par Caecilius le 18 Septembre 2012, 15:27
Elle se laisse faire avec une surprenante docilité à laquelle je ne m'attendais pas. Elle était d'une grande docilité, cela m'aidait à être à l'aise, quand au fait qu'elle me laisse découvrir son corps, cela m'était vraiment savoureux et délicieux. Sa proposition était alléchante mais je doute un peu qu'il s'agisse là du bon choix, de la bonne chose à faire. Son Maître lui laissait libre droit de profiter de son corps à loisir selon ses envies, mais se sentait-elle obligée vis-à-vis de moi ou avait-elle vraiment envie ? Je n'en restait hélas qu'un homme, je n'avais pas fréquemment de rapport avec des femmes, pas faute d'en côtoyer pourtant, mais rarement pour devenir intime. Je n'avais pas non plus une expérience débordante il fallait dire ce qui est, j'avais eu des relations mais jamais rien de bien élaboré ou durable, je n'avais finalement que peu d'expérience dans un domaine où l'androïde elle avait sans doute un savoir renversant. Pour ce qui était de la découvrir par mes doigts en revanche, j'avais plus de vingt ans d'expérience, depuis ma naissance je découvrais le monde avec mes doigts, bien plus qu'un enfant ordinaire cela va de soit. C'était ma façon de voir et de découvrir, seulement là, pour une fois, je n'étais pas certain de vouloir voir ce qu'on offrait à ma vue si particulière. Ma main sur son épaule hésite, tremble légèrement, ça serait tellement facile, presque trop, ce n'est pas moral, ce n'est pas bien, je ne devrai pas, mais c'est plus fort que moi, je suis un homme et elle une femme sans doute magnifique, elle s'offre comme un magnifique cadeau, il faudrait être fou pour refuser et apparemment je ne le suis pas.
Je ne peux qu'avouer aimer ce que je vois et sentir son corps réagir sous mes doigts habiles et joueurs me fait plaisir, savoir que je peux provoquer pareilles réactions chez une androïde ayant connu l'expérience, dégradante à mon sens, du lupanar était quelque chose de plaisant. Je ne me pensais pas capable de la faire frémir et frisonner, moins encore de parvenir à lui arracher des soupirs de contentement, je suis loin d'imaginer qu'il n'y a pas que du contentement dans cela, un péché d'inexpérience, il semblait apparemment que j'ai encore fort à apprendre. Je prends mon temps, savoure le contact de sa peau chaude et douce, me délectant de ce que je "vois". Elle est aussi belle que je l'avais imaginée sinon plus, comment son Maître ne pouvait-il la vouloir à ses côtés également pour jouir de son corps ? Peut-être avait-il, comme moi, une certaine retenue face aux androïdes, mais ma retenue semblait envolée, peut-être reviendra-t-elle vivement, mais pas pour l'heure, pas alors que je me rends compte de tout le pouvoir que je semble avoir sur elle. C'est une forme de domination en fin de compte, je dicte son bien être et fait réagir son corps malgré elle, j'aime cette sensation grisante de pouvoir faire cela simplement avec mes doigts, sans plus de complications ni d'efforts. Sans doute réagirai-je autrement si je réalisais combien je la troublais, combien plus que du contentement je provoquais. Pourtant alors que vient le temps de découvrir le côté le plus intime de son corps, je me permets de vérifier qu'elle en ait l'envie, le lui demandant, appréciant d'un sourire sa réponse. Je reste figée face au doux contact de ses lèvres, ne bougeant plus tandis que je l'entends s'installer sur le dos. Je reprends mes esprits :
- Dans ce cas, si c'est aussi ce que vous désirez, permettez que je vous découvre entièrement.
Mes doigts trouvent son cou, mais avant de descendre, reviennent à son visage, passant brièvement dans un contact léger comme le vent pour le revoir et constater que je n'en ai oublié aucun détail. Je descends vers son cou puis ses épaules. Comme avant le contact est d'abord léger, je passe d'une épaule à l'autre, contournant habilement la courbe de sa poitrine que son corps me laisse deviner, je découvre son ventre, passant sur son pubis, remontant vers ses épaules. J'appuie légèrement le contact, mes doigts sont plus présents, massant ses épaules, caressant sa peau tout en la massant légèrement, mes doigts passent entre ses seins sur son ventre, tournant doucement autour de son nombril, caressant avec douceur son pubis, le massant très légèrement, je m'imprègne de ses courbes, de sa douceur, de la perfection de ses formes. Je remonte alors vers sa poitrine, commençant par dessiner le galbe de ses seins, l'un puis l'autre, sans précipitation. Je commence par son sein droit, découvrant sa forme, son toucher si délicieusement agréable, son mamelon dont la pointe a durci, mon doigt tourne autour de cette pointe, la caresse pour venir jouer avec son extrémité, puis je passe à l'autre. Je répète le même manège avant de m'emparer dans un contact restant extrêmement doux de ce sein. Sous ma paume je sens son téton, je sens la chaleur de sa poitrine, la douceur de sa peau, mes doigts semblent pianoter doucement, tournant doucement sur sa peau. Puis finalement je continue ma descente.
Ma main passe doucement au niveau de son aine, glissant avec douceur sur sa cuisse, progressant avec lenteur jusqu'à ses pieds. Avec habileté, je masse quelques secondes ses pieds, aucune chatouille, juste un massage qu'elle semble apprécier si j'en juge au soupir qu'elle me laisse entendre. Ma main glisse sur sa jambe jusqu'à son genou, redescendant avec douceur, passant à l'autre. Puis sur sa cuisse, d'abord la partie extérieure avec douceur, dessinant de petits cercles du bout des doigts, puis de la paume de ma main. Je remontant jusqu'à sa hanche, redescendant pour changer de jambe, puis pour jouer le même jeu, la découvrir dans la même douceur et précision sur le haut de ses cuisses. Plus timidement, ma main passe à l'intérieur de ses cuisses, d'abord près de son genou, puis dans une très lente remontée, je caresse sa peau avec douceur, parfois un peu plus fermement, je conserve toute mon adresse et mon toucher. Je remonte jusqu'au haut de sa cuisse, sentant son intimité contre ma main mais n'en approchant pas. Je me rends compte de combien elle savoure mes contacts, elle semble dans un moment de bien-être, détendue, appréciant ces contacts que je lui offre. Je ne me rends pas compte qu'elle ne savoure pas cela simplement en toute chasteté, ou peut-être que je le sais sans vouloir y croire. Je m'attarde à l'intérieur de ses cuisses, avant de revenir à son pubis, mes doigts glissant doucement vers son sanctuaire que j'effleure du bout des doigts. Je ne peux alors plus passer à côté de l'excitation que je suscite chez elle, pourtant ... pourtant je le fais. Avec cette même douceur je la découvre "entièrement". Toujours dans cette douceur qui caractérise mon toucher alors que je découvre un corps, je masse ses lèvres intimes avec précision, en découvrant la forme, la douceur, mes gestes sont purement indécents, totalement intimes mais je continue, dans la plus grande candeur de ce que je dois faire naitre chez elle. Une ultime caresse sur sa fente me fait sentir le nectar de son excitation sur mes doigts. Sans mouvement brusque, ma main se retire finalement, je n'ai fais que la découvrir, beaucoup trop candide pour réaliser ce que véritablement mes doigts ont dû provoquer chez elle, aussi c'est le plus naturellement du monde que je lui dis :
- Vous êtes une femme magnifique, vous découvrir a été un véritable plaisir, j'espère que cela ne vous a pas dérangé que je m'autorise à vous découvrir de façon aussi intime.