[E3] Des bains privés

Ce forum contient les archives de tous les RPs ouverts par les personnages durant les préparatifs et le départ du corps expéditionnaire.

[E3] Des bains privés

Messagepar Maximus le 01 Septembre 2012, 14:39

Maximus avait forgé toute la journée pour honorer ses commandes. Il préférait la forge à son poste de Consul. Toute la journée, des adeptes de Minerve, mais aussi de Pluton n'avaient eu de cesse de lui rendre visite. Ils passaient tous commander des pièces d'armures, commander des fers pour leurs chevaux. Sans cesse, il battait le fer. Les entre-chocs métalliques ne s'arrêtaient généralement que le soir venu. Le forgeron aurait aimé poursuivre, mais il accordait de l'importance à vivre en bons termes avec le voisinage.

Malgré l'importante quantité de commandes, les bruits de martèlements s'interrompirent quelques instants. Maximus avait posé son tablier et avait demandé à Vita de surveiller la forge, le temps de réaliser une course. Il ne lui avait volontairement pas laissé le loisir de réagir. Rapidement, il était revenu avec un paquet enveloppé dans un tissus de crin. Il avait déposé l'emballage dans un coin de la forge, sans pour autant le cacher.

La journée s'était ainsi poursuivie. Quand les lueurs du crépuscule frappèrent les remparts, Maximus ferma boutique. Vita s'impatientait de se rendre aux bains. Mais un sénateur de Minerve en manque de renommée arriva à la dernière minute pour commander une armure pour son jeune fils. Convaincu que ce corps expéditionnaire échouerait, Maximus estimait qu'aucune armure permettrait à l'enfant de revenir. La discussion sur la qualité de l'armure ne dura que quelques minutes. Le forgeron constata que la taille des armoiries avaient plus d'importance que la qualité des protections. L'égoïste sénateur poursuivit son monologue et se montrait bien bavard. Il ne partit que la nuit tombée, près d'une heure plus tard. L'homme parti, Maximus put enfin commencer à se préparer.Vita l'attendait déjà depuis un moment. Ensemble, ils quittèrent la forge et sortirent dans la chaleur méditerranéenne de la nuit.

Tendu, Maximus aurait pu l'être. Seulement, la journée avait été chargée et la visite du sénateur l'avait peiné. Sur le trajet, il expliqua à Vita combien tout cela le préoccupait.

De tous ses hommes, aucun ne reviendra. Nous avons échoué dans le passé, pourquoi serions-nous plus forts aujourd'hui ? J'ai lu qu'un groupe de dix mille hommes n'est jamais revenu. Je ne vois pas comment cinq mille pourraient mieux s'en sortir. Je vais essayer de rencontrer Caius Aquilius. Cet homme va commander le corpsexpéditionnaire.

Toutes ses préoccupations lui firent oublier le lieu où ils se rendaient. Ils arrivèrent devant la maison conseillée par Laelia, deux jours plus tôt. Vita avait réservé les bains pour toute la soirée. Il appréciait de plus en plus Vita. Sa beauté était unanime. Mais il découvrait un caractère fort caché derrière une lourde porte protectrice, forgée par son passé. Il sentait bouillir en cette femme une colère contenue par la peur de faire un pas de trop, la recondamna au marché de Spurius. Il se souvint des mots de Lucrétia : « Rassurez-la ! »

Quand ils arrivèrent, le trac envahit le colosse. Ils furent reçus par une femme élégante et discrète. Elle expliqua la configuration des lieux à ses hôtes. Ils disposaient chacun d'une pièce pour se changer. Une seconde porte y donnaient sur les bains. Une multitudes de parfums de fleur portée par une douce humidité parvenait à leur nez.

Maximus se souvint alors d'une discussion inaboutie avec Vita. Chacun des mots de l'androïde restaient ancrés dans sa mémoire. Elle lui avait apporté un verre d'eau à la forge.

Je voudrai vous remercier comme il se doit pour vos attentions envers moi mais je ne sais pas comment faire... La seule méthode que je connaisse vous met mal à l'aise...

Il lui semblait important de répondre, mais un client inopportun l'avait contraint à se limiter à un simple merci. Et maintenant, il était seul dans cette pièce de marbre. Les lieux débordaient de volupté et de douceurs. Des fleurs embaumaient la pièce, un lit permettait de profiter des plaisirs d'un massage. Assis dessus, les mains sur le visage, il réfléchissait. Il voulait revenir en arrière et dire à Vita que son corps n'appartenait qu'à elle, qu'elle ne devait l'offrir que si elle le désirait, qu'il n'était ni un moyen de paiement, ni un outil de remerciement. Maintenant c'était un peu tard.

Monsieur, quelque chose ne va pas.

L'androïde lui tournait le dos, pour le laisser se changer en toute intimité. Mais ses programmes devaient l'avertir des tensions du Consul.

Tout va bien lança le colosse pour obtenir la paix.

En réalité, Vita avait raison. Il était mal à l'aise. Les androïdes différaient tous l'un de l'autre. Il réalisait que Vita n'avait pas de prix. Il sortit sa tenue de bain du sac baluchon qu'il avait pris avec lui. Il l'enfila et se regarda dans un miroir. Trop grand, il ne voyait pas son visage, mais cet éclatant blanc tranchait parfaitement avec sa couleur de peau. Elle le mettait en valeur. Lucrétia méritait sincèrement de plus amples remerciements.

Il prit une serviette et ouvrit la porte. Il remarqua l'absence de Vita avant même la beauté des lieux. Trois bassins circulaires formaient un triangle dans une grande cour bordée de rosiers. Les cieux étaient cachés par les très épais feuillage de plantes aquatiques qui puisaient leur force dans des ruisseaux qui serpentaient le long des murs. L'androïde observant l'hésitation de l'homme l'invita à se plonger dans le premier bassin d'un geste de la main.

Nous souhaiterons être seuls dit le colosse.

