[E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

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Re: [E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

Messagepar Caecilius le 24 Septembre 2012, 19:17

Le consul Maximus Proteus, célèbre et connu dans tout Rome, redouté par les androïdes de tout âge au plot actif ou au plot inactif. Il est celui qui efface leur mémoire, les réinitialise, il est celui qui s’occupe de s’assurer de l’obéissance des esclaves androïdes aux humains. Je ne couchais pas souvent avec une androïde que je venais tout juste de rencontrer et qui semblait désireuse de jouer un nombre de jeux sexuels plutôt délicieux, mais quand je le faisais, vous pouvez être sûr que c’était l’androïde d’une personne importante. Pour le coup à bien réfléchir à ce qu’elle m’avait dit, il était surprenant de constater toute la prévenance et l’inquiétude du consul à son égard, s’il y avait bien un humain dont on aurait pu croire que le sort de son androïde n’intéressait pas, c’était bien lui. Pourtant il semblait être avec Vita tout à l’opposé de ce que sa réputation laissait entendre et semblait faire croire aux androïdes. Un homme au coeur d’or de toute évidence. Je pouvais donc commencer à réaliser pourquoi l’androïde s’inquiétait autant du sort de son Maître, s’il était celui qui les remet à zéro mais se montrait quand même aussi sympathique avec son esclave, c’est qu’il valait la peine qu’on s’inquiète pour lui et la douleur de son dos qu’elle voulait soulager. En définitive je me rendais compte de l’attachement du Maître à son androïde et de l’androïde à son Maître, comme quoi c’était un équilibre, peut-être précaire quand on voyait le couple qu’ils semblaient former mais un équilibre quand même. C’était intéressant à constater et très curieux à savoir, j’avais acheté récemment un androïde qu’un maître précédent avait détruit pour exercer ma prière à Pluton. Pour l’heure aucun résultat, l’androïde était toujours en pièces mais je ne perdais espoir, sans vraiment croire que j’y parviendrai un jour pour tout dire.

Bien loin de ces considérations pour l’androïde détruite chez moi et complètement inactive, c’est à une androïde bien plus vivante et débordante de vitalité que je pensas en et instant. Je caressais ses fesses, son oeillet et bientôt pénétrait d’un doigt entre ses fesses. Elle réagissait très positivement à mes attentions, en même temps même si ses mots avaient demandé plus de sagesse, son corps lui semblait vouloir que la sagesse finisse gentiment rangée au placard. Mon doigt va et vient avec de plus en plus d’aisance, je sens la belle androïde se cambrer d’avantage, je l’entends soupirer et gémir, apprécier ce traitement purement indécent d’autant qu’il restait toujours la possibilité d’être surpris ainsi ! Je me demandais qui serait le plus dérangé si quelqu’un nous surprenait ? Vita et moi ou la personne qui allait nous tomber dessus ? Bah avec ma chance ça pourrait être le consul lui-même qui nous tomberait dessus dans un moment pareil, mais en fin de compte ça n’arrive pas. J’arrête mon jeu, lui administrant une tape sur ses fesses, un joli petit claquement et finalement je lui laisse le choix de s’en aller sagement ou inventer une excuse à raconter à son Maître pour profiter de quelques jeux indécents. Ses mots me font sourire, je n’ai pas pu voir son regard bien entendu mais ses mots ont largement de quoi m’amuser :


- Oui c’est en effet un cruel dilemme, la raison ou la déraison.

Son choix est visiblement fait, celui de la déraison, d’écouter son corps et les envies que j’ai suscité chez elle, elle s’installe sur mes jambes et je m’avoue curieux de savoir par quelle manière elle allait vouloir « argumenter ». J’avais toute confiance en elle pour ne pas revenir à ce même argument qu’elle avait eu un peu plus tôt, mais je dois dire que je regrette énormément que ça ne soit pas le cas quand je la sens jouer avec moi. Habilement, elle évite ma virilité, jouant avec les réactions de mon corps, passant proche de ma verge mais sans jamais la gâter d’une moindre attention, un petit jeu très amusant sans doute pour elle, pour moi aussi puisque ses lèvres demeurent prodigieusement chaudes et douces, mais malgré tout terriblement frustrants car il n’est rien que je puisse faire. Elle finit par s’arrêter et quelque chose me dit qu’elle est en train de me fixer du regard, avait-elle oublié que je ne voyais pas ? Elle demande si son argument me convient et retourne jouer ce petit jeu qu’elle semble apparemment beaucoup apprécier. Mes doigts se posent sous son menton, la faisant remonter au-dessus de mon corps de façon à ce qu’elle m’embrasse. Le baiser est doux, un petit mouvement pour me retrouver finalement au-dessus d’elle. Je souris, reviens trouver ses lèvres, puis sont cou et finalement mes lèvres viennent murmurer à son oreille :

- Et si nous en restions là ? Je crois que rentrer à l’heure sera un argument à faire valoir au près de votre Maître pour que vous ayez droit de venir me rendre visite. Et puis … il faut en garder un peu de côté pour une éventuelle prochaine fois.

