Le consul Maximus Proteus, célèbre et connu dans tout Rome, redouté par les androïdes de tout âge au plot actif ou au plot inactif. Il est celui qui efface leur mémoire, les réinitialise, il est celui qui s’occupe de s’assurer de l’obéissance des esclaves androïdes aux humains. Je ne couchais pas souvent avec une androïde que je venais tout juste de rencontrer et qui semblait désireuse de jouer un nombre de jeux sexuels plutôt délicieux, mais quand je le faisais, vous pouvez être sûr que c’était l’androïde d’une personne importante. Pour le coup à bien réfléchir à ce qu’elle m’avait dit, il était surprenant de constater toute la prévenance et l’inquiétude du consul à son égard, s’il y avait bien un humain dont on aurait pu croire que le sort de son androïde n’intéressait pas, c’était bien lui. Pourtant il semblait être avec Vita tout à l’opposé de ce que sa réputation laissait entendre et semblait faire croire aux androïdes. Un homme au coeur d’or de toute évidence. Je pouvais donc commencer à réaliser pourquoi l’androïde s’inquiétait autant du sort de son Maître, s’il était celui qui les remet à zéro mais se montrait quand même aussi sympathique avec son esclave, c’est qu’il valait la peine qu’on s’inquiète pour lui et la douleur de son dos qu’elle voulait soulager. En définitive je me rendais compte de l’attachement du Maître à son androïde et de l’androïde à son Maître, comme quoi c’était un équilibre, peut-être précaire quand on voyait le couple qu’ils semblaient former mais un équilibre quand même. C’était intéressant à constater et très curieux à savoir, j’avais acheté récemment un androïde qu’un maître précédent avait détruit pour exercer ma prière à Pluton. Pour l’heure aucun résultat, l’androïde était toujours en pièces mais je ne perdais espoir, sans vraiment croire que j’y parviendrai un jour pour tout dire.
Bien loin de ces considérations pour l’androïde détruite chez moi et complètement inactive, c’est à une androïde bien plus vivante et débordante de vitalité que je pensas en et instant. Je caressais ses fesses, son oeillet et bientôt pénétrait d’un doigt entre ses fesses. Elle réagissait très positivement à mes attentions, en même temps même si ses mots avaient demandé plus de sagesse, son corps lui semblait vouloir que la sagesse finisse gentiment rangée au placard. Mon doigt va et vient avec de plus en plus d’aisance, je sens la belle androïde se cambrer d’avantage, je l’entends soupirer et gémir, apprécier ce traitement purement indécent d’autant qu’il restait toujours la possibilité d’être surpris ainsi ! Je me demandais qui serait le plus dérangé si quelqu’un nous surprenait ? Vita et moi ou la personne qui allait nous tomber dessus ? Bah avec ma chance ça pourrait être le consul lui-même qui nous tomberait dessus dans un moment pareil, mais en fin de compte ça n’arrive pas. J’arrête mon jeu, lui administrant une tape sur ses fesses, un joli petit claquement et finalement je lui laisse le choix de s’en aller sagement ou inventer une excuse à raconter à son Maître pour profiter de quelques jeux indécents. Ses mots me font sourire, je n’ai pas pu voir son regard bien entendu mais ses mots ont largement de quoi m’amuser :
- Oui c’est en effet un cruel dilemme, la raison ou la déraison.
Son choix est visiblement fait, celui de la déraison, d’écouter son corps et les envies que j’ai suscité chez elle, elle s’installe sur mes jambes et je m’avoue curieux de savoir par quelle manière elle allait vouloir « argumenter ». J’avais toute confiance en elle pour ne pas revenir à ce même argument qu’elle avait eu un peu plus tôt, mais je dois dire que je regrette énormément que ça ne soit pas le cas quand je la sens jouer avec moi. Habilement, elle évite ma virilité, jouant avec les réactions de mon corps, passant proche de ma verge mais sans jamais la gâter d’une moindre attention, un petit jeu très amusant sans doute pour elle, pour moi aussi puisque ses lèvres demeurent prodigieusement chaudes et douces, mais malgré tout terriblement frustrants car il n’est rien que je puisse faire. Elle finit par s’arrêter et quelque chose me dit qu’elle est en train de me fixer du regard, avait-elle oublié que je ne voyais pas ? Elle demande si son argument me convient et retourne jouer ce petit jeu qu’elle semble apparemment beaucoup apprécier. Mes doigts se posent sous son menton, la faisant remonter au-dessus de mon corps de façon à ce qu’elle m’embrasse. Le baiser est doux, un petit mouvement pour me retrouver finalement au-dessus d’elle. Je souris, reviens trouver ses lèvres, puis sont cou et finalement mes lèvres viennent murmurer à son oreille :
- Et si nous en restions là ? Je crois que rentrer à l’heure sera un argument à faire valoir au près de votre Maître pour que vous ayez droit de venir me rendre visite. Et puis … il faut en garder un peu de côté pour une éventuelle prochaine fois.
Je souris, un clin d’oeil qu’elle ne verra peut-être pas et je me relève :
- Cela dit, je confesse que j’apprécierai un peu d’aide pour retrouver mes affaires.