[E3] Les peuples les plus civilisés ...

Ce forum contient les archives de tous les RPs ouverts par les personnages durant les préparatifs et le départ du corps expéditionnaire.

[E3] Les peuples les plus civilisés ...

Messagepar Maximus le 04 Septembre 2012, 00:07

Les peuples les plus civilisés sont aussi voisins dans la barbarie que le fer le plus poli l'est de la rouille.

Vita et Maximus avaient rencontré dans leur échoppe nombre de soldats, de conscrits et de volontaires venir chercher armures et boucliers. Il aurait pu multiplier ses prix par cinq ou par dix que son carnet de commandes resterait rempli. Mais il estimait voler déjà bien assez ses hommes courant à leur perte. Pourtant, aucun cavalier n'était venu dans l'échoppe. Et pour cause ! Un soir, un homme vint. Maximus le reconnut. Il s'agissait du maréchal-ferrant de la noble famille Aquilius. Tout le monde connaissait Caius et depuis la nomination théâtrale de son épouse, tout le monde avait entendu parler de Valentina Aquilius, sénatrice de Venus.

La commande du maréchal ferrant fut simple. La famille désirait voulait savoir ce qu'apportait aux chevaux la qualité du travail de ferronnerie de Maximus. Le maréchal ferrant et le forgeron rirent et se saluèrent chaleureusement. Ils se connaissaient, le petit homme se moquait de son acolyte et le provoquait avec complicité. Ils avaient traité ensemble avant qu'il ne soit recruté par les adeptes de Neptune. Ferrer un cheval est un art complexe que Maximus ne connait pas aussi bien que son interlocuteur. Comme par le passé, ils échangèrent leurs compétences. Le maréchal-ferrant donnait de nouveaux conseils quant à la forme des fers et le ferronnier décrivaient les qualités et inconvénients des différents alliages métalliques réalisables. Ils établirent ensemble une liste d'une demi-douzaine de fers aux propriétés différentes. Connaître les qualités et défauts d'un fer est un avantage. Mais les marier est le secret du Dieu Neptune. Le maréchal-ferrant vantait les connaissances de son maître et avouait que sa réputation n'était pas surfaite. Maximus n'en douta pas et accepta de forger les complexes échantillons demandés. Solides, souples, confortables, endurants surtout mais pas trop lourds. Il était impossible de trouver la combinaison ultime. Les échantillons permettraient de trouver le meilleur compromis.

Quelques jours plus tard, Maximus portait dans son sac baluchon deux douzaines de fers à chevaux. Il traversait la ville. Il écoutait ça et là les conversations et découvrait que le mot "corps expéditionnaire" était dans la bouche de tous les romains. Un bruit de trompe en provenance des remparts se fit entendre. Une seule sonnerie. Il s'agissait de la relève de la garde. Les attaques étaient signalées par deux sons, un premier court, un second plus long. Il réalisait que cela faisait un moment que les créatures n'attaquaient plus. Les optimistes prétendaient que c'était le moment idéal pour lancer le corps. Les pessimistes affirmaient que les créatures s'économisaient et se préparaient à accueillir les hommes de Caius. Maximus se demandait qui savait vraiment ce qu'il pouvait se passer au delà des remparts. La seule chose dont il était certain, c'est qu'il n'en savait rien.

Il descendit l'autre versant du pont de Jupiter et parvint rapidement au domus de la famille Aquilius. Il se demanda si famille était un terme exact. Il ne s'intéressait guère à la vie privée des nobles. En frappant à la porte des écuries, il réalisait qu'il ne savait point si Valentina et Caius avaient des enfants. Il ignorait même le veuvage du précédent mariage de la sénatrice.

Le maréchal-ferrant vint ouvrir à son ami. Rapidement, il conduit Maximus vers une cour où six chevaux déferrés les attendaient. Malgré les douleurs à son dos, Maximus se pencha et prit du sable en main. Le sol était constitué du sable du désert.

Les Aquilius prennent les choses au sérieux.

Le maréchal-ferrant acquiesça.
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Re: [E3] Les peuples les plus civilisés ...

Messagepar Caius Aquilius le 05 Septembre 2012, 15:27

Eneus galope dans les plaines qui entoure la cité. Je reviens des élevages de mon frère où j'ai passé l'après midi à sélectionner avec lui les malheureuses montures qui équiperont les cavaliers de l'expédition. Malheureuses car à mon avis rares seront les enfants de Neptune à revenir de ce périple dans les territoires inconnus... Contrairement aux chevaux qui équipent mes cavaliers, rapides et fougueux pour intervenir rapidement face aux créatures de l'extérieur, il va falloir des montures plus endurantes, prêtes à supporter l'hostilité et les conditions difficiles des territoires environnants.