Je souris, un clin d’oeil qu’elle ne verra peut-être pas et je me relève :

- Cela dit, je confesse que j’apprécierai un peu d’aide pour retrouver mes affaires.
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Re: [E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

Messagepar Vita Proteus le 24 Septembre 2012, 21:51

Qu'il est délicieux de torturer un homme comme ce que je suis en train de faire. Mais il l'a mérité aussi. Il ne fallait pas me laisser le choix, ni même réveiller mon désir. Je joue à ses dépends, écartant tout geste sur sa verge, histoire de la faire un peu enrager. La situation m'amuse autant qu'elle m'excite. Caecilius saisit mon menton pour que je vienne l'embrasser. Je me plie volontiers à son envie, surtout qu'il m'embrasse de nouveau avant de m'expliquer qu'il serait plus judicieux de faire preuve de raison et de cesser pour aujourd'hui, argumentant du fait que rentrer à l'heure serait un bon point pour obtenir l'accord de mon maître quant à mon envie de le revoir dans sa boutique. J'ai beau savoir qu'il a raison, je ne peux m'empêcher de faire la moue. Avant de sourire en l'entendant réclamer de l'aide pour retrouver ses affaires. Mais au fait, il a parlé d'une prochaine fois... Voilà qui me convient. Je me lève à mon tour avant de regrouper ses affaires et de les lui mettre dans les mains. Du regard, je cherche ma robe que je ne tarde pas à trouver. Une fois habillée, je patiente pendant qu'il fait de même. Ce qui me permet d'observer son corps à loisir. Bien loin des critères qui attirent l’œil.

Il es certain que rentrer à l'heure est une excellente chose mais avant...

Je viens lui prendre la main, presque timidement maintenant que nous sommes rhabillés.

Je vous raccompagne jusqu'au chemin principal. Nous nous sommes éloignés et la pente est assez raide.

Nous nous mettons en marche, en silence. Je lui jette des regards furtifs, ne sachant quoi dire, ni même si je peux parler tout simplement. Je fais preuve de prudence, prenant le chemin le plus facile, veillant à ce que rien ne vienne entraver sa marche sans qu'il me soit imposé de le prévenir. Je suppose que ce n'est pas une chose facile pour lui que de se faire guider de la sorte mais je peux difficilement faire autrement. Tout en cheminant, j'écoute les bruits qui nous entourent. Nous ne tardons pas à retrouver un sentier plus praticable pour Caecilius et je lui tend sa canne tout en observant autour de moi. Je m'arrête avant de murmurer.

Nous sommes de retour sur le chemin que vous suiviez quand nous nous sommes rencontrés... Il y a un peu de monde...

Je me tais. Pourvu que ma présence à ses côtés ne lui cause aucun tord dans l'avenir. Je suis bien placée pour savoir que les rumeurs vont bon train dans la cité romaine et que la jalousie est monnaie courante. Nous poursuivons notre route, le plus naturellement du monde, parlant principalement des plantes. Ainsi, si quelqu'un nous entend, il lui semblera logique qu'un herboriste discute de son métier. Surtout que l'on me confond régulièrement avec une humaine, ce qui me permet de brouiller aisément les pistes. Nous nous retrouvons à notre point de départ, celui où tout a commencé. Je m'arrête, vérifiant que nul ne peut percevoir mes paroles.

Je voulais vous remercier... pour votre gentillesse... pour avoir pris le temps... pour avoir laissé de côté votre méfiance des androïdes et pour tout le reste...

Après tout, je n'ai pas oublié ses envies de fuite du départ, ni même l'effort que cela a du lui demandé pour ne pas s'enfuir à l'annonce de ma nature. J'en profite pour revenir à ce qu'il fumait lors de notre rencontre, à sa proposition, lui glissant à l'oreille que je serai ravie d'y goûter à l'occasion. L'heure est venue de nous séparer. J'effleure la main de Caecilius.

C'est ici que nos routes divergent monsieur. Je ferai par de votre disponibilité à mon maître.

