[E3]Au coeur de la fournaise (Maximus)

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[E3]Au coeur de la fournaise (Maximus)

Messagepar Vita Proteus le 10 Septembre 2012, 19:57

Lentement, je me détends dans les bras de mon maître, écoutant avec attention la moindre de ses paroles. Je perçois la sincérité dans sa voix et bien que sa demande de passer la nuit ensemble me surprend, je me vois mal refuser une telle offre. Sauf que mon maître ne résiste pas au sommeil bien longtemps. Sa douleur l'épuise. Je m'assure de la régularité de son souffle avant de sortir du lit sans le réveiller. Ma main sur son dos, je mets mon don en action, assurée qu'à son réveil, mon maître ne ressentira plus aucune douleur. Je quitte la forge discrètement, me rendant sur les bords du Tibre. Je sais ce que je cherche et je trouve rapidement. Ici pousse une variété de roses qu'on ne trouve nulle part ailleurs. J'en cueille deux avant de rentrer rapidement. Je soupire de soulagement, constatant que mon maître dort profondément. Je redescend à la forge. La braise est encore active ce qui me permet de faire chauffer un peu d'eau. Pendant ce temps, je détache les pétales avec précaution, veillant à ne pas les abîmer, avant de les plonger dans l'eau bouillante. Que les fleurs ne puissent survivre dans la chaleur des lieux ne signifie en rien que leur parfum ne peut pas le faire lui. Une fois infusées, je me sers d'un linge pour passer le liquide obtenu et en retirer les pétales. Une fois l’opération terminée, je referme la bouteille. Il me manque un ustensile pour finaliser mon œuvre. Je fouille un peu partout avant de trouver une petite coupelle qui fera l'affaire. Elle dispose de petits pieds qui permettront de la poser sur une assiette. En trouver une est facile et je dispose un peu de braise dessus avant d'y installer la coupelle. De retour dans l'appartement, je pose le tout sur la table avant d'y verser quelques gouttes du produit que j'ai distillé. Un doux parfum se répand rapidement dans la pièce. Tout cela m'a pris beaucoup de temps. Plus que je ne l'avais envisagé d'ailleurs. Le jour ne va pas tarder à se lever. Toujours sans bruit, je file enfiler le kimono que mon maître a choisi pour moi avant de préparer son repas. Mon maître commence à s'agiter. Je lui donne le temps de se réveiller avant de venir à l'entrée de la chambre.

Bonjour maître, votre repas est prêt.

Volontairement, j'ai conservé mon kimono ouvert. Je souris doucement au colosse alors qu'il se lève. Sa douleur ayant disparu, il doit se sentir soulagé. Les premières lueurs de l'aube éclairent faiblement la pièce à vivre, projetant des ombres chinoises sur les murs. La rue est encore calme et j'avoue que cette quiétude me convient. J'ignore le programme de la journée, mon maître étant très occupé par les commandes liées au corps expéditionnaire ces derniers temps. Je regrette que la soirée aux bains ait été un fiasco mais j'ai aussi retenu que Maximus voulait arrêter... De quoi me donner à réfléchir pendant que je l'observerai à la forge dans la journée. Je ne peux m'empêcher de plaindre mon maître. Si je tenais cette idiote d'humaine qui l'a blessé quand il était jeune, j'en ferai de la charpie. Car, bien qu'il affirme le contraire, je suis persuadée que sa réaction vient en grande partie de cette phrase stupide prononcée il y a bien longtemps. Ne sachant pas trop de quoi se nourrit le Consul au réveil, j'ai prévu large : boisson chaude, jus de fruit, fruits frais et du pain. Alors que mon maître s'installe, je viens me positionner à ses côtés, restant debout comme j'ai appris à le faire dans les différentes demeures que j'ai fréquentées. J'assure le service, bien consciente que le moindre de mes mouvements révèle mes courbes au regard de mon maître. J'ai beau craindre le don de Maximus, je ne suis pour autant pas décidé à renoncer à lui faire connaître le plaisir charnel. Après tout, je peux aussi faire partie du repas...

J'espère ne pas avoir pris trop de place dans votre lit...

J'y passerai bien quelques nuits mais la couche est réellement étroite et mon maître doit pouvoir se reposer dans les meilleures conditions possibles. Je m'amuse des regards indirects de Maximus sur mon corps. Je m'affaire, veillant à son bien-être. Comme tous les androïdes, manger ne m'est pas vital. Je peux donc m'en passer sans aucun souci.

Que dois-je faire aujourd'hui ? Hormis le ménage bien sûr. Je commencerai par là une fois que vous serez dans la forge.

Je laisse mon maître finir son repas, passant dans la chambre. Rapidement, veillant à faire le moins de bruit possible, je refais la couche de mon maître afin qu'il puisse venir s'y reposer dans les meilleures conditions possibles. J'entends mon maître bouger mais lui tournant le dos, j'ignore où il se rend.
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Re: [E3]Au coeur de la fournaise (Maximus)

Messagepar Maximus le 12 Septembre 2012, 13:02

Le sommeil gagna rapidement le colosse et il ne se rendit nullement compte de l’absence de Vita. Mais la nuit a été quelque peu agitée. La statue de Sibylla s’est animée. Au lieu de voir l’ancienne représentation de Pluton porter Proserpine, c’est lui qui kidnappe une jeune femme élancée et svelte. Il n’a jamais vu cette femme. La statue semble immobile. Dans son rêve, la statue de Minerve est toujours présente, mais la statue affiche le visage de Sibylla. Il voit également Vita faire tomber la statue qui se brise en une multitude de cristaux.

