[E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

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Re: [E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

Messagepar Caecilius le 16 Septembre 2012, 19:22

Elle était finalement bonne élève. Bien qu’elle soit une androïde, elle avait réussis à me montrer que sa présence n’était pas aussi désagréable que je le craignais, finalement peut-être que je les avais jugés un peu hâtivement ou tous mal catalogués trop rapidement, peut-être qu’elle est l’exception qui confirme la règle. Peut-être que j’ai fumé un peu trop de ce mélange que j’apprécie tant et qui rend tout vraisemblablement beaucoup plus facile que ça ne l’est en réalité, je ne sais pas trop, allez savoir ! Quoi qu’il en soit, lui apprendre est un véritable plaisir, elle se laisse guider très aisément, j’ignore si c’est sa nature qui lui dicte cette conduite si douce envers moi où si c’est là quelque chose de naturel chez elle, en tous les cas, il est plaisant de guider pareille personne et de lui montrer comment je vois. Je reste surpris de sa volonté de me remercier, tout du moins de la façon dont elle laisse entendre vouloir le faire. En réalité cela faisait un moment que je n’avais pas été avec une femme, la tare de la solitude sans nul doute, le fait que souvent j’avais le sentiment que les femmes me parlaient plus par condescendance pour « ne pas laisser le petit aveugle seul ». Alors ça n’aidait pas. Je pouvais aussi me tromper mais très rapidement elle me fit comprendre que j’avais vu parfaitement juste, c’était bien de son corps qu’elle entendait me remercier. Bien que la tentation fut grande de dire oui ou même simplement de lui demander de se laisser toucher et découvrir dans la totalité de son corps sans que cela n’aille plus loin, je redoutais la réaction de son Maître s’il l’apprenait. Ca ne serait pas nécessairement « mal » mais je n’étais pas certain d’avoir droit de le faire, presque sûr que non en réalité.

- Un lupanar … Je n’aime pas particulièrement ce genre d’endroit. Que des humains apprécient des androïdes pour le sexe est une chose mais les lupanars ne sont pas franchement le genre d’endroit que je fréquente.

Je finis de parler au moment où je pose sa main sur mon visage. Je la guide un peu les premiers instants et puis je la laisse faire, je la laisse découvrir mon visage avec ses doigts. Elle a une douceur qui semble la pousser plus à caresser mon visage que véritablement le découvrir, c’est très agréable, une sensation nouvelle que je n’avais plus connu depuis quelques temps désormais. Elle termine par mes lèvres et mes cheveux, douce dans tous les instants de ce qu’elle fait, j’imagine que fidèle à mon habitude les cheveux sont dans un désordre affolant mais il n’est pas évident de parfaitement se coiffer quand on ne peut se voir dans un miroir. Essayez une fois, vous verrez ! Ce qu’elle me dit confirme mon jugement sur elle, elle comprend ce que je voulais lui montrer, je souris quand elle dit ne pas arriver à s’expliquer :

- Peut-être n’y a-t-il rien à expliquer tout simplement.

C’est alors qu’elle précipite un peu les choses, bien décidée apparemment à me montrer un endroit dont elle était certaine que j’allais adorer. Je dois dire que ce comportement est pour le moins surprenant, elle semble pleinement enthousiaste et bien décidée. De toute façon, elle a attrapé ma main, alors je vois mal comment ne pas la suivre désormais, en plus de ça, elle semble faire attention à emprunter un chemin m’évitant les obstacles, du moins je ne suis toujours pas tombé donc c’est que tout devait allez plutôt bien non ? Nous ne sommes plus au soleil, il fait plus frais, l’ombre des ombres, elle s’arrête en cet endroit, il règne effectivement une odeur plutôt apaisante en ces lieux, elle m’invite à voir, ayant l’intelligence, que n’ont pas tous les voyants hélas, de me montrer en posant ma main en cet endroit qu’elle veut me montrer. Je caresse l’herbe sous ma main, elle est effectivement d’une douceur prodigieuse, une nouvelle question vient alors sur l’odeur qui parfume les lieux, pour le coup :

- Non je ne sais pas, c’est un peu trop fort pour des plantes, je pense que ça doit probablement venir d’un arbre … ou plusieurs en l’occurrence.

Elle me prévient alors qu’elle s’est allongée, me faisant même part de ses habitudes lorsqu’elle vient ici, ce qui est apparemment finalement assez régulier à en croire ses mots. Je souris quand elle termine de parler, ma main dans l’herbe rencontre la sienne, façon apparemment qu’elle a trouvé de me faire savoir où elle se trouve. Je m’allonge à côté d’elle, l’herbe est véritablement douce, elle est loin d’avoir tord :

- Je pense que ça doit être un mélange de gazon sur quoi nous sommes allongés. Sans doute qu’il y a de l’agrostide, c’est un gazon tout particulièrement doux, mais j’avoue ne pas trop m’y connaître en gazon.

Je m’allonge sur le côté, tourné vers elle, je repense à ce qu’elle a dit :

- Vous savez si vous voulez vous dénuder pour profiter de la douceur de l’herbe, je promets de ne pas en profiter pour vous regarder ! Ah oui je suis bête, je peux pas de toute façon.

Je souris avant de rajouter sur le ton de la plaisanterie :

- A moins que tout ceci n’ait été qu’un guet-apens visant à me forcer à découvrir votre corps entièrement nu, auquel cas je dois l’avouer vous êtes un véritable génie maléfique et je ne m’exécuterai que sous la torture d’une demande !

Je tire la langue, un peu moqueur et je m’allonge sur le dos. C’est étrange que je m’entende aussi bien avec une androïde, pour un peu j’aurai peur. Enfin, peut-être qu’ils ne sont pas tous aussi inutiles et stupides que ne l’avait été celui du champ de bataille.
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Re: [E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

Messagepar Vita Proteus le 16 Septembre 2012, 21:45

Tranquillement installés, Caecilius et moi discutions le plus naturellement du monde. Son odorat, bien plus fin que le mien, lui fait penser que l'odeur des lieux est due à un mélange de divers arbres. Il est vrai que plusieurs variétés nous entourent. Même pour le gazon, il a une ébauche de réponse qui me semble parfaitement adaptée. Je constate qu'il ne prend pas ombrage du fait que nos mains se rencontrent de nouveau et je le vois s'allonger à mes côtés, se tournant vers moi. Il semble apprécier le lieu autant que moi et je l'entends me dire que je peux me dénuder si je le souhaite. Je souris doucement. Avant de « m'accuser » de l'avoir attiré dans un guet-apens ! Plaisanterie que je prends pour ce qu'elle est, surtout quand je vois Caecilius me tirer la langue en souriant. Par réflexe, je fais de même avant d'éclater de rire.

Figurez-vous que je viens de vous tirer la langue en retour avant de réaliser que c'était idiot de ma part...

Je me tourne à mon tour vers lui, le détaillant avec attention. Il semble décalé dans la société romaine. Un peu à part et pourtant, il est l'un des rares humains à ne pas me rabaisser en permanence. Je ne sais quoi penser par contre de ses dernières paroles. Boutade sans aucun doute mais pas seulement selon moi. Je me redresse, le temps de retirer ma robe que je pose avec soin non loin de nous puis je me rallonge. Le frais de l'herbe me fait frissonner mais j'aime cette sensation sur ma peau. Caecilius sait-il ce que je viens de faire ? Sans doute puisque je suis certaine que le bruit fait par l'étoffe de ma tenue ne lui a pas échappé. Je choisis donc de ne rien dire, histoire de voir si mon idée est correcte.