Il est étonnant de constater que je suis particulièrement mal à l'aise. Un comble vu le moment que nous avons passé ensemble.
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Re: [E3] On ne chute jamais sans raison [Vita]

Messagepar Caecilius le 25 Septembre 2012, 13:03

Elle joue avec moi comme j'ai joué avec elle, en un sens, c'est un juste retour des choses mais pour l'heure nous semblons vouloir glisser vers des jeux érotiques semblables à ceux, délicieusement plaisants, que nous avions expérimenté précédemment. Vita est d'une douceur prodigieuse, mêlée visiblement à des envies charnelles auxquelles elle a un certain mal à résister et je dois dire qu'en ce jour, ça a largement fait mon bonheur. Ses mains sont chaudes, ses lèvres douces, elle explore ma peau de cette façon brulante qui éveille mon corps et le fait réagir particulièrement rapidement, mon manque d'habitude doit beaucoup jouer également dans cette façon qu'à mon corps de réagir si vivement toutefois le traitement infligé par la belle androïde y est pour beaucoup. Cependant, je préfère couper court à toutes ces délicieuses promesses que nos corps sont en train de se faire l'un à l'autre, j'avais fais à Vita la promesse de lui montrer un peu les plantes en l'invitant à venir dans ma boutique, il fallait pour cela l'accord de son Maître et celui-là ne serait sans doute que plus disposé à le lui donner si elle était chez elle en temps et heure. Cela prouverait au Consul Maximus que son esclave est digne de confiance pour rentrer ainsi qu'il lui est demandée, ça ne le ferait pas automatiquement être d'accord avec la volonté de Vita d'apprendre mais ça ne pourra que pencher dans la balance de façon positive je suppose. Je mets donc un terme aux agissements prodigieusement délicieux de Vita, à contre-coeur je vous l'assure, scellant définitivement ma décision par quelques mots auxquels j'entends bien me tenir quelle que soit la réaction qu'ils allaient provoquer chez l'androïde. Qu'importe ce qu'elle dira ou fera dans les minutes à venir, ça ne saura me convaincre de revenir sur mes mots et ma décision qui est désormais sans appel. Visiblement elle est d'accord avec ma décision, affirmant qu'elle me raccompagnera jusqu'au chemin principal afin que je puisse rentrer chez moi sans rencontrer aucun problème :

- Encore une fois je te remercie pour ta prévenance.

Rapidement habillés à nouveau, nous commençons finalement à marcher pour regagner le chemin principal à partir duquel je pourrai tranquillement rentrer. Je remarque combien l'androïde se montre prévenante et avenante avec moi, empruntant les chemins les plus aisés, m'avertissant d'un éventuel obstacle qu'elle m'aide à surmonter. Une petite partie de moi hurle de rage de se faire aider de la sorte mais une autre partie savoure cette marche comme rarement. Je peux laisser mes sens vagabonder à ce qui m'entoure, au chant des oiseaux, à la senteur des arbres et des fleurs, tout en sachant que Vita m'aidera à passer les obstacles. Cela rend cette marche très agréable, finalement si j'arrive un jour, par miracle et volonté divine de Pluton, à remettre en état l'androïde en pièces chez moi, ça sera sans doute son rôle, on verra, déjà il allait falloir que je réussisse à la remettre en état, plus facile à dire qu'à faire ! Elle me donne finalement ma canne alors qe nous arrivons sur un petit chemin parfaitement praticable désormais pour moi :

- Ne t'inquiétes pas pour le monde, une belle androïde qui aide un aveugle, ça n'inquiétera personne.

Sa présence ne me tracasse pas, après tout elle est une esclave non ? Qu'elle soit aux côtés d'un humain n'a donc rien de surprenant et si on me demandait un jour, elle aura simplement proposé de m'aider à retrouver mon chemin alors que je m'étais malheureusement égaré. Que quelqu'un aille prouver le contraire tiens ! Nous continuons donc le chemin côte à côte, parlant de quelques fleurs, celles que nous avions vu, de la camomille pour laquelle je lui donne les conseils pour en tirer le meilleur de la tisane. Ca aidera son Maître qui souffre apparemment de douleurs au niveau du dos, cela l'aidera à passer de meilleures nuits sans aucun doute, il suffisait d'espérer qu'il puisse s’accommoder du goût pas toujours à la saveur de chacun. Vita me remercie pour beaucoup de choses et je lui adresse un sourire, sacré déluge de remerciement de sa part, pour beaucoup de choses diverses et variées :

- Tu sais, le plaisir a été partagé Vita.

Elle me fait sourire quand elle me dit que la prochaine fois elle voudra essayer les herbes que je fumais, décidément cette androïde était sacrément aventurière et volontiers pour tester des choses diverses, ça sera une expérience qu'elle pourra vivre et découvrir. Finalement nos chemins se séparent. J'attrape doucement sa main et serre ses doigts entre les miens alors qu'elle m'indique que c'est désormais ici que nos routes se séparent :

- Nous nous reverrons bientôt avec un peu de chance. Ca a été un plaisir, bonne chance pour convaincre ton Maître.

Petit hochement de tête, je lâche sa main et reprends mon chemin, me demandant déjà si elle sera là au premier jour de la semaine à venir. Peut-être. Qui sait ?
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