La porte de la ville se dessine et je ralentis pour ne pas bousculer quelques piétons. J'étouffe sous mon armure mais je tache de rester stoïque. L'apparence d'un officier sert de modèle pour ses hommes et c'est là une notion que j'estime des plus importantes. Comment peut-on prétendre être un chef si on ne peut donner l'exemple à ceux qui sont sous sa responsabilité ?

Il y a du monde dans les rues tandis qu'au loin retentit la sonnerie annonçant le changement de la garde. Il est temps pour moi de rentrer même si il reste tant et tant de travail à faire. Rome ne s'est pas faite en un jour dit-on et je dois préserver mes forces.... D'autant que mon épouse est de plus en plus inquiète à mon sujet et sur le fait que je puisse commander cette expédition.

Mettius m'a piégé, je dois le reconnaître. Il cherche à effacer de cette terre tous ceux qui lui font de l'ombre et l'expédition lui donne le prétexte idéal pour cela. Je ne doute pas que des personnes comme Aquilia ou la sénatrice Camilia feront partis de l'encadrement. Cela laissera le champ libre pour des politiciens conservateurs pour soutenir le tyran.... Des hommes comme Lucius par exemple, grand prêtre d'un culte machiavélique... Que le père des dieux tolère la corruption de ses prêtres reste un mystère pour moi.

Le pont de Jupiter est bondé d'une foule bruyante venant de tous les milieux de Rome: esclaves revenant de courses, artisans livrant leurs commandes, nobles se promenant et se montrant aux plébéiens.... C'est ainsi qu'est ma ville, cosmopolite, vivante, symbole de l'unité de l'humanité sous une même bannière. C'est ainsi que je l'aime et que je la sers au mieux de mes capacités.

Il ne me faut que peu de temps pour arriver en vu de ma Domus. Descendant de ma selle, je ne peux que constater qu'il y a du monde à l'écurie aux bruits que j'y entends. Sans plus tarder j'entre, apercevant mon maréchal ferrant en pleine conversation avec un colosse à la peau ébène que je connais de par sa fonction prestigieuse dans notre cité... J'avais fait commande de fers à sa forge capable d'être assez solides pour le long voyage qui s'annoncait.


Ave Consul Maximus.

Je le salue à la Romaine, bras levé. Il occupe un poste particulier dans notre ville, chargé de réinitialiser les androïdes dont le plot est désactivée, tache que je n'approuve pas forcément. Qu'importe ce n'est pas à moi de juger cet aspect de la société Romaine, du moins pour l'instant.

C'est un honneur de vous rencontrer. Soyez le bienvenu dans ma domus.

Je suis sincère. Plus que de simples mots, c'est là la preuve du respect que j'ai à son égard. L'hospitalité est une des coutumes à laquelle je tiens. La formule que je prononce place le consul sous ma protection lui garantissant la sécurité et le gite dans ma demeure... Tradition désuète ? Peut être mais pour moi, elle a autant de valeur qu'une loi votée par le sénat.

Je vois que vous avez fini les fers.... Puis je les voir ?

Je souris mais la chose est importante. Ces fers sont ceux dont je compte équiper les cavaliers qui seront du voyage. Un bon matériel est important, je le sais....

Mais que diriez vous d'en discuter allongé avec un verre de vin ?

Je sais que le Consul souffre du dos. Ce n'est pas un secret pour ceux qui fréquentent les milieux du pouvoir. Nul doute que la position allongée lui sera nettement plus agréable.....

Si mon épouse sait que je ne vous ai pas invité à rentrer, elle va me le reprocher. Elle vous a trouvé étonnant aux derniers jeux savez-vous....

Un sourire aux lèvres je mène Eneus dans son box avant de me diriger vers l'entrée de la Domus proprement dite. Valentina doit être là et je l'appelle de la voix.

Ma chère où êtes-vous ? Nous avons de la visite.
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Re: [E3] Les peuples les plus civilisés ...

