[E3] Rencontre arrangé

Ce forum contient les archives de tous les RPs ouverts par les personnages durant les préparatifs et le départ du corps expéditionnaire.

[E3] Rencontre arrangé

Messagepar Ailanda Bartelenus le 06 Septembre 2012, 04:58

*Alors que le jour s’en vient à peine sur la cité donc les rayons du soleil n’ont pas encore atteint les toits, déjà une belle androïde l’a parcourt pour se rendre à un studio se trouvant non loin du pont de Venus.

Son maitre l’ayant détaché auprès de sa femme Lucia, cette dernière lui a demandé d’aller réveiller un de ses fils qui vit à présent en dehors de la maison familiale. Puis elle devra tout simplement rentrer avec lui.

Mission simple qui doit la changer de son désormais quotidien depuis qu’elle a été acquise par cette riche famille, il y a de cela environ 2 semaines. Car il faut dire que si elle n’est pas maltraitée, elle ne chôme pas non plus. Car ayant été acheté pour servir de main d’œuvre en premier lieux pour faire face à un coup de bourre, elle a participé aux vendanges pour la confection de vins qui allaient être consommés en masse lors des grandes festivités. Car s’il y a bien un jour des plus rentable pour cette famille, c’est bien celui du solstice d’été… et que la malchance est voulu qu’ils perdent plusieurs androïdes lors d’une attaque de bestioles, brillamment repoussé par les gardes de Pluton, mais ayant eu le temps de faire tout de même des dégâts.

Ainsi en urgence elle fut achetée avec d’autres pour aider à satisfaire les livraisons prévues pour le jour J. Mais malgré cela, le retard prit à cause de cet incident fit que du levé du soleil à son couché, elle était aux milieux des rangées de pieds de vignes.

Et cerise sur le gâteau, la famille Bartélénus organise chaque année une soirée dans la semaine qui précède les grandes festivités. Une sorte de répétition avant celles se déroulant le soir du solstice d’été. Et vu la beauté de l’androïde, on lui demanda d’effectuer le service pour cette soirée qui se finit fort tard. D’ailleurs à cette occasion, elle put surement apercevoir ce fils qu’elle s’en va chercher. Ailanda avait dut en effet faire acte de présence, sans pour autant qu’il n’ait à le regretter, la soirée ayant été délicieuse à ses yeux, ne serait que car il en passa une partie avec sa petite sœur Christina.

Puis les grandes festivités eurent lieux, avec ses résultats surprenants et qui font encore un beau sujet de conversation dans la cité.

Et pour Améthyste, elle passa à une autre tache. Car si Alexandro l’avait acheté, ce n’était pas juste pour ramasser des raisons, cela aurait été du gâchis. Il avait déjà en tête de la faire aussi participer aux livraisons, ne doutant pas que ses clients apprécieraient une telle vision.
Le « pauvre » homme ne savait pas encore que sa femme avait elle-même sa propre idée pour la belle androïde.

Mais pour l’heure, elle se retrouve donc devant la porte du studio d’un des fils de son maitre. Lucia lui avait dit de ne pas hésiter à taper à la porte, ce qu’elle fit donc… sans grand succès semblerait il. Une deuxième fois et elle peut autant finir par entendre un peu de bruit, la porte s’entre ouvrant après qu’elle est frappée une troisième fois.

Et elle se retrouve alors devant un jeune homme qui vient clairement de se réveiller. Les cheveux en bataille, mal rasé, son regard semble en effet avoir du mal à émerger, et outre de montrer qu’il y a peu il dormait encore, cela démontre aussi qu’il n’a guère dut se coucher tôt. Mais même ainsi, plus d’une le trouverait adorable… avant d’autant rougir légèrement en découvrant qu’il ne porte qu’un boxer. Passant sa main dans ses cheveux, il lui demande d’une voix un peu endormie.*


Bonjour… c’est ma mère qui vous envoie ?

*Demande t il car ne reconnaissant pas un visage familier. Une fois qu’elle lui à confirmé ce fait, il lui ouvre la porte pour l’inviter à rentrer. Une fois qu’elle est à l’intérieur, il referme la porte pour se diriger vers son lit, lui offrant une vue sur son dos. Et tout en s’étirant de tout son long, il lui lance.*

Ne faite pas attention au désordre.

*Il est vrai que si une tornade n’est pas passée par là, il n’en reste pas moins que les vêtements trainant de part et d’autre ainsi que deux trois bouteilles de vin vide et de la vaisselle font qu’on pourrait presque se poser la question. Surtout qu’on ne parle même pas des dessins trainant ainsi que le nécessaire pour dessiner.

Arrivé devant son lit une place, il se penche en avant pour remettre le drap en place. Puis se redressant il lance en souriant à l’androïde.*


Veuillez prendre place s’il vous plait, je n’en ai pas pour longtemps.

*Une fois assise, Améthyste peut, si elle le souhaite, observer les deux dessins accrochés au mur, l’un étant une vue sur la ville depuis le pont de Venus au moment du coucher du soleil, dégageant une douce impression apaisante. Quand à l’autre, il s’agit d’un dessin ou on retrouve la mère d’Ailanda avec à ses cotés une jeune fille qu’Améthyste peut reconnaitre et qui se trouve être la petite sœur. De ce dessin se dégage un sentiment d’amour profond et sincère pour celui qui le regarde.

De son coté, Ailanda est allé vers une bassine remplit d’eau pour se rafraichir et se réveiller au passage, s’aspergeant le visage d’eau. Puis il se peigne avant de se mettre à se raser, mettant de la mousse avant d’y aller au rasoir à main. Tout en faisant cela, il demande à la belle androïde.*


Quel est votre nom ? Il ne me semble pas vous connaitre

*Écoutant sa réponse tout en finissant de se raser, il en vient ensuite à se parfumer légèrement. Allant voir sa mère, il veut être présentable. Puis après avoir envoyé valser deux hauts, le troisième se trouve être le bon, finissant par une jupette et des scandales.

Ainsi prêt, il se tourne vers Améthyste en écartant les bras et lançant souriant.*


C’est bon

*Il dirige ensuite vers la porte qu’il ouvre, donnant le signale du départ .*

Nous pouvons y aller.

*L’invitant courtoisement à sortir en premier, il lui emboite le pas, refermant derrière lui à clé. La beauté du « couple » attire quelque regard dans les rues alors qu’ils se rendent vers la demeure familiale. Et tout en marchant Ailanda demande à Améthyste.*

Si on vous le demande, vous pourriez dire que chez moi c’était bien rangé…

*il dit cela en la regardant et souriant de la même façon qu’il doit faire avec sa mère pour lui faire avaler cela… sauf que même si l’androïde accède à cette requête… sa mère le connaissant que trop bien saura que ce n’est pas vrai.

Et Améthyste peut constater tout en marchant que le jeune homme à ses cotés est assez connu dans son quartier ou même à l’approche de la villa. Ainsi des personnes le salut et veuillent prendre de ses nouvelles, Ailanda devant dire à chaque fois qu’il est désolé mais que sa mère l’attend. Mais le faisant avec un sourire agréable et sincère, aucune des personnes semble en prendre ombrage qu’il abrège ainsi la conversation.

Arrivé à la demeure familiale, même s’il connait parfaitement les lieux, il laisse l’androïde finir sa mission en le guidant vers sa mère.

Et si Améthyste est peut être été surprise par le temps mit car le jeune homme n’était pas prêt à son arrivée, sa mère semble nullement désappointé par cela, semblant même avoir prévu ainsi les choses.

En tout cas, après avoir remercié Améthyste, Ailanda se dirige pour aller prendre sa mère dans ses bras.*


Bonjour maman

*Après l’avoir ainsi enlacé pour lui faire la bise, il se recule souriant. Puis après s’être demandé mutuellement comment cela allez, Lucia demande à la belle androïde de leur servir le petit déjeuner dans la véranda.
Tout en se dirigeant ensuite vers le dit endroit, Ailanda apprend sans grande surprise que Chris dort encore.
Puis le jeune homme tirant la chaise pour sa mère, ils prennent place avec une belle vue sur le soleil s’étant levé, inondant la pièce de ses agréables rayons.

