avec eux tout le matériel dont on aurait besoin pour ce long voyage. J’avais échangé ma place pour me retrouver dans les derniers. Après un dernier au revoir de la main à Caeso, à ces visages familiers que je connaissais, je cherchais malgré tout une présence que je ne trouvais pas. Stupide idée de croire qu’il viendrait après la dispute qui avait éclatée au Sénat. L’espoir est pourtant si facile lorsque la mort nous attend en bout de chemin que j’espérai encore le voir. Juste l’apercevoir. Mais ce ne fut pas le cas. Les tours du temple du Dieu Pluton apparurent alors, ultime étape avant d’être confronté à l’inconnu et ses dangers. Rester digne. Ne pas flancher. Maitriser ses émotions. Autant de contrôles pour un soldat. Le soleil se levait souverain. Ses rayons se reflétaient tout autour du temple. Je fus intriguée par tous ces mouvements de têtes devant moi. Que pouvait donc regarder tous ces soldats ? Curieuse, à mon tour, je levais la tête vers les remparts et l’arche. Rêvais-je ? Une Hallucination ? J’y aurai cru si l’un des cavaliers marchant à mes côtés, ne s’était pas penché vers moi.

- Il ne manquait plus que le grand prêtre de Vénus assis dans le vide. Toujours aussi effronté !
Vous ne croyiez pas, Sénatrice Veturia ?


- Ab…solument.

Mon regard s’ancra dans le sien. Il me suivait des yeux tout comme je pouvais l’observer. Bientôt je passerai sous l’arche et je ne pourrai plus le voir. Il était venu…Une dernière fois. Et comme à son habitude, il faisait cela à sa façon, ne m’étonnant même plus de son comportement. J’étais heureuse de le voir. C’était tout ce qui comptait. Quelque chose tomba. Tibérius venait de laisser tomber un objet de sa position que je pus récupérer dans ma main. Un morceau de tissu attaché avec un lacet en cuir. J’ouvris la petite bourse, découvrant la question et les mots qu’il avait écrits. Je ne pus m’empêcher de secouer la tête avec amusement.

Pour quoi ? Je me doutais que cela n’avait rien à voir avec mon départ. Nous en avions déjà discuté, et cela n’avait amené à rien. Chacun campant sur ses idées comme sur sa colère. Alors pourquoi me posait-il cette question ? Je me remémorai notre dernier tête à tête au Sénat, et je compris où il voulait en venir. Je fus l’une des dernières à passer les immenses tours du temple, tournant ma tête pour voir Tibérius qui avait suivi le déplacement des soldats. Mes yeux retrouvèrent les siens un instant alors que mon cheval trottait, s’éloignant de Rome, s’éloignant de lui.

Pour quoi ?
Pour m’avoir donnée ces plans.
Pour toutes ces années où l’on s’est opposé l’un à l’autre, entre loyauté, exaspérance, fierté et confiance.
Pour tout ce temps où j’ai appris à percer certains points de ta carapace sans que tu ne le saches.
Pour m’avoir soutenue durant mes mandats.
Pour l’homme que tu es, même si je compte plus les fois où j’ai voulu t’étrangler de mes mains.
Pour tous nos échanges houleux qui n’ont faits que m’aider à aller plus loin et à me dresser devant mes adversaires .
Pour les sentiments que tu as sus éveiller en moi.

Je lui offris mon sourire en guise de réponse silencieuse tout comme mes larmes qui perlèrent sur mes joues sans que je ne puisse les retenir. Je ne pus maintenir plus longtemps le contact, brisant le lien de nos regards douloureusement. Je pliais soigneusement le tissu et le petit message que je glissais entre mes seins. Le désert paraissait s’illuminer à chacun de nos pas, à chacune de nos avancées vers un destin bien sombre. Mais la fatalité ne serait pas maitresse de ma vie. Non !

Je reviendrai. Je te le promets.

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Re: [E3]Le corps expéditionnaire, le tombeau des lucioles[Ev

Messagepar Ailanda Bartelenus le 28 Septembre 2012, 21:31

*Le grand jour s'en est enfin venu, celui ou une expédition s'en va voir ce qui se trouve plus au nord, derrière le grand désert.