S'il vous plaît, arrêtez de dire que vous ne voyez pas, ce n'est pas vrai. Vous voyez bien plus que la majorité des gens selon moi. De façon différente, rien de plus.

Mes doigts viennent frôler les siens, jouant avec le plus naturellement du monde. L'envie de les guider sur moi se fait de plus en plus présente mais je sais aussi que je joue avec le feu. Je ne pense pas que Caecilius soit conscient des sensations qu'il peut créer uniquement en touchant. Je repense à ses paroles, restant silencieuse. Je veux seulement profiter du moment présent, sans penser à l'après. Curieuse façon de se comporter pour une androïde mais j'ai rarement eu l'occasion de me sentir aussi bien en présence d'un humain.

Mon maître... Il m'a dit de dire qu'il ne veut pas que quiconque me touche mais... c'est pour me protéger. Il ne veut plus que je connaisse les mêmes comportements que chez mes précédents propriétaires. Il a aussi ajouter que si un homme, ou une femme, me plaisait, je pouvais faire ce dont j'avais envie.

Voilà qui est dit. Je me rappelle aussi ce que j'ai répondu ce jour-là mais je ne peux nier que Caecilius m'attire. Du moins sa façon de toucher les gens. J'espère juste qu'il va comprendre que je ne lui ai pas menti. J'ai juste suivi les consignes de mon maître à la lettre. Mes doigts se mêlent aux siens alors que je me rapproche doucement de l'homme. Il aime plaisanter. Voyons donc si il est capable d'apprécier que j'en fasse autant. Enfin pas tout à fait mais quelque chose dans le genre tout de même.

Une demande ne peut pas être une torture... Sauf si vous refusez alors que vous en avez envie. Mais dans ce cas, ce n'est pas moi le génie maléfique mais vous.

Je ris doucement. Et oui, analyser ce qui est dit, ou non dit, fait partie de mes programmes. Je vois à sa tête qu'il n'avait pas pensé à cela. Ce qui m'amuse profondément. Lentement, je me penche, venant effleurer son corps avec le mien pour saisir sa main gauche. J'ai en effet remarqué que c'est de celle-là qu'il se sert pour voir ce qui l'entoure. Sans me presser, je viens la poser sur mon épaule, là où il a commencé tout à l'heure pour connaître mon visage. Je perçois sa tension mais je reste décidée à poursuivre mon idée.

Je n'ai nulle envie de vous torturer... Alors, je ne vais rien vous demander. À vous de voir si vous en avez envie ou non...

Je lâche la main de Caecilius pour lui faire comprendre que ce n'est pas un piège de ma part mais bien une proposition, loin d'être sage certes, mais une proposition tout de même.
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Re: [E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

Messagepar Caecilius le 17 Septembre 2012, 11:45

Je ne pensais pas pouvoir un jour être à nouveau dans une situation aussi agréable avec une androïde. Je plane un peu, juste un peu, mais cette androïde a réussis le prodigieux exploit de me mettre à l'aise en sa présence, cela méritait sans doute bien quelques applaudissements car réussir cela était plus qu'improbable. Je ne portais pas les androïdes dans mon coeur, l'un d'eux avait coûté la vie à mon frère, alors j'avais quelques circonstances atténuantes, mais ce qui réussissait la jeune femme était plutôt un coup de maitre car si l'on m'avait dit que je finirai par me retrouver à l'aise avec une androïde comme c'était le cas en ce moment, j'aurais été pris d'une crise de fou rire. Je suis d'ailleurs assez à l'aise pour faire de l'humour et m'amuser du moment, des mots qu'elle prononce et de son attitude, pour une androïde, elle est véritablement pleine de surprise, ce n'est pas un constat désagréable, bien au contraire c'est même agréable. Je l'entends d'ailleurs qui éclate de rire à côté de moi, un rire pour le moins charmant, pas grinçant comme certaines, non un rire vraiment charmant que je ne comprends pas vraiment jusqu'à ce qu'elle m'explique. Je secoue la tête en levant les yeux au ciel, riant moi aussi à sa bêtise, en effet me tirer la langue était quelque chose que je ne risquais pas de voir, je me demandais d'ailleurs combien l'avaient fait par le passé sans que je ne puisse jamais le savoir.

Je me demandais comment elle allait réagir à mon invitation à ne surtout pas changer ses habitudes pour moi. Si elle appréciait de se dénuder pour profiter de la nature en cet endroit, ce n'était surement pas moi qui risquait de rester figée à contempler son corps en salivant, je le lui fais d'ailleurs remarquer avec humour. Je l'entends bouger et j'entends ce bruit familier du tissu qui se froisse doucement au moment où on le retire, je suis un peu surpris qu'elle joue le jeu, mais finalement elle n'avait pas à redouter mon regard sur son corps, cela devait rendre les choses bien plus faciles pour elle. Je l'imagine nue à côté de moi, pas évident car je ne connais pas ses courbes, je l'imagine à partir du visage qu'elle m'avait fait découvrir mais je savais d'expérience que souvent cela ne voulait rien dire et que l'imagination était traitresse pratiquée de cette façon et je le savais. J'ai un petit rire franchement amusé à la remarque qu'elle venait de faire sur le fait que je vois plus que la majorité des gens, décidément elle était surprenante, mais je ne crois pas que sa formulation était exacte et le prouver était véritablement simple en réalité :


- Essayez une fois de mettre une jeune femme sur ma route, vous verrez bien si je vois mieux que la majorité des gens ... Non attendez voir ... On l'a déjà fait ça !

Je lui souris, un peu moqueur. Je ne prenais que rarement ma cécité au sérieux, uniquement quand on me disait qu'elle était une limite ou une tare, le reste du temps je m'en amusais plus qu'autre chose. J'étais conscient que je ne voyais pas les obstacles, conscient que si quelqu'un bougeait un meuble chez moi j'allais joyeusement rentrer dedans puisque je me déplaçais à l'intérieur de mémoire et avec un entrain certain. Je savais tout ce que ma cécité m'empêchait de faire, essayez de tirer à l'arc par exemple, je savais aussi que ma cécité m'empêchait de voir bien des dangers et des menaces qui pouvaient m'entourer, mais je m'en amusais plutôt que de m'en sentir frustré ou mal à l'aise, une façon de penser un peu à part en somme. J'écoute les mots de l'androïde sur son Maître, je peux sentir dans sa voix un respect réel pour ce Maître qui s'inquiète d'elle, de ses envies et de ne plus la voir se livrer à des hommes et des femmes comme dans son passé :

- Votre Maître semble être un homme bien pour s'inquiéter de cette façon de vous et de vos envies, il vous protège et c'est tout à son honneur. J'entends dans votre voix beaucoup de respect pour lui.

Elle fait de l'humour en plus, elle n'a pas totalement dans ce qu'elle me dit, je souris, jouant quelque peu avec ses doigts qui semblent aimer de se lier aux miens puisque à nouveau elles lient nos doigts, serait-elle en manque de contact pour en chercher autant ? En tous les cas, j'apprécie beaucoup son contact et la savoir nue à côté de moi n'est pas pour me laisser dans une totale indifférence, au contraire même, cette idée m'est extrêmement plaisante en réalité. Elle termine et je souris toujours répondant sur le ton de la plaisanterie :

- Un génie maléfique ? Moi ? Mais enfin ... Je suis outré et indigné d'entendre cela ... Comment savez-vous ?!