Messagepar Valentina Aquilius le 07 Septembre 2012, 20:11

Depuis les festivités au Colisée, Valentina quittait peu le domus familial. Non pas qu'elle craignait quelques agressions mais parce qu'elle passait beaucoup de temps à étudier. Elle venait d'être nommée au Sénat mais en connaissait assez peu. Oh naturellement, elle avait toujours évolué dans le monde politique de Rome mais de là à jouer les sénatrices, il y avait une marche énorme. De plus, étant perfectionniste dans l'âme, elle voulait être certaine de ne rien oublier. L'erreur ne lui serait pas permise. Tout le monde l'attendait au tournant en particulier les prêtres de Jupiter qui ne manqueraient aucune occasion pour la fustiger en public. L'erreur lui était d'autant moins permise car elle était non seulement sénatrice mais aussi la femme du préfet, le nouvel homme fort de Rome. Non, elle ne pouvait échouer dans la tâche que Tibérius lui avait confié surtout qu'elle serait seule. Caïus allait devoir partir avec le corps expéditionnaire. Elle ne pouvait se permettre de se montrer faible, fragile. Elle devait être forte, pour lui, pour eux, pour leur famille. Néanmoins, l'inquiétude et l'angoisse la gagnait chaque jour un peu plus. Elle savait pertinemment que cette expédition était une simple mission suicide et que son mari en était à la tête. Nul doute que Mettius voulait sa mort ou son déshonneur et qu'il n'hésiterait pas à faire de même avec son épouse si celle-ci s'avérait trop gênante. Pour autant, Valentina comptait bien jouer son rôle et mettre en avant ses idées. La guerre était déclarée. Elle ne pouvait plus reculer. A un moment, il fallait choisir un camp. Depuis son veuvage, elle avait toujours voulu les élans de son cœur et de son esprit, refusant de vivre de nouveau en prison. Là encore, elle ferait ce qu'elle voudrait quitte à devoir se mettre à dos Mettius et les prêtres de Jupiter si ce n'était pas déjà le cas, ce dont elle doutait aujourd'hui. Toutes les personnes proches de Tibérius étaient plus ou moins cataloguées comme ennemi de Mettius.

« Ma chère où êtes-vous ? Nous avons de la visite. »

Au son de la voix de son époux, Valentin releva la tête des parchemins et ouvrages qu'elle compulsait. Elle sourit. Caïus était rentré un peu plus tôt que d'habitude. Généralement, il restait relativement tard à s'occuper des préparatifs de l'expédition. Or chaque seconde passée en sa compagnie était un vrai bonheur dont la romaine ne voulait nullement se priver. Le fait d'avoir un invité ne la gênait nullement. Tout moment avant le départ tant redouté était bon à prendre pour la jeune femme. Elle se leva et sorti du bureau qu'elle occupait depuis plusieurs heures avant de se diriger vers l'entrée. Elle adressa son sourire à son époux avant de voir celui qui l'accompagnait. Bien qu'elle ne l'ait jamais rencontré personnellement, elle avait déjà vu le consul Maximus Proteus. Elle lui sourit aussi avant de l'inviter à entrer.

« Soyez le bienvenu consul Maximus Proteus. Vous honorez notre demeure de votre présence. Allons donc nous installer plus confortablement. »

D'un geste elle l'invita à la suivre avant de se diriger vers le triclinum qui pouvait servir pour les repas familiaux mais aussi pour recevoir des invités en petit comité. Valentina en bonne maîtresse de maison désigna le lit d'invité pour le consul avant de laisser son mari prendre place à son tour. Elle fit demande de collations et de vins aux androïdes de la maison avant de venir à son tour prendre place sur le dernier lit disponible.

« Je suppose que c'est l'expédition prochaine qui vous a amené en notre demeure consul. »

Plus qu'une question, c'était un constat. Même si elle se mêlait peu des affaires de son mari, elle se doutait qu'il avait fait demande de fers pour les chevaux de la cavalerie. Elle était curieuse de connaître un peu l'homme qu'elle n'avait fait que voir ou entrevoir notamment au Colisée.
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Re: [E3] Les peuples les plus civilisés ...

Messagepar Maximus le 09 Septembre 2012, 10:42

-- Ave Praefectus Caius

Torse gonflé, bras tendu, le salut de Maximus répondait à celui du préfet avec la même droiture et une évidente fierté romaine. La réputation sur la bonne hospitalité de Caius courrait dans toute la haute société. Sans être un conservateur immobiliste, cet homme aimait les anciennes traditions et ne les rangeait pas au rang de petites phrases prononcées sans saveur. Les mots sonnaient une agréable vérité dans la bouche du préfet.

Maximus acquiesça. Il n'était pas connu pour ses bavardages, mais plus pour son efficacité. Il réalisait au cours de ses discussions avec Vita qu'il pouvait être bavard. En public, dans les hautes cours, il parlait peu. Il préférait avoir la réputation d'être simple d'esprit que de discourir avec des hommes dont il ne partageait pas les valeurs. Revers de la médaille, cela le rendait distant, même avec des hommes honorables. Le colosse posa le sac baluchon et délaça le noeud marin qui le refermait. Dedans, les échantillons de fers à chevaux attendaient leur inspection. Cinq sacs contenaient chacun trois fers identiques. Mais Maximus sortit le sixième sac ceint d'une cordelette rouge. Il contenait un exemplaire de chaque fer.