L'androïde habitué à ces demandes le salua avec respect après lui avoir apporté une cloche pour le «sonner». Sonner quelqu'un... Maximus ne voulait plus philosopher. Vita allait le rejoindre, il avait besoin de se détendre. Le bassin dégageait un nouveau parfum florale. Du lait donnait à l'eau une opacité blanche immaculée. Tatônnant, Maximus découvrit des marches sous ses pieds et descendit jusqu'à avoir de l'eau à mi-cuisse. À cette profondeur, les hommes de taille plus habituelle avait de l'eau jusqu'à l'abdomen. Maximus s'assit et étendit ses bras sur le rebord du bassin avant de respirer profondément. Enfin, il se détendit. Il ferma les yeux quelques minutes. Un bruit les lui fit rouvrir. Sur sa gauche, la poignée de porte de la pièce de Vita fut clanchée. Il remarqua combien il s'habituait à la présence de son esclave.
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Re: [E3] Des bains privés

Messagepar Vita Proteus le 01 Septembre 2012, 17:29

Depuis notre sortie au marché, mon maître a passé tout son temps à la forge. Je vois les hommes qui passent, j'entends leurs commandes et je lis la contrariété dans les yeux du colosse. Il est clair qu'il ne partage pas l'opinion de ces soldats concernant ce fameux corps expéditionnaire. Pour ma part, je ne m'en préoccupe pas vraiment. Tant qu'ils cessent de traquer les rebelles, ça me convient. Mon maître m'abandonne, m'ordonnant de surveiller la boutique. C'est la première fois qu'il agit ainsi. Il revient avec un paquet qu'il pose avant de se remettre au travail. Un peu plus tôt dans la journée, je suis allée prendre possession des robes commandées que j'ai soigneusement rangées dès mon retour. Je ne peux m'empêcher de toucher les étoffes. Elles sont si belles. L'heure tourne et je prépare notre promenade aux bains. Je descends pour rejoindre mon maître quand je vois un homme entrer dans la forge. J'écoute la conversation en silence mais très vite, je perçois l'agacement de mon maître. Cet idiot nous met en retard mais nous finissons tout de même par prendre la direction de ces fameux bains privés. Sur le chemin, mon maître m'explique ses craintes au regard de ce qui se prépare. Il est franchement pessimiste. Je l'écoute en silence, sans l'interrompre. Je sens que mon maître a besoin de parler.

Nous arrivons à la demeure où une superbe femme vient nous accueillir. Je sais par Laelia que c'est une adepte de Venus. Ce qui explique ce lieu insolite qu'héberge sa maison. Avec gentillesse, elle nous explique le fonctionnement des lieux. Je découvre, un peu surprise, que je dois me changer dans une autre pièce que mon maître. Je m'abstiens de tout commentaire avant de me diriger vers la pièce qui m'est attribuée. Une fois à l'intérieur, je pose le sac contenant ma tenue. Je la sors mais reste à l'observer. L'idée de me baigner nue me traverse l'esprit mais je sais que cela ne fera qu'augmenter le trouble de Maximus. J'enlève mes sandales, ainsi que la robe que je porte, la pliant soigneusement avant de ranger le tout dans le sac. Ma tenue de bain passée, je regarde le résultat dans une glace. Je ne comprends toujours pas l'intérêt de la maintenir opaque même mouillée mais bon.

J'ouvre la seconde porte, découvrant un lieu aux senteurs aussi diverses que variées, comprenant trois bassins distincts, offrant un espace protecteur et apaisant. Et mon maître tranquillement installé dans l'un des bassins. Je ferme la porte à clé avant de m'approcher lentement. Avant de venir m'installer sur le bord du bassin, près de Maximus, sans pour autant me mettre dans l'eau. J'ai pleinement conscience de l'effort que doit faire mon maître pour être ici. Je n'ai pas envie d'accentuer ses tensions.

Ce lieu est magnifique, je suis étonnée qu'il ne soit pas plus connu...

Ce qui est vrai même si je soupçonne les adeptes de Venus d'en dissimuler l'existence. Je plonge le bout de mes doigts dans l'eau, découvrant une température ni trop chaude, ni trop froide. Mon regard croise celui de mon maître. Je n'arrive pas à savoir ce qu'il redoute le plus dans le fait de se trouver ici avec moi. J'ai beau chercher, la seule explication qui me vient à l'esprit me semble totalement stupide. Mais je ne vois pas comment aborder un tel sujet sans craindre de représailles. Je dois pourtant savoir.

Maître... Ne vous fâchez pas surtout mais j'ai l'impression que vous n'avez jamais été avec une femme... Enfin vous voyez ce que je veux dire...

J'espère en tout cas sinon, je ne suis pas sortie de l'auberge moi. Mes doigts s'égarent, venant effleurer le torse de mon maître par moment. Je reste pourtant sagement assise sur le bord du bassin, attendant qu'il m'invite à le rejoindre ou qu'il se décide à faire quelque chose. Je ne devrai pas m'en faire pourtant, ce n'est qu'un humain. Mais, au fond de moi, je sais que Maximus est bien plus que cela. L'inactivité de mon plot me rend plus réceptive aux ressentis des personnes qui m'entourent. Il tient à moi, vraiment. Pas parce que je suis une androïde sexuelle, ni parce que je le soigne. Il apprécie ma compagnie tout simplement.

Vous savez, le plaisir n'est réel qui si il est partagé par les deux partenaires. Autrement, c'est purement hygiénique.

Je ne peux m'empêcher de rire doucement. Façon directe d'expliquer les choses mais après tout, un peu d'humour ne fait jamais de mal. Et si je me fie à la tête de mon maître, je n'ai pas eu tort d'opter pour cette méthode. Je lui tends ma main gauche, sourire mutin aux lèvres.