Elle pose ma main sur son épaule et m'invite à la découvrir si j'en ai l'envie. Ma main demeure sans bouger, je m'interroge, est-ce vraiment une si bonne idée que cela ? Je l'ignore. L'invitation est tentante et après un bref instant de réflexion, j'y cède. Ma main se soulève pour ne toucher la peau de l'androïde que du bout des doigts, très légèrement, si légèrement qu'elle peut douter que je la touche vraiment. C'est un contact aussi léger qu'un tissu fin sous le vent. Comme elle est allongée sur le côté, tournée vers moi, ma main descend très lentement sans appuyer le contact le long de sa hanche, remontant sans accélérer le rythme un tant soit peu sur la courbe de ses fesses, puis ses cuisses. Mon contact se fait un peu plus présent mais toujours d'une grande légèreté alors que je remonte toujours à ce rythme si lent, le bout des doigts à peine en contact avec sa peau, je remonte jusqu'à son épaule et pose véritablement mes doigts sur son corps finalement. La descente est lente encore une fois, contrôlée, je savoure le contact de sa peau si douce et chaude et finalement je remonte une dernière fois cette fois c'est la paume de ma main qui est posée, prenant tout mon temps ici aussi. Je la sens parfois frisonner, me faisant réaliser que ce contact semble ne pas la laisser dans l'indifférence. Avec douceur j'appuie légèrement à l'arrière de son épaule pour qu'elle s'allonge sur le ventre. Me mettant quelque peu plus à l'aise je pose le bout de mes doigts dans son dos, à nouveau juste très légèrement, je caresse la surface de sa peau, découvrant son dos en totalité, je fais de même avec ses fesses, puis ses jambes, partant de ses pieds jusqu'à ses cuisses. La paume de ma main se pose alors, glissant doucement sur ses jambes non sans que mes doigts ne massent légèrement sa peau. Ma main s'égare sur ses cuisses de longues secondes, mes doigts glissant à l'intérieur de celles-ci, la massant avec douceur et lenteur. Je reviens à son dos, une seule de mes mains s'y promène comme sur le reste de son corps, seule la pulpe de mes doigts vient masser son dos, appuyant très légèrement dans des contacts bien plus sensuels qu'il n'y paraitrait. Je la sens détendue, frissonnante, j'ai l'impression grandissant que ces contacts lui plaisent, elle se laisse faire, savoure et je l'entends même soupirer de contentement, du moins j'imagine que ce n'est que du contentement, peut-être de façon un peu trop candide. Je termine l'exploration avec ses fesses, les massant, venant doucement caresser le sillon entre elles. Laissant ma main dont les doigts jouent dans le bas du dos de la jeune femme, je la sens extrêmement détendue.

- Dites-moi alors, puisque votre Maître vous laisse libre de disposer de voter corps à vos envies, avez-vous envie que je continue de le découvrir. Les choses pourraient devenir bien plus intimes à partir de maintenant car je crains que pour continuer, il me faille vous demander de vous retourner. avant ça toutefois, j'aimerai savoir ... appréciez-vous ce que je vous fais ?
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Re: [E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

Messagepar Vita Proteus le 18 Septembre 2012, 12:25

Dire que cette journée est parfaite est loin d'être une hérésie. Certes, elle a commencé de façon particulière mais je dois dire qu'elle prend une tournure qui me plaît. Ma rencontre avec cet humain se transforme doucement en un moment des plus plaisants. Je reste malgré tout persuadée qu'il dispose d'une capacité lui permettant de voir en cas de besoin. J'ignore juste laquelle mais je suis tentée de la comparer à ma capacité de soulager la douleur. J'ai tout de même réussi à faire en sorte qu'il se détende et qu'il oublie quelque peu sa haine envers les androïdes. Caecilius, quand il n'est pas désagréable, se révèle être un humain doté d'un sens de l'humour affirmé et d'une compagnie agréable. Sa patience, ainsi que sa gentillesse, a me montré comment il fait pour voir les choses qui l'entourent m'ont touchée. C'est la raison pour laquelle je lui ai fait découvrir le lieu où j'aime me réfugier régulièrement, où je me sens véritablement libre et sereine. J'apprécie aussi qu'il comprenne que je respecte réellement mon maître, que mes paroles ne sont pas uniquement le résultat d'un vulgaire programme. Allongée sur l'herbe à ses côtés, j'attends de voir si il va oser me découvrir dans ma totalité ou pas. Il a tout de même dit, un peu plus tôt, que cela pouvait être déplacée, la nudité étant réservée à l'intimité du couple. Ce que nous ne sommes pas le moins du monde d'ailleurs.

Pourtant, il finit par se décider. Je sens ses doigts se déplacer sur mon corps. En tant qu'androïde sexuelle, je suis bien plus réactive qu'une humaine, même pour un simple effleurement. L'impression d'un morceau de soie qui se déplace sur mon corps tout en légèreté. Caecilius prend son temps, il doit certainement imprimer chaque détail dans son esprit pour se le représenter. Je ne peux m'empêcher de frissonner de bien-être, mais pas seulement. Ne souhaitant pas le mettre mal à l'aise, et n'ayant aucune envie qu'il cesse, je me mords la lèvre inférieure pour n'émettre aucun son. Ses doigts se font plus « lourd » au fur et à mesure qu'il progresse et c'est avec la paume de sa main qu'il me fait m'allonger sur le ventre. Mon corps s'éveille de plus en plus et je me rends compte que l'homme se met à son aise. Le silence nous entoure. Aucun de nous ne parle et c'est mieux ainsi. Je me surprends à me demander si il serait aussi doux avec des baisers.

Je ne peux retenir quelques soupirs, loin d'être innocents. J'ai envie de cet homme mais je me dois de rester prudente malgré tout. Caecilius prend son temps, n'omettant aucune parcelle de ma peau, et je dois me contenir pour ne pas me rapprocher plus de lui et laisser mes mains entrer dans cette danse corporelle des plus agréables. Mes cuisses s'ouvrent au passage de ses doigts. Pourtant, je constate qu'il ne fait aucun geste déplacé et qu'il ne profite en rien de sa cécité. À mon grand regret d'ailleurs. Les yeux clos, je me laisse doucement entraîner dans un état de volupté et de désir, offrant mon corps sans retenue aux doigts qui se font de plus en plus précis. Je me cambre quand ses mains viennent masser mes fesses tout en ayant l'impression que Caecilius n'a pas vraiment conscience d'éveiller mon désir, ainsi que mon plaisir. Sa main finit pourtant par s'immobiliser dans le creux de mes reins alors que ses doigts continuent leur promenade. Je l'écoute, percevant sa retenue mais aussi une certaine forme de trouble. Mais il a aussi accepter l'idée que je sois libre de disposer de mon corps selon mes envies. Je me redresse sur mes avant-bras, nos visages se frôlant. Pivotant sur le côté, sa main glisse sur ma hanche tandis que la mienne se pose en douceur sur son visage. Je le caresse avec douceur, regrettant brusquement qu'il ne puisse voir mon regard rempli de désir.

Vous oseriez me priver de sensations aussi plaisantes ? Je savais de quoi il en retournerait quand je vous ai proposé de me découvrir en intégralité...

Mes doigts descendent sur ses lèvres, les effleurant en une caresse sensuelle que je ne fais rien pour retenir.

Sauf si cette découverte vous déplaît et dans ce cas... je n'ai nul droit de vous demander de poursuivre. Mais sachez que pour ma part, je n'ai nulle envie de vous voir vous arrêter... Bien au contraire...

