par Maximus le 03 Septembre 2012, 23:03
Oh, je te rassure, les mots de cette femme ont blessé l’adolescent, mais l’homme a presque réussi à passer outre. Seulement, entre temps, je me suis habitué à cette solitude. Mais nous avons déjà eu cette discussion.
Elle guidait sa main au creux de son dos. Il frissonna à ce doux contact. Mais il ne fit rien pour la repousser. Elle avait raison, il désirait plus. Il aurait aimé la serrer contre lui, glisser ses mains sur ses fesses. Mais il se l’interdit sans trouver de raison à ce refus. Puis, il l'écouta ne sachant comment réagir à ce baiser sur son torse. Elle lui ôta alors la vue avec la serviette et il obtempéra. Ce n'était pas une privation, c'était une autre façon de découvrir. Certains parlent d'handicaps, d'autres de romains autrement capables. Ainsi, ses mains découvrirent de fines cuisses, le tissus le privait du contact avec sa peau, mais il n’avait qu’une envie, passer dessous. Ses gigantesques mains pouvaient la rejeter jusqu'à l'autre bout du bassin, la projeter contre un mur, la briser en deux. Mais elles pouvaient également apprécier la majesté de ses courbes avec une grande douceur et une infinie patience. Il ne bougeait pourtant pas jusqu’à ce qu’elle l’invite un peu plus à la regarder aveuglément.
Soudain, il pensa à la rebellion. Elle l’avait aidé, elle l’avait protégé au risque de sa vie. Pourtant il douta d’elle. Il se dit que si elle le voulait, elle pouvait sortir une lame de l’eau et le poignarder. Il réalisa qu’il faillissait. L’assassinat d’un consul marquerait les esprits romains et les inquiéteraient face à la rébellion. Elle réussirait là un grand coup d’éclat. Et en même temps, il s’en voulait de douter ainsi de Vita. Un assassin androïde aurait agit ainsi. Pourrait-il la maîtriser ? Oui. La maîtriser une lame dans la gorge ? Assurément, non. Il devait donc la repousser, ôter la serviette, et la neutraliser à l’aide de ses pouvoirs. Mais, sous la serviette, il ferma les yeux et se détendit. Il préférait mourir en aillant conserver la naïveté qu’un androïde puisse vraiment apprécier son maître que de vivre sans accorder sa confiance.
Au début, ses mains s’attardèrent sans trop bouger sur ses cuisses. Mais Vita ne bronchait pas. Elle ne s’offusquait pas, alors il partit à la découverte de ses courbes. Ses mains glissèrent ainsi vers ses genoux. Mais il n’osa descendre jusqu’aux mollets, voulant éviter le contact avec sa peau. Elles remontèrent et glissèrent sur ses hanches. Ce contact lui plaisait, ses mains se firent caresses et vinrent enlacer sa taille. Sans le vouloir, la main gauche glissa sous le haut à brettelles. Il ne dit rien, elle non plus. Il ne tremblait pas. Mais avant de remonter plus haut, il repassa ses mains par-dessus le tissus. La situation l’électrisait. Il toucha finalement sa peau, caressant ses bras, puis ses avant-bras. Il revint vers son visage et ses doigts s’attardèrent pour découvrir le visage de la jeune femme. Son nez était fin, légèrement relevé. Il réalisait que ses yeux filaient en amende, la finesse de ses oreilles et la longueur de ses cheveux. Un de ses pouces vint caresser ses lèvres fines.
Après une longue exploration du visage, il posa ses mains sur ses épaules et hésita à descendre. Il inspira et ses mains vinrent glisser sur cette poitrine observée quelques jours plus tôt. Il ne bougea pas, attendit. Mais Vita ne semblait pas l’en empêcher. Au contraire, il sentit les seins se durcirent et la respiration ralentir, s’approfondir. En descendant, ses index glissèrent sur les pointes dressées des monts de Venus avant de venir se rejoindre sur l’abdomen. Il descendit un peu plus bas et remonta sous le tissus, désireux de connaître un contact charnel.
Hésitant, il fut conforté par l’assurance de Vita. Ses mains passèrent dans le dos de l’esclave et remontèrent sous le très fin haut à bretelles. Ses courbes étaient délicieuses, le contact envoutant, la peau plus douces qu'il ne l'avait pensé. Il remonta et suivit son instinct. Ses doigts pincèrent le tissu et leur course ne s’arrêta pas. Il dévêtit ainsi Vita et le haut se perdit dans l’eau du bassin. Il se dégageait du corps de l’esclave une délicieuse odeur florale. Il prenait beaucoup de plaisir à la découvrir ainsi. Il aurait pu faire plus, faire plus vite. Mais il désirait la découvrir avec patience et profiter pleinement de ce plaisir. Il croyait, pensait, était convaincu même de ce plaisir partagé. «Enfin !» s'écriraient les dieux.
Ses mains redescendirent dans le dos de Vita, paumes vers l’extérieur. Ainsi les ongles du colosse glissaient et électrisaient la peau de l’androïde. À travers le pantalon, ses ongles touchèrent ces fesses qu'il avait refusées de regarder. Il revint sur l’abdomen, glissa un index dans son nombril, puis ses mains remontèrent et caressèrent la poitrine de Vita. Il désirait l’embrasser, goûter ses lèvres mais s’abstint. La situation l’excitait sensiblement, mais chaque seconde se voulait un intense plaisir. C’était la première fois qu’il découvrait le corps d’une femme. Il la voulait inoubliable et prit son temps. Les seins de Vita étaient désormais plus fermes, il sentit une légère chair de poule quand ses ongles glissèrent ensuite sur son cou et finalement son pouce glissa entre ses lèvres et franchit la barrière de ses dents.