Vous m'invitez à vous rejoindre ?
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Re: [E3] Des bains privés

Messagepar Maximus le 01 Septembre 2012, 22:26

Elle arriva et la gêne de Maximus ne lui échappa pas une seule seconde. Elle approcha et il n'osa à peine lui jeter un regard. Elle s'enquit de l'anonymat du lieu. Le temple de Venus avait de nombreux repères. Mais ils ne s'attardèrent pas sur cette entrée en matière. Comme à son habitude, elle toucha le centre de la cible avec la phrase suivante. Maximus n'avait pas connu de femmes dans sa vie, ni d'homme d'ailleurs. Une femme lui avait ri au nez dans sa jeunesse. Elle avait peur d'être brisée en deux par le colosse. Cette moquerie toucha l'adolescent bien plus profondément qu'elle ne le pensait. Frappé peu de temps après par la perte de son père, Maximus s'était alors enterré dans une solitude sans pareille.

Il avait réalisé son erreur avec le temps. Mais entre-temps, il s'était habitué à cette solitude, il l'avait d'ailleurs dit à Vita. Quelques femmes s'étaient intéressées à son statut de Consul. Il avait longtemps profité de cette rumeur le décrivant comme simple d'esprit. Les femmes le sous-estimaient et il démaquait ainsi les raisons de leur soudain intérêt pour lui. Il la regarda en coin quand elle parla de rapports hygiéniques en se forçant à ne pas rire avec elle. En fait, il voyait en Vita la seule femme à l'avoir véritablement regardé. Seulement il s'agissait d'une androïde. Comment réagir ?

-- Vous m'invitez à vous rejoindre.
-- Vita... Il y a deux choses qu'un Consul déteste. Qu'on essaie de lui cacher un plot inactif ...

Convaincu que le plot de Vita était actif, il ne se doutait pas de l'impact de ses premiers mots.

-- ... et qu'on se moque de sa virilité.

Il posa sa main sous la cuisse de l'androïde et la souleva avec une aisance déconcertante. En une fraction de seconde, elle bascula vers l'avant et atterrit tête la première dans le bain. Et quand elle sortit la tête de l'eau en repoussant les cheveux de son visage, c'est un rire qu'elle entendit. Un rire profond, grave et venant du coeur...

-- Je suis désolé Vita... Mais tu verrais ta tête... Le Consul riait sincèrement Même si tu dis vrai, je ne pouvais pas te laisser insulter ma virilité sans réagir un minimum.

Il passa sa main sur le visage de Vita pour lui chasser une mèche de cheveux.

-- Je suis désolé, je t'ai fait peur. Ce n'était pas drôle. Enfin si ! Il rit encore un peu Mais je te l'ai dit Vita. Je ne te ferais jamais de mal.
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Re: [E3] Des bains privés

Messagepar Vita Proteus le 02 Septembre 2012, 13:40

Je ne m'attendais pas à cette réponse... Soupçonne-t'il l'inactivité de mon plot ? Sur le coup de la surprise, je reste muette, fronçant légèrement mes sourcils quand il me parle de sa virilité... avant que je n'atterrisse dans l'eau, tête la première. Mon maître m'a soulevée comme un vulgaire fétu de paille ! En remontant à la surface, je l'entends rire. Je tente de mettre un peu d'ordre dans ma chevelure tout en le dévisageant en silence. Il ne peut pas savoir, c'est impossible ! Où ai-je commis une erreur ?

**Tu oublies qu'il réinitialise des androïdes**

Sauf que dans ce cas, il ne rirait pas... Ses paroles suivantes confirment ce que je pensais le concernant. Sa main se pose sur mon visage pour en retirer une mèche rebelle et je me rends compte qu'il a perçu mon trouble. J'appuie doucement mon visage pour accentuer le contact avant de lui sourire doucement.

Je n'ai pas eu peur... C'est juste... C'est la première fois que je vous entends rire et... j'aime beaucoup vous voir ainsi.

Et pour une fois que mon maître ne m'évite pas, je bien l'intention d'en profiter. Je m'approche de lui avant de poser ma main sur la sienne pour la guider sur le creux de mes reins, à l'endroit même où il l'avait posé à la boutique, attentive à la moindre de ses réactions. Proche de Maximus, j'effleure son torse du bout des doigts. Avant de venir y déposer un baiser.

Les relations charnelles ne sont pas forcément sexuelles... Votre main ainsi posée m'apporte du plaisir. Différent d'un coït mais tout autant réel. Vous ne me ferez pas mal, quoi qu'il se passe. Pas parce que je suis une androïde mais simplement parce que vous maitrisez votre force.

Me voilà à rassurer un colosse qui peut me briser en deux d'un simple geste. C'est le monde à l'envers ! Avisant une petite serviette, je m'en saisis avant de plonger mon regard dans celui de mon maître. Il me désire, c'est flagrant mais sa maudite retenue l'entrave. Je décide donc de prendre les choses en main. Enfin façon de parler. Avec précaution, je pose la serviette sur ses yeux, lui murmurant un « gardez-là, s'il vous plaît ». Je me redresse avant de venir m'installer à califourchon sur ses cuisses. Il se crispe mais je ne bouge pas, patientant juste un peu pour qu'il se reprenne. Certaines moqueries ont la vie dure...

Me voir fait que vous ne pouvez vous empêcher de penser que vous allez me faire mal... Maintenant, vous ne pouvez plus !

Je ris doucement avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres. Avant de poser ses mains sur mes cuisses. La tenue que je porte empêche un contact direct mais il ne tient qu'à lui de me la faire enlever. Pour le moment, je veux lui ôter cette fichue idée de crâne !

Regardez-moi maître... avec vos mains, s'il vous plaît.

Avec un peu de chance, ma tenue va vite le gonfler aussi.
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Re: [E3] Des bains privés

Messagepar Maximus le 03 Septembre 2012, 23:03

Oh, je te rassure, les mots de cette femme ont blessé l’adolescent, mais l’homme a presque réussi à passer outre. Seulement, entre temps, je me suis habitué à cette solitude. Mais nous avons déjà eu cette discussion.