Certains nobles aiment les proverbes et font même des recherches pour placer le dicton le moins connus à la première occasion. Cela s'avérait souvent inopportun. Le père de Maximus lui avait dit un jour que les dictons les plus connus étaient souvent les plus importants. Par delà la mort, cet homme avait encore de l’influence sur Maximus.

-- Qui veut voyager loin ménage sa monture...

La phrase était prononcé du bout des lèvres. Elle n’était pas à l’intention de Caius, mais sonnait comme le souvenir qu’il avait de son défunt père. Maximus savait que les hommes politiques envoyaient leurs soldats vers une mort évidente. Un bon cavalier ménageait sa monture et les fers à chevaux leur permettaient de mieux porter les soldats en armes. Seulement le sable allait éroder rapidement les fers. Un fer souple s'userait trop vite et un fer rigide se briserait s'ils devaient franchir une barrière rocailleuse. Laissant le grand sac au maréchal ferrant, Maximus suivit Caius dans sa demeure. Comme chez Sibylla, la demeure affichait une majesté et de vastes espaces. On était loin de l'appartement exiguë au-dessus de la forge. Il ne souhaitait pour l'instant pas changer. Il avait refusé poliment le verre de vin. Leurs deux propositions de s’allonger se voulaient hospitalière, mais elles avaient involontairement vexé Maximus. Il fut touché dans son amour-propre et dans celui de Vita. Elle soignait très bien. Il savait au fond de lui que Caius et Valentina ignorait tout des dons de l'esclave qu'il venait d'acheter. Mais, malgré lui, il n'avait pas aimé. Sa susceptibilité avait été touchée.

Il s’assit néanmoins sur la méridienne et défit le flot laçant le sac.

Exactement Dame Aquilius. J’ai forgé six modèles de fers que j’ai réunis dans ce sac.

Il les sortit un par un et les posa sur la table basse.

J’attire votre attention sur le métal qui composent ces fers-ci. Il est plus résistant à l’érosion tout en restant souple. En vous procurant vous même le métal, vous en tirerez un meilleur prix. Officiellement, je vous les forgerais pour le même tarif, un tarif très élevé, car je refuse de participer à cet effort de guerre. Par contre, officieusement, je ne vous demande pas la moindre pièce de cuivre. Je vous offre mon aide, car je tiens à ce que vous ayez une chance de revenir vivant.

Il marqua une pause et rangea les trois premiers fers dont le métal était particulièrement banal.

Je suis bon forgeron, vous êtes meilleur cavalier. Je vous laisse ces échantillons. Dites-moi la forme de fer qui vous convient et je les forgerai. Je voudrais simplement me permettre un conseil.

Maximus connaissant son rang et celui du préfet. Il n’était pas son supérieur puisqu’il ne servait pas les mêmes corps d’armées. Mais le grade de Caius imposait un respect et une tradition que suivaient également le Consul. C’est pour cela qu’il attendit l’assentiment du préfet avant de poursuivre.

Les romains ont simplement besoin d’espoir.

Maximus voulait rappeler qu’il était important de revenir. Caius et ces hommes étaient plus utiles vivants que morts.
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Re: [E3] Les peuples les plus civilisés ...

Messagepar Caius Aquilius le 11 Septembre 2012, 23:12

L'expédition... Le sujet est décidément dans toutes les bouches. Même si le sénat n'a pas encore voté son organisation, il ne fait guère de doutes que cette dernière aura lieu. Depuis trop longtemps les adeptes les plus farouches de Minerve demandent à ce qu'elle soit organisée, en dépit de toutes les contraintes et inconnues qui se présentent face à tel projet. Je ne le sais que trop bien, comme je sais que je serais du voyage, du moins si j'en crois les bruits de couloir du sénat qui parviennent à mes oreilles.

Valentina se montrait hôtesse attentionnée, bien que le consul ne se montre guère réceptif à ce que nous lui proposons. La chose n'a rien d'étonnante aux vus des échos que j'ai déjà entendu sur lui: compétent dans sa tache mais guère mondain, ce qui de mon point de vue est loin d'être un défaut. Trop de personnes ne cherchent des offices que pour avoir droit aux honneurs allant de pair avec le rang....