Maximus ouvrit les yeux et remarqua l’absence de Vita. Il s’assit et s’étira avec précaution. Pourtant il ne souffrait plus du dos. Il sourit et jeta un coup d’oeil vers la pièce de vie. Il remarqua l’ombre de Vita se mouvoir. Il s’habituait rapidement et agréablement à sa présence. Il repensa à la soirée de la veille et se demandait comment réagir, comment aborder cet épineux sujet. Il se leva et fit sa toilette veillant à se raser parfaitement la barbe et le crâne. Il chercha une toge, mais il se ravisa. Il enfila sa tenue d’apparât à l’exception du plastron et du haut aux rouges couleurs de Rome. Il avait subi de violents coups durant les joutes. Mais il n’y paraissait plus. Maximus avait parfaitement rénové son armure.

Alors qu’il posait le plastron sur le lit, Vita pointa son nez par l’embrasure de la porte. Sa beauté et son sourire éclairèrent la chambre. Elle ne lui en voulait apparemment pas. Il la rejoint et la remercia d’un simple mot en constatant qu’elle avait préparé le petit-déjeuner. Mais il ne resta pas dans la pièce. Il descendit immédiatement à la forge se contentant d’un simple : « Je reviens ».

Quelques secondes plus tôt, il remonta avec une plaque de métal et le fameux paquet. Il avait remarqué que Vita avait touché le brasier, mais ne dit rien. Il débarrassa le petit-déjeuner, posant tout sur la plaque improvisée en plateau. Vita semblait surprise, il lui sourit pour la rassurer. En touchant la coupelle, il comprit d’où venait l’odeur de fleurs. L’attention le toucha et il appréciait que Vita prenne ses aises dans l’appartement. Il n’avait pas compris qu’elle avait fait cela pour lui, il pensait qu’elle voulait apporter une discrète touche féminine au lieu. Torse nu, Il porta le tout sur la terrasse du balcon. Il n’y avait quasiment personne dans la rue et la fraîcheur matinale lui plaisait. C’était un moment de calme qu’il avait délaissé depuis l’arrivée de l’esclave.

Il revint vers Vita toujours dans la pièce de vie. Il se pencha vers elle et lui fit une bise sur la joue.

Je ne sais pas comment te dire bonjour, Vita.

Il toucha la matière du kimono du revers des doigts.

Tu es une très belle femme... il hésita ... et j’ai bon goût en matière de kimono.

Il ponctua sa phrase d’un petit rire expliquant qu’il était difficile de la regarder dans les yeux.

Par contre, je vais te demander de le refermer.

Il prit lui-même les pans du kimono pour bien les croiser. «Bien» signifie parfaitement. Il ne le ferma pas comme une none l’aurait fait, il ne le ferma pas comme un de ses anciens clients auraient fait, si tant est qu’il l’eut fermé. Il noua la ceinture lui-même et hésita à déposer un autre baiser. Il s’abtint.

Viens avec moi sur la terrasse, j’ai envie de discuter avec toi ![b]

L’usage de l’impératif était rare chez Maximus. Les mots avaient néanmoins été prononcés avec douceur. Comme un homme galant le ferait avec sa compagne, il tira la chaise pour qu’elle s’assied avant de prendre place face à elle. Elle s’inquiéta de sa nuit. Maximus la rassura encore une fois, inconscient qu’elle avait découché pour lui préparer cette essence qui embaumait même la terrasse.

[b]Aujourd’hui, j’ai la réunion hebdomadaire au Tribunal. Elle sera courte, mais il est probable que certains Consuls m’invitent à déjeuner avec eux. Je rentrerai en début d’après-midi.


Maximus voulait présenter sa démission du poste de Consul, il s’attendait à ce que certains veuillent en parler autour d’un repas. Il avait prit cette décision, car sa rencontre avec Vita l’avait marqué. Il ne voulait plus réinitialiser d’androïdes. Il ignorait encore que sa demande serait rejetée. Il ignorait que sa route croiserait celle de Votum, il ignorait qu’il rentrerait très tard et il ignorait surtout que Votum allait le conforter dans l’idée qu’il fallait des Consuls et sévirent vis à vis de la rébellion.

J’aimerai que les choses soient claires sur ta place ici, tes attributions, tes droits, tes devoirs et tes interdits. Seul son sourire était rassurant. Voilà... Je t’ai acheté pour soigner mon dos. Cela fait partie de tes devoirs. Pour le ménage, chacun a le devoir de ranger ses propres affaires. Mais ce sont là tes seuls devoirs. Si l’un de nous d’eux est débordé, l’autre peut toujours l’aider. Au niveau des interdits, je t’interdis de prendre des commandes sans ma présence. Tu n’es pas encore assez compétente pour savoir ce que je peux accepter ou non. Pour le travail de la forge, je voudrais que tu ouvres ceci.