Et tandis qu’Améthyste fait le service, Lucia entraine la conversation vers les résultats de la grande fête et leurs conséquences. Quel aborde ainsi ce sujet amuse le jeune homme, sachant bien que si sa mère lui a demandé de venir c’est car elle s’inquiète que son fils puisse participer à l’expédition. Pourtant elle ne lui interdit pas directement, sachant que c’est la meilleur manière pour pousser son fils à a faire le contraire. Tout comme il sait comment va essayer de sonder ses intentions en évoquant que cela pourrait être une bonne chose que la ville arrive à être désenclavé et selon le résultat voir à l’en dissuader en lui rappelant que ce n'est pas la première expédition monté et que cela s'est toujours finit tragiquement. C’est que ça fait 23 ans qu’ils se connaissent à présent… pourtant, à la fin du copieux petit déjeuner, alors qu’Améthyste débarrasse la table, Lucia arrive à prendre de court son fils en lui demandant.*


Que penserais tu de prendre cette jeune androïde à ton service ?

*Car si le père avait eu des projets en l’achetant, il n’était pas le seul dans ce cas là, Lucia décidant de passer à l’offensive la veille au soir avec son mari… qu’elle arriva à faire céder. A présent il ne restait plus qu’Ailanda à convaincre, mais elle est confiante dans le fait d’avoir fait le bon choix.

Quand au jeune homme, remit de sa surprise, il porte son regard vers la belle androïde, l’observant dans un premier temps comme pesant la question.

Il avait perdu celle à son service un mois plutôt, victime d’un problème de fabrication qui avait finit par l’amener à sa perte. Étant attaché à elle, il l’avait sur le coup assez mal prit, puis il ne s’était pas pencher sur la question de son remplacement… et le voila que sa mère le met gentiment au pied du mur.

Et il est vrai que cela ne lui ferait pas de mal, ne serait que quand on voit ou en est le studio à présent.

Il reporte ensuite son regard vers sa mère, qui lui fait signe qu’il peut y aller, sans que le jeune homme est besoin d’ouvrir la bouche.

Puis alors qu’Ailanda se lève, Lucia lance à Améthyste.*


Vous finirez après, considérez mon fils pour temporairement votre maitre

*Alors qu’elle annonce cela, on peut voir que son regard pétille, semblant assez fière de son coup tandis qu’Ailanda invite d’un geste courtois la belle androïde à le suivre tout en lui souriant.

Et sans rien dire, il l’entraine vers la cours à ciel ouvert au cœur de la villa. Il n’y a personne pour l’instant et le jeune homme invite Améthyste à prendre place sur un banc en pierre, s’asseyant ensuite à ses cotés.

Il la regarde alors en souriant tout en lui demandant.*


Parlez-moi de vous ?

*Il la regarde dans les yeux tout en attendant sa réponse, lui souriant aimablement. Il veut la connaitre un peu plus avant de donner sa réponse.*
Dernière édition par Ailanda Bartelenus le 20 Septembre 2012, 17:30, édité 1 fois.
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Re: [E3] Rencontre arrangé

Messagepar Amethyste Inspectoris le 06 Septembre 2012, 13:43

Ma situation actuelle était bien plus honorable que les précédentes. Certes, le dur travail ne manquait pas, mais au moins je n'avais pas à entendre les conspirations et recevoir des ordres pour faire couler le sang de quelque innocent. Pour toucher leurs ennemis, mes anciens propriétaires me demandaient de mettre à mort des femmes et des enfants. Leurs visages me hantaient chaque nuit durant, je ne pouvais pas les effacer. Pourtant, je ne devrais pas regretter ces actes ? J'avais été sous leurs ordres et j'avais agi comme on me le demandait. Est-ce qu'un androïde était capable de ressentir le regret ? L'envie d'expier ces fautes par n'importe quel moyen ? Je ne désirais plus tuer sauf si c'est pour protéger mon maître.

Sacré bon sang ! Je pense toujours que la mort est une punition juste pour ceux qui tentent de la commettre. Moi-même j'ai été souillé par les désirs des maîtres qui ont défilé dans ma vie. Je travaillais avec plaisir, si j'avais à choisir entre tuer et récolter du raisin, je choisirais les raisins. Une tâche plus plaisante et au moins on travaillait avec les fruits qui sortaient de terre. Je n'avais pas à me plaindre, je pouvais voir le soleil se lever et se coucher. J'ai su depuis mon début de service dans cette famille que j'aimais voir ces spectacles. C'était beau, mon programme de recherche me spécifiait que c'était des moments que beaucoup se laissait aller au charme de ce spectacle mettant quelque scène romantique entre deux humains.

Moi j'avais appris que dès lors que l'astre doré se couchait les conspirations allaient de plus en plus vite. Le serpent sortant de sa tanière pour mordre sa proie la broyant jusqu'à ce que de souffle il n'y a plus. En l'occurrence, le serpent a toujours porté mon nom.

Des vignes, je passais à la livraison. Mon maître trouvait intelligent de me mettre à ce service, il dit que ma beauté est un atout très avantageux. Si cela peut l'aider, alors je m'y plie sans la moindre hésitation. Le bonheur de mes maîtres passes avant le mien.

Les festivités allant bon train, on me met au service. Je sers dans une belle tenue les invités qui se plaisent à goûter le dur labeur que les androïdes et moi avions cueillis et travaillé pour faire ce bon vin. L'épisode des créatures étant oublié seul le sourire reste sur les visages. Il me semble en reconnaître certain, mais je fais semblant de rien. Pourtant, ils me regardent et esquissent des sourires. Ils se souviennent. Pourquoi ai-je envie de hurler et de vouloir réparation. Je n'ai pas le droit, je suis une androïde, j'ai été crée pour satisfaire et non me plaindre.

C'est fini. Le lendemain aux aurores, je me réveille de mon sommeil artificiel. Mes batteries sont pleines. Je m'en vais commencer mon service lorsque ma maîtresse m'appelle. Elle me demande d'aller chercher son jeune fils Ailanda. Je l'ai vu à la faites avec la petite maîtresse. J'ai vu de la douceur et de l'amour dans son regard quand il regardait sa petite soeur et sa mère. J'ai trouvé cela beau, mon programme m'a informé que l'amour familial est une chose puissante. Mais, par expérience, je sais qu'il peut facilement s'ébranler. J'ai déjà tué le frère d'un de mes maîtres parce que ce dernier me l'avait ordonné. La jalousie étant le premier sentiment qui fait naître la mort.

Je m'incline et je me dirige vers la maison du jeune maître. Les gens m'ignorent, ils passent à mes côtés sans même parler, mais leurs regards se posent sur moi sans hésitation. Passant de mon poignet à mon visage. Mon code barre les ayant renseignés sur ma nature.

Je m'arrête devant la demeure, je toque une fois, pas de réponse. Je toque une seconde fois puis enfin une troisième et là on m'ouvre. Je vois le fils de ma maîtresse torse nu encore à moitié endormi. Pourquoi m'en voulais-je d'avoir brisé son sommeil ? Je ne réfléchie pas plus et hoche la tête lorsqu'il me demande si c'est sa mère qui m'envoie.

Il me fait entre, son studio est un vrai capharnaüm. Comme l'avait prédit ma maîtresse, je ne devais pas être surprise par le désordre. Je m'arrêtais au milieu de la pièce et prend place sur une chaise. Je regarde cette pièce puis les dessins au sol, sur les murs. C'est beau, mon programme m'informe sur l'art du dessin. Il faut plus que le talent de dessiner, il fat faire passer quelque chose. Qu'est-ce que je ressens quand je les regarde ? De la chaleur, de l'amour et énormément de tendresse. J'esquissais un sourire malgré moi.

Quel est votre nom ? Il ne me semble pas vous connaitre.

- L'on m'a appelé Amethyste jeune maître.

Je le laisse finir sa toilette. Il se fait présentable pour rendre visite à sa mère. C'est touchant, cela m'informe qu'il aime prendre soin de lui, mais son intérieur passe en dernier. Je comprends pourquoi ma maîtresse désire qu'il se trouve quelqu'un pour prendre soin de son intérieur. Je me souviens que son regard s'était posé sur moi en esquissant un sourire. Elle gentille ma maîtresse, elle prend soin de moi et ne me demande pas de vilaine chose comme les autres compagnes de mes maîtres.