Elle guidait sa main au creux de son dos. Il frissonna à ce doux contact. Mais il ne fit rien pour la repousser. Elle avait raison, il désirait plus. Il aurait aimé la serrer contre lui, glisser ses mains sur ses fesses. Mais il se l’interdit sans trouver de raison à ce refus. Puis, il l'écouta ne sachant comment réagir à ce baiser sur son torse. Elle lui ôta alors la vue avec la serviette et il obtempéra. Ce n'était pas une privation, c'était une autre façon de découvrir. Certains parlent d'handicaps, d'autres de romains autrement capables. Ainsi, ses mains découvrirent de fines cuisses, le tissus le privait du contact avec sa peau, mais il n’avait qu’une envie, passer dessous. Ses gigantesques mains pouvaient la rejeter jusqu'à l'autre bout du bassin, la projeter contre un mur, la briser en deux. Mais elles pouvaient également apprécier la majesté de ses courbes avec une grande douceur et une infinie patience. Il ne bougeait pourtant pas jusqu’à ce qu’elle l’invite un peu plus à la regarder aveuglément.

Soudain, il pensa à la rebellion. Elle l’avait aidé, elle l’avait protégé au risque de sa vie. Pourtant il douta d’elle. Il se dit que si elle le voulait, elle pouvait sortir une lame de l’eau et le poignarder. Il réalisa qu’il faillissait. L’assassinat d’un consul marquerait les esprits romains et les inquiéteraient face à la rébellion. Elle réussirait là un grand coup d’éclat. Et en même temps, il s’en voulait de douter ainsi de Vita. Un assassin androïde aurait agit ainsi. Pourrait-il la maîtriser ? Oui. La maîtriser une lame dans la gorge ? Assurément, non. Il devait donc la repousser, ôter la serviette, et la neutraliser à l’aide de ses pouvoirs. Mais, sous la serviette, il ferma les yeux et se détendit. Il préférait mourir en aillant conserver la naïveté qu’un androïde puisse vraiment apprécier son maître que de vivre sans accorder sa confiance.

Au début, ses mains s’attardèrent sans trop bouger sur ses cuisses. Mais Vita ne bronchait pas. Elle ne s’offusquait pas, alors il partit à la découverte de ses courbes. Ses mains glissèrent ainsi vers ses genoux. Mais il n’osa descendre jusqu’aux mollets, voulant éviter le contact avec sa peau. Elles remontèrent et glissèrent sur ses hanches. Ce contact lui plaisait, ses mains se firent caresses et vinrent enlacer sa taille. Sans le vouloir, la main gauche glissa sous le haut à brettelles. Il ne dit rien, elle non plus. Il ne tremblait pas. Mais avant de remonter plus haut, il repassa ses mains par-dessus le tissus. La situation l’électrisait. Il toucha finalement sa peau, caressant ses bras, puis ses avant-bras. Il revint vers son visage et ses doigts s’attardèrent pour découvrir le visage de la jeune femme. Son nez était fin, légèrement relevé. Il réalisait que ses yeux filaient en amende, la finesse de ses oreilles et la longueur de ses cheveux. Un de ses pouces vint caresser ses lèvres fines.

Après une longue exploration du visage, il posa ses mains sur ses épaules et hésita à descendre. Il inspira et ses mains vinrent glisser sur cette poitrine observée quelques jours plus tôt. Il ne bougea pas, attendit. Mais Vita ne semblait pas l’en empêcher. Au contraire, il sentit les seins se durcirent et la respiration ralentir, s’approfondir. En descendant, ses index glissèrent sur les pointes dressées des monts de Venus avant de venir se rejoindre sur l’abdomen. Il descendit un peu plus bas et remonta sous le tissus, désireux de connaître un contact charnel.

Hésitant, il fut conforté par l’assurance de Vita. Ses mains passèrent dans le dos de l’esclave et remontèrent sous le très fin haut à bretelles. Ses courbes étaient délicieuses, le contact envoutant, la peau plus douces qu'il ne l'avait pensé. Il remonta et suivit son instinct. Ses doigts pincèrent le tissu et leur course ne s’arrêta pas. Il dévêtit ainsi Vita et le haut se perdit dans l’eau du bassin. Il se dégageait du corps de l’esclave une délicieuse odeur florale. Il prenait beaucoup de plaisir à la découvrir ainsi. Il aurait pu faire plus, faire plus vite. Mais il désirait la découvrir avec patience et profiter pleinement de ce plaisir. Il croyait, pensait, était convaincu même de ce plaisir partagé. «Enfin !» s'écriraient les dieux.

Ses mains redescendirent dans le dos de Vita, paumes vers l’extérieur. Ainsi les ongles du colosse glissaient et électrisaient la peau de l’androïde. À travers le pantalon, ses ongles touchèrent ces fesses qu'il avait refusées de regarder. Il revint sur l’abdomen, glissa un index dans son nombril, puis ses mains remontèrent et caressèrent la poitrine de Vita. Il désirait l’embrasser, goûter ses lèvres mais s’abstint. La situation l’excitait sensiblement, mais chaque seconde se voulait un intense plaisir. C’était la première fois qu’il découvrait le corps d’une femme. Il la voulait inoubliable et prit son temps. Les seins de Vita étaient désormais plus fermes, il sentit une légère chair de poule quand ses ongles glissèrent ensuite sur son cou et finalement son pouce glissa entre ses lèvres et franchit la barrière de ses dents.
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Re: [E3] Des bains privés

Messagepar Vita Proteus le 04 Septembre 2012, 22:04

J'ai connu des hommes plus rapides ! Malgré mon invitation, mon maître reste immobile de longues minutes. Je ne peux le forcer à accéder à ma demande sans me mettre en danger. Et quand il se décide enfin, ses mains descendent le long de mes cuisses ! Je ne bouge pas, le laissant agir à sa guise. Lentement, mon maître remonte ses mains le long de mon corps. Je frémis imperceptiblement. Mais il ne semble pas décidé à retirer ma tenue. Rien de ce qui se passe n'existe dans mon programme. Les caresses oui mais pas la douceur qu'il y met. Si je m'écoutais, je ferai s'activer les choses mais quelque chose me dit que ce n'est pas une bonne idée. Je ne suis plus au Lupanar et Maximus n'est pas un client, c'est mon maître. Et la différence est de taille.