Il lui tendit le fameux paquet. Il contenait une tenue de travail complète pour Vita. Sa couleur était noir et le tissus de meilleur qualité que bien des vêtements. En fait, il s’agissait du même tissus que celui de Maximus. Seule différence, elle avait des gants. Une broderie de quatre lettres ornait chaque vêtement. Quand elle l’ouvrit, il lui lut les lettres : V I T A.

J’ai besoin d’un assistant à la forge avec toutes ses commandes. Et j’apprécie ta présence à mes côtés. Alors je tiens à te proposer cet emploi en premier. Si tu le souhaites, ce travail est pour toi. Je te paierai le salaire normal d’un assistant. Ni plus, ni moins. C’est très peu. Pour le reste, tu es libre de faire ce que tu veux. Pour tout le reste.

Maximus tenait à être très clair sur ses obligations sexuelles envers lui.

Mes devoirs maintenant. Je suis ton maître, je veillerai donc sur toi. Tout ce qui est en rapport avec ta santé, enfin ta … maintenance, je le paierai bien évidemment. Je t’apporte également ma protection. Soyons clairs, je t’interdis d’accepter les coucheries avec quelqu’un d’autres. Sauf si tu le désires, évidemment, cela ne regarde que toi. Si un homme te manque de respect, dis-lui bien que tu as ordre de me rapporter tout agissement incorrect.

Bref, pour aujourd’hui, si tu acceptes ce poste, je te demande de rallumer le feu pour le début d’après-midi et d’être présente. D’ici là, tu es libre.


Libre ! Quel mot dans la bouche d’un Consul ! Il but et regarda Vita. Son regard glissa sur ses seins à peine voilés.

Désolé, tu es vraiment attirante... Je … Dis-moi, tu as des questions ?
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Re: [E3]Au coeur de la fournaise (Maximus)

Messagepar Vita Proteus le 12 Septembre 2012, 20:12

J'ai beau être curieuse de nature, je me garde bien de regarder en direction du bruit que fait mon maître. Il finit par me rejoindre puis m'embrasse sur la joue. Je lui souris doucement, espérant bien lui faire comprendre que je ne suis en aucun cas fâchée. Je ne bouge pas alors qu'il joue avec les pans de mon kimono, qu'il finit par refermer avant de m'ordonner de lui suivre sur la terrasse. Je m'exécute, m'installant sur la chaise qu'il me présente, pas franchement rassurée par sa volonté de discuter. J'apprends qu'il sera absent toute la matinée et qu'il ne reviendra qu'en début d'après-midi. Je hoche la tête en signe de compréhension avant de me figer. Nous y voilà. La définition de ma place à ses côtés, de mes impératifs. Je reste de marbre bien que j'enrage intérieurement. En même temps, je m'y attendais. Aucun humain ne possède un androïde sans diriger la vie de celui-ci.

Attentive, je l'écoute m'expliquer une nouvelle la raison de mon achat. C'est bon, j'ai compris ! Je me retiens de le lui envoyer en pleine figure cependant. Mon SEUL devoir est de le soigner ! Comme si j'allais l'oublier. Il n'a pas mal ce matin que je sache ! Prendre des commandes ? Comment ça ? Je croyais qu'il n'avait pas besoin d'aide dans sa forge... Mon maître me tend un paquet que j'ouvre sur ses indications. Je découvre, non sans surprise, une tenue spécialement confectionnée pour moi. Il m'explique ce que signifie les lettres : mon prénom. Sur le moment, je ne sais vraiment plus où j'en suis et la suite n'arrange pas les choses. Assistant, emploi, salaire... Je lève un regard incrédule sur mon maître. Je comprends qu'il ne veut pas se servir de moi mais simplement me faire travailler comme il le ferait avec un humain. Dire que cet homme réinitialise des androïdes. Tout cela n'est pas logique.

Mais au-delà de tout ce que je viens d'entendre, c'est le mot « libre » que je retiens. Une liberté toute relative certes mais une liberté tout de même. Et cela n'a aucun prix. Je me retiens de sauter au cou de mon maître pour ce présent qui me touche bien plus que les autres. Mon silence fait qu'il poursuit ses explications. Je ne crois pas l'avoir entendu parler autant depuis mon arrivée. Du moins, avec moi. Je l'écoute m’expliquer que lui aussi a des obligations et qu'il compte bien les tenir. Bizarrement, il ne semble pas vouloir que j'aille voir d'autres hommes que lui. Certes, il prend le soin de préciser que je peux si j'en ai envie mais je pense que cela lui ferait mal de me savoir dans les bras d'un autre. Je note que je dois rallumer le feu en début d'après-midi. Il semble en avoir fini et me demande si j'ai des questions, non sans lorgner sur mon décolleté qui dévoile une partie de ma poitrine. Des questions... j'en ai et pas qu'une mais je ne vais tout de même pas le bombarder avec. Je respire profondément avant de me jeter à l'eau.

Vous soigner n'est pas un devoir pour moi mais un plaisir, maître.

Sinon pourquoi l'aurais-je fait sans ordre durant la nuit... Je garde cela pour moi.