M'emparant du fer désigné, j'examine ce dernier avec un sourire appréciateur, le soupesant, en analysant la solidité et la finesse, en bon cavalier... Mon père avait tenu en son temps à ce que mon frère et moi apprenions auprès d'un forgeron les détails qui font qu'un fer à cheval est bon... Et le travail de Maximus est excellent:


Fort bien, je vous remercie, Consul... Il va nous falloir des fers résistants, capables d'aller sur des terrains difficiles... Et que nous n'aurons pas à changer régulièrement.

Installer une forge de campagne risquerait d'être problématique dans les terres inconnues. Discrètement, je regarde mon épouse non loin de là. Je sais qu'elle craint pour moi et je ne souhaite pas en rajouter à son inquiétude...

Merci Consul.... Mon épouse ici présente m'a récemment dit que le vote de cette expédition n'allait guère tarder et que les partisans de cette dernière étaient majoritaires.... Chose étonnante la plupart des sénateurs liés à Jupiter sont devenus de fervents partisans du projet.

Je souris à Valentina... Le sénat est un nid de serpents, je ne le sais que trop bien.... Mon épouse pourtant arrive à y tirer son épingle du jeu, louvoyant entre les différentes factions qui se disputent comme des chiens le pouvoir, sous le regard menaçant de Mettius....

Je vais être franc avec vous Consul... Je pense que cette expédition n'a que peu de chances d'aboutir... On veut qu'une armée s'aventure sur des terres inconnues pour étendre le pouvoir de notre cité, pour offrir un plus grand territoire à notre peuple et on en oublie de procéder avec intelligence.

Mes mots sont durs mais je suis chez moi et je ne me cacherai pas derrière une apparente approbation à un projet que je réprouve... Je regarde un instant ma chère et tendre, sachant qu'elle partage ma vision des choses:

Je suis de ceux qui estiment que Rome a besoin de sortir de son cocon autarcique mais procédons avec méthodes... Envoyons des missions d'explorations, des petites équipes d'éclaireurs avant.... Enfin, je suppose qu'à présent les jeux sont faits....

Je sens une légère tension chez mon épouse. Elle sait que je serais nommé à la tête de l'expédition et cela la tracasse... Le fait que Maximus envisage la possibilité que je n'en revienne pas doit lui serrer le cœur.... Et pourtant elle sait aussi que je suis tenu de le faire...

C'est mon devoir de servir Rome, même si je ne suis pas d'accord avec certaines décisions.


Je reviendrais Consul.... Ne serais-ce que pour ne pas faire pleurer la belle Valentina...

Je souris.... C'est là un essaie de dérider l'atmosphère qui devient pesant à ces tristes allusions.... M'emparant de mon verre de vin, je le glisse vers ma bouche pour en boire une gorgée avant de poursuivre:

Je reviendrais avec le maximum d'hommes... comme vous le dites, Rome a besoin d'espoir.... J'espère juste revenir avec des choses intéressantes qui transformeront ce fiasco annoncé en réussite.... Je ne vous cache pas que nombreux sont ceux à compter sur un échec...

Le prélat, certains sénateurs font passer la politique avant le bien de Rome. L'espoir ? Il ne les arrange guère, ils préfèrent régner sur un peuple craintif... qui dit espoir, dit volonté de changement, or cela ne plait pas à ces tristes personnages...

Je ferais de mon mieux en tout cas.... Puissent les dieux m'accompagner.

Les dieux.... ils existent, nous le savons tous.... et eux que pensent-ils donc de la situation ? Sommes nous pièces d'échec dans leurs mains dans un jeu divin qui nous dépasse ? Qui sait....
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Re: [E3] Les peuples les plus civilisés ...

Messagepar Valentina Aquilius le 13 Septembre 2012, 10:44

Valentina se sentit un peu mal à l'aise de ne pas voir le consul s'allonger. Aurait-elle fait un impair sans le savoir ? Étrange mais elle passa au-dessus. Elle laissa son mari analyser les fers. Ce n'était absolument pas son domaine. Elle ne savait d'ailleurs pas monter à cheval. Elle n'avait pas côtoyer les chevaux avant qu'elle ne devienne la femme de Caïus et que de nombreuses montures trouvent leur place dans les écuries de leur domus. Elle savait que son mari avait donné des ordres pour qu'elle apprenne à monter et qu'elle possède son propre cheval. Mais elle n'avait pas encore eu l'occasion de s'y mettre, trop prise au Sénat ou dans le bureau de la maison.