Je viens effleurer ses lèvres avec les miennes, le temps d'un baiser furtif avant de m'allonger sur le dos, laissant Caecilius libre de poursuivre son exploration, tout en sachant qu'il me sera plus difficile de dissimuler mon trouble. Je ferme les yeux, mon corps frémissant d'avance de la tournure que semble prendre cette rencontre que tout vouait à l'échec au départ.
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Re: [E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

Messagepar Caecilius le 18 Septembre 2012, 15:27

Elle se laisse faire avec une surprenante docilité à laquelle je ne m'attendais pas. Elle était d'une grande docilité, cela m'aidait à être à l'aise, quand au fait qu'elle me laisse découvrir son corps, cela m'était vraiment savoureux et délicieux. Sa proposition était alléchante mais je doute un peu qu'il s'agisse là du bon choix, de la bonne chose à faire. Son Maître lui laissait libre droit de profiter de son corps à loisir selon ses envies, mais se sentait-elle obligée vis-à-vis de moi ou avait-elle vraiment envie ? Je n'en restait hélas qu'un homme, je n'avais pas fréquemment de rapport avec des femmes, pas faute d'en côtoyer pourtant, mais rarement pour devenir intime. Je n'avais pas non plus une expérience débordante il fallait dire ce qui est, j'avais eu des relations mais jamais rien de bien élaboré ou durable, je n'avais finalement que peu d'expérience dans un domaine où l'androïde elle avait sans doute un savoir renversant. Pour ce qui était de la découvrir par mes doigts en revanche, j'avais plus de vingt ans d'expérience, depuis ma naissance je découvrais le monde avec mes doigts, bien plus qu'un enfant ordinaire cela va de soit. C'était ma façon de voir et de découvrir, seulement là, pour une fois, je n'étais pas certain de vouloir voir ce qu'on offrait à ma vue si particulière. Ma main sur son épaule hésite, tremble légèrement, ça serait tellement facile, presque trop, ce n'est pas moral, ce n'est pas bien, je ne devrai pas, mais c'est plus fort que moi, je suis un homme et elle une femme sans doute magnifique, elle s'offre comme un magnifique cadeau, il faudrait être fou pour refuser et apparemment je ne le suis pas.

Je ne peux qu'avouer aimer ce que je vois et sentir son corps réagir sous mes doigts habiles et joueurs me fait plaisir, savoir que je peux provoquer pareilles réactions chez une androïde ayant connu l'expérience, dégradante à mon sens, du lupanar était quelque chose de plaisant. Je ne me pensais pas capable de la faire frémir et frisonner, moins encore de parvenir à lui arracher des soupirs de contentement, je suis loin d'imaginer qu'il n'y a pas que du contentement dans cela, un péché d'inexpérience, il semblait apparemment que j'ai encore fort à apprendre. Je prends mon temps, savoure le contact de sa peau chaude et douce, me délectant de ce que je "vois". Elle est aussi belle que je l'avais imaginée sinon plus, comment son Maître ne pouvait-il la vouloir à ses côtés également pour jouir de son corps ? Peut-être avait-il, comme moi, une certaine retenue face aux androïdes, mais ma retenue semblait envolée, peut-être reviendra-t-elle vivement, mais pas pour l'heure, pas alors que je me rends compte de tout le pouvoir que je semble avoir sur elle. C'est une forme de domination en fin de compte, je dicte son bien être et fait réagir son corps malgré elle, j'aime cette sensation grisante de pouvoir faire cela simplement avec mes doigts, sans plus de complications ni d'efforts. Sans doute réagirai-je autrement si je réalisais combien je la troublais, combien plus que du contentement je provoquais. Pourtant alors que vient le temps de découvrir le côté le plus intime de son corps, je me permets de vérifier qu'elle en ait l'envie, le lui demandant, appréciant d'un sourire sa réponse. Je reste figée face au doux contact de ses lèvres, ne bougeant plus tandis que je l'entends s'installer sur le dos. Je reprends mes esprits :


- Dans ce cas, si c'est aussi ce que vous désirez, permettez que je vous découvre entièrement.

Mes doigts trouvent son cou, mais avant de descendre, reviennent à son visage, passant brièvement dans un contact léger comme le vent pour le revoir et constater que je n'en ai oublié aucun détail. Je descends vers son cou puis ses épaules. Comme avant le contact est d'abord léger, je passe d'une épaule à l'autre, contournant habilement la courbe de sa poitrine que son corps me laisse deviner, je découvre son ventre, passant sur son pubis, remontant vers ses épaules. J'appuie légèrement le contact, mes doigts sont plus présents, massant ses épaules, caressant sa peau tout en la massant légèrement, mes doigts passent entre ses seins sur son ventre, tournant doucement autour de son nombril, caressant avec douceur son pubis, le massant très légèrement, je m'imprègne de ses courbes, de sa douceur, de la perfection de ses formes. Je remonte alors vers sa poitrine, commençant par dessiner le galbe de ses seins, l'un puis l'autre, sans précipitation. Je commence par son sein droit, découvrant sa forme, son toucher si délicieusement agréable, son mamelon dont la pointe a durci, mon doigt tourne autour de cette pointe, la caresse pour venir jouer avec son extrémité, puis je passe à l'autre. Je répète le même manège avant de m'emparer dans un contact restant extrêmement doux de ce sein. Sous ma paume je sens son téton, je sens la chaleur de sa poitrine, la douceur de sa peau, mes doigts semblent pianoter doucement, tournant doucement sur sa peau. Puis finalement je continue ma descente.

Ma main passe doucement au niveau de son aine, glissant avec douceur sur sa cuisse, progressant avec lenteur jusqu'à ses pieds. Avec habileté, je masse quelques secondes ses pieds, aucune chatouille, juste un massage qu'elle semble apprécier si j'en juge au soupir qu'elle me laisse entendre. Ma main glisse sur sa jambe jusqu'à son genou, redescendant avec douceur, passant à l'autre. Puis sur sa cuisse, d'abord la partie extérieure avec douceur, dessinant de petits cercles du bout des doigts, puis de la paume de ma main. Je remontant jusqu'à sa hanche, redescendant pour changer de jambe, puis pour jouer le même jeu, la découvrir dans la même douceur et précision sur le haut de ses cuisses. Plus timidement, ma main passe à l'intérieur de ses cuisses, d'abord près de son genou, puis dans une très lente remontée, je caresse sa peau avec douceur, parfois un peu plus fermement, je conserve toute mon adresse et mon toucher. Je remonte jusqu'au haut de sa cuisse, sentant son intimité contre ma main mais n'en approchant pas. Je me rends compte de combien elle savoure mes contacts, elle semble dans un moment de bien-être, détendue, appréciant ces contacts que je lui offre. Je ne me rends pas compte qu'elle ne savoure pas cela simplement en toute chasteté, ou peut-être que je le sais sans vouloir y croire. Je m'attarde à l'intérieur de ses cuisses, avant de revenir à son pubis, mes doigts glissant doucement vers son sanctuaire que j'effleure du bout des doigts. Je ne peux alors plus passer à côté de l'excitation que je suscite chez elle, pourtant ... pourtant je le fais. Avec cette même douceur je la découvre "entièrement". Toujours dans cette douceur qui caractérise mon toucher alors que je découvre un corps, je masse ses lèvres intimes avec précision, en découvrant la forme, la douceur, mes gestes sont purement indécents, totalement intimes mais je continue, dans la plus grande candeur de ce que je dois faire naitre chez elle. Une ultime caresse sur sa fente me fait sentir le nectar de son excitation sur mes doigts. Sans mouvement brusque, ma main se retire finalement, je n'ai fais que la découvrir, beaucoup trop candide pour réaliser ce que véritablement mes doigts ont dû provoquer chez elle, aussi c'est le plus naturellement du monde que je lui dis :