Je vous remercie... pour la tenue, pour le travail que j'accepte avec joie, pour tout d'ailleurs. Vous êtes le premier qui porte un intérêt à ma personne. Autre que sexuel bien entendu. Enfin, vous comprenez...

Mon regard s'allume d'une lueur malicieuse. Mon maître a beau savoir manier le feu de sa forge comme personne, il a encore des progrès à faire dans ce qu'il peut dire. Je me relève sans le quitter du regard.

S'il vous plaît... La rue s'anime et je ne voudrai pas qu'une oreille indiscrète nous entende.

Entre autre chose. J'invite mon maître à ma suivre à l'intérieur, ce qu'il fait, visiblement intrigué. Je le laisse s'installer sur l'une des chaises avant de venir me mettre face à lui. Nous sommes hors de vue de la rue et c'est une bonne chose. Je dénoue la ceinture de mon kimono avant de venir embrasser mon maître tout en m'installant à califourchon sur ses genoux.

Je ne désire qu'un seul homme... et c'est vous, maître. Aucun autre ne me touchera sauf si vous le souhaitez. Même si cela implique d'être soumise à l'abstinence, cela m’importe peu. J'aime sentir vos mains sur ma peau, les miennes sur la votre, vos caresses, vos baisers, chastes ou non. Vous sentir contre moi tout simplement. Je sais que cela vous déroute, que vous doutez de mes ressentis parce que je suis une machine. Tout cela, je le comprends. Les choses sont ainsi.

Je murmure plus que je ne parle, comme deux amants que nous ne sommes pas. Tout en discutant, mes seins viennent frôler le torse du colosse, leurs pointes de dressant dans l'attente de caresses qui ne viendront sans doute pas...

Votre don a beau être redoutable, je ne crains pas me retrouver de nouveau sur sa route. Mon corps vous appartient. Pas parce que vous êtes mon maître mais simplement par envie... Envie de vous sentir me posséder, de sentir votre force en moi et de vous accompagner jusqu'à la jouissance. Aucun homme avant vous n'a jamais réveillé un tel désir chez moi...

Je m'arrête brusquement. Je n'en reviens de lui avoir dit ça. Il faut que je me lève et vite ! Plus facile à dire qu'à faire vu que je viens me coller contre mon maître, sa peau contre la mienne, couvrant son torse de doux baisers. À croire que je suis suicidaire moi... J'ai pourtant déjà fait les frais des capacités de mon maître et elles sont loin d'être agréables. Tête baissée, je n'ose même plus bouger. Seul mon corps trahit mon envie et je ne fais rien pour bloquer cela.
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Re: [E3]Au coeur de la fournaise (Maximus)

Messagepar Maximus le 15 Septembre 2012, 11:10

Maximus et Vita discutèrent l’un après l’autre, alors qu’il déjeunait. Quand il eut finit son petit-déjeuner, il se leva et la rejoint à l’intérieur Il s’assit et elle le rejoint, s’installant à califourchon sur lui, kimono ouvert. Elle l’embrassa et les mains du Consul se posèrent sur les hanches de Vita. Elles remontèrent rapidement jusque sous ses bras avant de redescendre plus lentement.

Les mots de Vita le touchèrent sincèrement. Il passa sa main sur sa joue et l’embrassa sur le front. Elle ne bougeait plus sur lui. Elle semblait même interdite. Toujours maladroit, il revint sur ses mots au lieu de la rassurer.

Ce n’est pas tant que tu es une machine qui me dérangeait. Je ne veux pas qu’une femme se force pour moi. Les Lupanars offrent des humaines également. Je me serai refusé à elles aussi. Ce que tu dis change beaucoup de choses. Je te crois Vita...

Ses mains caressaient son dos.

Et moi aussi j’ai envie de toi, tu es très belle, tellement tentante.

Ses ongles glissaient du dos jusqu’aux hanches de Vita avant d’électriser ses cuisses.

Mais nous allons devoir reprendre cette discussion plus tard. Je dois me rendre au Tribunal ce matin et je ne peux pas me permettre d’être en retard. J’ai des papiers à préparer auparavant. Nous fermerons la forge dès le crépuscule...

Culpabilisant de partir à un tel moment, il lui promettait de fermer la forge rapidement. Ses mains ne s’attardèrent pas plus longtemps sur le corps si bien façonné. Il se releva en la portant et la déposa sur le lit. Il revêtit son armure et revint vers elle. À un autre apprenti forgeron, il lui aurait rappelé de ne pas oublier le feu. Il ne le fit pas. Il l’embrassa mais cette fois-ci sur le bout des lèvres.

Je reviens vite. À tout à l’heure, Vita !