Je comprends peu à peu qu'il ne fait que ce que je lui ai demandé, il me regarde du bout des doigts, prenant son temps. Je souris. Mes seins durcissent au contact de ses mains et je mords ma lèvre inférieure pour réprimer un gémissement. Pourquoi d'ailleurs ? Je l'ignore. Mes pointes se dressent pour venir à la rencontre de ses doigts qui m'effleurent. Je tremble légèrement d'envie. Je me rends compte que ses mains sont immenses. J'ai l'air si petite quand elles sont posées sur moi... Je dois me contrôler pour ne pas mêler mes caresses aux siennes, surtout quand mon maître retire lentement le haut de ma tenue. Je n'ai qu'une envie, venir me coller contre lui pour lui faire apprécier le contact de ma peau contre la sienne.

Ses doigts m'électrisent, je me cambre de plaisir à leur passage. Je perçois l'envie de mon maître ainsi que toute sa retenue. Sauf qu'à ce rythme-là, la nuit ne va pas suffire. Je vais pour parler quand le pouce de mon maître s'invite entre mes lèvres entrouvertes. Je ne peux résister, venant le sucer lentement, ma langue glissant sur la peau. De légers mouvements de va-et-vient devraient l'inciter à y glisser une autre partie de son anatomie. Je le relâche pourtant, dirigeant les mains du Consul vers mes hanches pour qu'elles poursuivent leur promenade nocturne. Dans le même temps, je bascule mon bassin en avant, glissant sur les cuisses de mon maître, pour venir coller mon bas-ventre au sien. Pas entièrement en forme mais je ne suis pas la seule à apprécier ce moment. Les pointes de mes seins viennent contre son torse. Qu'il ose dire après que je ne ressens pas d'envie le concernant !

Qu'il est bon de sentir vos doigts sur ma peau, maître.

Ce qui me reste de ma tenue commence à sérieusement me gêner. Doucement, je me laisse glisser dans l'eau, ma bouche se posant sur le ventre du colosse pour y déposer des baisers. Ce qui me rassure, c'est que je n'ai pas encore été reprise. Comme si Maximus appréciait que je prenne quelques initiatives. J'en profite pour retirer mon « pantalon » et c'est nue que me réinstalle sur les cuisses de mon maître, un large sourire s'affichant sur mon visage. Sauf qu'il va vite se rendre compte que je ne suis plus dans la même position. Il peut maintenant sentir mes fesses contre lui. Je m'appuie contre lui, posant ses mains sur mon ventre. J'ignore si il va aimer découvrir que je suis nue. Mais je doute que cela lui déplaise vraiment.

L'avantage est qu'il va pouvoir ressentir chacune des vibrations de mon corps sous ses caresses, ce qui devrait suffire à le rendre un peu plus entreprenant. Et puis, cette douceur me perturbe un peu. Jamais un homme n'a eu autant de tendresse envers moi. Je relève la tête avant de retirer la serviette, plongeant mon regard dans celui de mon maître en lui souriant. D'instinct, je viens quémander un baiser, ma bouche effleurant la sienne, avide et gourmande de caresses labiales. Ce faisant, je me cambre un peu, ma poitrine gonflée de plaisir se révélant sans aucune pudeur. En silence, j'incite mon maître à poursuivre sa découverte.
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Re: [E3] Des bains privés

Messagepar Maximus le 06 Septembre 2012, 00:10

Chacun des baisers de Vita entraînait le colosse dans un fébrile tourbillon. Privé d'un sens, Maximus compensaient en se concentrant sur les autres. Le plaisir éprouvé ne s’en faisait que plus intense. Il ne stoppa nullement la jeune femme dans son entreprise. Elle glissa dans l'eau quelques secondes avant de revenir s'asseoir dans une étrange position. Maximus éprouvait un mélange de gêne, de plaisir, de désir et d'envie. Finalement les puissantes mains du forgeron se posèrent sur les fines hanches de Vita. Le contraste s'accentuait. Quand elle lui enleva sa serviette des yeux, il découvrit un visage au regard pénétrant, un sourire qu’il ne saurait décrire.

Les mains du colosse formaient toujours un doux étau sur les hanches de Vita. Elles imprimaient inconsciemment un léger mouvement de va-et-vient. Leurs bassins délicieusement plaqués l’un à l’autre faisaient naître un plaisir et un désir toujours plus intenses. Le premier baiser se fit sobre, mais vint avec un déconcertant naturel. Il réalisait que Vita s’était dévêtue mais ne dit rien. Elle s’était cambrée, sa poitrine s’offrait à lui. Il bascula légèrement vers l’avant et posa ses lèvres dans le cou de Vita. Son puissant torse frôlait la pointe des seins de l’androïde.

Même si on ne pouvait nier le confort des vêtements de Laelia, Maximus maudissait l’épaisse cordelette noire qui servait de ceinture. Elle l’empêchait de s’épanouir à sa guise. L’une de ses mains descendit sur ces fesses toutes offertes au contact. Il hésita mais poursuivit ses lentes caresses. Si elles restaient toujours lentes, la pression des mains sur la peau de Vita se fit plus intense. L’autre main dans le dos de Vita se fit ferme à en plaquer leur deux corps l’un contre l’autre. Il se mit debout et elle quitta l’eau, soulevée. Nue l’eau blanche fila sur ses courbes, elle se retrouvait soulevée du sol, presque hors de l’eau. Il ne semblait pas réaliser qu’il la portait. Il la souleva un peu plus, leur bassin se séparèrent et les lèvres du titan saisirent un des mamelons de Vita. L’autre eut tout le loisir de devenir jaloux tant il prenait son temps à explorer le corps de Vita. Les mains avaient laissé place à ses lèvres. Elles avaient découvert les lèvres de Vita, puis son cou, désormais son sein. Elles allaient découvrir l’autre sein, un bras puis un coude. L’esclave ne touchait toujours pas le sol jusqu’à ce qu’un bras s’enroule autour d’elle.