- Vous êtes une femme magnifique, vous découvrir a été un véritable plaisir, j'espère que cela ne vous a pas dérangé que je m'autorise à vous découvrir de façon aussi intime.
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Re: [E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

Messagepar Vita Proteus le 19 Septembre 2012, 18:11

Folle, voilà ce que je suis de laisser un homme me toucher ainsi. Nous sommes protégés des voyeurs certes mais tout de même. Les doigts de Caecilius découvrent mon corps dans des caresses toutes plus expertes les unes que les autres. À croire qu'il cherche à faire monter mon plaisir. Et même si ce n'est pas le cas, il y réussi parfaitement. Au moins, mon baiser ne le fait pas fuir même si il reste interdit de mon action. Il reprend malgré tout sa découverte, recommençant par mon visage, comme si la peur de l'oublier venait de s'emparer de lui. Je ferme les yeux pour savourer ce moment. Caecilius se joue de mes réactions, prolongeant avec un certain sadisme le moment où ses doigts viennent se poser sur ma poitrine, attisant mes pointes tandis que je me retiens de gémir. Je commence à me demander si il ne fait que me découvrir ou si ses caresses ont un autre but. L'homme s'attarde sur mes seins, mon corps réagissant au moindre de ses effleurements. Je n'ai jamais croisé un humain possédant un tel toucher. Mon esprit s’égare.

Caecilius ne me laisse aucun moment de répit. Mon corps s'embrase alors qu'il descend le long de mes jambes, venant me masser les pieds. Il a de la chance que je ne lui saute pas dessus séance tenante. Ses mains remontent lentement, trop lentement à mon goût mais je me garde bien de le dire. La partie extérieure de mes jambes dans un premier temps avant qu'il ne s'aventure à l'intérieur de mes cuisses... que j'entrouvre pour lui faciliter le passage. Il frôle mon intimité sans pour autant s'y attarder. Sait-il seulement à quel point son sens du toucher est développé ? Mon bassin ondule imperceptiblement. Je veux qu'il aille plus loin dans la découverte de ma plastique, que ses doigts s'invitent en moi au lieu de rester en surface. Mais non, Caecilius semble imperturbable. Je vais finir par croire qu'il préfère la gente masculine pour partager sa couche ! Je peine à dissimuler mes soupirs de plaisir lorsque ses doigts « regardent » mon intimité. Rien ne m'est épargné et curieusement, cette façon quelque peu possessive de me caresser m'excite au point qu'il m'est désormais impossible de dissimuler mon état. Et je ne vois aucun intérêt à le faire d'ailleurs. Un dernier effleurement et ses mains quittent mon corps, me laissant sur ma faim. Je manque de m'étouffer en entendant ses paroles ! Mais d'où il sort ? Il est impossible, inconcevable qu'il se soit pas rendu compte de mon plaisir évident à ce qu'il me touche. Je ne sais quoi en penser.

Me... Me déranger ? Vos mains, vos doigts...

Je le fixe, cherchant bien ce que je peux répondre à une telle chose. Je secoue la tête avant de mêler mes doigts aux siens. Avec douceur, je pose sa main sur moi, en profitant pour me rapprocher de Caecilius. Il semble ne pas comprendre ma réaction. Il faut que je parvienne à lui expliquer sans pour autant le braquer. Je guide sa main sur mon sein droit. La pointe dressée réagit aussitôt. Il ne peut l'ignorer. J'agis avec prudence. D'abord parce que c'est un humain et ensuite, parce que je me dois de tenir compte de sa cécité pour agir. Je ne sais que trop ce que peut engendrer le fait d'être contraint à quelque chose.

Je ne pense pas que vous ayez conscience du plaisir que vous procurez avec vos mains. Votre toucher est tellement développé que le moindre contact provoque d'agréables sensations sur la peau.

Penchée, je murmure à son oreille, créant une bulle intime dans laquelle je veux l'emmener. Mes lèvres viennent frôler les siennes, près, très près même. Une lueur malicieuse danse dans mes yeux mais il ne peut la voir. Je sais pourtant que je risque gros mais je ne peux résister à la tentation de le pousser un peu dans ses retranchements.

Et si je finissais ma leçon en vous découvrant à mon tour... Vous pouvez tout aussi bien préférer me « voir » encore un peu plus, vous attarder sur certains détails...

Mes doigts quittent les siens pour venir courir sur son torse. Je pose mes lèvres sur les siennes, ne bougeant plus tandis que mes doigts poursuivent leur route en toute quiétude, descendant inévitablement vers son bas-ventre. Ma langue finit par s'immiscer pour venir taquiner la sienne. Je perçois la retenue de Caecilius mais je ne m'arrête pas, bien au contraire. Je mets un terme au baiser, me redressant légèrement.

Sans doute pensez-vous que ce lieu n'est pas des plus adaptés...

Je guide sa main vers mon entrejambe, frémissant d'avance de la suite. Je guide ses doigts avec assurance, les faisant glisser sur ma vulve humide. Ce simple contact m'arrache un gémissement. J'incite Caecilius à poursuivre sa découverte, mes doigts mêlés aux siens. Mon bassin vient à leur rencontre, affamé, en demande d'attentions plus marquées, plus intrusives. Je retire ma main de la sienne, le laissant libre de la suite, cherchant sa bouche pour une baiser passionné que je ne cesse qu'à regret. J'aimerais tant qu'il puisse voir mon regard en cet instant. Ce serait tellement plus simple de lui faire comprendre que j'ai envie qu'il possède mon corps selon sa convenance.

Vous voulez que je cesse...

Je me retiens de lui hurler que je ne le veux pas, que j'en veux bien plus, qu'il m'attire et que ses caresses m'ont rendue folle de désir pour lui. Mais tout cela reste dans mon esprit. Je crains malgré tout qu'il prenne mal le fait que je me montre entreprenante.
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Re: [E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