Il ignorait qu’il mentait. Il allait tomber sur Votum Leto après sa réunion et elle le retiendrait toute le journée, il ne rentrerait que tardivement, bien après le crépuscule.
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Re: [E3]Au coeur de la fournaise (Maximus)

Messagepar Vita Proteus le 16 Septembre 2012, 13:46

Installée contre mon maître, je redoute sa réaction suite à ce que je viens de lui dire. Mes craintes s'apaisent rapidement, ses mains se promenant sur mon corps, réveillant mon désir lentement mais sûrement. Malheureusement, je vais une nouvelle fois devoir attendre. Me voilà sur le lit pendant que mon maître finit d'enfiler sa tenue d'apparat. Un baiser, sur mes lèvres cette fois, et le voilà qui quitte la forge sans traîner. Je m'attarde longuement dans le lit, profitant de pouvoir ne rien faire pour une fois. Je finis tout de même par me lever et par passer la tenue que mon maître vient de m'offrir. Je me sens gauche avec, n'ayant jamais porté de pantalon de ma vie. Je range l'appartement avant de me rendre au marché. Il faut refaire le stock de fruits frais. Ma tenue en surprend plus d'un mais elle a au moins le mérite de m'éviter des réflexions déplacées. C'est donc heureuse que je reviens à la forge en fin de matinée. Une fois les courses rangées, je reste sur la terrasse, perdue dans mes pensées. Je sais mon maître au Tribunal et je me doute bien de la raison aussi. Je lui en veux de faire subir cela à ceux de ma race mais pour le moment, je ne peux rien y faire. En début d'après-midi, je descend à la forge, cherchant de quoi rallumer le feu. Je prends garde de porter mes gants. Pas vraiment envie de me brûler même si je sais manier les braises. Tout es fin prêt pour le retour de mon maître.

**Parfaite petite androïde bien obéissante !**

La chaleur de la journée a quelque peu ralenti la vie du marché. Les humains préfèrent rester au frais aux heures les plus chaudes. Certains traînent aux terrasses des tavernes mais la plupart est rentrée chez elle pour le repas. Je sais que mon maître ne mange pas ici ce midi. Lorsque le marché s'anime à nouveau, je suis à mon poste, dans la forge. Sauf que le colosse ne revient pas. Je commence à trouver le temps long. Quelques clients se présentent, surpris de me découvrir dans la forge. Poliment, je leur explique que je ne suis pas autorisée à prendre des commandes et je me présente comme l'apprenti du forgeron. Aucun ne relève. Ils n'ont pas réalisé que je suis une androïde. Consciencieusement, je note leurs identités, me proposant d'aviser mon maître de leur passage. Beaucoup sont des soldats et je me doute qu'ils viennent à cause du corps expéditionnaire. Plus le temps passe et plus je suis inquiète. Maximus devrait être rentré depuis longtemps maintenant. Je m'efforce de dissimuler mon état d'esprit aux visiteurs. Je maintiens aussi le feu, on ne sait jamais. Son retard est peut-être un test pour voir si il peut me faire confiance. Cette idée ne m'enchante guère mais je ne peux l'écarter sous prétexte que j'ai un faible pour le colosse.

La nuit tombe quand je me décide à éteindre le feu. Toujours aucune nouvelle de mon maître. Je m'attends à voir arriver ce porc de Spurius d'un moment à l'autre. Je ferme la boutique puis je regagne les appartements. Sur la terrasse, je laisse mon regard se perdre sur le foule, le levant dans la direction qui mène au Tribunal. Il faut que je sache ! L'angoisse que je ressens m'empêche de réfléchir sereinement. Il faut que je me reprenne. Dans l'hypothèse où il serait arrivé quelque chose à mon maître, personne ne viendrait me chercher avant l'aube et encore. Je me dirige vers le « dressing ». J'ai envie de me changer. Je regarde les tenues que mon maître m'a offertes. Je ne sais laquelle mettre. Toutes me permettent de passer pour une humaine, du moins un temps. Mon choix est fait. Si je suis encore seule au lever du jour, je partirai en direction du Temple de Venus. Avec un peu de chance, m'y cacher sera possible. Je redescends à la forge, m'installant dans le renfoncement où j'ai pris l'habitude de me cacher. Toujours en tenue de « forgeron », j'écoute la Cité. Elle s'endort paisiblement. Bientôt, je suis sans doute la seule éveillée dans la rue. Un bruit me fait sursauter. Quelqu'un essaie de pénétrer dans la forge. Je me fais la plus discrète possible. Bien que pouvant me défendre, je ne peux prendre le risque de blesser un humain tant que j'ignore ce qu'il est arrivé à mon maître.
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Re: [E3]Au coeur de la fournaise (Maximus)

Messagepar Maximus le 19 Septembre 2012, 10:18

Le morceau de métal se tournait et se retournait dans la serrure qui tenait bon.

-- Je te dis qu'il a de l'or en stock
-- Moi, c'est sa pute que je veux
-- Tu vas en faire quoi, c'est un Consul aussi
-- Justement, elle doit obéïr au doigt et à la queue

Un rire gras se fit entendre derrière la porte condamnant l'accès à la forge. Les attentes des deux voleurs différaient et leur assuraient de s'entendre sur le partage des gains. Ainsi, ils pouvaient oeuvrer ensemble pour dépouiller Maximus de ses biens. Vita faisait malheureusement partie du lot.

*

* *


Maximus finit son épuisant travail après la nuit tombée. Il avait réinitialisé Votum puis s'était occupé de toute la paperasse administrative. La décision de Votum l'avait surpris. Quant à la démission posée en matinée, elle avait provoqué un tollé et un grand remue-méninges. D'autres Consul sont venus discuter à la nuit tombée. Son geste ne plaisait pas. Sa démission avait été rejetée et, finalement, cela arrangeait Maximus. Le monde n'était ni blanc, ni noir. Si le monde des androïdes était gris sombre, Maximus ne souhaitait pas tolérer que des androïdes frappent des humains sans en répondre devant le Tribunal. Votum avait été ainsi condamnée et réinitialisée.