Une fois prêt, on se mit en marche vers la maison de ma maîtresse. Il se montre aimable et galant avec tout le monde. Serait-ce une facette seulement de sa personnalité ou bien était-il réellement comme ça. Je n'arrive pas à ne pas prendre comme référence, mes maîtres précédents. Pour les humains, du moins une importante partie est comme moi. Un côté pile et un autre face, capable des pires bassesses. Moi, je dois le faire parce qu'on me l'a ordonné, mais eux le font parce que c'est leur nature profonde.

Si on vous le demande, vous pourriez dire que chez moi c’était bien rangé…

Pourquoi me sourire ? Il ordonne, j'obéis, je suis crée pour cela. Je hoche la tête malgré tout, il ne m'a pas demandé de lui répondre d'où ce simple hochement de tête. Nous arrivons, je le guide jusqu'à sa mère. Elle l'accueille avec un sourire et la tendresse d'une mère. Pourquoi aimerais-je aussi connaître la tendresse d'une mère ? Avions-nous le droit d'avoir de telles envies ? Pouvons-nous même espérer cela ? D'autre peut-être, mais pas moi, mes fautes ne peuvent être expiées ainsi.

Elle me demande d'aller servir le petit déjeuner. Je lui réponds et me met immédiatement au travail faisant des allées et retour pour apporter divers aliments et du jus d'orange fraîchement pressé. J'avais déjà tout préparé et l'avais mis au frais pour que cela ait meilleur goût.

Je les laissais parler restant dans mon coin jusqu'à ce que l'on me demande. Je ne peux pas écouter si cela ne me regarde pas, cependant, j'entends tout de même, mais ne dit rien. Je m'apprête à débarrasser, mais elle m'arrête en me disant que je le ferais plus tard. Je lui obéis et elle me sourit encore.

Vous finirez après, considérez mon fils pour temporairement votre maitre

- Bien maîtresse.

Je suis mon nouveau maître dans les jardins et prend place à côté de lui comme il me l'a demandé.

Parlez-moi de vous ?

Parler de moi ? C'est la première fois que l'on me demande cela ? Que dois-je lui dire ? Je cherche dans mes programmes. Je devais tout lui dire, très bien. Au fond cela ne me plaisait pas, mais je devais le faire.

Je lui raconte alors ma vie. Je lui parle de Demetrius mon premier maître et créateur. Je lui dis ce que j'ai dû faire pour lui, mes humiliations, les mauvais traitements, sa vision spéciale de faire l'amour avec une femme tout dans la douleur. Ces ordres pour que je copule avec d'autre personne sous ces yeux, les meurtres qu'il m'a ordonnés de faire. Ce fut pareil avec mes autres maîtres, certains me prenaient juste comme réceptacle de plaisir, d'autre pour la douleur ou pour avoir une bonne à tout faire. Je m'y suis toujours plié sans poser de question.

Sa mère, ma maîtresse m'avait posée la même question et j'ai sentit sa peine lorsqu'elle me regardait. Touché, je le fus après tout peu de gens on ressentit ça à mon égard et peu s'intéressait à ce que j'ai pu subir ou faire. Moi, le plus important c'était de rendre mes maîtres heureux.

Ma voix était neutre quand je lui adressais la parole, mon regard se plantant dans les siens. Pourtant, je sentis qu'ils me piquaient, mais je me repris rapidement. Un androïde n'a pas d'émotion particulière suite aux actes commis pour celui qu'il servait. Je lui ai tout raconté comme il me l'a demandé. J'ai obéi, mais cependant, je n'ai pas pu m'empêcher d'ajouter.

- Certains vivent des cauchemars pendant qu'ils dorment, moi je les ai vécus éveillé.

Je n'aurais pas dû dire ça. Il va peut-être me corriger pour avoir dit ce que je ressentais comment je voyais la chose. Le regret se lisait dans mon regard, peut-être une autre défaillance de mon système. Ressentir regret, dégoût, avoir envie de tendresse ou bien apprécier le parfum des fleurs et les couleurs plus que de raison. Est-ce une défaillance technique de mon système ?
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Re: [E3] Rencontre arrangé

Messagepar Ailanda Bartelenus le 06 Septembre 2012, 22:34

*Alors qu'ils sont encore dans son studio, Ailanda venant tout juste de finir de se rafraichir le visage, il se tourne vers la belle androïde pour s'adresser à elle.

Il l'écoute alors en souriant avec douceur à l'énoncer de son nom, son regard brillant même un instant, même si c'est pour une autre raison.*


Très joli nom, il vous va à ravir.

*Dit en pensant que ce nom vint de la couleur des yeux de l’androïde qui lui donne un agréable regard. Quand à ses yeux pétillants un instant, c'est car elle s'est adressé à lui en disant "jeune maitre", appréciant le jeune qui lui rappel en outre son enfance.

Puis il se tourne à nouveau vers le miroir, se rasant à présent. Et le jeune homme est d'autant plus de bonne humeur que la belle androïde lui a offert, sans le savoir et avant même de lui dire son nom, une vue qui lui a fait chaud au cœur.

Et ce qui a touché l'artiste qu'il aime à être ce n'est pas la silhouette de rêve d'Amethyste, ni même son regard envoutant... non, c'est le petite sourire discret qu'il a discerné alors qu'il se tournait vers elle et qu'elle regardait ses dessins.

Il serait hypocrite de dire qu'Ailanda ne dessine pas avant tout pour le plaisir que cela lui procure. Il aime retranscrire sur ses dessins les visions que lui offre le monde qui l'entoure. Mais ce plaisir est d'autant plus fort quand il voit que ses dessins ne laisse pas insensible la personne qui y porte son regard. Cette forme de reconnaissance est à ses yeux plus importante que la rémunération qu'il peut en obtenir. Certains parle d'auto satisfaction, lui préfère voir cela comme du plaisir partagé, question de point de vue.

Ainsi, rien qu'avec ce petite sourire, elle a mit du baume au cœur d'Ailanda pour la matinée.

Puis alors qu'il se rendent vers la demeure familiale, elle acquiesce à la demande du jeune homme, ce qu'il semble le satisfaire. Et cela ne lui a même pas traversé l'esprit de lui ordonné, prenant cela pour un jeu, sans oublier qu'il n'était pas son maitre. Pour lui elle était au service de sa mère et donc il voyait plus cela comme un service qu'il lui demande. Et le fait qu'elle accepte le fait visiblement sourire;

Puis le jeune homme retrouve sa maman, passant un agréable moment en sa compagnie autour d'un très bon petit déjeuner. D'ailleurs, il ne se prive pas de glisser qu'il trouve cela bon, avec un regard espiégle presque enfantin. Lucia acquiesce alors en souriant avec douceur devant la vision que lui offre le visage de son fils... elle aurait presque l'impression d'être retourné du temps de l'enfance de son fils.

Puis elle porte son regard vers Amethyste, disant avec le sourire qu'"en effet c'est très bon", le jeune homme la regardant alors à son tour pour confirmer cela d'un signe de tête souriant. Car si Lucia considère qu'il est normal de réprimander un androïde quand il fait mal son travail, elle pense que c'est tout aussi normal de le féliciter ou même de lui dire quand il le fait bien... tout comme avec les enfants.

Il en viennent ensuite à la proposition de la maman concernant Amethyste, Ailanda s'isolant alors avec la belle androïde pour apprendre à la connaitre avant d'accepter ou non cette offre.

Alors pour se faire, il lui pose une simple question... donc la réponse, sans vraiment le surprendre, dépasse pourtant ce qu'il espérait en un sens entendre.

Et alors qu'elle lui raconte ce qu'elle a connu avec un certain Demetrius, son créateur et premier maitre, le visage d'Ailanda se ferme, perdant de son sourire. Cet individu est le genre de personne qui déplait grandement au jeune homme, pour ne pas dire plus. Non pas tant car il est égoïste dans sa recherche de plaisir, car après tout rien n'oblige à vouloir le partager, mais quand il semble prendre son pied de la souffrance des autres. Car qu'une personne couche par exemple avec une autre juste pour son plaisir sans qu'elle ne s'occupe de celui d'en face, pourquoi pas à la rigueur, mais qu'on prenne plaisir à faire mal, cela Ailanda ne peut l'accepter.