Silencieuse, la jeune femme écoutait son mari. Il savait tout comme elle, tout comme tous ceux qui n'étaient pas aveuglés par Mettius et par la soif de pouvoir que cette expédition serait un échec. Le consul aussi était de cet avis et le cœur de Valentina ne pouvait que se serrer à chaque fois que son regard bleu se posait sur son mari, se demandant si elle allait le revoir un jour. Elle priait chaque jour Vénus pour que ce soit le cas. Néanmoins, elle ne lui en parlait pas. Il avait tellement de choses à gérer. Les angoisses de sa femme n'en faisaient pas partis. D'ailleurs, elle ne tenait pas non plus à lui occuper l'esprit avec ses craintes. Elle sourit, un peu triste, quand Caïus souligne le fait de revenir pour ne pas la faire pleurer. Elle craint déjà le pire dans son cœur.


« L'échec est obligé dans une telle entreprise. C'est comme de foncer, tête baissée, dans un mur. A moins d'un miracle, on finit la tête fracassée. Il faut clairement maintenir l'espoir et revenir avec quelque chose. C'est la seule façon de maintenir Mettius et les siens en échec. »

Valentina songea aux cartes que Tibérius lui avait montré. Elle n'en avait pas encore parlé à son mari. Se pourrait-il que ses cartes lui permettent de survivre ?

« Je suis certaine que ce coup a été minutieusement préparé de très longue date. »

La dame contemplait le sol et semblait plus se parler à elle-même qu'aux deux hommes présents. Le consul ne semblait pas spécialement enclin à partager les avis du prélat. Du moins, il fallait l'espérer parce qu'avec de tels discours, Valentina et son mari risquaient gros.

« Quel est votre avis consul ? Que pensez-vous de tout cela ? »
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Re: [E3] Les peuples les plus civilisés ...

Messagepar Maximus le 14 Septembre 2012, 17:53

Le Consul écoutait et tournait la tête tantôt vers le préfet, tantôt vers la sénatrice. Il respectait ce couple dont il entendait du bien. Il ne connaissait pas du tout Valentina Aquilius. Il ignorait tout d’elle, de ses éventuels enfants à son veuvage. Il n’avait que les rumeurs pour se forger une opinion et il n’aimait pas se cantonner à des rumeurs, quand bien même fussent-elles bonnes. Alors, il restait attentif, ne pouvant qu’acquiescer aux mots du Consul. Le préfet avait un haut-rang et, dignement, militairement même, il ne donnerait pas son avis tant qu’on ne lui donnerait pas voix au chapitre.

Le consul s’était mal exprimé. Il ne voulait pas qu’on se taise sur les risques pour préserver l’espoir des romains, il souhaitait que Caius reviennent avec un nouvel espoir. Militaire, honorable, il obéirait et se jèterait dans la gueule du loup. Valentina semblait moins encline à accepter sans broncher. Il n’était pas d’accord avec tout ce qu’elle disait, mais acquiesça néanmoins. Un consul ne contredit pas l’épouse d’un préfet. Mais elle lui demanda son avis. Il regarda Caius qui semblait acquiescer. Il posa les autres fers et inspira, dépité.

J’ai bien peur Sénatrice Aquilius que l’avis d’un Consul n’ait guère de poids. J’ai posé ma démission au Tribunal. Elle a été rejetée. Après le départ de votre époux, Mettius craint des attentats rebelles. Je pense comme vous. 5000 hommes, je ne conçois pas une équipe d’exploration comme ceci. Cela ressemble à la prise d’assaut d’une ville. Mais que Caius revienne ou non, Mettius sortira vainqueur de cela. C’est un homme de pouvoir intelligent. Quand il offre un choix aux romains, il en sort vainqueur, quel que soit le choix fait par les romains.

Il marqua une pause.

Je vais devoir veiller à la protection d’une … amie Maximus avait hésité à prononcer le mot “ami” fort en sens. Il parlait de Dame Atilius mais n’en dit rien. Comme le tribun Deter, je vois les papiers passer au Tribunal, je sais que votre mari assure votre protection avec Roenna Atilius. C’est une bonne initiative.

Bien des menaces se cachaient dans les déclarations du consul. Le tribun Deter était le frère de Cornelia, le père de ce sénateur bafoué par l’insolent Grand-Prêtre Scribonus. Maximus n’aimait pas ce fanfaron. Pour parader, il avait allumer un feu vengeur qui consumait désormais le sénateur. Un sénateur élu par le passé par les prêtres de Jupiter. Par conséquent, il resterait à Rome, lui. Les feux attisés par la vengeance pouvaient faire des ravages. Maximus venait de dire clairement à Caius de se méfier, car “ils” savaient qui défendait son domus. Il se leva.