La blessure au visage de Maximus ne le faisait plus trop souffrir, mais elle restait particulièrement visible. Cette androïde avait réussi à mettre à terre le colosse. Alors qu'il arrivait à la forge, des petits voyous essayait de pénétrer par la porte, mais la serrure du forgeron tenait encore bon. Il eut le sentiment que cette longue journée ne finirait jamais. Mais ce sentiment fut moins important que l'inquiétude qu'il éprouva pour Vita. Il approcha et les pouilleux aperçurent son ombre. Ils tournèrent la tête et virent le forgeron. La seconde suivante, ils déguerpissaient dans les ruelles du marché. Le colosse ne les poursuivit pas. Il n'était pas assez rapide. Il inséra la clef dans la serrure abîmée et put ouvrir la porte.

À l'intérieur, personne !

-- Vita ? Vita tu vas bien ?

Il s'inquiétait et entra. Jetant un rapide coup d'oeil dans le débarras, il ne vit personne. Il prit une torche éteinte au mur et referma la porte derrière lui, il faisait particulièrement sombre. Il plongea la torche dans un seau métallique contenant des cendres encore chaudes, l'huile imbibant le coton s'enflamma aussitôt. La lumière gagna la pièce. Il cligna des yeux, son ombre dansait sur le mur.
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Re: [E3]Au coeur de la fournaise (Maximus)

Messagepar Vita Proteus le 19 Septembre 2012, 18:37

Sur les ordres de mon maître, j'ai passé la journée à la forge, allumant le feu en début d'après-midi comme il me l'avait ordonné. Seulement voilà, la nuit est tombée et le colosse n'est toujours pas rentré et c'est à regret, non sans une certaine inquiétude, que je dois me résigner à laisser le feu s'éteindre doucement. Installée dans un renfoncement, dans le fond de la forge, je patiente depuis un certain temps quand j'entends du bruit provenir de la porte arrière de la boutique. Des voix d'hommes me renseignent sur leurs intentions. Je me recroqueville dans mon coin, espérant qu'ils ne puissent pas pénétrer chez mon maître et encore moins se rendre compte que je suis présente. Les paroles de l'un d'entre eux ont été assez explicites concernant le sort qu'il me réserve. Bien que je sois prête à me battre, je doute que ce soit la solution. La porte finit par s'ouvrir et je passe immédiatement en veille, seule solution pour me préserver de ce qui peut se passer. C'est la voix de mon maître que j'entends. Sa voix et son inquiétude. Quelques secondes me sont nécessaires pour me réactiver et pour signaler ma présence. Une torche éclaire la forge quand je sors de ma cachette.

Je suis ici maître. Tout va bien.

Dans la foulée, je ne peux stopper mon débit de paroles, faisant part des visites, donnant les noms et une vague description de ce que souhaitaient les clients. J'enchaîne sur le feu que j'ai maintenu toute l'après-midi et que j'ai laissé s'éteindre il y a peu de temps. Je parle sans pouvoir m'arrêter, laissant voir ma peur de me retrouver une nouvelle fois seule et mon inquiétude quant à ce qui avait pu arriver à mon maître. Je relève la tête en sa direction avant de me figer. Il est blessé. Je bondis sur mes pieds, filant chercher un linge propre et de l'eau fraîche.

Maître, asseyez-vous, vous êtes blessé...

Je ne pense plus, entraînant mon maître dans l'appartement, le faisant s'asseoir avant de me mettre à nettoyer sa plaie. Que s'est-il passé ? Je redoute de le lui demander alors je m'abstiens. Mon débit de paroles reprend. Je ne parviens pas à me calmer et pour cause. Maximus tient une place bien plus importante que je ne pensais dans ma vie. Je m'excuse, encore et toujours. Pour ne pas avoir pu honorer les commandes, défendre la forge et même de n'être qu'une androïde. Aux limites de la surchauffe. Le tout en soignant mon maître qui semble ne pas savoir comment m'arrêter. Hystérique moi ? Sans doute un peu mais bon, mon maître ne peut plus douter que je tiens à lui maintenant.

Vous voulez manger ? Vous devez avoir faim.

Demi-tour, direction la cuisine où je me mets à fouiller un peu partout pour voir ce que je peux faire à manger. Je doute que le colosse ait déjà eu une furie dans son appartement. Je me fixe brutalement, réalisant que je suis toujours en tenue de forgeron.

Je... je vais mettre une tenue plus adaptée.