Parmi ceux désirant relever ce défit, se trouve Ailanda. La curiosité peut être un vilain défaut, et peut être même vont ils à travers cette expédition allait ouvrir une boite de Pandore. Car il pourrait en effet découvrir par exemple une autre cité, et briser en ce sens leur isolement... mais quels en seraient alors les conséquences? Une guerre ou des relations amicales?

Sinon peut être vont ils trouver des terres propice à l'installation d'une colonie, ce qui pourrait permettre d'éviter la surpopulation, même si on n'en est pas encore là. En tout cas, si un telle situation arriverait, il verrait cela d'un bon œil, comme un nouveau défit.

Voir cela pourrait être tout autre chose qu'ils allaient découvrir. Et ce mystère excite le jeune homme, lui donnant le désir de l'assouvir là que l'occasion se présente. Et puis quel homme serait il si il laisse d'autres hommes risquer leur vie pour satisfaire sa curiosité? Il est en age d'assumer ses désirs, et surtout il pense en être capable.

Il est en effet bien battit, ayant continué à s'entrainer même après avoir prit une autre voix que gladiateur.

Le plus dure fut de l'annoncer à sa mère, qui redoutait tant de voir ainsi son petit chéri partir dans une folle aventure. Pourtant elle ne put le convaincre d'abandonner son projet, et dut s'en remettre aux dieux pour leur confier son enfant.

La veille, une petite fête familiale a eu lieu au domaine des Bartélénus, histoire de souhaiter au revoir à Ailanda. Rien de fastueux, mais quelque chose de sincère, même avec ses grands frères avec qui il n'a jamais été proche mais qu'ils respectent beaucoup. Le plus douloureux fut avec sa petite sœur, qui ne voulait pas voir ainsi partir son grand frère.

Pourtant Ailanda est sur de son choix, et bien que cela lui coute, il est en ce matin dans les troupes se préparant à quitter Rome.

Il a profité d'ailleurs de la soirée pour confier Amethyste à sa mère, la sachant entre de bonnes mains ainsi. Il a demandé en retour à la jeune femme de bien veiller sur sa famille. Il l'aurait bien amener avec lui pour qu'elle découvre ce monde qui les entourent, mais il ne le peut pas.

Et le voila au milieu d'autres soldats, écoutant Mettius Aurelius faire son allocution. Pour lui ce que dit cet homme n'a que peu de sens. Oui les Dieux guident cette expédition, en tout cas il l'espère, mais au travers de Caius Aquilius. Et puis cette envolée en évoquant l'Olympe, il ne le sent pas.

Observant cet homme, quelque chose lui déplait viscéralement, sans qu'il puisse mettre le doigts sur le pourquoi. Surement car c'est un politicien finit il par penser. Il claque sans grand entrain ses talons du coup.

Dans les tribunes se trouve sa famille, sauf un frère qui n'a put se libérer de ses obligations. Quand aux urnes, les parents les ont ignoré, la petite sœur y déposant pour sa part un mot d'encouragement. Il faut dire que pour les parents, qui sont très loin d'être pauvre, ils préfèrent attendre le retour des hommes pour leur donner à eux ou à leur famille quelque chose... n'ayant pas confiance dans une redistribution via le Sénat.

Mais pour l'heure, les portes s'ouvrent et une nouvelle page de la vie du jeune Ailanda est sur le point de s'écrire. Lui qui est un disciple de Venus n'a pas oublié dans son paquetage de quoi dessiner, histoire de ramener des souvenirs de ce qui allait voir.*
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Re: [E3]Le corps expéditionnaire, le tombeau des lucioles[Ev

Messagepar Caius Aquilius le 28 Septembre 2012, 23:59

Ma monture est nerveuse.... Elle, plus que les hommes qui m'entourent sent le grand départ approcher. Je fais aligner les recrues, je donne les ordres aux officiers pour faire respecter la discipline dans les rangs. Le soldat romain n'est pas un vulgaire barbare bon à charger, non c'est un soldat parfaitement habitué à suivre les ordres, du moins lorsque celui qui le dirige s'en montre digne.

Je vois un jeune soldat dire au revoir, ou plutôt adieu à sa bien aimée. Cette dernière l'attendra sans doute les deux premiers mois, le pleurera le troisième et s'offrira à un autre, occupant une position moins dangereuse que celle d'un simple soldat. Combien comme lui ne reviendrons pas de cette manipulation politicienne de notre prélat ? Trop sans doute, leurs ossements blanchissants sous le soleil du désert.