Messagepar Caecilius le 19 Septembre 2012, 19:04

Si je n’ai jamais succombé à une androïde faute de jamais en avoir vu une, je ne peux que me rendre compte de la perfection de la femme qui se laisse toucher avec beaucoup de facilité. Je me souviens qu’elle m’a bien fait comprendre avoir été esclave sexuelle, j’imagine que bien d’autres l’ont touchée avant moi sans doute de façon bien plus intime et entreprenante que je le faisais moi-même. Je découvrais chaque recoin de sa peau, sans son dos d’abord, puis sur ses fesses, parfois quand je pratiquais l’exercice de découvrir quelqu’un de la sorte, de façon aussi peu vêtue, et cela arrivait exclusivement uniquement, j’avais le sentiment que si ma main libre tenait un crayon,je pourrai dessiner la personne avec une précision formidable. Hélas si j’étais doué avec ma main droite, je n’étais définitivement pas ambidextre, aussi je préférais découvrir de ma main gauche, ma main droite ne sachant dessiner et de toute façon je ne voyais pas alors dessiner m’était impossible, je ne pourrai donc dessiner la jeune femme. Dans mon esprit son imagine s’imprime et se dessine au fur et à mesure de mes découvertes, elle a la peau d’une douceur prodigieuse, chaude et terriblement agréable au contact, plus je progressais plus je comprenais pourquoi des humains pouvaient aimer des androïdes. Elle était parfaite. Le mot était peut-être trop fort bien sûr, la perfection n’existe pas, mais elle s’en approchait véritablement, cela allait sans dire. Je la sens réagir à mes mains, je n’étais pas assez candide pour croire que ça la laisserait indifférente, je l’étais simplement beaucoup trop pour croire que je pouvais avoir l’effet de lui provoquer de telles envies que celles qui la prenaient. Pourtant j’aurais pu m’en rendre compte à la façon dont ses pointes sont durcies avant même que mes doigts ne s’y aventurent, à sa façon de soupirer de contentement mais également d’excitation, j’entends cela, je le sens sous mes doigts, je refuse d’y croire. Je n’ai jamais été un romain vraiment comme les autres, pas spécialement grand, pas musclé, je n’avais pas le charme de l’uniforme, ni celui de porter les armes et protéger la cité, j’étais juste l’aveugle qui voyait avec ses doigts. Je n’avais pas connu beaucoup de femmes, peu serait même dire la vérité, alors imaginer que je puisse de la sorte troubler une androïde ayant connu des hommes bien plus doués sans doute que moi pour les choses du sexe, cela me semblait impossible.

Ma main se perd dans sa zone intime, je n’ai pas l’habitude qu’une personne me laisse ainsi la voir, mais elle ne dit rien, semble apprécier le contact de mes doigts, et ne m’avait-elle pas à la découvrir dans sa totalité ? Finalement j’arrête après un ultime passage sur son intimité. Mes mots semblent la toucher de façon surprenante, sa réaction n’est pas sans me surprendre, elle semble presque choquée de ce que je venais de dire. Pourtant je venais quand même de promener mes doigts sur son sanctuaire, n’y avait-il pas de quoi se sentir gênée ou dérangée d’un pareil geste ? Je peux sentir son regard fixé sur moi, ai-je donc à ce point-là dit une bêtise ? Elle prend ma main et la guide vers son corps, elle s’approche de moi, je peux sentir la chaleur de son corps et son parfum tout juste à côté de mon corps. Elle pose ma main sur sa poitrine, sous mes doigts son téton pointe sans attendre comme s’il attendait que je le caresse, je ne comprends pas où elle veut en venir. En réalité je comprends mais j’ai du mal à croire qu’elle me tient responsable de ce qui lui arrive, ne s’est-elle pas simplement fait une pièce de théâtre avec ce qu’elle croit de mon toucher ? Ses remarques me font sourire, un rien gênée de ce qu’elle me dit, pas l’habitude de ce genre de compliments, pour une androïde, elle est vraiment étrange :


- Je ne fais pas ça pour donner du plaisir, je ne l’ai pas fais dans cette optique là, ce n’était pas le but, je n’ai fais que découvrir votre corps, voilà tout.

A nouveau ses lèvres frôlent les miennes, je comprends où elle veut m’emmener, ce qu’elle semble vouloir, mais je ne suis pas sûr d’être la personne pour le lui donner. Ce qu’elle dit me fait sourire, ne savait-on jamais que je n’ai pas compris ce qu’elle voulait. En tous les cas, l’offre est terriblement intéressante, mais je n’ai pas le temps d’y répondre, qu’elle se fait curieuse, découvrant mon torse avec ses doigts, elle m’embrasse alors que ses mains descendent le long de mon corps vers mon bas-ventre. Décidément elle est sacrément enthousiaste et décidée à découvrir mon corps comme j’avais découvert le sien. Elle glisse sa langue entre mes lèvres, je réponds très timidement à ce baiser, je ne comprends toujours pas pourquoi elle se lance dans pareille aventure avec moi, mais je savoure ce qu’elle me fait car je ne peux que dire que c’est véritablement agréable. Une remarque sur le lieu :

- Pourquoi le serait-il ? N’est-ce pas ici dans la nature qu’il est le plus doux de s’adonner à ce que vous semblez vouloir ?

Elle guide ma main vers son intimité, elle les guide avec douceur, sachant visiblement très bien ce qu’elle souhaiterait me voir faire. Sa remarque suivante est des plus intéressantes, tout son corps désire plus mais elle me demande cela. Qu’est-il plus sage de faire ? Arrêter cela va de soi. En ai-je vraiment l’envie ? Non pas véritablement. Ma main droite vient trouver son visage, ses lèvres que mon pouce caresse doucement, j’approche mon visage, l’embrassant d’un léger baiser tandis que mes doigts laissés à son entrejambe entament de douces caresses. Je lui murmure tout en glissant un doigt en elle :

- Je crois ne pas avoir tout vu de vous, il me semble qu’il reste un point particulier que j’ai … omis.

Après quelques mouvements en son être, mes doigts l’abandonnent, remontant pour trouver son bouton de rose. Doucement, avec cette même douceur qui caractérisait ce que je faisais avant, je joue de ce bouton des plaisirs. Ma joue frôle la sienne alors que je murmure à son oreille :

- Je me suis toujours demandé s’il était aussi agréable qu’on le dit de se risquer à ce genre de jeux dans l’eau ou si ce n’est là qu’une légende.

Une invitation si elle le souhaite. Mes doigts sur sa perle de rose se font plus précis, jouant des réactions que je sens et entends.
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Re: [E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

Messagepar Vita Proteus le 20 Septembre 2012, 12:18

Qui aurait parié que j'arrive à m'entendre avec Caecilius. Pas moi en tout cas. Du moins pas au début de notre rencontre. Et voilà que je me retrouve dans ses bras, façon de parler, à lui suggérer de passer un moment loin d'être chaste en ma compagnie. Il faut croire que l'inactivité de mon plot me fait réagir de façon étrange. Sauf que de nous deux, je me demande bien lequel est le plus fou. Caecilius ou moi ? Sans doute nous deux en y réfléchissant bien. Je me montre de plus en plus entreprenante au fur et à mesure que mon plaisir grandit sous les doigts de mon partenaire. Qui semble rester en mode préchauffage plus longtemps que la moyenne. Je le guide dans ses premiers gestes, comme il m'est déjà arrivé de le faire quand je travaillais pour mon Concepteur. L'endroit semble lui convenir et je commence à le sentir se détendre, à se laisser enfin aller. Un baiser particulièrement doux, contrastant avec ce doigt qui s'invite en moi. Je me cambre par réflexe, laissant échapper un soupir de plaisir qui s'intensifie à mesure qu'il bouge en moi. Toujours cette lenteur qui le caractérise. Une omission ? Laquelle ? La réponse arrive rapidement et il m'est difficile de cacher mon excitation alors que Caecilius concentre son attention sur mon petit bouton. C'est à peine si je perçois ses paroles tant ses doigts se font de plus en plus pressant.

L'eau facilite les mouvements, c'est vrai... Ce n'est pas une légende...