Laissant ce que je suis en train de faire en plan, je me dirige vers le dressing en passant à côté de mon maître.
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Re: [E3]Au coeur de la fournaise (Maximus)

Messagepar Maximus le 23 Septembre 2012, 21:18

La présence saine et sauve de Vita rassura Maximus immédiatement. Elle déversa un torrent de mots parmi lesquels le forgeron nota les initiatives qu’avait prises son assistante. Il jeta un bref regard au feu éteint alors qu’elle papillonnait autour de lui et tentait de suivre le débit de paroles. Quand elle réalise ses blessures, elle va chercher inutilement un linge propre. Maximus avait déjà lavé sa lèvre après le coup de Votum. Vita s’embrouillaient, les paroles se mêlaient d’excuses bien inutiles. L’esclave avait mené son maître à l’étage et la tornade disparaissait de nouveau vers la cuisine pour préparer un repas que ne désirait pas Maximus. Piquée à nouveau par une étrange mouche, l’androïde se figea et fila vers la chambre pour se changer.

Trois semaines plus tôt, il aurait ordonné un stop à l’androïde. Pis encore il aurait pu lui ordonner de se remettre en veille. Deux semaines plus tôt, Maximus l’aurait arrêté là et l’aurait rassuré. Ce soir, il ne fit rien, il la laissa passer à côté de lui et se rendre dans la chambre. Il avait envie qu’elle se change. Elle le faisait rire, mais il n’en montra rien. Il retira les pièces métalliques de son armure et posa le tout sur la table de la cuisine. Il attrapa le pain sur la table et rangea le couteau utilisé par Vita. Il finit de couper le morceau de pain entamé par Vita et en porta un morceau à la bouche. Il but à même la louche dans le seau et grimaça en sentant la douleur de sa lèvre gercée.

Quand Vita revint, il l’attrapa par les épaules et la serra contre lui. Il pressa sa paume sur sa nuque pour la serrer tendrement.

-- Tout va bien Vita...

Il la maintint ainsi contre lui deux longues minutes sans dire un mot. Il l’empêcha même de repartir en lançant quelques “chut” pour la rassurer et en renouvelant ce constat. Tout allait bien. Il la laissa se calmer, pleurer si besoin, se détendre. Il réalisait qu’en arrivant tardivement des hommes auraient pu lui faire mal et même la violer.

Il faut plus qu’un coup de poing pour m’arrêter. Et dès demain matin, je renforcerai la porte arrière de la boutique arrière.

Il le ferait avant toute chose, il prendrait même du retard dans ses commandes s’il le fallait. Son sens des priorités faisait passer la sécurité de Vita avant le corps expéditionnaire. Son étreinte se desserra et il regarda Vita dans les yeux.

Je suis très fier de la façon dont tu as tenu la forge en mon absence. Ce n’est pas tous les apprentis qui auraient pris ces initiatives. Mais je t’ai laissé aller te changer parce que c’est avec toi, Vita, que je souhaite passer la soirée, ce n’est pas avec mon apprentie, aussi douée soit-elle.

Il sentit les mains de Vita dans son dos et il la rassura, son dos ne souffrait pas une seconde. Il sentit le besoin d’expliquer ce qui lui était arrivé, mais il se tut. Sa main caressa l’épaule de Vita. Il avait envie de l’embrasser mais n’osa pas non plus.
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Re: [E3]Au coeur de la fournaise (Maximus)

Messagepar Vita Proteus le 24 Septembre 2012, 17:55

Une journée entière à devoir surveiller la forge, seule, sans savoir. L'arrivée de mon maître ne me soulage pas pour autant quand je m'aperçois qu'il est blessé. Je perds toutes mes capacités de raisonnement dans l'instant et c'est de façon pour le moins anarchique que je me comporte. Entre mes explications, mes excuses, le repas que je ne finis pas et le fait que j'aille me changer, je ne suis pas certaine que mon maître arrive à me suivre. Sauf que cela ne me traverse l'esprit à aucun moment. À retardement, je me rends compte que j'aurais pu me trouver dans une situation des plus inconfortables avec les deux hommes qui ont tenté de pénétrer dans la forge. Je ne suis pas censée savoir me défendre et encore moins avoir la possibilité d'attaquer un humain. Une fois dans la chambre, je me saisis de la tenue que j'avais à mon arrivée, celle qui dévoile le plus mon corps avant de retourner dans la pièce à vivre.

Mon maître m'attire à lui, bloquant le moindre de mes mouvements pour me dégager. Il cherche à m'apaiser, chose assez difficile en soi vu que le fait qu'il soit blessé n'annonce rien de bon. Je me focalise sur sa voix, reprenant lentement le contrôle de mes actions. Il m'annonce qu'il renforcera la porte dès demain. Mais les commandes ? Il ne peut prendre du retard dans celles-ci quand même ! Son étreinte se desserre et son regard plonge dans le mien. Voilà qu'il me félicite maintenant. Un peu perdue pour le coup. Il ne me semble pas avoir fait quelque chose de particulier. Je souris en entendant qu'il ne souhaite pas passer la soirée avec son apprentie. Avant de réaliser que sa blessure cachait certainement autre chose. Mes mains se posent sur son dos mais je n'ai pas le temps d'activer mon don. Mon maître m'annonce qu'il ne souffre pas et que c'est inutile. Sa main frôle mon épaule.

J'étais inquiète maître... Je ne savais pas quoi faire...