Elle semblait chétive dans les bras de cet homme. Il la retourna avec une aisance toujours aussi étonnante. Dos à lui, elle sentit les lèvres se poser sur ses trapèzes. Elle toucha le sol quelques secondes. Il la plaqua de nouveau contre lui et aussitôt ses pieds s’élevèrent. Il avait un bras autour de sa taille et une main sur sa cuisse. L’emprise se resserrait. Les fesses de Vita furent plaquer contre le bassin de Maximus. Le plaisir qu’il ressentait s’inscrivit entre les courbes de Vita. Le bras autour de la taille se voulait plus fort, et la main sur la cuisse, remonta jusqu’à l’entrejambe de l’androïde. Il avait refermé les yeux et la sentait frissonner de tout son être. Il ne savait pas interprêter ces gémissements. En se cambrant d’avantage, Vita vint s’appuyer un peu plus sur son phallus et à son tour, il laissa s’échapper un gémissement. Sa main se crispa sous ce simple plaisir et un index vint se loger entre deux fines lèvres sans la pénétrer. Il rougissait, mais n’avait pas envie de s’arrêter. Quelque part il était convaincu qu’elle désirait qu’il poursuive au moins un peu. Au moins...

Mais il la laissa doucement glisser. Le bout de son doigt passa alors simplement sur un clitoris gorgé de plaisir. Inconscient du plaisir soudain apporté, il ne s’y attarda pas, infligeant là une étonnante torture aux sens de Vita. Il la laissa glisser pour que ses pieds retrouvent le fond du bassin et qu’elle puisse de nouveau lui faire face. Il l’embrassa avec un peu plus de fougue. Il désirait plus, il ne désirait pas s’arrêter mais ne savait guère s’y prendre. Commencer par enlever son pantalon aurait pu être une bonne idée. Mais il ne le fit point. Il semblait tellement concentré au plaisir que ses mains faisaient ressentir à Vita qu’il en oubliait le reste.
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Re: [E3] Des bains privés

Messagepar Vita Proteus le 06 Septembre 2012, 18:03

Le moins que l'on puisse dire, c'est que quand mon maître se décide à penser à l'action, il ne fait pas les choses à moitié. Ce qui devrait me faire peur vu la facilité qu'il éprouve à me soulever de terre. Sa force est bien plus impressionnante que je ne l'avais supposée jusqu'à maintenant. L'impression de n'être qu'une plume pour lui n'est pas exagérée. Loin de là même ! Nos corps ondulent l'un contre l'autre et je ne peux m'empêcher de penser que mon maître va vite se retrouver à l'étroit dans son pantalon. Je vais pour le lui faire remarquer quand il me soulève un peu plus. Me voilà hors de l'eau. Sa bouche se referme sur l'un de mes seins en une caresse à la fois progressive et retenue. Pour une raison que je n'arrive pas à comprendre, Maximus ne parvient pas à se laisser aller. Bouche entrouverte, je laisse échapper quelques gémissements, mon corps se laissant aller au plaisir que les caresses de mon maître me procurent. Après ses doigts, ce sont ses lèvres qui découvrent mon corps. Je n'ai jamais connu une telle douceur et j'apprécie. Je retrouve le sol quelques instants, avant de sentir le bassin du colosse contre mes fesses. Soit il vérifie que je suis capable d'éprouver un minimum de plaisir, soit il prend son temps. Opter pour la seconde me semble le plus approprié. Au moins, je n'ai eu de reproche pour avoir pris l'initiative de me mettre nue. Ses doigts se posent sur mon intimité. Je me cambre par instinct, les doigts de mon maître s'insérant quelque peu entre mes lèvres intimes. Me reposant, ses doigts glissent sur mon petit bouton, provoquant mes gémissements. J'en veux encore. Mais je me retrouve une nouvelle fois face à Maximus qui m'embrasse avec assurance. Mes mains s'emparent de la cordelette qui fait office de ceinture pour en défaire le nœud. L'eau rend la chose un peu plus difficile que je le pensais mais le pantalon ne tarde pas à descendre sur les cuisses de mon maître, dévoilant son phallus en pleine forme. Mon sourire se fait gourmand tandis que je pousse doucement mon maître pour qu'il se retrouve assis sur le bord du bassin.

Laissez-vous aller maître...

Tout en parlant, je referme une main sur son sexe avec douceur, glissant mes doigts sur son membre, l'effleurant du bout des doigts. Mon regard ne quitte pas celui de mon maître, cherchant dans ses yeux une lueur d'approbation. Je m'approche de lui pour venir l'embrasser, mêlant nos langues en guise de prélude à la suite. Je poursuis en descendant le long de son torse, jouant avec lui comme il l'a fait avec moi, sans pour autant priver son sexe de toute mon attention. Ma bouche se referme autour de son gland, arrachant un gémissement à mon maître qui se tend quelques instants. Ma langue taquine le bout du gland avant que je n'entreprenne d'engloutir son sexe avec une lenteur calculée. Les mains posées sur les cuisses de mon maître, à genoux, je sens sa verge pulser à l'intérieur de ma bouche. J'ai beau en avoir eu l'habitude au Lupanar, la taille de son membre est loin d'être commune. Je m'active lentement, restant attentive à la moindre réaction de mon maître. Il semble apprécier si je me fie à ce que j'entends. Je perçois qu'il est à présent complètement détendu... si on excepte sa verge. Que je quitte pour remonter lentement le long du torse de mon maître pour venir l'embrasser à pleine bouche.

Vous souhaitez quelque chose de particulier ?