Après, il ne descend pas non pluie de la dernière pluie, et il sait que malheureusement des gens abusant ainsi des autres ne sont hélas pas si rare que cela... d'ailleurs les maitres qu'elle a eut ensuite ne se sont pas privé non plus.

Par contre un élément, et non des moindres, qui fait tiquer le jeune homme... c'est les assassinats. Sur le coup, cela ne serait pas si tragique qu'il en rirait presque. Sa maman qui le confit a un assassin...

La première pensée qu'il lui vint à l'esprit à l'énonciation de ses actes, outre une sincère surprise, ne l'ayant pas vu venir, c'est de traduire devant la justice ces personnes qui ont ainsi commanditer le meurtre de leur prochain... sauf qu'il en vient rapidement à renoncer à cela. Ce sont surement des personnes influentes, et cela se retournerait surement avant tout comme Amethyste, tandis qu'au final il ne serait guère inquiété. Pourtant, que les dieux existent, fait qu'il aime à croire qu'un jour ces êtres auront le retour de flamme qu'ils méritent à ses yeux même si malheureusement pour l'instant cela ne peut en être ainsi.

Car il faudrait alors sacrifier Améthyste, qui n'est au final que l'épée qui s'est abattu sur ses vies, et non la main qui la guidée, et qui devrait être celle qu'on punit. Car peut on en vouloir à une simple épée?

Mais le jeune homme ne serait dire si ce qui lui fait le plus froid dans le dos est ce que lui raconte la belle androïde ou cette neutralité apparente dans ses propos comme si elle parlait du prix du pain.

Pourtant a un moment de son récit, Ailanda ressent qu'elle a du mal, avant de se reprendre, ce qu'elle lui confirme à la fin par ce qu'elle semble lui avouer, comme venant du fond du cœur.

Il la regarde alors sans rien dire dans un premier temps, observant son visage. Depuis quelques années à présent, il s'est découvert une sensibilité à ce que peut ressentir la personne lui faisant face. Sa maman lui a dit que c'était un don des dieux pour ne pas qu'il apporte le malheur autour de lui.

Et il lui semble qui se dégage de cet androïde, de cette épée, quelque chose qui ne peut laisser insensible le jeune homme, qui le touche. Au fond d'elle, elle est loin d'être neutre face à ce qu'elle a vécu, du regret se dégageant d'elle, mais pas que cela. Non, c'est bien plus, et elle porte le poids de ses actes

Alors il lui sourit avec douceur, la regardant dans les yeux avec de la tendresse. Puis il tend sa main vers elle, sans mouvement brusque, venant la passer dans ses cheveux avec tendresse, glissant doucement pour les lui lisser; soufflant d'une voix douce.*


C'est finit.

*Sa main glisse pour lui enlacer tendrement ses épaules, l'attirant sans violence vers lui pour qu'elle puisse poser sa tête sur son épaule. Son autre main s'en vient alors lui caresser à nouveau tendrement ses cheveux, comme une enfant comme réconforte, lui soufflant à nouveau.*

C'est fini.

*Il lui dépose un tendre baiser dans ses cheveux pour accompagner ses paroles, sa mère les rejoignant peu après sans faire de bruit. Elle ne semble pas surprise et encore moins outré de les retrouver ainsi.

Lucia les couvre alors d'un regard maternel, croisant celui de son fils, lui souriant avec douceur. Et elle n'a pas besoin de formuler sa question à voix haute qu'Ailanda lui dit.*


J'accepte

*Lucia acquiesce alors toujours avec ce doux sourire aux lèvres.*

Bien, je te la confie alors

*Car si elle tient avant tout à son fils, elle n'est pas resté insensible à ce que lui a raconté Amethyste, pensant que son fiston est le maitre qui lui faut à présent. Et ce dernier répond en la regardant dans les yeux.*

Oui maman.

*Ils n'ont pas besoin entre eux d'en dire plus, Lucia reportant son regard vers Amethyste.*

Mon fils Ailanda est à présent votre maitre, prenez soin de lui.

*Dit elle avec serieux tout en ayant de la douceur dans son regard. Car même si elle a de la sympathie pour elle, elle compte aussi bien qu'elle soit une bonne androïde pour son fils.

Ceci réglé, elle vient déposer un tendre baiser dans les cheveux de son fils, leur souhaitant à tout deux une bonne journée, ce que à quoi Ailanda sourit, lui souhaitant à son tour une bonne journée en plus de dire merci.

Puis laissant le maitre et son nouvel androïde seuls, elle s'en retourne à ses affaires.

Ailanda reste ensuite un instant silencieux, regardant par la où sa mère est parti. Puis il reporte son regard vers la belle, lui demandant en souriant.*


Sais tu bien cuisiner? Car je t'avoue que c'est un de mes péchés mignon que d'aimer bien manger.

*Lui dit il en souriant, avant de rajouter.*

Tiens, au faite, tu sais jouer d'un instrument? Car sinon on verra si on ne peut pas remédier à cela.

*Il réfléchit un instant à quelque chose ensuite.*

Que pense tu sincèrement de Venus?

*Il semble à présent bien rentrer dans son rôle de maitre tel qui le conçoit... mais parions qu'Amethyste arrivera à l'apprécier plus que les précédents.*
Dernière édition par Ailanda Bartelenus le 20 Septembre 2012, 17:29, édité 1 fois.
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Re: [E3] Rencontre arrangé

Messagepar Amethyste Inspectoris le 07 Septembre 2012, 16:14

Serait-ce de la compassion que je lis dans son regard ? La même qui a traversé celui de ma maîtresse ? Serais-je à plaindre ? Personnellement, je ne le crois pas. Tous les androïdes ont leur propre malheur, nous sommes là pour satisfaire nos maîtres sans se poser la moindre question. Pourtant, les hommes mauvais, je les déteste. Ils ne savent rien faire d'autre que de comploter pour du mal à leur prochain. Ce monde se porterait bien mieux si l'on oubliait de semer les graines qui rendent leur cœur stérile face à l'amour et à la compassion. Lorsque qu'on dit assassin, on pense immédiatement que la personne n'a pas de cœur. Certes, je n'en ai pas, mais je ressens le regret et le dégoût pour ma personne. Je ne m'attarde jamais devant le miroir, car il reflète la vérité, je vois sur mes mains le sang qui les décorent affreusement. Une fois, il m'est arrivé d'en casser un tellement mon reflet me répugnait. Je me suis fait battre pour ce geste, des coups si fort qui me martèle encore l'esprit.

Je le regarde, mon histoire ayant effacé le sourire d'Ailanda. Il reste silencieux face à moi. Allait-il autant éprouver de dégoût que j'en ai ? Allait-il me punir pour avoir dit quelque chose que je pensais sans qu'il ne m'en ait donné l'autorisation. La réponse ne tarda pas, il ne m'offrit non pas une gifle comme je le pensais, mais il me prit dans ces bras pour me consoler tout en me répétant que tout cela était terminé. J'étais surprise, mais je ne le montrais pas. Cette émotion n'était pas demandée alors, je la cachais. Commencerais-je à avoir une défaillance quelconque ? Allais-je atterrir là où tout androïde devait être réparé ou bien éteint à jamais ?

Je sentis sa bouche se poser sur le haut de ma tête. Impossible. Avais-je finalement le droit à la douceur d'un maître ? Pouvais-je enfin balayer l'idée que l'on m'ordonne de tuer non pas parce que l'on se sentait en danger, mais parce qu'une personne nous gênait ? C'était trop beau pour être vrai et pourtant...

Ma maîtresse arriva échangeant quelque regard avec son fils. Il accepte ? Sera-t-il mon nouveau maître à présent ? La réponse ne tarda pas et je ressentis une émotion étrange s'emparer de moi, malgré mes recherches dans ma base de données, je ne comprenais pas ce sentiment. Heureuse. Voilà ce que me disait ma recherche. J'étais heureuse.

Mon fils Ailanda est à présent votre maitre, prenez soin de lui.

- Bien maîtresse.

Deux mots. Rien de plus, rien de moins. Elle s'en alla, alors que moi, je restais avec Ailanda Bartélénus mon nouveau propriétaire.