Praefectus Aquilius, je m’en remets à vous. Je remercie votre invitation à m’installer. Mais je ne veux pas vous faire perdre votre temps. Le quiproquos sur son dos était passé Dites-moi quels fers, la quantité et je formerai les forgerons nécessaires. N’hésitez pas à m'en demander. Je travaille dur.

Il claqua des talons saluant militairement un supérieur. Même s’il n’était pas son supérieur, il le respectait profondément, au point de vouloir le conseiller, de lui éviter l'erreur commise par son défunt père. Il se permit une dernière question.

Me permettez-vous un conseil purement personnel ?
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Re: [E3] Les peuples les plus civilisés ...

Messagepar Caius Aquilius le 21 Septembre 2012, 17:57

La politique, encore et toujours... Notre république ne ressemble pas à celle qui existait auparavant à cause d'hommes comme Mettius, faisant passer leur intérêt avant celui oh combien plus grand de notre cité. En écoutant le consul, je ne peux qu'approuver ce qu'il dit... Ma femme le sait aussi bien que moi, nous en avons parler parfois après de passionnées étreintes.

Le géant noir fait preuve d'une certaine clairvoyance. Il a su voir sous les apparences, les subtilités de la partie qui se joue actuellement au sénat. Un jeu dans lequel la pièce que je suis compte bien prouver qu'elle peut surprendre l'adversité sans se faire guider.


Je suis bien d'accord avec nous.... Notre prélat n'aime pas perdre, aussi envisage t'il des situations où il ne peut sortir que vainqueur. Assaillir une ville dont nous ne connaissons rien est un suicide pur et simple, aussi j'espère diriger l'expédition sur un objectif plus faisable comme l'établissement de colonies et de postes avancés.... D'où plus tard nous pourrons lancer de petites expéditions.

Je n'oublie pas que comme l'a si bien dit Maximus, le peuple de Rome a besoin d'espoir.... Un espoir qui pourrait, à défaut de contrer Mettius, contrer ceux qui prétendent servir Jupiter et qui en définive ne servent que leurs desseins égoïstes....

Mon cœur se serre alors que le sujet de la sécurité de mon épouse fait irruption dans la conversation. J'avoue que c'est là un poids pour moi et que mon interlocuteur ne fait que confirmer mes doutes. Il connait les talents de l'androïde que j'ai acheté et ne doit pas être le seul dans ce cas....


Roenna est effectivement une précieuse servante.

Elle est la partie visible de ce que je laisse ici pour assurer la protection des miens. J'ai placé des hommes fidèles et compétents à la tête des cavaliers... Le culte de Neptune est certes mineur mais est très soudé et je peux compter sur des bras solides pour défendre cette maisonnée. Valentina héritera de tout si je ne reviens pas, en faisant une des premières fortunes de Rome...

Et l'or, c'est le pouvoir à présent. Mettius ne fait qu'acheter le peuple mais peu à peu sa fortune n'est plus rien. Cornélia, son épouse, et ce n'est un secret pour personne, tient les cordons de la bourse, cordons qu'elle resserre au fur et à mesure des aventures extra-conjugales du prélat.


Nous avons tous des êtres chers à protéger. Votre ami a de la chance d'avoir un homme tel que vous pour remplir cet office en ses temps de trouble.


Je suis sincère. J'ai vu Maximus combattre et je ne peux que constater qu'il est redoutable une arme à la fin, d'une force exceptionnelle pour un Romain.... Qui plus est, il est consul, fonction officielle ne dépendant pas de Mettius mais directement du culte de Pluton...

Oui, Maximus est un homme qu'on espère avoir comme allié ou qu'on craint en ennemi.

Me redressant, je reprends la conversation sur le sujet logistique. J'y ai déjà réfléchi et je sais précisemment quels sont mes besoins en la matière:


J'ai demandé à mes cavaliers de se porter volontaire en nombre limité. Un cheval, cela a besoin de manger et de boire aussi et les capacités de transport de denrées seront déjà peu nombreuses. Sur cinq mille hommes, je n'aurai pas plus de cents cavaliers. Je vous ferais porter le nombre de fers nécessaire des demain par courrier.

Ainsi cette expédition se présentera t'elle un peu mieux qu'au départ. Un bon matériel fait parfois la différence entre une défaite annoncée et la victoire.

Je me lève de mon lit pour saluer le consul avec le même respect qu'il a eu envers nous, mon regard ne le quittant pas, souriant à sa remarque


Comme mon épouse vous le dira, nous sommes ouverts à tout conseil, surtout venant de la bouche d'un homme aussi compétent que vous.

Je suis sincère. La première qualité d'un bon chef est de savoir écouter les avis, d'en saisir et d'en exploiter le meilleur. Je ne fais pas parti de cette génération de nobles qui estiment que naissance équivaut à génie.... Maximus peut parler en toute liberté.