Je ne sais rien des goûts de mon maître, ni de ses envies profondes. Difficile pour moi de le saisfaire sans cette donne à laquelle je suis habituée. Les clients payaient pour des prestations précises au Lupanar. Je n'avais qu'à obéir. Aucune initiative réelle à prendre même si je sais ce qui comble un homme quand même. Dans l'attente d'une réponse, ma bouche trouve de nouveau le chemin de la virilité de mon maître. Je la caresse du bout de la langue, goûtant chaque parcelle de peau avant de venir gober ses testicules l'une après l'autre. Après quelques minutes, j'engloutis de nouveau sa verge tendue avant de saisir la main droite de mon maître pour la poser sur ma tête. À lui de comprendre le message et d'imposer son rythme. Je peux difficilement parler vu mon occupation actuelle.
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Re: [E3] Des bains privés

Messagepar Maximus le 06 Septembre 2012, 19:14

La situation échappait totalement à Maximus. Il réalisait que Vita le déshabillait. Il ne gagnait pas vraiment en confiance, mais il la désirait de plus en plus. Elle l'invita à s'asseoir. En réalité, il glissa presque pour se retrouver sur son séant, incapable de résister aux caresses de l'entreprenante femme. Il ne doutait pas de son plaisir. Il s'inquiétait de son excitation. Était-ce pareil avec une femme ? Était-ce plus intense avec une androïde ? Qui prenait le contrôle de la situation ? Qui perdait le contrôle ? Des questions incroyables dans un tel moment venaient frapper le colosse. Et toutes se turent quand les lèvres de Vita glissèrent sur son sexe dressé. Un gémissement ou un râle sortit de sa bouche. On pouvait les entendre ? Il l'ignorait. Déjà des questions revenaient. Est-ce que la propriétaire des lieux les épiait ? Est-ce que Vita prenait du plaisir dans cette position ?

Et puis la question finale vint. Elle fut poser par Vita. Vous souhaitez quelque chose de particulier. Les yeux du colosse s'abandonnant au plaisir se révulsèrent légèrement. Il ne pouvait dire un mot, estomaqué par le plaisir qu'elle lui offrait. Sa main droite serra du plus fort possible ce qu'elle tenait. Heureusement pour Vita, il s'agissait de la serviette blanche qui lui bandait les yeux quelques minutes plus tôt. Face à l'absence de réponse Vita guida l'autre main sur sa tête pour qu'il imprime le rythme qu'il désirait. Ce qu'il désirait ... Que désirait-il ? Désirait-il la prendre sauvagement sur le carrelage. Désirait-il la retourner, la plaquer au bord de la piscine et la baiser en levrette contre le rebord ? Désirait-il appuyer de toutes ses forces sur sa tête ? Désirait-il imprimer un mouvement léger mais très rapide ? Il ne savait plus...

Enfin si il savait... Deux voix au fond de lui parlait. La première lui disait de se laisser aller, de profiter pleinement de l'instant présent offert par l'androïde. Une autre voix voulait prendre soin de l'esclave, esclave qui ne demandait rien d'autre que servir et lui apporter du plaisir au demeurant. Il perdait pied, tout devenait confus. Sa main gauche se referma sur la chevelure de Vita, il commença à onduler du bassin et réalisa qu'elle avait posé la question mais pas lui... Il se souvint de cette femme qui se moquait de lui, effrayée d'être brisée en deux, il se souvint du regard avide de ces hommes épiant le corps de Vita. Son regard était-il le même en ce moment ? Allait-il la briser ? Allait-il la forcer à faire quelque chose qu'elle ne voulait pas ? Non ! Mais dans une seconde de panique, il le crut. Et tout bascula.

Ses sens se mirent en alerte. Il réalisa que sa main serrait fort. Pourtant elle ne serrait fort que des cheveux. Il réalisa que son bassin ondulait trop fort. En réalité, le rythme était doux et Vita appréciait sincèrement offrir du plaisir à son maître. Mais la perception de Maximus fut faussé. Il voulut se relever. Il aurait pu le faire sans soucis, mais il crut ne pouvoir résister à ces propres démons. Oui, tout bascula.

Son pouvoir retentit dans la pièce. Vita perdit instantanément connaissance. L'homme bondit en arrière et sortit du peu d'eau qui restait dans le bassin. L'onde de choc avait projeté une bonne partie l'eau sur tous les murs. Nu, il regardait agars autour de lui. Aucun bruit personne. En réalité tous les androïdes du quartier venait de s'arrêter. Une grande fatigue traversa l'homme résultat d'une utilisation trop intense de son don.

Vita était là, nue, indemne, sans la moindre blessure, mais inconsciente. Face vers le fond du bassin, elle flottait à la surface de l'eau laiteuse. Il réalisa ce qu'il venait de se passer. Allait-elle se noyer ? Peu importait, il sauta dans le bassin pour la redresser. En la redressant, il eut le sentiment qu'une lame venait de s'enfoncer dans son dos. Ignorant la douleur et serrant les dents, il la souleva et la sortit de là. Il l'allongea sur la pierre. Il avait l'habitude de ce don. Il s'en servait pour immobiliser les androïdes de combat défectueux. Elle allait bien. Il ramassa leur vêtement, alla récupérer ses affaires. Il alla dans les deux vestiaires et découvrit deux androïdes ainsi que l'hôtesse de maison inconscients. Apparemment Lucrétia lui avait caché que ce domus était tenue par une androïde. Il n'en fit guère cas et ramassa les vêtements de Vita pour tout fourrer dans un sac.

Il revint vers elle et passa sa main sur son visage.

Je suis désolé Vita...

Elle ne pouvait pas l'entendre. Du moins le croyait-il ! Il ignorait que Vita restait conscience quand elle perdait le contrôle de son corps. Il l'embrassa avec tendresse sur les lèvres et l'enveloppa dans une serviette. Malgré la douleur, il porta la jeune femme contre lui. Et comme la veille, il la ramena jusqu'à son appartement en la portant. Il l'allongea dans le lit et la vit cligner des yeux. Mais cette fois, il lui retira la serviette, la découvrant totalement. Il essuya la peau de Vita avant de la couvrir avec les draps. Il la vit cligner des yeux. Il ne savait quoi dire, alors il l'embrassa. Son dos le faisant souffrir, il se déshabilla à son tour. Nu, il glissa sous les draps de l'étroit lit. Les fonctions motrices de Vita ne devaient pas avoir repris. Alors il la fit se tourner légèrement sur le côté, en chien de fusil. Il se blottit contre elle dans l'étroit lui et la serra contre lui en ressentant une forte passion pour elle. Et la réponse à toutes les questions qu'il s'était posé lui frappa l'esprit. Si surpris, il la répéta à Vita.