Sais tu bien cuisiner? Car je t'avoue que c'est un de mes péchés mignon que d'aimer bien manger.

Son sourire était réapparu.

- Oui, j’ai été programmé pour être une parfaite femme d’intérieure.

Tiens, au faite, tu sais jouer d'un instrument? Car sinon on verra si on ne peut pas remédier à cela.

- Un instrument ?

Je recherche dans ma base de données, mais ne trouve pas le programme adéquat à sa demande. Je peux apprendre facilement, mais j'étais plus prédisposé à tenir un intérieur, à être une bonne compagne et à combattre qu'à tenir et jouer d'un instrument.

- Non, aucun instrument maître.

Que pense tu sincèrement de Venus?

Je me doutais un peu qu'il était un adepte de Vénus au vu des dessins qui jonchaient le sol de son studio et de sa question pour la musique, mais comment allait-il prendre le fait que je ne crois en aucun Dieux. La vie fut si pénible pour moi que j'ai fini par arrêter de prier un Dieu ou une Déesse qui ne répondaient pas à mon appel, restant silencieux et ne faisant pas attention à moi.

- Qu'est c'est une Déesse comme une autre. Je ne crois plus aux Dieux, depuis des années déjà.

Depuis qu'ils sont restés sourd à mes demandes. Je ne vois plus l'intérêt de prier ces derniers. Comment des êtres pouvaient s'accrocher à des prières qui resteront vaines.

- Mais je respecte ceux qui y croient.

Allait-il finalement changer d'avis à cause de cela ? Je ne crois plus en rien à part à mon maître et moi.
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Re: [E3] Rencontre arrangé

Messagepar Ailanda Bartelenus le 07 Septembre 2012, 21:42

*Ailanda se retrouvant seul avec à présent sa nouvelle androïde, il apprend à la connaitre au travers d'une discussion qui se veux légère. Surtout que le cadre s'y prête. Ils sont en effet dans une cour intérieur à ciel ouvert, où en son milieu trône un arbre sur lequel Ailanda a grimper plus d'une fois durant son enfance. Autour de ce Oleander, une pelouse d'un beau vert, entretenue, qui appelle presque au pic nic. Sur les bords de chaque coté, en leur milieu, se retrouve un banc en pierre blanche. Enfin, une allée couverte borde cette salle, en faisant le tour tandis que des colonnes se retrouvent à espaces réguliers.

En ce début de matinée, l'endroit semble des plus paisible, contrastant avec la violence qui s'est dégagé du récit du passé d'Amethyste, non dans sa manière de l'évoquer mais dans les images que cela amène.

Mais comme lui a ensuite dit Ailanda, ceci est fini, et ils en viennent à parler de sujets plus légers, même si le jeune homme s'amuserait à se porter en faux devant cette affirmation, disant le regard espiégle qu'on ne badine pas avec les arts de la table.

Ainsi, alors que la belle androïde lui annonce qu'elle est programmé pour être une parfaite femme d’intérieur, son maître se laisse aller en arrière, s'appuyant contre la colonne derrière lui, les mains croisées derrière sa tête. Il regarde en souriant avec douceur la feuillure de l'arbre, disant d'une voix douce ou perce tout de même un peu d’espièglerie.*


Pour moi, je différencie la cuisine des autres taches ménagères. Autant je veux bien croire que de voir une pièce ranger peut faire plaisir... notamment aux mères, autant je pense que cela ne peut égaler les plaisirs de la table.

*Il porte son regard vers elle, lui demandant en souriant.*

D'ailleurs, que ressent tu quand tu prépare un repas? As tu des spécialités?

*Oui, il est curieux et ne le cache pas. Puis il aborde un autre art, celui de la musique. Quand elle s'interroge, il se doute déjà de la réponse qui tombe peu après. Détendu, il la regarde en lui demandant.*

Que pense tu de la musique? et du chant?

*Puis il lui demande sa pensée sur la déesse qu'il apprécie. Il l'écoute ensuite sa réponse en ne perdant pas son sourire, en venant même à rire de bon cœur après qu'elle est rajouté qu'elle respecte les croyants. Amusé, l lui dit.*

Ne t’inquiète pas, ce n'est pas une question piège.

*Il tend une main vers son visage, lui effleurant doucement la joue du dos de des doigts.*

Je doute qu'on te le demande, mais si cela venait à arriver, pour ne pas avoir à mentir, tu répondra que ton maître ne désire pas que tu discute de tes croyances. En tout cas tant que tu sera ce qu'on appelle une athée, car c'est assez mal vu dans notre société.

*Il retire sa main, souriant.*

Et si cela arrive que tu retrouve foi en une divinité, alors tu pourra le dire. Personnellement on peut me voir comme un adepte de Venus, comme tu l'aura devinée je pense. Mais loin de moi l'idée de t'imposer cela, car c'est quelque chose qui t'es propre et que les divinités ne doivent pas à mon avis apprécier qu'on simule une croyance en eux.

*Puis le regard espiégle, il rajoute tout de même.*

Même si en étant avec moi, je risque de t'influencer.

*Car même s'il veut ouvert, il se connait et sait qu'il aime à parler de cela. Puis curieux, il lui demande.*

Tu dis ne plus croire dans les divinités, ce qui sous entend qu'il fut un temps ou ce fut le cas. Vers qui te tournais tu alors?

*Il lui demande cela car il pense que la divinité vers qui ont se sent le plus proche, reflète en un sens ce qu'on est, ou ce qu'on aspire à être.*
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Re: [E3] Rencontre arrangé

Messagepar Amethyste Inspectoris le 09 Septembre 2012, 19:47

D'ailleurs, que ressent tu quand tu prépare un repas? As tu des spécialités?

La maîtresse l'avait bien prédit. La question de nourriture est un sujet incontournable avec son fil. Gourmand et gourmet à la fois, voilà comment elle me l'a défini quand elle m'a parlé de lui. Au fond de moi, j'ai trouvé cela plutôt amusant de le décrire de la sorte, deux simples mots qui le caractérisait le plus, alors que d'autre s'évertuait à faire une longue liste de qualité omettant volontairement les défauts. Mes maîtres précédents aimaient bien se valoriser, mais le fait que l'on respecte une personne est aussi parce que cette dernière reconnait ces défauts. Du moins, c'est ce que j'ai toujours pensé.

- Ce que je ressens ? J'aime cuisiner, cela m'a toujours offert un sentiment de sérénité, une sorte d'échappatoire.

Je baisse la tête trouvant ces mots stupides venant de moi. J'ai été programmé pour penser ainsi, mais au fond de moi, je pense que la cuisine est une chose que j'aime avec ou sans ce programme, je pense que je m'y serais intéressé tout de même.

- J'aime faire des pâtisseries.

Je rougis. Rougir ? Pour quelle raison ? Peut-être parce que je venais de dire discrètement que je suis gourmande également, peut-être autant que lui. J'aime la cuisine dans son ensemble, mais j'ai toujours eu une préférence pour les pâtisseries. Quand j'accompagnais mes maîtres, j'aime voir les regards emplis d'étoiles des enfants qui dégustaient une part de tarte et qui en redemandait. Je les enviais, mais moi je n'y avais pas le droit, je préparais, mais ne devait pas goûter parfois pour se moquer de moi, on me donnait de la pâté pour chien et on me demandait de manger comme eux et cela les faisait rire, moi, je n'aimais pas ça, mais je m'y soumettais parce que je le devais.

Que pense tu de la musique? et du chant?

- C'est un art appréciable pour mon ouïe, j'aime écouter et tenter de comprendre le sentiment que l'on fait partager de par quelque note jouée ou chantée. J'ai dû mal à comprendre parfois, mais qui ne tente rien n'a rien.

Ce n'est pas parce que je n'ai pas été programmé pour cela que je n'ai pas le droit d'apprécier. C'est juste que je ne sois pas fait pour ce genre de chose. Mon instrument a toujours été un poignard pour tuer les gêneurs. Ordonnez et j'exécuterai. Une phrase que j'ai répété si souvent et encore aujourd'hui, c'était le cas, on ne supprime pas des habitudes ancrée dans notre carte mère.