Je me dégage doucement de son étreinte, prenant sa main tandis que je me relève, l'incitant à faire de même. Je cherche le moyen le plus sur de se rendre au bord de l'eau. Je le laisse, le temps pour moi de remettre ma robe avant de le guider à travers la végétation. Nous descendons lentement vers le fleuve. Je m'assure que rien de soit dangereux pour Caecilius alors que nous progressons, restant collée à lui. Il nous faut une bonne dizaine de minutes pour arriver au bord de l'eau et encore quelques autres pour aller là où je sais que nul ne nous verra. Être observée ne me pose aucun souci mais j'ignore ce qu'il en est de l'homme et je ne souhaite pas le lui demander. Ici, l'eau fait une incursion dans les terres, créant un tout petit lac sous les arbres. L'eau y est naturellement chaude et sa profondeur fait que l'on peut se laisser aller au plaisir sans risque de noyade. Ma robe glisse de nouveau au sol tandis que j'embrasse Caecilius avant de lui murmurer de me laisser faire. Lentement, je le déshabille, accompagnant chacun de mes gestes de baisers sur sa peau mise à nu. Je descends ainsi progressivement vers sa virilité, prenant mon temps comme il l'a fait avec moi. Je finis par me retrouver à genoux devant lui, ma langue venant jouer avec sa verge qui durcit sous mes attentions. Soucieuse de son bien-être, je guide Caecilius au bord de l'eau, le faisant s'asseoir sur l'herbe, ses jambes entrant dans l'eau chaude tandis que je viens me mettre entre elles, mon bassin se collant au sien.

Vous êtes un homme étonnant monsieur Aurele. Je dois avouer que j'apprécie votre compagnie et votre gentillesse à mon égard. J'espère juste que vous ne le regretterez pas ensuite...

Sur ces mots, je me laisse glisser dans l'eau, ma bouche se refermant sur son membre. Je ne suis pas inquiète pour le reste de notre rencontre mais pour l'après. Sa réticence du départ me fait penser qu'il pourrait chercher à se venger de s'être laissé aller. Qu'importe. Je le découvre à mon tour, mais pas avec mes doigts. Méthodiquement, avec un plaisir non dissimulé, je parcours chaque parcelle de peau de sa verge, m'en délectant, la sentant durcir de plus en plus, prendre vie sous mes caresses. De toute façon, il est trop tard pour faire marche arrière. Surtout que je ne le veux pas. Surtout qu'il m'est aisé de constater que Caecilius apprécie le traitement. Ma langue dessine des entrelacs sur sa peau alors que son sexe entre de plus en plus dans ma bouche, un peu plus à chaque mouvement que j'imprime. Mon ventre est en feu, réclamant son du de façon impérieuse. Je me retiens de me caresser mais je ne peux dissimuler mon envie et mon excitation qui ne fait que croître. Je relâche quelques instants la verge qui pulse à l'intérieur de ma cavité buccale. Essayez de parler la bouche pleine vous !

Guidez-moi s'il vous plaît...

Inutile d'en dire plus, ma bouche reprend possession de sa verge pour poursuivre sa découverte et attiser le plaisir de Caecilius. Qui n'a plus aucune réticence envers moi pour le moment. Je guide sa main sur ma nuque, l'invitant à prendre le contrôle de la situation. À la fois curieuse et excitée de découvrir ses désirs profonds, de voir comment il va se comporter. Certains hommes sont doux, réservés, d'autres violents. Mais dans la majorité, ils ont une tendance naturelle à apprécier diriger les ébats charnels. Sans doute pour se rassurer concernant leur virilité. Ce qui ne me dérange pas le moins du monde. J'en ai l'habitude. Et même avec l'inactivité de mon plot, j'ai un faible pour les hommes sachant faire preuve d'autorité quand mon corps leur appartient. J'ignore pourquoi mais cela m'excite bien plus qu'un partenaire passant son temps à me demander la permission de faire ci ou ça. Ne me reste plus qu'à voir de quel côté se trouve mon partenaire actuel bien que je ne le conçois autrement que comme décideur du fait que je suis une androïde.
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Re: [E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

Messagepar Caecilius le 20 Septembre 2012, 16:27

En fin de compte je me sens plus à l'aise avec cette androïde que je n'aurai pu penser que ça soit le cas. Elle est prévenante, douce, finalement bien plus humaine que je veuille bien l'accepter, mais ce moment est bien plus agréable que je ne l'avais imaginé pouvoir l'être. Elle se laisse toucher, se laisse même caresser, je la découvre de mes mains, je prends mon temps, je prends plaisir à contempler les formes magnifiques que mes doigts savourent un peu plus à chaque passage. Je finis par la zone la plus intime de son corps et je savoure amplement de pouvoir le faire, car elle se laisser faire sans broncher, m'ouvrant même un peu plus que nécessaire l'accès à son intimité, je peux deviner et sentir son trouble brulant, mais je décide de faire l'aveugle. Façon de parler. Elle m'invite pourtant à y revenir, visiblement troublée et excitée, mon toucher semble l'avoir mise dans un état de désir bien au-delà de ce que j'avais pensé pouvoir faire. Je n'avais jamais connu beaucoup de femmes et les découvrir ainsi n'avait jamais été un moyen pour moi de leurs faire ressentir ce que Vita semble ressentir en cette heure, j'en suis moi-même surpris, très agréablement. Après tout, elle a concédé avoir été esclave sexuelle, il y a donc un certain prestige à réussir ce tour de main. Encore une fois façon de parler il va de soit. Et je doute que prestige soit le bon mot, mais tout de même, je dois bien dire apprécier de la sentir aussi réactive à mes caresses désormais plus précises et visant clairement à lui procurer du plaisir et susciter du désir. Sa remarque me fait sourire, apparemment elle a déjà expérimenté, et c'est donc tout naturellement que je la laisse me guider vers le fleuve.

Je ne suis pas franchement à l'aise, pas parce qu'elle tient ma main, mais parce qu'elle me guide. Je n'aimais pas être guidé par les gens sans savoir que je n'avais pas le choix. C'était rarement arrivé que j'ai besoin de le demander, mais c'étaient les seuls moments où je l'acceptais vraiment. Ca bien sûr l'androïde l'ignore et je pardonne, en plus de ça, elle me prévient des obstacles et à la façon dont nous dessinons des zig-zag dans notre avancée, je peux deviner qu'elle choisit un chemin aisément praticable malgré ma cécité. Elle ferait une androïde d'aveugle absolument parfaite, sauf peut-être pour la façon dont son corps demandait des attentions et réagissait à l'envie. Peut-être n'était-ce que moi en fin de compte, pas habitué à rencontrer une personne qui se laisse ainsi découvrir et qui démontre toute son envie d'une façon aussi claire et évidente. Je n'avais que rarement été vraiment intime comme ça semblait vouloir l'être prochainement, et ça avait été uniquement avec des personnes que j'appréciais vraiment et en qui j'avais véritablement confiance, soit trois personnes en tout et pour tout. J'aimerai pouvoir dire que Thalie en faisait parti mais ça serait mentir, et comme je suis maladroit avec Vita à rater des évidences pourtant immanquables, je l'étais également avec la Prêtresse, une affaire qui n'avancerait donc probablement jamais en somme. A l'inverse de Vita qui semblait terriblement à l'aise dans ce domaine, j'étais beaucoup moins à l'aise, aussi quand je la sens me déshabiller, je ne peux m'empêcher de me demander si je dois bien laisser les choses continuer. Sa bouche me convint alors de les laisser continuer au moins un peu encore car elle est d'une douceur absolue. Je m'assois au bord de l'eau ainsi qu'elle m'y invite, sa remarque me fait réfléchir, peut-être qu'elle a raison, que je ne devrai pas laisser arriver tout cela, que c'est une mauvaise idée.