Je souhaite te remercier de tout ce que tu m'apportes. Je ne parle pas que de tes soins. Je souhaite que tu te sentes bien. Et dans ces moments comme les bains, je souhaite ton plaisir. Je souhaite que tu penses un peu plus à toi !

Cette dernière phrase concernait leur joute dans le bain, mais elle concernait également une discussion qu'ils avaient eu dans la journée sur les dieux. Il lui avait demandé qui elle prierait si elle pouvait le faire. Elle avait répondu qu'elle prierait Venus pour qu'elle lui apporte une femme. Et elle avait ajouter qu'elle prierait Jupiter pour que son dos soit soigné. Elle ne réalisait pas que Venus et Jupiter lui avait offert Vita.

Prie pour toi, pense à toi Vita. Il l'embrassa encore une fois et sa mains glissa contre le corps de Vita jusqu'à trouver la fine main de Vita. Pense à toi et à ton plaisir. Guide ma main...
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Re: [E3] Des bains privés

Messagepar Vita Proteus le 06 Septembre 2012, 21:13

Des bains privés, mon maître et une occupation des plus agréables. De quoi passer une excellente nuit selon moi. Maximus a mis le temps mais il a fini par se détendre. Il était temps. Sa main sur ma tête, il imprime un léger mouvement qui ne me déplaît pas. Jusqu'au moment où je me rends compte que quelque chose ne tourne pas rond. Sauf que je n'ai pas vraiment le temps de m'en inquiéter. Une onde me parcourt l'ensemble du corps avec violence, provoquant la mise en veille de tous mes programmes. Je ne comprends pas ce qui vient de se passer. Je flotte dans l'eau du bassin, sur le ventre. Qui a déclenché cette attaque ? La réponse ne tarde pas à venir et elle me fait froid dans le dos. Il s'agit du don de mon maître. Une nouvelle fois, je me retrouve dans ses bras alors que nous parcourons la ville. Même dans cet état, je perçois sa douleur. Ainsi que ses excuses ! Je m'attendais à tout sauf à ce qu'il perde le contrôle de son don en pleine action ! Où allons-nous par contre ? Je ne vois rien et l'idée qu'il me ramène chez Spurius me traverse l'esprit. Je cherche à me calmer mais je n'y parviens pas. Ce n'est qu'en sentant la chaleur de la forge que je reprends mes esprits. Mon maître me ramène chez lui !

Installée sur son lit, je ne peux rien faire pour le soulager de son mal. Je suis contrainte à le laisser me sécher avant d'être recouverte par le drap. Je cligne des yeux pour le remercier de sa gentillesse à mon égard. Avant qu'il ne m'embrasse. Décidément, cet homme échappe à tout ce que je connais sur les mâles ! Encore incapable de bouger, je m'assure tout de même que mon programme de relance est en marche Mon maître me rejoint au lit. Euh... Il va jamais être assez grand ce lit ! Ah si ! Avec douceur, il m'attire contre lui. Je suis aux anges. Ainsi donc, tous les humains ne sont pas des porcs... Enfin si sauf un : mon maître ! J'écoute ses mots. Se rend-il compte que si je pense à moi, cela peut lui apporter des soucis et éveiller les soupçons concernant mon plot ? Que je prie pour moi ! Je veux bien mais là, je ne suis pas vraiment en état de le faire. Je cherche un moyen d’accélérer ma remise en marche. Trouvé ! Et mon maître qui ne cesse de m'embrasser ! Il ne m'aide vraiment pas à me concentrer non plus. Un peu plus et j'en rirai volontiers. Guider sa main ! Je fais comment vu que je ne peux pas bouger ? La parole est la première fonction de nouveau opérationnelle correctement.

Je ne peux penser à moi sans penser à vous... Je vous l'ai dit, je prierai pour vous. Je ne vois pas ce que je peux demander pour moi.

Doucement, je récupère mes fonctions motrices. Je parviens à déplacer ma main, lentement certes mais c'est déjà un début. Je souris à mon maître. Je ne veux surtout pas qu'il se sente responsable de mon état. Même si c'est à lui que je le dois. Il faut que je sache ce qui a déclenché son don pour éviter que cela se reproduise à l'avenir. Mais je ne pense pas que ce soit le moment de demander. Il lui faut une réponse. Sauf que je n'en ai pas à fournir à mon maître. Mon plaisir... Je réalise brutalement que j'ignore ce que je préfère le plus dans les relations charnelles. J'ai été conçue pour donner du plaisir et en ressentir mais pour choisir une pratique plutôt qu'une autre. Je hais mon Concepteur ! Il avait tout prévu ce chien ! Je le livrerais bien aux rebelles mais ce serait prendre le risque d'une vengeance sur les autres androïdes de son bordel. Il faut que je réponde sinon mon maître va perdre le peu d'assurance qu'il a gagné.

Je ne sais pas... J'aime vos mains sur mon corps mais mon plaisir dépend du vôtre... Ne vous fâchez pas maître mais j'ai fait quelque chose de mal ?

Je dois avoir, je ne peux rester sans réponse. Ma motricité revient et je peux de nouveau me mouvoir par mes propres moyens. Je n'ai qu'une envie : fuir et me cacher pour éviter de subir les foudres de mon maître. Raisonnement illogique vu la façon dont il s'est comporté envers moi. C'est ce qui explique certainement la réaction que j'ai. Je me blottis, tremblante, contre le torse du colosse. Espérant juste qu'il ne m'en tienne pas rigueur. Je me calme doucement. Avant d'attirer la main de mon maître sur ma hanche, la faisant glisser jusqu'à mes reins. Ce geste me demande un effort mais je refuse de ne pas accéder à une demande de Maximus. Non pour me comporter en esclave docile mais juste pour lui faire comprendre que je ne suis en aucun cas fâchée. Même si, au fond de moi, la sensation de son don sur moi me terrifie.
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