Sa question sur les dieux m'effraya quelque peu, je ne savais pas à quoi m'attendre, beaucoup réagissait mal lorsque j'y répondais sans une once de honte dans la voix. Mais c'est le cas, ceux qui n'ont pas eu des réponses à leurs prières se lassent et finissent par ne plus croire en rien.

Il me dit ensuite que si l'on me repose cette question, je ne devais pas y répondre en spécifiant que mon maître m'interdisait de parler de mes croyances. Ces doigts sur ma joue auraient pu me faire frissonner, mais je me retenais, le regardant simplement.

Je l'écoute encore et encore, je ne me lasse pas de sa voix qui résonne en moi comme un baume qui lentement guérit les blessures de mon être. Était-il aussi bon maître qu'il en avait l'air ? On ne me mentait pas cette fois-ci ? Pourquoi je me pose cette question ? Pourquoi craindre un maître ? Je dois l'aimer bon ou mauvais, c'est pour lui que je dois vivre.

Tu dis ne plus croire dans les divinités, ce qui sous entend qu'il fut un temps ou ce fut le cas. Vers qui te tournais tu alors?

- Autrefois, je priais Pluton, mais ensuite j'estimais que ce n'était plus la peine. Mes actes ne l'honoraient pas et il....

Je stoppais là ma phrase, je ne voulais pas dire le reste. Non. Il ne devait pas savoir. C'était mon jardin secret, il en connaissait l'essentiel. L'assassin que je suis ne méritais pas la bienveillance de Pluton, mais jamais il n'a répondu à mes demandes restant sourd et muet. Pourquoi l'a-t-il fait d'ailleurs ? Je me suis alors sentie trop déçu et trahi pour continuer ce manège. Autant passer dans un camp où toute croyance n'est plus, ainsi on n'a plus à être déçu.

Instinctivement, je commençais à jouer avec une mèche de cheveux que j'entortillais autour de mon index, tête baissée par habitude et ayant répondu à ces questions bien que la dernière restait en suspend, j'attendais une autre question de sa part ou bien un ordre.
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Re: [E3] Rencontre arrangé

Messagepar Ailanda Bartelenus le 13 Septembre 2012, 22:08

*Ailanda écoute avec un doux sourire sa belle androïde lui répondre sur le sujet éminemment important qu'est la cuisine. Car si on ne peut se passer de manger, autant que cela soit bon et fasse partie des petits plaisirs de la vie. De plus, il pense que cela se ressent dans la cuisine si une personne aime cela ou non. Il apprécie alors d’autant plus la réponse que lui adresse Amethyste, acquiesçant à ses paroles avec un regard qui brille un instant.*

Je vois

*Il lui passe tendrement sa main dans ses cheveux à elle, lui soufflant.*

C’est une bonne chose.

*Puis passant ensuite sa main dans ses cheveux à lui, il dit amusé.*

J’avoue que de faire la cuisine ne m’apporte pas cela… par contre en ce qui concerne le fait d’apprécier la cuisine… ca oui cela m’apporte un plaisir qui peut déboucher sur un moment de grandeeeeeeee sérénité.

*Dit-il le regard espiègle et souriant avec malice. Puis gardant la même attitude, il porte un doigt qu’il appuie légèrement sur son ventre après qu’elle lui est dite aimer faire les pâtisseries.*

Gourmande...

*Puis il rit de bon cœur en retirant son doigts, la regardant ensuite le regard brillant.*

On est fait pour s’entendre.

*Puis retrouvant un doux sourire, il lui demande.*

Quelles pâtisseries préfères-tu gouter ? Voir quels plats trouve le plus grâce à ton palais ?

*Ailanda l’écoute lui répondre sur son ressentiment concernant la musique et le chant. Il trouve agréable la phrase avec laquelle elle conclut cela, acquiesçant.*

Voila, tout à fait, qui ne tente rien n’a rien.

*Puis il se penche pour lui murmurer comme une confidence.*

Et puis tu n’es pas la seule à ne pas toujours comprendre ce qu’à voulu transmettre le compositeur ou même l’artiste.

*Puis se relevant il lui dit avec douceur.*

Ce qui compte, c’est d’apprécier.

*Vient ensuite un sujet qui semble être plus délicat pour Amethyste, celui des divinités. Craint-elle sa réaction à lui à son aveu d’être athée ? Ailanda ne se soucis pas de cela, appréciant parler de religion tout en comprenant parfaitement que pas tout le monde partage ses croyances. Pour lui croire est un chemin personnel, qui n’engage que l’être qui désire se tourner vers un dieu ou une déesse. Et puis il n’est pas prête non plus.

Et alors qu’elle suspend sa phrase, il l’a poursuit en disant avec une grande douceur.*


Et il n’a pas répondu à tes prières ?

*Puis il se laisse aller contre le pilier.*

Ma maman m’a souvent dit « aide toi et les dieux t’aideront ».

*Il porte un tendre regard vers elle.*

Mais cela ne peut s’appliquer à toi qui ne peux qu’obéir aux ordres.

*Il lui sourit avec douceur, rajoutant.*

Pourtant j’aime à croire que cela peut apporter quelque chose de croire en une divinité.

*Il rajoute amusé.*

Même si je ne te forcerais nullement à cela comme dit.

*Même avec les androïdes, il est pour la liberté de croire, ainsi que celle du culte. Il la regarde ensuite avec un air pensif, la contemplant avant de lui demander.*

Dis moi dans quel endroit te sens tu le mieux ? Il y a-t-il un coin ou tu aimerais pourvoir aller comme pour te… détendre ?

*Il avait une idée en tête, mais pour cela, il fallait qu’elle réponde à cette question.*
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Re: [E3] Rencontre arrangé

Messagepar Amethyste Inspectoris le 14 Septembre 2012, 14:21

Quelles pâtisseries préfères-tu gouter ? Voir quels plats trouve le plus grâce à ton palais ?

C'est une question dont il m'est difficile de répondre. On m'a toujours ordonné de préparer sans goûter me fiant à mon programme pour les quantités, les ingrédients et le temps de cuisson. Pourtant, de temps à autre pour satisfaire ma propre curiosité, j'avais goûté un plat que j'avais moi-même préparé. Toujours discrètement jusqu'à au jour où mon maître s'en aperçoit et qu'il me punisse en utilisant une violence dont je me souviens encore. Battu et violé, une fois par lui et une seconde fois lorsque ces invités arrivèrent. Tous aussi sadique les uns que les autres, même les femmes s'étaient prêtées au jeu. Je n'ai été crée finalement que pour être un réceptacle de plaisir, de douleur, d'humiliation et de soumission. Le fait d'avoir été programmé pour être une parfaite femme d'intérieure et une compagne digne de ce nom n'était qu'une couverture pour l'avenir qui s'ouvrait à moi. Une éternité d'humiliation en somme

Baissant la tête, je réfléchissais à comment j'allais répondre à sa question. Comment verra-t-il le fait que j'éprouve cela en cuisine alors que j'ai à peine goûté à ce que je faisais, le mieux était de lui répondre tout simplement.

- Je n'avais pas le droit de goûter à ce que je préparais. Je devais me fier à mes programmes. Si j'osais désobéir, c'était la punition ultime.

Il ne doit pas être idiot. Mon maître a dû voir sur mon visage, cette lueur d'amertume qui passa dans mes yeux. Comprenant immédiatement que j'avais outrepassé cette règle et que j'avais subi ce le pire pour avoir osé désobéir à mon maître. J'ai eu plus de propriétaires violents que de bons. Certains cachés leurs sadismes derrière un sourire faux et de circonstance et lorsqu'ils s'abaissaient au sadisme, les traits de leurs visages changeaient du tout au tout. D'autres les auraient surnommé « Démons » pour tromper aussi facilement.

La musique, la nourriture semblaient des sujets importants pour lui. Mon programme m'informait qu'Ailanda était de la catégorie des bons vivants. Une catégorie qui m'est étrangère, car seule l'ambition m'était connu jusqu'à présent. C'est impressionnant de voir le changement que cela fait en moi. Je crains et je me réjouis à la fois de cette chance offerte. Mais pour combien de temps, l'être humain vit longtemps, mais n'est pas immortel pour autant. Après que mon maître a trépassé qui donc va me posséder ? Je possède un avenir incertain qui se modèle chaque jour un peu plus.