Elle repart déjà à l'assaut de mon corps tandis que je réfléchis à ce qu'elle dit, la réflexion devient plus complexe avec la détermination dont elle fait preuve, semblant bien décidée à ne pas me laisser réfléchir. Sa bouche est douce et chaude, sa langue terriblement excitante, elle fait naitre rapidement un désir mêlé d'excitation qui me ressemble vraiment peu mais que je savoure en totalité. Rarement j'ai eu l'occasion de ressentir pareilles sensations et j'adore véritablement cela. Ce qu'elle fait est un délice, elle semble toute attachée à m'apporter du plaisir et ne se fait prier pour le faire, rendant ses agissements d'autant plus brulants encore que je ne le pensais. Mon excitation grimpe rapidement, sa phrase me laisse perplexe, je ne comprends pas ce qu'elle veut dire par là jusqu'à ce que sa main prenne la mienne et la pose sur sa nuque. Si je n'étais pas habitué à la douce torture qu'elle me faisait vivre, je l'étais encore moins de cette façon où elle m'invitait à contrôler, je dois même avouer que la situation me met quelque peu mal à l'aise. J'hésite un peu, peinant à vraiment vouloir profiter et puis je lui fais imprimer un mouvement plus lent qu'elle compense par une langue bien plus agile. Finalement je l'invite à se reculer, me glissant dans l'eau, ma main a glissé vers sa joue pour que je puisse doucement l'embrasser d'un baiser moins chaste mais toujours emprunt de retenue. Le baiser se rompt assez brutalement, mes mains sur ses épaules semblant vouloir laisser une distance entre elle et moi :


- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.

Sans doute n'est-ce même pas du tout une bonne idée mais je m'avance vers elle, la faisant reculer jusqu'à ce que nous ayons de l'eau au-dessus des hanches. Mes lèvres se perdent dans son cou, ma main droite reste sur son épaule alors que je passe dans son dos, me serrant conter elle, mon sexe frottant contre ses fesses. Mes mains parcourent son corps, s'emparant de sa poitrine pour des attentions précises, une main à son intimité pour lui offrir des caresses qui n'ont plus rien de chastes. Je mordille son oreille, son cou. Et puis je viens lui murmurer :

- Tu sembles déborder d'envies et de désirs, comment veux-tu que je prenne ?

On devait rarement demander ça à une androïde sexuelle j'imagine mais je demandais, elle semblait avoir beaucoup d'idées et peut-être y avait-il une position qu'elle aimait particulièrement et que j'ignorais ... C'était même prévisible. D'ailleurs je préférais la tutoyer, après tout nous nous connaissions on ne pouvait plus intimement, qui mieux donc pourrait la tutoyer si ce n'est son Maître ?
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Re: [E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

Messagepar Vita Proteus le 22 Septembre 2012, 15:20

Hésiter, tergiverser, voilà qui semble bien caractériser Caecilius. À l'opposé de tous les hommes que j'ai pu connaître jusqu'à maintenant, mon maître excepté. Je lui offre de prendre les commandes de notre jeu et il met un temps interminable à se décider. Sous l'impulsion de sa main, mon rythme sur son sexe ralentit mais ma langue, elle, agit à contre-courant, accélérant ses caresses sur la verge tendue. Mon partenaire semble prendre un peu d'assurance et il finit par me redresser, m'imposant de reculer dans l'eau afin de m'y rejoindre. Son baiser, plus intrusif, reçoit un écho favorable de ma part. Il ne dure pas malheureusement. Les mots que l'homme prononce me glace un instant, en dépit de la température de l'eau. Nous nous enfonçons dans l'eau sous l'impulsion de Caecilius. Je me laisse faire, docile et obéissante. Ses mots disent une chose mais ses actes une autre. Je suis un peu perdue, encore plus lorsque je sens Caecilius passer derrière moi. Son corps contre le mien, je peux difficilement ignorer son membre dressé qui vient se frotter contre moi. Je me cambre sous ses caresses, peinant à dissimuler mon excitation qui grandit.

Je n'ai qu'une envie... Qu'il s'enfonce en moi maintenant ! Caecilius est en train de me faire perdre la raison, lentement mais sûrement. Son tutoiement ne me surprend guère vu la situation mais je ne peux me résigner à en faire de même. Comment ça ce que je veux ? C'est bien la première fois que l'on me demande mon avis. Je n'ai pas de réponse en fait. Il faut que j'agisse. Je fais face à Caecilius, venant chercher sa bouche avec la mienne, nos langues se mêlant avec passion. Ma main glisse vers son bas-ventre, venant enserrer sa verge avec délicatesse, la guidant vers l'entrée de ma grotte humide. Mes bras se posent sur les épaules de mon partenaire et une simple impulsion me permet de venir enrouler mes jambes autour de sa taille. Mon poids léger me permet ce genre d'acrobatie sans que cela ne devienne pénible pour le porteur.

Laissons-nous porter par le mouvement...

Mon bassin ondule lentement, la pointe de la verge de Caecilius effleurant mon bouton de rose à chacun de mes mouvements. Je finis par ne plus pouvoir résister, descendant lentement, le sexe de l'homme s'enfonçant lentement dans mon intimité. Je reste sans bouger, refermant mes jambes autour de la taille de Caecilius. Seul mon bassin ondule avec lenteur. Je lui donne le temps de s'habituer à ce contact qu'il ne semble pas connaître aussi bien que moi. Mes pensées me ramènent à mon maître. Ai-je le droit de me laisser aller ainsi. J'en ai la permission mais je ne peux m'empêcher de penser au colosse qui prend soin de moi avec autant de gentillesse depuis que j'ai quitté le bouge de Spurius. Ma bouche vient chercher celle de mon amant avec douceur et retenue, comme pour prolonger ce moment durant lequel nos deux corps se soudent l'un à l'autre. Le temps semble s'être suspendu dans cet écrin d'eau et de verdure qui nous offre un refuge pour nos ébats interdits.

Ma bouche quitte la sienne à regret, venant se nicher dans le cou de Caecilius que je mordille par jeu. Mon amant continue à jouer avec mes sensations. Ses doigts sur ma peau m'électrisent à chaque frôlement, à chaque pression. Désireuse d'en avoir plus, je me laisse aller en arrière, me retenant aux épaules de mon partenaire tandis que les mouvements de mon bassin gagnent en amplitude. Capable de maîtriser la moindre partie de mon corps, comme la majorité des androïdes d'ailleurs, j'entreprends d'offrir un massage un peu particulier à Caecilius. Sa verge se retrouve bientôt caressée de façon soutenue par mes parois internes tandis qu'il s'active dans ma grotte humide. Les yeux clos, je me laisse enivrée par les sensations qui m'habitent. Jamais personne ne m'a fait un tel effet, au point que je m'offre à lui aussi rapidement. Je me rends compte que je n'ai pas répondu à sa question, pas directement du moins. Me redressant, ma bouche vient effleurer la sienne tandis que je murmure doucement.

Tout est permis, rien n'est interdit monsieur...

Je ne peux me résoudre à tutoyer Caecilius. Même dans un moment aussi intime que celui que nous sommes en train de vivre. De toute façon, il ne m'en a pas donné l'autorisation. Qu'il se le permette ne me choque pas cependant. Je ne dois pas oublier que je reste une androïde à ses yeux. Et qu'il est possible, même je ne veux l'envisager, qu'il se serve tout simplement de moi pour son seul plaisir. Je me dégage doucement de son emprise, reposant mes pieds sur le sol, sans pour autant m'éloigner, mes mains parcourant le corps de mon amant sans répit, le caressant, stimulant la moindre parcelle de sa peau que je sais sensible et réceptive. Bien que dévorée par le plaisir, je m'oblige à le laisser agir pour voir ce qu'il va faire, quelle direction va prendre nos ébats.
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