Car il y aura des morts.... Trop de morts dans cette expédition.... Chacun de ces dernières ne peut être imputée qu'à ces politiciens qui ont voté pour ce suicide, le prélat en tête.... Mais le sang appelle le sang et un jour cela se paiera au centuple.

J'ai moi même fait mes adieux à mon épouse, non sans avoir assurer mes arrières. J'ai aussi des alliés dans ma famille, dans la troupe et ma femme pourra toujours trouvé accueil dans un refuge sur. Elle porte en son sein mes enfants, ceux de la famille Aquilius, bénis par une déesse en personne.

Des jumeaux synonyme d'espoir.

Une déesse qui semble avoir élu domicile dans mon domus, apparaissant à Roenna, l’androïde chargé de la sécurité de celle qui m'est le plus chère sans qu'encore je ne saisisse tous les tenants de ce phénomène. Vénus a des plans pour nous semblerait-il.

Les dieux.... que pensent-ils de cela ? Pourquoi ne nous envoient-ils pas plus de signes ? Les enjeux divins nous dépassent parfois. Nous ne sommes que des fils dans le dessein d'une tapisserie cosmique, même si parfois le moindre élément a son importance.

J'ai revêtu pour l'occasion mon armure rutilante de préfet. Faite de bandes de métal, elle est suffisamment légère pour que ma monture puisse me porter sans se fatiguer et me donner une certaine mobilité. Sur mon flanc, mon glaive aiguisé est prêt à être sorti de son fourreau alors que sur le coté gauche trois javelots sont fixés à ma selle, prêt à être lancer avec ma main sure sur tout danger.

Tout danger connu du moins.

Le prélat est là également, vêtu d'une armure d'apparat ridicule pour tout soldat qui se respecte.... Une telle armure le fait ressembler à une de ces grosses tortues qui parfois remontent le Tibre. J'en avais vu une, une fois sur le dos, incapable de se remettre à l'endroit et au fond de moi, je me demandais si il en serait de même pour Mettius. A sa façon de se mouvoir, il ne paraît plus de première jeunesse.

Le pouvoir ne m'intéresse pas. Je suis un soldat, je me bats pour Rome, pour mon peuple. Les hommes comme Mettius disparaissent un jour ou l'autre mais Rome reste. Néanmoins, si un jour j'estime qu'il faut intervenir contre ce tyran c'est sans hésiter que je lui enfoncerai mon glaive dans la gorge.

Pour le moment, j'attends juste qu'il donne le signal de l'expédition. Mon visage ne montre rien alors que levant le bras droit je salue celui qui se croit le maître de Rome.

Maitre alors qu'il devrait en être le serviteur.


Ave Prélat. L'expédition est prête à se mettre en route pour la gloire de Rome.

La gloire de Rome et non celle de Mettius. Je soutiens son regard, après tout il m'envoie déjà me faire tuer dans le désert, alors qu'ai-je à craindre de plus ? Par ce geste, il m'a déclaré la guerre et il le sait.... Sans doute n'avait-il pas assez d'ennemis....

Ou alors n'est-il que lui aussi un pion, celui de Lucius, le grand prêtre de Jupiter qui doit lui aussi observer notre départ. Décapiter les autres cultes pour asseoir le sien... Cela ressemble bien à ce serpent qui s'abrite derrière son culte pour justifier l'injustifiable.

Mais un jour je reviendrai. Pour Rome , je le dois... Pour protéger ceux que j'aime, pour protéger cette ville qui est un des derniers phares d'une humanité moribonde.

Pour Rome et surtout Valentina et ma famille.
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Re: [E3]Le corps expéditionnaire, le tombeau des lucioles[Ev

Messagepar Valentina Aquilius le 29 Septembre 2012, 15:01

Valentina aurait préféré être n'importe où que dans les tribunes du Colisée. Devoir regarder le corps expéditionnaire quitter la ville était une torture pour elle même si rien dans son attitude ne le laissait supposer. Vêtue d'une toge or, elle s'était habillée pour faire honneur à son mari et aux hommes qui quittaient la ville dans le but de servir le peuple qui y vivait. Tout comme son époux et quelques esprits éclairés, elle savait cette expédition vouée à l'échec. Combien des jeunes gens qui se trouvaient à défiler dans l'arène allait donc revenir ? Peu, très peu, trop peu à n'en pas douter. La jeune femme le savait. Elle avait déjà maintes fois priée pour ceux qui partaient ainsi que pour son époux, Caïus, qui devait les guider.

