Blottie contre mon maître, je profite de ce rare moment où il semble apprécier le contact charnel avec moi. Je l'écoute m'expliquer que seul son orgueil est blessé et que la sécurité des lieux lui incombe. Je regarde en direction de la chambre quand mon maître m'impose de le fixer en saisissant mon menton. Un peu surprise, je me laisse faire. Avant qu'il ne m'embrasse, collant encore plus mon corps contre le sien. Une chance qu'il me tient sinon je crois que mes jambes se seraient dérobées sous moi. Il y a quelque chose de changé dans son regard sans que je ne parvienne à savoir quoi. Je ne sais quoi dire quand le baiser cesse mais de toute façon, je n'en ai pas le temps. Je me retrouve dans ses bras sans avoir le temps de réaliser. Je n'ai pas la moindre idée de ce qui arrive à mon maître. Enfin si, je sais mais j'ignore si cela doit me réjouir ou non. La dernière fois, j'ai quand même fini hors service. Nos bouches semblent souder et je peux difficilement ignorer l'état dans lequel se trouve le colosse.
Je me retrouve dos au mur, sans mauvais jeu de mots d'ailleurs. Visiblement, mon maître a un souci de direction. Ce qui ne me dérange pas le moins du monde. Entre sa force et mon poids plume, la position n'a rien d'inconfortable. Et pour une fois que mon maître prend des initiatives, je ne vais surtout pas faire ma difficile. Surtout quand je sens ses dents me mordre le cou avec une passion non dissimulée. Je me mords la lèvre inférieure, mon corps s'enflammant sous cette attention au combien nouvelle de la part de mon maître. Surtout qu'il ne s'arrête pas en si bon chemin. Les bretelles de ma tunique ne résistent pas longtemps aux mains du colosse qui me décolle légèrement du mur pour faire en sorte que ma tunique glisse sur le sol. Sous le regard de mon maître, je frémis d'envie et les pointes de mes seins se dressent instantanément.
C'est bien la première fois qu'il agit ainsi. Non seulement, il a pris la direction du jeu mais en plus, son envie est réelle et visible dans son regard et pas seulement. Baisser les yeux ne me sert à rien pour me rendre compte de son état d'excitation. Sa verge se dresse et je me retiens de ne pas y glisser mes doigts tout de suite. Ses paroles me coupent le souffle. Il me faut quelques instants pour me reprendre. Je souris avant de faire glisser mes mains sur son torse, descendant lentement vers l'objet du délit qui se retrouve bientôt prisonnier de mes doigts qui vont et viennent lentement dessus. Mon regard s'allume d'une lueur coquine tandis que mon corps suit les caresses de ses mains sur mon corps. Mon maître ne peut ignorer que son envie est partagée.
Le lit me semble le lieu adapté dans ce cas, maître...
je pivote sur moi-même, mes fesses venant frôler son membre dressé dont j'apprécie la taille. Invitation silencieuse à me suivre. Mon maître ne se fait pas prier et il finit par se retrouver assis au bord du lit avec moi à califourchon sur ses jambes. Mon bassin se colle au sien alors que je viens quémander un baiser passionné à cet homme. Les bras posés sur ses épaules, il a libre accès à l'ensemble de mon corps, qu'il dessine selon ses convenances. Prenant appui avec mes bras, mon bassin se décolle légèrement, le temps pour moi de venir l'entrée de mon intimité au niveau de son gland, ondulant très lentement, cherchant à faire monter encore plus le désir chez le colosse. Je reste malgré tout prudente. Un grain de sable et je vais me retrouver sur le chemin de son don une seconde fois. Mais tout comme lui, j'ai envie de plus, de beaucoup plus même.
Possédez-moi, maître... j'en ai envie...
Mon regard plonge dans le sien alors que je descends légèrement mon bassin, accentuant la pression de sa verge sur ma vulve humide qui ne demande qu'à s'ouvrir pour la recevoir. Seulement voilà, je n'en fais rien. Je veux que la décision appartienne à mon maître et à lui seul. Pour qu’une bonne fois pour toute, il se débarrasse de sa crainte de blesser une femme lors d'une relation sexuelle.