Ce n'est que la stricte vérité d'ailleurs. J'ai envisagé bien des solutions sans en trouver une qui puisse me convenir. Mes doigts courent sur le torse de mon maître. J'ai besoin de le sentir pour achever de me rassurer. J'ai beau le savoir puissant et apte à combattre, je ne peux m'empêcher de me demander qui a réussi à le blesser ainsi. Si je pouvais, j'irais lui expliquer ma façon de voir les choses. Il ne me vient même pas à l'esprit qu'un androïde ait pu vouloir se défendre contre une réinitialisation imposée. Mon maître a forcément été agressé alors qu'il n'avait rien fait ! Il ne peut en être autrement. Il n'y a pas à dire, disposer d'un plot inactif modifie mes capacités de raisonnement. Qu'importe, ce n'est que moindre mal selon moi, la liberté n'ayant pas de prix.

Vous êtes certain que votre blessure est sans gravité ?

Du bout des doigts, j'effleure sa lèvre coupée, prenant garde à ne pas lui faire mal. Je prends brusquement conscience de la proximité de nos deux corps. D'ordinaire, je suis à l'origine de ce rapprochement mais pas ce soir... Mon maître aurait-il une idée en tête pour agir ainsi ? Voilà une question qui mérite que j'y prête attention. Me dressant sur la pointe des pieds, je dépose un doux baiser sur ses lèvres, sans le quitter des yeux. Mon regard se fait mutin, invitation muette à un moment de plaisir qui me semble être le bienvenu à la vue des derniers événements. J'ai besoin de sa douceur, de ses mains sur moi autre que pour me maintenir contre lui. Je le veux joueur envers moi. Je tourne la tête en direction de la chambre avant de revenir à mon maître, affichant un sourire des plus gourmands.
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Re: [E3]Au coeur de la fournaise (Maximus)

Messagepar Maximus le 27 Septembre 2012, 14:54

-- C’est à moi qu’il revient de veiller sur toi. Je veillerai à ce que ceci ne se reproduise plus et si tu veux, pour toi, uniquement pour toi, je veux bien forger une arme pour te défendre...

Étrange aveu mais preuve de combien elle comptait pour lui !

-- Ne t’inquiète pas, elle n’a blessé que mon orgueil.

Le sourire de Maximus la rassurait sans qu’il ne se force. Ses gestes se voulaient naturels, simples. Elle tourna le visage vers la chambre, mais il saisit sa mâchoire du bout du pouce et de l’index pour reprendre possession du regard de Vita. Il la fixa droit dans les yeux et l’embrassa de lui-même. Il aprrocha son visage d’elle, déposa ses lèvres sur les siennes et serra sa fine taille contre lui. Le fin tissus ne cachait rien des courbes de Vita et, plaquée contre lui, la peau de Vita communiqua chacun des frissons ressentis.

Un puissant désir l’envahissait, il ne voulait pas y résister, quand bien même aurait-il pu. Ce fut même le contraire. Aujourd’hui, il aurait pu tout perdre. Son titre de Consul, même si cela lui importait peu ; Son or, si l’or n’apporte pas le bonheur, le manque d’or apporte le malheur ; des métaux rares, cela lui en aurait coûté de perdre certaines pièces, mais surtout Vita... Ce n’était pas l’infirmière qui lui manquerait le plus mais la compagnie de cette androïde... non de cette femme, de cette âme bienveillante. Il cédait bien volontiers à ces mutins appels. Son corps prit les initiatives, seul. Sa main gauche glissa délibérément de la taille de Vita à ses fesses et avec une douce force, il plaqua tendrement mais fermement son bassin contre lui. Son autre main remonta dans la nuque de Vita, attrapa ses cheveux et lui fit tourner la tête pour l’embrasser avec passion. Il se leva et Vita quitta le sol comme si elle ne pesait rien.

Il voulut se rendre dans la chambre, mais avec une amusante maladresse, ils rencontrèrent le mur juste à droite de la porte de la forge. Il ne bougea pourtant pas, la coinçant entre son corps et le mur. Il l’embrassait encore. Sa main dans les cheveux de Vita, tourna et offrit la gorge de l’androïde à ses dents. Il la mordit doucement mais avec une passion forte de leur désir.
Sa main libéra sa nuque et tira sur la bretelle de la robe rose. Elle céda aussitôt et sa survivante trépassa deux secondes plus tard.

Ils ne se décollèrent du mur que pour laisser glisser par terre la nuisette, plus que la robe. Désinhibé par un désir croissant, il la regarda des pieds à la tête. Elle était excitante... et à ses seins droits et fiers, il lut son excitation. Sa main se posa sur son épaule et elle descendit doucement. Il l’observait, il la regardait avec appétit, il la matait preque tant elle l’attirait. Mais ses yeux respiraient l’admiration. Sa main glissa sur sa poitrine, son index en dessina les contours, descendit à son nombril et se perdit sur sa cuisse. Il releva les yeux vers Vita, découvrant la façon désinvolte avec laquelle il avait porté les yeux sur elle. Il hésitait soudain et cherchait un signe chez elle pour continuer. En même temps, il ne voulait pas mentir sur ses intentions, ni tricher. Il était protecteur au point d’en être drôlement maladroit.

-- J’ai envie de … toi

C’était aussi simple que cela, très difficile à avouer mais très simple et si naturel. Il avait juste peur de tricher.
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