Elle espérait qu'il reviendrait. La Romaine savait qu'il bénéficiait de la protection de sa déesse. Ce n'était pas rien. Elle le regardait donc prendre la tête de ses hommes légèrement rassurée. Son beau visage afficha un plus large sourire à celui qu'elle aimait. Elle était restée stoïque jusqu'à présent et ne devait surtout pas flancher. Elle pleurerait plus tard, chez elle, quand elle serait seule. Pour le moment, Valentina devait faire bonne figure et montrer sa fierté de voir son mari guider cette expédition. La politique mettait en avant le côté hypocrite des êtres humains. La jeune femme ne pouvait faire autrement que tous ces semblables. Elle ne devait pas montrer ses sentiments pour ne pas apparaître faible et ne pas se faire piétiner pas les amis et alliés du prélat, ennemi maintenant déclaré et au combien dangereux. Elle devait jouer les femmes fortes et fières même si le cœur n'y était pas.

Elle avait déjà fait ses « au revoir » à son mari. Des « au revoir » pas des « adieux ». Elle s'y était refusée. Il devait revenir non seulement pour Rome mais aussi pour elle et pour les enfants qu'elle portait. Des jumeaux. Les fruits de leur amour. Oui car elle aimait son époux. Elle s'était unie à lui par intérêt. Il ne servait à rien de se voiler la face. Même si elle avait été attiré par son physique et son charisme, en femme pragmatique, elle avait vu les honneurs et la richesse qu'elle obtiendrait en épousant le nouveau jeune préfet de Rome. Mais très vite les choses avaient changé. Jour après jour, elle avait appris à le connaître et à l'aimer sincèrement et plus que tout. D'où la déchirure de son cœur aujourd'hui de le voir s'en aller.

La blonde adepte de Vénus ne pouvait qu'espérer et prier pour son retour. Il bénéficiait de la protection de la déesse mais aussi de l'aide apportée par le grand prêtre Tibérius. Valentina lui avait remis les copies des cartes qui lui permettraient de revenir triomphant malgré les pertes humaines. Le consul Maximus l'avait dit, il fallait un espoir pour Rome et ce que son époux rapporterait, serait vu comme un espoir. Un espoir aussi contre le tyran qui régnait en despote sur la cité. Que Mettius avait donc l'air grotesque dans cet accoutrement pseudo-militaire qui ne faisait nullement illusion.

Le cœur lourd, elle regarda les hommes prendre le chemin du désert et pria une nouvelle fois sa déesse de les protéger même si celle-ci en laissait le soin à son frère et à sa sœur comme elle le lui avait dit mais on ne se refaisait pas. Et puis, quelques prières ne feraient jamais de mal. Le visage toujours sobre, un léger sourire sur ses lèvres, elle se tourna vers Roenna alors que les cavaliers disparaissaient dans un nuage de poussière.


« Allons-y. Inutile de rester plus longtemps. Accompagne-moi au Sénat. »

La jeune femme préférait ne pas rentrer tout de suite. Elle devait s'occuper l'esprit sinon elle s'écroulerait et c'était certainement la pire chose à faire. Elle salua les personnes présentes sur l'estrade avant de descendre les marches et avancer dans les rues de Rome, seule, pour plusieurs semaines maintenant.
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Re: [E3]Le corps expéditionnaire, le tombeau des lucioles[Ev

Messagepar Mettius Aurelius le 29 Septembre 2012, 15:47

La foule tait à la fois chaleureuse, presque en liesse, et d'une grande tristesse. Massée dans les gardins du colisée, dans les tribunes, elle se vida peu à peu alors que les troupes se mettaient en marche, le peule de rome arpentaient les rues, se mmassant sur le chemin que prendrait le corps expéditionnaire, derrière la splendide haie d'honneur formée par les centuries prétoriennes, en armure rutilante, faisant une haie d'honneur au garde vous sur le chemin qu'ils emprunteraient.