Et Valentina et moi l'écouterons.
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Re: [E3] Les peuples les plus civilisés ...

Messagepar Valentina Aquilius le 25 Septembre 2012, 09:40

Cet entretient ne présageait rien de bon pour l'avenir. Valentina le sentait bien. Sa vie serait aussi menacée que celle de son époux après son départ. Mais elle avait suivie l'exemple de ce dernier, elle aussi avait choisi de servir Rome. Et qui dit servir Rome, dit se positionner en ennemi du prélat. Élément paradoxal mais pourtant au combien réel. Finalement, la jeune femme ne pouvait que féliciter son mari de lui avoir acheter Roenna même si, selon les dires du consul, d'autres savaient les capacités de cette dernière.

D'un geste de la tête, elle coopta les dires de son époux. Protéger les êtres chères étaient une priorité et effectivement, être un ami du consul, était un gage de protection pour cette personne. Elle laissa les hommes discuter de l'importance des fers pour les chevaux. Cela n'était pas dans les capacités de la jeune femme qui commençait tout juste l'équitation selon les désirs de son mari. Mais la discussion touchait à sa fin. Tout comme Caïus, la sénatrice se leva, le sourire aux lèvres. Un sourire réel et non de façade, elle appréciait le franc parlé du consul. Il était toujours intéressant de savoir à qui on pouvait se fier et pour le moment, Valentina le voyait plutôt de leur côté.


« Je suis du même avis que mon époux. Chaque conseil est intéressant à prendre. N'hésitez pas à parler librement. Moi et mon époux en serions au contraire très honorés. »

Elle était sincère et ne doutait pas que Caïus partageait son avis.


[HRP : Désolée, c'est court et pas terrible mais au moins ça permet d'avancer ^^"]
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Re: [E3] Les peuples les plus civilisés ...

Messagepar Maximus le 28 Septembre 2012, 15:20

[HJ : pas de soucis ;)]

Maximus sourit de l'incongruité de l'instant présent. Lui, un homme totalement hétérogène au monde des couples allaient donner un conseil à Caius et Valentina. Vita aurait sûrement ri en découvrant cela.

-- Merci et puis si le conseil ne vous sied guère, je n'en prendrai pas ombrage

Il fit quelque pas vers la porte pour rompre avec la position du salut militaire, pour accentuer l'absence de rang dans cette discussion. Il s'agissait là de la fameuse permission de parler librement.

-- Je ne suis pas marié, je n'ai pas de femmes dans ma vie, mais j'ai une famille. Elle a été endeuillée par les vers des sables et je me m'étais convaincu que mon éloignement dépendait de mes fonctions de Consul. Je me suis enfermé seul dans une forme de solitude, je me suis tourné seul vers une réussite militaire irréprochable.

Il en vint au conseil.

-- Le Conseil vous admire pour votre travail, votre dignité militaire. D'ici les prochains jours, vous allez être débordé, vous serez toujours loin de la vôtre, vous aurez tant de tâches que vous rentrerez tard. Quelque soit l'ardeur que vous consacrerez à la tâche, le jour J, il vous restera toujours une myriade de tâches inaccomplies. Et j'insiste : Quelque soit l'ardeur que vous y consacrerez, ce sera ainsi ! Alors l'homme seul que je suis vous recommande de consacrez-vous la veille du départ à votre épouse. Vous êtes un tacticien né, un stratège hors pair. Une journée de plus ou de moins ne changera rien. Vos chances de revenir sont faibles et le resteront. Mais ce que vous éprouvez mérite cette journée, toute cette journée.

L'emphase sur le mot avait son importance. Il avait insisté sur ce mot, mais les laissait seuls juges de la décision à prendre. On pardonnerait difficilement à un chef militaire de ne pas inspecter ses troupes, de ne pas être présent le dernier jour. Mais depuis peu, le sens des priorités de Maximus changeait.

-- Je vais vous laisser. Ne vous inquiétez guère de mon côté bourru à mon arrivée.

Il n'aimait pas qu'on lui propose de s'asseoir, il se vexait rapidement à ce suje, mais il savait que le problème venait de lui et non des hôtes qui voulaient lui épargner des douleurs.

-- Le désert est clame depuis une semaine Valentina et les moissons approchent. À cette période de l'année, les créatures se rapprochent de Rome. Votre mari devrait avoir moins de difficultés à le traverser.

Les derniers propos rassurants pour Valentina s'accompagnaient d'un baise-main très protocolaire. Ancien laboureur de champ, il ne mentait pas.
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