Il me parle toujours, il tente sûrement de me mettre à l'aise. Suis-je aussi stressé que cela avec lui ? Sans doute, la crainte de me faire tromper encore une fois par un humain se montrant agréable envers moi. A mesure que les années ont passés, j'ai abandonné l'idée de croire que mon existence pouvait être plus douce. J'ai accepté les difficultés comme une punition pour avoir supprimé des vies. Même si l'on savait cela, on ne m'avait pas déprogrammé. Je devais dire cette aptitude, mais pas le nom de ceux qui me l'ont ordonné.

Dis moi dans quel endroit te sens tu le mieux ? Il y a-t-il un coin ou tu aimerais pourvoir aller comme pour te… détendre ?

Je porte mon regard vers lui. Je vois toujours ce sourire qui m'effraie comme me détends. Est-il vrai ou bien une simple illusion. Se transformera-t-il en démon comme tous les autres. Je ne devrais pas penser à cela de mon maître. Démon ou pas, je me dois de le servir.

- Euh...

J'hésite, je ne sais pas. J'ai toujours souhaité voir la mer de près, mais avec les monstres impossibles.

- Le Pont de Vénus ou les Jardins Suspendus, j'aime l'atmosphère qui y règne, c'est hors du temps.

Je tourne ma tête vers la direction où doit se trouver la mer, je ferme les yeux et tente de percevoir la douce odeur salé de l'immensité bleue. Si je venais à être déprogrammé ou à ne plus être utile, je souhaite que l'on me laisse sombrer dans les eaux pour reposer en paix, ainsi elle me purifiera de mes actes passés.

- J'aimerais voir un jour la mer Méditerranée de près. Cela doit être magnifique du bleu à perte de vue. Et vous maître ? Quel est votre endroit préféré ?
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Re: [E3] Rencontre arrangé

Messagepar Ailanda Bartelenus le 20 Septembre 2012, 18:04

*Alors qu'Amethyste baisse la tête après qu'Ailanda lui est demandé quels sont ses saveurs préférées, celui ci l'observe sans rien dire, lui laissant le temps de répondre, sans la presser. Il lui semble que cela est un sujet délicat pour la jeune femme, alors que pour lui cela est venu naturellement. Il n'est pas naïf au point de penser que tout les maitres sont bons, mais il ne voit pas ce qui peut troubler ainsi son androïde. Est elle de nature si gourmande qu'elle goute la moitié du plat? Il en doute grandement et du coup ne sais que penser de cela avant qu'elle ne lui réponde.

Il est ainsi surprit quand elle lui annonce qu'elle ne pouvait point gouter au risque de déclencher le courroux ultime de son maitre. Ce qui se lit clairement sur son visage l'espace d'un instant, avant de secouer la tête dépité.*


Foutaises.

*Quelque part il se trouve bête d'être ainsi surpris alors qu'au final en y pensant, cela semble logique que des idiots agissent ainsi avec leur androïde. Il se donne même un petit coup sur la tête avec son point, avant de regarder la jeune femme et lui lancé avec un grand sourire.*

A mon service, je souhaite que tu goutes ce que tu me prépare.

*Puis retrouvant un doux sourire, il rajoute.*

Les recettes sont une base, souvent très agréable, qui peuvent nécessité des ajustements selon les gouts et les couleurs. Et c'est là que gouter est nécessaire pour donner au plat une saveur qui dépasse la simple recette.

*Puis avec une petite lueur espiégle il rajoute.*

Et puis autant que tu voit ce que donne ce que tu me donne à manger.

*Puis il rajoute amusé.*

Tu peux bien sure continuer à suivre aveuglément les recettes si cela te rassure. Sachant que tu es responsable des changements que tu apportes... mais je pense qu'entre gourmands on devrait s'entendre.

*Conclut il espiégle. Il pourrait digresser encore longtemps sur le sujet, mais cela viendra en temps et lieux, autant pas saouler la pauvre de ses réflexions en ce domaine dès le premier jours pense t il amusé.

Puis ils en viennent finallement à évoquer leurs lieux préférés, sous l'impulsion d'Ailanda qui demande quel est celui de sa belle androïde. Et le heu qu'elle lâche en guise de réponse première à le don d'amusé son maitre qui en sourit. Il semble l'avoir prise de cours, ce qui est en un sens logique, peut de personne ayant dut lui demander cela.

Puis il l'écoute lui citer deux lieux, qui le font sourire avec douceur. Ce sont en effet deux endroits agréables pense t il, se rappelant y avoir passé du temps là pour développer son art du dessin paysagiste, mais aussi quand avec sa mère et et sa petite sœur ils se rendaient aux jardins suspendus pour s'y promener... et accessoirement faire des bêtises.

Puis alors qu'elle lui évoque la beauté que doit être la mer, il acquiesce d'un signe de tête. Et elle n'est pas la seule à désirer cela, des rumeurs sur une possible expédition s'étant faite attendre de suite après les résultats du vote lors du festival.

Puis elle lui renvoi la question de façon naturel, ce qui le prend un peu de court. Non que cela le gène, juste qu'il doit y réfléchir du coup.

Ainsi il porte sa main libre à son menton, le frottant en ayant un air pensif.*


Hummm, je dirais que cela dépend de mon humeur. Le pont de Venus ainsi que les jardins suspendus sont deux endroits que j'apprécie, notamment pour les vues qu'elles offrent... même si selon les moments, je dirais qu'il y a trop de monde. Il y a aussi les remparts qui offre une vue magnifique sur ce qui nous entoure.

*Il se passe ensuite la main dans les cheveux.*

Mais j'apprécie aussi aller au thermes, ou dans un bon restaurant.

*Dit il amusé, le regard brillant.*

Cela n'offre pas les mêmes vues, mais cela n'en demeure pas moins des endroits où je peux me détendre également, oublier ce qui me pousse à venir en ces lieux pour me changer les idées. Dans la même veine, aller au temple de Venus peut amener son esprit à penser à autres choses au travers des arts.

*Puis il regarde autour de lui, souriant avec douceur, son regard finissant par se porter sur l’arbre.*

Et bien sure en ce lieux...

*Car même s'il avait quitté la demeure familiale, il n'en restait pas moins que ce lieu, où vivent des personnes cher à son cœur et où il y a vécu son enfance et adolescence reste à part en lui.

Puis lançant un doux sourire à Amethyste.*


Attend moi là, je reviens vite.

*Lui dit il en se levant, se dirigeant vers une aile de la villa. Il désire en effet se rendre dans une pièce lui ayant servit d'atelier durant ses années d'étude. La bas, il compte récupérer de quoi faire un dessin, ne doutant pas qu'il doit bien trainer un calepin avec au moins une feuille blanche dedans ainsi que des crayons noirs.

En chemin, il croise Lila, la charmante androïde de sa petite sœur. Se souriant mutuellement, ils se salut, prenant rapidement des nouvelles avant qu'elle ne propose spontanément au frère de sa maitresse de l'aider, s'il le désire, dans sa recherche. Ailanda accepte avec un grand sourire, se rendant ainsi tout deux à l'ancien atelier. En moins deux minutes ils ont réunit ce donc à besoin l'artiste.

Ils ressortent ensuite tout deux, allant pour se séparer, quand Christina arrive tel un zombie. Outre sa chemise de nuit, il est clair à son visage qu'elle vient de se lever il y a peu. D'ailleurs, elle frotte de façon adorable ses petits yeux.

Et alors qu'elle va pour rentrer carrément dans son frère, ce dernier lui fait "bou", la faisant sursauter avec un grand sourire amusé.

Elle porte son regard endormie sur son frère, mettant un instant à réaliser... avant de lui sauter au cou. Souriant avec douceur, il l’enlace en retour, murmurant.*


Salut toi.

*Ils restent ainsi un instant, avant qu'elle ne se recule, regardant son frère en souriant... avant de gronder faussement son androïde.*

Tu aurais put me signaler qu'il était là.

*Ce qui ne semble pas troubler Lila, Ailanda répondant à sa place en ébouriffant légèrement les cheveux de sa petite sœur.*

On vient de se croiser. Je suis venu prendre le petit déjeuner avec maman... pendant qu'une marmotte traine au lit.