Mettius ne cachait pas sa joie, loin de là, il était ravi et était même le premi »r à encourager tout ce qui se passait. Grand manipulateur, il avait depuis longtemps préparé son coup. Des mois, peut être un an, et alors ? Tout arrivait toujours à qui savait attendre, t lui, il avait senti son heure arriver, Patiemment, il avait tout préparé proprement, minutieusement, lentemente t aujourd'hui était une étape, la première marche cers son piedestal qu'il lui fallait gravir ! Et il était en train de poser le pied dessus !

Il avait tout fait pour en mettre plein la vue à la populace. Tout était là dedans ! Donnez leur en plein la vue et il vous aimera, il y avait deux choses qui plaisaient au peuple : ce qui se passait dans le sable du colisée et les triomphes hors des portes. On pouvait penser que le peuple était stupide, mais en fait il était juste particulièrement impressionnable et manipulable. Il fallait le reconnaître ! Il suffisait de savoir s'y prendre ! Mieux encore ! Il savait s'y prendre assez bien pour qu'on l'acclame, et la manière dont on apprenait les nouvelles ne faisaient que mettre en valeur sa personne. Il était l'homeme de Rome. Le Prélat !

Il monta en selle et le proconsul ainsi qu'une petite troupe de prétoriens vinrent l'encadrer. Il n'allaait pas faire la route avec eu, leur départ était la raison de son attente, mais il devait faire bonne figure, accompagner les soldats jusqu'à la grande porte de Pluton ! Il souriit et talonna sa monture, d'un noir de jaie elle ne faisait que mettre en avant quelque chose : son armure, une armure d'apparat réhaussée d'or et d'argent, n'aurait servi à rien en bataille, mais pour le peuple, ça impressionnait. Fort et puissant, le cheval était fait pour porter et non pour la vitesse. Il renforçait cette impression de puissance brute. Il rendait les choses bien plus impressionnantes.

Il la talonna et en bonne compagnie il se dirigea à l'avant du convoi, saluant les soldats, lançant des harangues pour qu'on les encourage aux personnes derrière les prétoriens. Il remonta la colonne rapidement pour atteindre leur dirigeant. Caius. Voilà à qui il voulait parler. Sourire aux lèvres alors qu'il chevauchait de front.

« Vous comprendrez sans doute à quel point votre mission est importante. Vous devenez unphare d'esoir pour tout le peuple romain. Imaginez la nouvelle ! D'autres cités qui auraient survécus ! Nous ne serions plus les seuls ! Nous ne nous sentirions plus seul ! Revenez avec des bonnes nouvelles ! Allez aussi loin qu'il le faut ! Jusqu'au bout du monde si c'est nécessaire ! Mais allez y, et revenez avec l'espoir pour Rome ! »

Et ne revenez pas si vous ne trouvez rien. Mais ça, il n'avait aucune envie de le dire à voix haut, les oreilles indiscrètes étaient partout. Il savait très bien que les absent avaient quand même des oreilles pas loin. Il fallait donc rester prudent.

« Comme convenu, une petite partie de l'une de mes centuries de prétoriens vous accompagnera, il ne faudrait pas que vous invités aient un problème quelconque.durant l'expédition. A vous de lles organiser au mieux, je vous fait confiance, rappelez vous que vos accompagnateurs sont précieux pour Rome, très précieux ! Faites attention à eux. »

eux, et pas vous, toute nuance pour quelqu'un d'intelligent et de versé dans les subtilités du langage verraient sans doute là dedans quelque chose de clair : il pouvait bien y rester...oh, les autres aussi, mais c'était différent, par ce message il enjoignait au final juste à la prudence, officiellement. Officieusement, il conseillaiit juste de ne pas oublier que même si ily avait des personnes de marque dans la troupe, ce n'était pas une raison pour ne pas aller au bout de la mission, que les prétoriens étaient là pour les protéger eux du danger dans lequel il les ançait.

Au niveau des portes i se stoppa et se décala pour ne pas gêner le passage et ainsi assister au départ de tout le monde, saluant toutes les personnes passant les portes dans l'espoir de revenir un jour. Tout était fait pour montrer au peuple qu'il compatissait à leur chagrin de voir partir les êtres chers !
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