*Dit il taquin, Christina répondant de façon très adulte en lui tirant la langue. C'est donc dans la bonne humeur que les trois s'en vont retrouver Amethyste. Ailanda et Christina sont bras dessus bras dessous, souriant tout comme Lila au coté de sa maitresse.

La petite sœur se trouve être une très belle femme, sa chemise de nuit laissant entre voir une silhouette très agréable. En un sens de visage, elle ressemble beaucoup à son frère, en beaucoup plus féminin bien sure. Ainsi ils ont la même couleur des yeux tout comme ils sont blond tout deux.

Autant les ainés tiennent de leur parents, autant les deux derniers semblent tenir de leur grand mère maternel.

C'est Lila qui de son coté portent le calepin et une trousse avec des crayons à l’intérieur.

Les deux femmes saluent en souriant la belle androïde.*


Bonjour Amethyste.

Bonjour

*Ailanda an profite pour annoncer aux deux jeunes femmes, Lila devant faire dans les 16-17 ans.*

Maman m'a offert Amethyste, la faisant entrer à mon service.

*Sourire sincère de Lila à cette nouvelle tandis que Christina fait une moue de son coté.*

Mais alors qui fera mes crêpes?

*Réaction qui amuse la jeune androïde tandis qu'Ailanda rit de bon cœur.*

Tu aura qu'a venir en manger chez moi.

*Grand sourire de la jeune femme qui ne semble pas avoir besoin de se faire prier pour accepter une telle invitation. Surtout qu'elle n'a pas besoin de cela pour venir à l'occasion squater chez son grand frère.

Puis une étincelle de malice traverse son beau regard, lançant à la belle androïde.*


je te confie mon frère, occupe toi en bien Amethyste.

*Ce qui surprend le jeune homme, car s'il le comprend venant de sa mère, il se demande bien pourquoi sa petite sœur dit cela. Et ainsi il tombe dans le panneau en lui demande.*

Pourquoi tu dis cela?

*Réponse de Christina avec un grand sourire en regardant Ailanda.*

Car j'ai vu comment s'était dans ton studio.

*Grand frère zéro, petite sœur un, ce qui amuse beaucoup la jeune fille, son regard brillant d’espièglerie, surtout quand Ailanda ne trouve rien de mieux à répondre qu'un sincère.*

Nia nia nia.

*De vrais enfants en cet instant. Puis souriant avec douceur, Ailanda lance.*

Bon nous allons y aller.

*Ce que a quoi réagit Christina en regardant avec curiosité son grand frère.*

Ha?

*Connaissant bien sa petite sœur, il se penche pour lui murmurer au creux de son oreille ce qu'il a en tête. La jeune femme acquiesce, échangeant un regard complice avec Ailanda.*

Je vois.

*Souriant, elle se met sur la pointe des pieds pour déposer une tendre bise sur la joue de son frère.*

Alors bonne journée, je vais aller petit déjeuner moi.

Bonne journée à toi aussi et bonne appétit.

*Elle prend congé d'Amethyste en lui souhaitant également une bonne journée. Lila de son coté s'avance pour tendre le nécessaire à dessin à Amethyste, lui soufflant avec un doux sourire.*

C'est a votre maitre.

*Puis elle prend congé à son tour, leur souhaitant une bonne journée avant d'emboiter le pas à sa maitresse. Ailanda ayant également saluer Lila, regarde les deux jeunes femmes s'éloigner en souriant avec douceur.

Puis sil se tourne vers Amethyste, lui souriant le regard espiégle.*


Allons y.

*Ainsi il l'invite à le suivre vers elle ne sait ou encore, quittant la demeure familiale.*
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Surnom: L'hédoniste
Compte principal: Oui

Re: [E3] Rencontre arrangé

Messagepar Amethyste Inspectoris le 24 Septembre 2012, 17:01

J'avais dû mal à concevoir l'idée d'une grande et parfaite famille sans colère ni haine. Moi qui n'ai toujours connu que cela. Des frères se détestant tellement que parfois il souhaitait la mort de l'autre et bien entendu, on se tournait vers moi pour abattre le glaive qui les porterait vers la mort.

Côtoyer une famille comme celle de mon nouveau maître est plutôt une chose surprenante voir même utopique. Tout le monde s'entendait si bien, même les androïdes semblaient satisfaits de leurs servitudes. Je l'étais tout autant, mais je ne pouvais pas m'empêcher de voir un petit point noir défiler dans l'horizon de ma nouvelle existence. Qui y avait-il de caché dans tout cela ? Me faisais-je simplement des idées ou bien cette méfiance se trouvait-elle juste ? Que penser de tout cela ? Comment pouvait-on voir le positif, quand ma vie n'a été qu'un défilement de malheur et de souffrance autant pour ceux que je devais tuer que pour moi.

Alors, qu'Ailanda s'était absenté pour je ne sais quelle raison, il revint plus tard accompagné de sa jeune soeur et de l'androïde de celle-ci. Encore une fois, l'humaine se montrait souriante et aimable à mon égard. J'ai compris rapidement qu'elle était aussi gourmande que ne devait l'être mon nouveau maître. D'où ces demandes constantes de pâtisserie en tout genre. Toujours, elle a été satisfaite et me parlait comme si j'étais de sa race, même Lila avait le droit à ce traitement de faveur.

Où se trouvait donc le point noir ? L'illusion dans ce tableau si parfait ? Pourquoi me posais-je autant de questions qui pourtant n'avait pas leur place dans mon système de réflexion. Mon programme était de servir sans se poser de question envers celui ou celle que je servais et à mesure que le temps passe, mon programme avait l'air de devenir défaillant ? Serais-je bientôt inapte au service ?

Récupérant le nécessaire de mon maître que me tendit Lila. J'observais d'un air étrange mon maître me demandant ce qu'il préparait. Je le trouvais étrange, un sourire dessinait son visage, nullement négatif, mais plutôt cachotier. Comme s'il préparait quelque chose. Après tout, je l'ai vu se confier à sa jeune soeur qui s'éloignait déjà de nous suivi de Lila. Je trouvais l'atmosphère étrange, indescriptible pour moi. Difficile de mettre un mot sur l'émotion que je ressentais au fond de moi. Je ne suis pourtant qu'un numéro de série avec des programmes précis conçu pour que je sois une servante, une soumise, une compagne parfaite qui ne se plaint jamais quoi qu'on lui fasse.

Emboîtant le pas de mon maître, je le suivais jusqu'à l'extérieur de la demeure familiale de ces parents. J'ignorais où il me conduisait ni même ce qu'il complotait. Il restait mystérieux et je n'osais pas poser de question, la curiosité ne faisant pas parti de moi. En marchant, je croisais le regard plus inerte que le miens des autres androïdes portant de lourdes charges à côté de leurs propriétaires qui sans gênes se plaignaient de leur inefficacité. Parfait pour leur yeux, mais complètement inutile pour le reste. Je les plaignais, car moi aussi, j'ai eu de telles critiques et cela remontait à peu de temps.

Aujourd'hui, la vie semble me sourire, mais je reste tout de même sur mes gardes. J'ai trop vu et bien trop vécu pour affirmer que je pouvais espérer une vie sans verser le sang ou connaître la dureté des coups portés sur moi ou encore des abus morales et physiques.

Marchant derrière Ailanda, je le regardais avancer admirant sa silhouette, je comprends pourquoi tant de femmes se tournent vers lui dès son passage. Je n'ose briser le tableau de par ma présence à ces côtés. Le maître est toujours devant tandis que l'esclave tête baissée évoluait comme une ombre derrière lui se faisant le plus discret possible.

On m'accordait un regard, mais simplement pour observer mes courbes. Je reconnue des personnes qui ne m'étaient aucunement étrangères, vieux comme jeunes. Je me souviens de mes propriétaires qui leur accordait de m'avoir pour l'espace d'une soirée afin d'abuser et de m'humilier de la manière dont ils le souhaitaient. Leurs yeux posés sur moi faisais remonter d'horrible souvenir, mais je me taisais et subissais cette épreuve sans émotion comme toutes les autres. Rien ne pouvait changer ce qui s'était passé. Affronter était la seule chose à faire.
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